Allons découvrir l'Eden

Salomon et Sana venait de passer la nuit tous les deux dans cette petite cabane dans les bois. La jeune femme sans doute épuisé par le combat avait trouvé le sommeil vraiment rapidement. Pour Salomon, la chose fut tout autre. Le sort de son peuple ne quittait jamais son esprit, lui faisant perdre le sommeil. Ce n'est que quelques heures plus tard, que l'homme trouva le sommeil. Au petit matin, dès les première lueur du soleil, l'homme se réveilla et sorti de la cabane. Il allait laissé son élève prendre un peu plus de repos. Il fallait qu'elle soit en pleine forme pour supporter ce qui allait l'attendre demain matin. L'homme marcha un peu au milieu de la forêt afin de se ressourcer, et aussi pour atteindre une petite rivière. Il retira l'intégralité de ses vêtements, et pénétra dans la rivière. Oui, ce n'est pas parce que l'on dors dans la nature qu'il faut laisser l'hygiène de coté. L'homme profita de ce point d'eau pour se nettoyer, mais également pour se ressourcer. Il n'y avait rien de mieux que ce genre de moment pour être en communion total avec la nature.

Ce moment dura de longues minutes, le guide oubliant jusqu'à la présence de son élève non loin, tellement la communion fut importante. Espérons simplement qu'elle reste endormi et ne le surprenne pas en tenue d'Adam.

Sana s’était levé tard, encore un peu engourdi par la journée d’hier. La nuit avait été reposante, sa cheville ne la faisait plus du tout souffrir, au final ce n’était rien d’autre qu’un petite foulure, pas de quoi s’affoler. En ouvrant les yeux, elle vu que Salomon était déjà parti. Sûrement à la recherche de nourriture ou parti prendre l’air. D’un pas sur, elle avait rassemblé ses affaires avant de rejoindre son maître.

Une fois sortie de sa cabane, elle s’enfonça dans la forêt en espérant que c’est ici que se trouvait Salomon. Ici, la nature était luxuriante, on pouvait voir sa générosité et sa grandeur. A travers tous ses enfants, elle contribuait à rendre le monde plus beau, plus sur.



Elle venait d’arriver le long d’une rivière, le cliquetis de l’eau sur la roche l’avait attiré. Si elle était venu ici, sûrement que son maître allait le faire aussi. A sa grande surprise, il était effectivement venu ici.. ET IL ETAIT NU ! Sana se retourna sans perdre une seconde, aussi géné que lui devait l’être.

Salomon était entré dans une sorte de méditation en ce l'avant. Le genre de méditation qu'il était l'un des seules à pouvoir faire. Même lorsqu'il faisait une action son esprit pouvait s'échapper. Il fut sorti de sa transe parla voix douce et mélodieuse de son élève. Mais elle avait aussi un ton plutôt gêner. Salomon avait oublié sa tenue, et c'est quand il revint complètement à lui qu'il compris. Sans dire un mot il s'habilla. Puis passant à côté de la jeune femme dont le nez et le dessous des yeux était devenu rouge écarlate il lui dit.



Salomon commença à marcher devant Sana qui venait de découvrir l'homme autrement. Elle allait peut être maintenant se rendre compte qu'il n'était pas que le pasteur, mais aussi un homme et plutôt bien bâti de surcroît.

Pourquoi faut-il que la nature soit ci gênante ? C’est vrai quoi, on ne rougi pas devant un arbre ou un ours, pourtant, eux deux de porte pas de vêtements. Alors pourquoi la vu de Salomon nu l’avait tant perturbé ? Aucune explications logiques.

Suite aux ordres de son maître, les deux compères se dirigèrent au nord de là ou ils se trouvaient. Ils marchèrent ainsi pendant trois bonnes heures, traversant rivière et forets, croisant montagne et collines. Une vu plutôt agréable qui vint mettre du baume au cœur à Sana. Elle et Salomon s’extasièrent au passage devant les merveilles qu’offrait se nouveau monde, finalement l’exploration avait du bon. Au bout de leur marche, il arriva un instant ou les reliefs commencèrent à disparaître, laissant place à du sable. Enormement de Sable.

La Kunochi ne savait pas vraiment ou leur routes les avait mené, mais une chose était sur, c’est que cette frontière naturel était à la foi un cadeau et un poison. En effet, elle suait d’inhospitalité, à un point que Sana n’avait jamais connu. En revanche, elle offrait de merveilleuses perceptive de défense. Qui oserait traverser tout ça pour les assaillir.

Cet Eden semblait bien plus vaste et bien plus complexe que le monde d'origine de Salomon. Cela faisait des heures qu'ils marchaient, et il ne voyait pas le bout. Les paysage changées, mais jamais l'océan ne montré le bout de son nez. Autrefois, l'océan entouré entièrement leurs monde. Mais aujourd'hui Salomon et Sana allait découvrir une autre facette de la nature. Le guide était captivé par Sana. Il ne devrait pas la voir de cet oeil. Mais il la trouvait merveilleuse. Est ce qu'elle était réellement merveilleuse, une élue comme lui ? Ou alors était ce juste parce qu'elle était incroyablement belle, et qu'elle avait les même conviction que lui. Salomon n'en avait aucune idée, et d'ailleurs il ne devait même pas se poser cette question. Elle était son élève, et il était le pasteur. Il pouvait prendre femme, mais il ne devait pas avoir de pensé impure pour une jeune femme à peine rencontré. Ce fut tout une route à se perdre dans ses pensées, jusqu'à ce que quelque chose lui coupe le souffle. Une étendu de sable comme jamais il n'en avait vu. Très peu de végétation, aucun arbre, aucun cours d'eau. Quelques reptiles, et rien d'autre. La nature avait elle créé se paysage de désolation ?



Une fois les préparatif fait, Salomon s'engagea dans le sable, cela faisait déjà plusieurs kilomètres que la température était haute, mais tout à coup elle devenait aride. La nature ne cessait de surprendre Salomon par ses contrastes. Est-ce la même nature qui pouvait créer la vie, les prairies et les forêts, et qui à coté de cela créer une étendu désertique comme celle ci ?

Ce que craignait Sana allait donc arriver. Ils allaient s’enfoncer loin dans cette étendu aride et sèche. Que pouvait-il bien se trouver là bas si ce n’est le bout du monde ? Les hommes de ce continent avaient-ils déjà traversé toute cette barrière de sable ? C’était improbable. Personne ne serait assez fou pour ça, personne à part Salomon.

Après une bonne heure de marche, il ne voyait toujours rien d’autre que du sable, du sable et encore du sable. Alors que la faim commençait à faire chanter le ventre de Sana elle demanda :



C’est vrai que la nuit était très loin, mais il fallait y penser maintenant, la Nature est traître parfois, et ce sable en perpetuelle mouvement ne présageait rien de bon. Il était impossible de se repérer ici et en s’enfonçant plus encore il atteindrait vite le point de non-retour.

Mon dieu que cette terre était inhospitalière. Tout ici semblait pouvoir apporter la mort. Le sable, le soleil, la faune et même la végétation. C'était la première fois que Salomon voyait des cactus, les épines présentes sur ces plantes était tout bonnement hallucinante. Salomon adorait ça. Il découvrait une autre facette de la nature à chaque pas. Et bien que de nombreuse personne aurait détester ce périple dans le désert, Salomon était en train d'adorer. Sana elle, ne semblait pas aussi joyeuse, elle semblait même plutôt inquiète.



Salomon avait un énorme sourire au lèvres, Sana allait le prendre pour un fou. Personne ne pouvait apprécier ce genre de climat. Mais lui il adorait le découvrir à chaque pas. Au loin, il remarqua une petite meute d'animaux qui semblait être des renards, mais avec de plus grande oreille. Il y avait des bébés parmi eu, et ils jouaient ensemble. Salomon murmura à Sana.

Privilégiez de mère Nature.. Alors qu’il était coincé ici, en plein milieu d’un désert aride et sans vie.. Salomon avait peu être réellement perdu la tête en mer, comme plusieurs semblait le dire.. Mais pourtant, une petite voix, au fond de son cœur, dictait à Sana d’ouvrir les yeux plus grand, de voir plus loin..



C’était clair dans son esprit maintenant, elle avait compris le sens des mots de Salomon, ou du moins, l’interprétation qu’elle en avait fait ne laissait nul place au doute dans son esprit. C’est cela qu’il fallait montrer à leur peuple, pour leur redonner la foi. Il fallait leur faire comprendre que chaque chose est unique et fait parti d’un équilibre fragile. Chaque mauvaises actions, chaque élan de générosité qui ne serais pas mérité, pas honnête, fragilise cet équilibre. Et s’il tombe, tout s’écroule.

Salomon continuait de marcher, en écoutant les mots plein de sagesse de son élève. Elle semblait avoir compris certaine chose à son contact, et le pasteur en était vraiment très heureux. Et même plus, elle disait avoir compris l'erreur de leur peuple sur l'ancien Eden. La curiosité de Salomon fut piqué au vif, avait elle réellement compris, ou croyait elle l'avoir fait.



Le soleil commençait à baisser, et cela faisait déjà plusieurs heures, que les deux marché dans le désert, à tel point qu'il n'était plus qu'entouré de sable de chaque coté. Au fur et à mesure que le soleil descendait, les températures baissaient. Comment cela était il possible, il faisait si chaud, et maintenant il fait si froid. Le désert représenté vraiment tout ce que mère nature faisait pour le monde. Une série de Mundra rapide et Salomon posa les mains sur le sol.



Cette fois ce ne fut pas une cabane, mais une grande maison qui apparu au milieu du désert. Les deux serait à l'abri pour la nuit, et ils auraient bien plus de place que lors de leur première nuit de camping. Une fois à l'intérieur, Salomon s'assit en tailleur et invita son élève à faire de même.

Sana voulait tellement faire part de sa découverte à Salomon qu’il était difficile pour elle d’attendre le soir pour en parler. Elle se tu tout de même, espérant que la nuit tombe assez rapidement. Une fois que les derniers rayon du soleil se mirent à disparaître. Sana compris que cette région offrait des conditions particulière. En effet la température chuta très rapidement et le sable sous leurs pieds, autrefois brûlant, se retrouva plus froid que la neige elle même.

Le guide recommença sont tour de passe passe pour cette fois construire un abri bien plus grand et bien plus solide que la dernière fois. Il n’avait pas menti, cette fois ci, il serait très bien abrité et n’aurait plus rien à craindre des caprice de la météo. Elle vint s’asseoir en face de son maître, imitant sa posture.



Sana marqua un petit silence, laissant à son interlocuteur le temps de digérer tout ce qu’elle venait de lui dire.

Enfin quelqu'un d'intelligent dans ce peuple, enfin quelqu'un avait compris. La nature s'en fiche de nous et de nos petite vie. La nature est tellement grande qu'elle n'a cure de ce que l'on peu faire. Et dans un sens elle ne punira jamais notre peuple pour avoir perpétré ce génocide. Enfin Salomon trouvait quelqu'un d'autre capable de comprendre cela. Même Risako avec qui il avait vécu de longue années, n'avait pas compris cela, jamais.



Voilà le vrai sens profond de la religions, chose que l'on comprend quand on l'étudie pendant suffisamment longtemps. Personne d'autre que Salomon n'avait jamais compris cela. Personne, jusqu'à aujourd'hui. Cette jeune femme mériterais d'être pasteur. Peut être un jour...



Salomon ferma les yeux et commença à méditer assis en tailleur.

Ainsi Salomon le savait.. Depuis tout se temps, il avait compris le réel sens des choses, et c’est cela qu’il voulait faire comprendre à Sana. Elle avait réussi, en quelque minutes, toute sa vie c’était éclairé, elle avait acquis la connaissance ultime, celle qui allait l’aider dans sa quête, qui l’amènerait enfin vers son but ultime. Bravo Sana, te voila entière.

Elle posa ses avants bras sur ses genoux et plaça ses paumes en direction du sol, ensemble ils allaient entamer la méditation, et la méditation débute par la prière.