Dans le feu de l'enfer, les diables dansent, ils virevoltent, jouent avec les flammes. Les autres, les bons, regardent, fasciné par leur agilité. Quel drôle de loisir ! se disent-ils. Ils les envient, aimeraient eux aussi jouer avec le feu. Mais ils ne peuvent pas, ils doivent rester là, stable. Stable, tu l'étais Yasuo, le plus jeune Hokage que le village ai connu. Les Uzumaki étaient loin, les Hattori faibles, le peuple heureux. Tes journées, tu les passais a flâner dans le village, acclamer par la foule.
Tout est fini aujourd'hui. Il est venu le temps de la guerre, déclenchée par l'ennemie de toujours, les Uzumaki. Partout, les bâtiments s'embrasent, Chikara, Kitto, tombent par centaine. La feuille saigne, pleure de ton incompétence. Folle de n'avoir vu venir l'attaque, le danger qui la guettait depuis trop longtemps.
Mais tu ne comprend pas, pourquoi tout ça ? Ce n'est pas toi qui les avaient chassés, pourquoi ne pas venir, frapper à la porte, demander asile. Nous les aurions accueilli. Ils font croire que nous sommes avides, cherchant pouvoir et fortune. C'est faux, le monde, un jour, devra savoir qu'ils sont bien plus fou que nous.
Tu cours, haletant, agare, presque soul. Tu cherche à sauver les meubles, à sortir des flammes tout ceux qui peuvent l'être. Quant au loin, tu aperçoit un homme, coincé sous une énorme poutre. Prisonnier du feu et de l'enfer.
Sans reflechir, tu saute, de toute tes forces, animé par le désespoir. Uzumaki ou pas, personne ne mérite de mourir consumé vif. Tu frappe, cette prison de bois, tes mains se parre de lions bleuté. Elle explose, il est sauvé.