ACTE 1 ▬ Début du périple

L'homme en blanc

Je regardais l'enfant qui marchait à mes côtés, son visage était celui d'un gamin mais son regard, son attitude étaient ceux d'un homme déjà meurtri par la vie et ayant surpassé des épreuves presque inimaginables. A travers les mètres qui nous séparaient de nouveaux paysage le gamin ne perdait pas espoir et m'étonnait presque par la foi qui l'animait, il savait lutter contre la faim, il savait lutter contre son inconscient et encore mieux il ne cédait jamais à ses désirs.

Dans ce doux paysage de sable fin surmonté par un soleil si ardent que nous nous serions cru sur une cuisinière ! Personne ne pouvait vivre dans un tel supplice, c'était impossible. De plus si l'enfer devait se trouver quelque part sur terre sûrement était-ce ici car la chaleur y était sûrement aussi insoutenable que dix milles aiguilles vous transperçant la peau.

Ma capuche me protégeait des insolations tandis que le gamin s'était concocté une sorte de petit châle qu'il avait enroulé autour de son visage comme un réel homme des déserts. Ce gamin était impressionnant, moi je souffrais énormément mais ne le montrait guère tandis que lui combattait sa douleur bien mieux que moi, il ne demandait jamais de pause, ne buvait qu'une fois la nuit atteinte, il était fort, trop fort !

Finalement notre périple nous fit couper dans ce désert à cause de problèmes de ressources et nous nous dirigeâmes vers un autre territoire et un autre paysage sûrement magnifique.

Publié il y a moins d'un mois


Le jeune garçon que j'étais regardait le ciel, il observait un paysage qu'il ne voyait que trop rarement depuis son départ de Konoha : un ciel bleu dans lequel des oiseaux migrateurs cherchaient un endroit où nourriture et chaleur serait de mise, surplombant le désert aride dans lequel nous nous trouvions.

Ce dernier baissait légèrement le regard afin d'observer en face de lui l'infini horizon qui se dévoilait devant nous comme un défi insurmontable qu'il fallait néanmoins surmonter. J'avais la foi, en mon âme résidait une once d'espoir qui poussait chacun de mes pas vers l'avant sans se poser de questions et qui poussait mon esprit à ne jamais douter de ma direction.

Pourtant les vivres commençaient à manquer et très rapidement nous allions nous retrouver sur la paille, ce qui n'était pas du tout dans mon but, après tout je n'étais pas si fervent croyant afin de continuer un périple face à l'horizon sans eau ni nourriture afin de pouvoir alimenter mes pas d'une autre source d'énergie que la foi !

Nous coupions donc le désert et nous dirigeâmes vers un autre territoire et un autre paysage sûrement magnifique. Adieu chaleureux désert de Suna, bienvenue destinée !

Publié il y a moins d'un mois