Je ne connaissais que trop bien la vipère que pouvait-être Kazuna. Elle, qui m'avait accordé et donné tant de chose, c'était avéré être la pire femme de ce Village. Vile, calculatrice, fourbe et hautaine, elle aimait se servir des autres pour accéder à ses désirs et combler ses faiblesses. Elle arrivait toujours à attendrir sa cible afin de la rendre plus vulnérable et malléable.
Et, cette fois, c'est Maître Raiko à en fait les frais. Lui, qui avait été si bon envers moi malgré mon statut -mon rang d'esclave- avait été, sans doute, grièvement blessé à cause des machinations de Kazuna. Elle devait payer. Elle devait ne plus être membre de la communauté de Kumo et être retrogradé au rang qui la débectait le plus: le mien.
Elle ferait une esclave de choix...
Et, tandis que je revoyais les courbes nue de Kazuna exposé au soleil de Suna, une phrase prononcé par la Hattori face à moi me fit revenir au monde présent. Ils savaient ! L'actuel Raikage, celui-là même qui venait de blesser mon maître, avait eu vent de la libération de Kazuna mais, avait-il eu vent de ma participation dans ce plan ? Avait-il connaissance de l'homme à l'origine de ce plan ? J'espèrait que nous car si le combat entre Hattori Raiko et Hattori Masashi était le fruit de cette découverte, je pouvais craindre pour ma vie.
Même si je n'ai fait qu’obéir aux ordres de mon Maître. Néanmoins, sans afficher une quelconque émotion, j'écoutais toujours attentivement les parole de cette femme.
« Ce compliment me touche, ma dame. J'ai eut ouïe dire que ces prisonniers de guerre avait tout de même enchanté l'arène lors de leur combat. Et je ferais tout pour me comporter de la meilleur manière possible. Je ne souhaite point décevoir. »
« Je ne compte rien faire de peut honorable, ma dame. Une fois notre discutions terminé, je me rendrais chez mon Maître, prévenir le reste de la maisonné puis, après avoir préparé un repas à emporté pouvant se conservé quelques jours, j'irais à l’hôpital m'enquérir de l'état de santé de mon maître. J'attendrais ensuite votre convocation. »
Mon avenir semblait-il vraiment incertain ? Allais-je changer de maître comme je le redoutais ? Poser cette question m'attirerait sans doute les foudres de cette femme, ô combien exigeante et intransigeante.