Le gros qu'était en face de moi était aussi taré que je l'étais. Mais je pensais bien vite le devenir bien que lui. Mon esprit se modifiait déjà, seulement après trois jours de torture. Que devait-être les réelles tortures qu'infligeaient Kumo à leurs ennemis ?! Peut-être bien moins pire, car cette faim, cette TERRIBLE faim qui ronge mon être, cette envie de foutre mes dents dans des veines et d'y boire le liquide.
J'avais envie de boire, j'avais envie de manger, j'avais envie de le tuer, j'avais envie de tuer, j'avais envie de massacrer, j'en avais marre. Pourtant ce gros fou s'assied à mes côtés, où était maintenant sa place. Et commença à me parler afin de profiter de mon esprit embrouillé ! Il me parlait de sa vie, de son histoire, mais j'en avais rien à foutre moi, je voulais boire ton putain de sang !
Finalement il en vint à la conclusion, ouf, enfin terminé. Il avait décidé que je ne devais pas haïr Kumo, mais l'aimer. Si ça pouvait calmer cet espadon qui ravageait l'intérieur de mon corps, peut-être considérerais-je la chose. Mais mon esprit fou, ma démence actuelle me fit rapidement changé, et comme le font les être assez lunatiques pour s'approcher de la schizophrénie, deuxième étape de l'enfermement dans la solitude et l'ombre.
J'accepta sa terme, j'étais assez fou pour le faire et en deux ou trois coup de pinceau ma folie redessina tout mon être. En quelques secondes je commença à chérir Kumo mais à en détester le Raikage, chose qui n'était pas trop difficile en soit. J'aimais Kumo, je détestais le Raikage, j'aimais Kumo, je détestais le Raikage,........... *répété encore et encore*.
Au bout de moins d'une minute avant qu'il ne commence à poser ses mains sur les miennes je criais mes pensées :
« Aimer Kumo, haïr kage *répétait-il tout doux sans s'arrêter...* J'AIME KUMO ! JE HAIS LE RAIKAGE ! »
Cette conclusion marquait la fin du lavage de cerveau. Maintenant je détestais le Raikage et aimais Kumo. Alors que je venais de finir mon reboot cérébral le fou que j'étais attendait son repas, sa récompense... Il avait fait ce qu'il fallait faire, maintenant il avait faim, enlevons-lui cette douleur ! ALLER ALLER !
Finalement le sadique qu'était en face de moi me proposa de mourir, n'était-ce pas fou, il avait déjà tué une partie de moi, et maintenant qu'il avait créé deux moi il voulait nous tuer ! Mais quel taré, un double meurtre en un,... J'avais peur, j'avais faim, j'avais mal, je voulais pas mourir ! Pris de panique ma démence parla à nouveau et je cria avec une voix bien plus folles que les précédentes :
« JE VEUX PAS MOURIR ! JE VEUX PAS MOURIR ! ME TUE PAS ! JE FERAIS CE QUE TU VEUX ! PROMIS, JE TUERAIS QUI TU VOUDRAS ! J'DEVIENS TON ESCLAVE ! TU FERAS CE QUE TU VEUX DE MOI ! ALLER, ME TUE PAS ! me tue pas *des larmes coulaient de mes yeux de fous et ma voix était devenu tremblante et faible,... je n'étais plus le même après 3 jours seul face à sa folie.* »