[FlashBack] Les flammes du Mordor

1

        Dans le feu de l'enfer, les diables dansent, ils virevoltent, jouent avec les flammes. Les autres, les bons, regardent, fasciné par leur agilité. Quel drôle de loisir ! se disent-ils. Ils les envient, aimeraient eux aussi jouer avec le feu. Mais ils ne peuvent pas, ils doivent rester là, stable. Stable, tu l'étais Yasuo, le plus jeune Hokage que le village ai connu. Les Uzumaki étaient loin, les Hattori faibles, le peuple heureux. Tes journées, tu les passais a flâner dans le village, acclamer par la foule.

        Tout est fini aujourd'hui. Il est venu le temps de la guerre, déclenchée par l'ennemie de toujours, les Uzumaki. Partout, les bâtiments s'embrasent, Chikara, Kitto, tombent par centaine. La feuille saigne, pleure de ton incompétence. Folle de n'avoir vu venir l'attaque, le danger qui la guettait depuis trop longtemps.

        Mais tu ne comprend pas, pourquoi tout ça ? Ce n'est pas toi qui les avaient chassés, pourquoi ne pas venir, frapper à la porte, demander asile. Nous les aurions accueilli. Ils font croire que nous sommes avides, cherchant pouvoir et fortune. C'est faux, le monde, un jour, devra savoir qu'ils sont bien plus fou que nous.

        Tu cours, haletant, agare, presque soul. Tu cherche à sauver les meubles, à sortir des flammes tout ceux qui peuvent l'être. Quant au loin, tu aperçoit un homme, coincé sous une énorme poutre. Prisonnier du feu et de l'enfer.

Dialogue de personnage
« ECARTE TOI ! »


        Sans reflechir, tu saute, de toute tes forces, animé par le désespoir. Uzumaki ou pas, personne ne mérite de mourir consumé vif. Tu frappe, cette prison de bois, tes mains se parre de lions bleuté. Elle explose, il est sauvé.

Publié le 26 Février 2015 vers 17h


HRP : Je suppose que le contexte est lors de l'attaque des Uzumaki donc Masato a environ 15 ans. Et si c'est pas ça j'éditerai. XD


Comment tu es arrivé là ? Tu ne sais pas, tu voulais juste dormir. Tu rêvais juste de paix. La paix. On te dicte ce mot depuis toujours mais toi, tu as appris à lire entre les lignes. Tu sais que la paix est un mot surfait, une utopie inaccessible. Tout n'est qu'illusion. Tu te réveilles difficilement, tu as sommeil. Tes jambes sont encore engourdies de ta mission de la veille. L'air te manque et ta vue est brouillée par une fumée sombre.
Que se passe-t-il ? Tu quittes ta couche et t'avance jusqu'à la fenêtre, c'est la guerre. Tu ne reviens pas de cette scène qui se déroule sous tes yeux. Le sang gicle, les flammes dansent... Un cri t'extirpe de ce mauvais rêve. Reconnaissant celui de ta mère, tu te précipites hors de ta chambre pour la rejoindre, saisissant au passage tes effets personnels. Ta maison est en feu.
Tu descends les escaliers quatre mais une poutre s'écroule et te coupe la route. La chaleur du feu mord tes joues avec férocité. Pourquoi restes-tu immobile ? Le feu ne t'effraie pas tant que ça pourtant lors des entrainements. Le brasier dans lequel tu te trouves vient d'attaquer la troisième marche de ton escalier. Tout t'encercle. Tu places naïvement tes mains devant tes yeux, comme un enfant qui espère faire disparaître ses démons en les effaçant de son champ de vision. C'est vain, évidemment. Tu entends alors quelqu'un te crier de t'écarter, tu te colles sur le mur de la bâtisse. Il est bouillant. Le bleu de ses mains vint défier le rouge du feu. Le rouge. Tu exècres cette couleur depuis ce jour. Tu l'as trop vu. Tu dévisages ton sauveur, les visage chauffé par le sauna dans lequel tu te trouves. Tu reconnais ce visage sans mal et oses prononcer son nom.

Dialogue de personnage
« Yasuo-Sama ? »


Lui ne connaît probablement rien de toi, pas même ton nom. Qu'importe. Tu te dépêches de sortir de ton enfer avant de repenser à ce qui t'y avait fait rentrer.

Dialogue de personnage
« Ma mère est toujours à l'intérieur ! »


Le bois craque, les parois s'effondrent. Paniqué par ses bruits, tu sors de la demeure à reculons, tes deux yeux parcourant frénétiquement la pièce qui se consume.

Publié le 26 Février 2015 vers 18h

1

HRP : C'est exactement ça ! Je me suis dis que ce serais sympa comme contexte. Je te laisse decidé du destin de ta maman.


        « Sama », tu ressentais tant de plaisir d'habitude à l'écoute de ce mot. Tu avais beau essayé de rester humble, de garder la tête froide et calme, tu n'y pouvais rien. Le pouvoir te seyait tellement bien ! Il luisait sur ta peau, faisait briller tes cheveux, humer ton parfum… Aujourd'hui pourtant, tu ne réagis pas, la situation est trop grave, des larmes, voilà tout ce qui pourrait sortir de ton être si tu tentais de te réjouir.

        Ce n'était pas un Uzumaki que tu venais de sauver des flammes, et heureusement, tu n'aurais jamais pu te le pardonner, comme tu n'aurais pu accepter de l'avoir laisser mourir de la sorte. La vie n'est qu'une chienne de tourments quotidiens.

        Le pauvre gamin paraissait encore tout abasourdi de cette vie qui lui ouvrait à nouveau les bras après l'avoir presque quitté une minute plus tôt. Mais ce n'est pas ça qui le troublait le plus, c'est sa mère, encore coincé sous les feux de la guerre. La maison allait s'écrouler, il fallait agir vite Yasuo, allez, assume ton rôle maintenant.

        Tu sautais à travers les flammes, cherchant à esquiver le feu tout en regardant de partout où pourrait se trouver la mère du petit.

Publié le 26 Février 2015 vers 19h


HRP : Sa mère va mourir donc après soit tu la vois mais tu ne peux rien pour elle, soit tu ne la vois pas.. C'est toi qui voit mais elle ne survivra pas. Mais oui, bonne idée !


Tes yeux parcourent les décombres que devient ta demeure. Tu vois des silhouettes mouver et, dans un mouvement de courage, retournent à l'intérieur pour proposer ton aide. Non loin, un combat à mort à lui entre deux guerriers mais tu n'en as que faire, tout cela est secondaire. Les avant-bras devant ton visage, tu affrontes l'insupportable chaleur du brasier et commence à crier le nom de ta mère, espérant qu'elle y réponde. Tu vois ton Kage retourner quelques meubles et sous ce bazar, tu vois resplendir le katana de feu ton père. Tu n'hésites plus et fonce le sauver alors que tout le pan droit de la maison s'écroule. Le fourreau est brulant mais tu t'en moque. Tu sens ta peau se crisper à son contact, tu en garderas une marque très longtemps.
C'est à ce moment-là que tu décides de faire un choix. Tu es un ninja, tu ne l'oublies pas.

Dialogue de personnage
« Il faut sortir d'ici, Yasuo-Sama ! Tout va s'écrouler ! »


Tu le cherches parmi les nuages de fumée, tu espères qu'il t'a entendu. Tu refuses d'avoir sa mort sur la conscience. La mort de ton supérieur, la mort de ton sauveur.

Dialogue de personnage
« YASUO-SAMA ! »


Tu cries, crachent tes poumons que la fumée a envahis et, l'arme en main, tu ressors une dernière fois de ce futur tas de gravats et le regardes s'effondrer, emportant avec lui tous tes souvenirs.

Publié le 26 Février 2015 vers 20h

1

        La fumée emplit tes poumons, tu crache, ta gorge brûle. Le feu consume tout, autour de toi des poutres cèdent. La maison ne va pas tenir bien longtemps, c'était certain. Mais il te faut trouver cette femme, la mort n'a pas le droit de l'emporter, pas ce soir alors que déjà trop sont tomber. Pourtant, rien ne vient à ta vu, plus tu avance, et plus tu es perdu. Impossible de voir quoi que ce soit maintenant. C'est fini, dans deux minutes, la maison sera tomber, et si tu reste la, tu seras un mort de plus sur cette liste déjà trop longue.

        Soudain, tu entends du bruit, du bois qui craque ? Non ! C'est une personne, une personne qui appelle à l'aide, frappant de toutes ses forces le bois craquelant qui l'entour. Tu cours, y mettant tes dernière ressources.

Dialogue de personnage
« Trop tard. »


        Tu le vois, un Uzumaki, dressé sur un corps tout frais, soulagé de sa tête. L'enfoiré, il venait de la tuer. Pas le temps de reflechir, tu aurais du l'attraper, mais tu ne pouvais pas, la maison allait tomber. Tu t'enfuis.

Dialogue de personnage
« IL ARRIVE ! »


        Cris-tu au jeune Kitto, espérant qu'il le voit.

Publié le 27 Février 2015 vers 17h


Que se passe-t-il ? Tu ne vois plus que la fumée et les combattants derrière t'incitent à rejoindre un combat dont tu ne connais rien. Tes mains agrippent un peu plus le fourreau de ton katana alors que tes yeux cherchent une trace de ta mère ou de ton Kage dans le noir des cendres. Une silhouette se dégage finalement de cette purée de pois sombre. Qui est-ce ? Tu n'en sais rien. Cet homme ne ressemble pas à ta mère, il ne ressemble pas non plus au chef du village. Il se jette sur toi et seul ton réflexe de placer quelque chose ton arme en bouclier t'épargne une mort atroce. Maladroitement, tu dégaines ce sabre trop grand et transperce ton agresseur sans le moindre remords. L'instinct de survie, diras-tu.

Le sang coule et glisse sur ton visage, le sien comme le tien. Ton oeil gauche ne répond plus, baigné dans un flot carmin. Tu plaques frénétiquement ta main dessus alors que la douleur se répand dans ton front. Ce con t'a ouvert l'arcade sourcilière et a touché ta paupière supérieure. Tu grimaces et cries, réalisant l'ampleur des dégâts. Ta main droite lâche ton arme planté dans le corps adverse qui s'écroule par terre. Tu viens de perdre l'une de tes plus grandes fiertés, une partie de ton grand pouvoir de Kitto. Tu n'as qu'une envie : te recroqueviller sur toi-même et exprimait le sentiment qui t'envahit d'un hurlement strident mais quelque chose t'en empêche. Ou plutôt quelqu'un.

Face à toi, le chef du clan Chikara s'avance et t'observe. Tu seras borgne, mais fier devant lui. Tu réprimes tes larmes, tes frissons ; tu luttes contre la douleur et te redresses tant bien que mal alors que ta main s'imprègne de ton sang qui ne cesse de couler.

Publié le 27 Février 2015 vers 19h

1

        Tu cours, esquivant les décombres, tu crache, la fumée s'échappe peu à peu de tes poumons, tu vas mieux. Mais tu n'as pas le temps de te réjouir. Tu as laissé filer un adversaire, un meurtrier même, qui a assassiné une mère innocente. Quel con ! Rattrape le, vite !

        Tu enjambe une poutre enflammé, elle a soutenu un jour cette maison tu pensa. Tu aperçois le Kitto, il se tien le visage, pouvu qu'il ne soit pas blesser, tu ne lui à pas sauvé la vie pour rien, pas pour qu'il la perde dix minutes plus tard.

Dialogue de personnage
« Qu'es qu'il tarrive ? »


        Tu es arriver à sa hauteur, tu essaye de lui appliquer les premiers soins, attrapant un bandage pour l'appliquer sur sa plaie. Il ne pouvait pas mourir maintenant, vous aviez encore beaucoup à faire.

Publié le 28 Février 2015 vers 16h


Il s'élance finalement vers toi et te demandes ce que tu as. Les dents serrées, tu articules ta réponse, la main toujours sur le visage.

Dialogue de personnage
« Je crois que j'ai perdu mon œil gauche. »


Le voyant avec un bandage, tu soulèves difficilement ta main qui refuse de t'obéir. Tu dois d'ailleurs t'y reprendre à plusieurs fois avant de finalement y arriver. On te bande finalement le front et la plaie et tu observes ta main rouge qui dégouline, une grimace envahissant ta bouille encore enfantine. Cette perte est dure, mais tu dois te reprendre.

Dialogue de personnage
« Que se passe-t-il ? Le village est attaqué ? »


Tu reprends un peu conscience de ta situation et extirpes ton arme du corps fumant de cet homme aux cheveux sanguins. Ton seul oeil parcoure les environs à la recherche d'une réponse qui viendrait d'elle-même.

Publié le 28 Février 2015 vers 17h

1

        Il saigne abondamment, mais il va s'en sortir, c'est sur. Tu applique le bandage avec soin, entourant sa tête pour former un gros cache œil. Il allait être borgne, c'était certain, mais au moins il serait en vie.

Dialogue de personnage
« Désolé pour ta mère »


        Le ninja semblait reprendre ses esprits, il réalisait la situation, le village était attaqué. Tu espérais secrètement qu'il était encore en état de combattre, car il y avait beaucoup a faire, il y avait une contre attaque à mener, le village ne pouvait céder maintenant.

Dialogue de personnage
« Les Uzumaki ont attaqué à la nuit tombé, il cherche à renverser le village et à nous éliminer, il progresse rapidement vers la tour de l'Hokage, la situation est critique. »

Publié le 28 Février 2015 vers 20h


Tu restas interdit face à cette révélation. Les Uzumaki attaquaient le village . Pourquoi ?! Sous les ordres de qui ?! Et les innocents qui -comme toi- ne savent rien ! Sont-ils tous condamnés pour quelques briques et une querelle ?! C'est si...

Dialogue de personnage
« Mais... Et les civils ?! »


C'est tout ce que tu arrives à prononcer sous le choc. La douleur de ton oeil nourrit la colère qui s'éveille en toi. Tu regardes le corps de ton adversaire une dernière fois, une mine méprisante au visage.

Dialogue de personnage
« Il faut rejoindre les autres et les aider ! »


Tu ne laisseras pas les Uzumaki détruire tout ce qui a été construit pendant des années pour si peu, c'est au-dessus de tes forces. Tu empoignes fermement ton arme, prêt à en découdre et à apporter ton aide.

Publié le 28 Février 2015 vers 20h

1

        Les civils, tu n'avais même pas pris le temps d'y penser, comme dans tout les conflits, ils vont finir en chair a canon, emporté par le torrent du feu et de la rage. Leur destin était dramatique, mais tu t'occupait d'eux a droite, a gauche d'autre allaient périr. La guerre ne s’arrête pas en traitant les symptômes, y faut traiter le fond, frapper à la source.

Dialogue de personnage
« Oui, nous allons y aller, tu es sur de pouvoir combattre ? »


        Vous devez rejoindre la tour de l'Hokage, passer par les ruelles, frapper vite, fort, capter le plus de Konoha-Jin possible et ensemble, défendre l'ordre et la paix.

Publié le 28 Février 2015 vers 21h


« Tu es sur de pouvoir combattre ? »
Bien sur que tu étais sûr ! Tu n'étais peut-être pas encore le meilleur vu ton âge et tu venais de perdre un oeil mais une fois que tu seras adapté à ta vue, tu retrouveras toutes tes capacités. Et ta volonté était pour l'heure digne du meilleur Konoha-jin.

Dialogue de personnage
« Oui, Yasuo-Sama ! Je veux me battre, pour le village ! »


Tu en étais capable, oui. Et sinon, tu mourras au combat comme tes frères et collègues. Tu pleuras les morts plus tard, quand le sang finira de pleuvoir. Tu acquiesces pour insister sur tes propos et suis ton Hokage à travers les rues. Tes pas sont un peu hésitants, tu trébuches sur certains cailloux du coté gauche de ta personne, le temps de réaliser qu'il faut calculer méticuleusement tes pas.

Publié il y a moins d'un mois