Flash-Back ▬ Deux regard sur la Tragédie


HRP : Pour cette histoire je parlerais de Jin à la 3ème personne pour accentué le fait que cela se passe bien dans le passé.


An-16,         la guerre entre Uzumaki et Chikara faisait rage, un adulte ainsi qu'une jeune femme, marié depuis peu étaient là, vaillant, le menton haut, le buste relevé affrontant leurs ennemis comme s'ils affrontaient leur destin. La jeune femme portait dans son ventre un enfant, il n'était pas loin de sortir, mais cela ne l'empêchait pas de se battre, c'était une femme vaillante et courageuse mais bien trop impétueuse afin d'abandonner le combat à la place d'une petite bête dont elle se foutait qui germait dans son ventre. L'un avait une chevelure rouge et une volonté de fer tandis que l'autre était impétueuse et d'une chevelure blonde. L'un était Chikara, l'autre était Uzumaki, deux ennemis, un amour indésirable, une haine entre deux personnes liés. Mais tout deux avaient fait ce choix, le choix de s'entre-tuer.

An-15,         La jeune femme n'était toujours pas morte, elle était là, gisant sur un lit d'hôpital poussant des cris de douleur afin de faire sortir cette petite bête hors de son corps. Pourtant la seule pensée qui trottait dans sa tête était *Enfin pourrais-je retourner au front*. Une pensée indigne d'un mère, indigne d'une femme, mais digne d'une Kunoichi de sa renommée, voilà son destin, celui d'abandonner sa chaire pour vaincre.

        Le bébé sortit, il était roux, quelle abomination pensait-elle, comment avait-elle pu mettre au monde une saloperie d'Uzumaki. C'était l'hasard des gênes. Le petit pleurait, mais alors que ses chagrins retentissaient un enfant regardait la scène au loin, de sa fenêtre, un petit brun au corps trapu. Qui était-il, pourquoi regardait-il de si loin l'hôpital, et pourquoi ces larmes coulaient-elles de ses yeux ?

Publié le 17 Février 2015 vers 12h

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        Une chaleur émanait des explosions, un enfant était là, aspirant ninja de Konoha, son visage regardait cette guerre, effrayé. Son clan n'y participait pas mais il était là, las de voir ces deux clans se faire la guerre, de voir le sang couler sur l'herbe des plaines et d'entendre les paroles d'un religieux chaque jour enterrant de nouvelles personnes.

        Dans ses yeux coulaient des larmes, son corps tremblait, son père le frappait. Qu'avait-il fait mis à part sortir de la résidence. Raito était curieux de nature, il aimait observer, il aimait connaître, il détestait pourtant voir ce qu'il voyait, mais il voulait le voir. Son père lui criait des inepties, sa mère n'était pas là pour le retenir, le garçon se recroquevillait, pleurait, chouinait, mais son père n'adoucissait pas ses coups. *JE TE HAIS ! Pensaient les deux hommes. L'un avait perdu sa mère, l'autre avait perdu sa femme. Les deux étaient tristes, leur vie : morose, l'espoir les avait quitté, l'hôpital les accablait, les sous manquaient aussi. Une vie de misère.

        Le petit garçon continuait d'aller à l'école sous les ordres de son père, fils de ninja deviendra ninja disait-on, mais Raito voulait devenir paysan, voulait cultiver des terres et vivre avec la nature, il voulait sentir le doux vent sans avoir à sentir cette odeur de souffre et de mort. Il voulait goûter à la châtaigne, caresser des cerfs, combattre un sanglier, nager dans une rivière non-immaculée de sang. C'était là les inepties d'un enfant.

        D'un regard triste l'enfant regardait l'hôpital, l'endroit où sa mère reposait, un tuyau enfoncé dans sa gorge l'aidant à respirer, des infirmières autour d'elle espérant qu'elle meurt afin de libérer la place, demandant toujours et toujours plus d'argent, posant toujours la même question : "N'êtes-vous pas sûr qu'il vaudrait mieux la laisser partir", Nan répondait l'enfant, il n'avait déjà jamais vu sa mère revenir à la maison alors pourquoi la laisser à nouveau partir encore plus loin ?!

Des larmes coulaient sur le rebord de la fenêtre et au loin un enfant naissait, espérant qu'il aurait une vie plus heureuse la sienne.

Publié le 17 Février 2015 vers 13h


An-14,         L'enfant avait été déposé à la crèche, la mère pouvait enfin combattre, un combat contre son ancien amant, un Uzumaki de pure souche, un homme respectable. Les deux se livraient un combat chaque jour de cette année, mais aucun n'avait le courage de donner le dernier coup à l'Amour de leur vie. aucun n'avait la faiblesse de se résigner pour autant. Donc chaque jour revenaient ces deux amants, se battant comme des forcenés, tentant de vaincre leur passion, mais chaque jour tout les deux tombaient dans les bras de l'autre, des larmes coulant sur leurs joues, les lèvres se collant les unes des-autres, le désir assouvi.

An-13,         L'enfant avait fait ses premiers pas, le père était un grand assassin Uzumaki, le front large, le buste puissant, l'air élancé. Il était reconnu, très reconnu, c'était un homme de grande réputation. Il était réputé pour avoir été le plus grand assassin de cette guerre, ou du moins le plus fourbe, mais la seule limite à sa cruauté fut ce doux visage pour lequel il tombait à genoux et était prêt à envoyer au diable sa fierté. Ce visage qu'il voulait caresser, ces lèvres qu'il voulait embrasser, ce corps qu'il voulait câliner. Des années tristes, des années de combat sans répits, des années très sombres pour Konoha.

An-12,         L'enfant avait apprit à dire "maman". Mais elle n'était plus là pour l'entendre, gisant sur le champ de bataille comme le corps inerte qu'elle était. Un Uzumaki à son chevet pleurant toutes les larmes de son corps, ne voyant pas un ennemi gisant sur le sol, mais l'Amour qu'il avait perdu. Des cris s'échappaient, son honneur était déjà au diable et sa vie commençait à plonger dans les flammes de l'enfer elle aussi. De nombreuses fois il tenta de passer la corde autour de son cou, mais jamais il ne réussit. L'enfant était toujours seul et se demandait toujours à quoi ressemblait une mère et un père.

Mais là-bas, au loin, un enfant continuait de regarder ce village, perché sur le toit de l'hôpital, regardant le ciel, ayant déjà épuisé toutes les larmes de son corps. Sa main était levée, sans doute essayait-il de reprendre le contrôle de son destin, mais comme à chaque fois il lui glissait entre les doigts.

Publié le 17 Février 2015 vers 13h

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        Raito était encore jeune, l'académie ne l'avait pas encore confirmé comme Genin de Konoha, son père le voyait comme une honte, comme un des ratés du clan. Son corps était encore petit tandis que son âme était à son apogée. Imaginant déjà ce qu'était sa vie depuis la mort de sa mère. Son père avait accepté que les ninjas médecins ne la tiennent plus en vie. Il avait faiblit, et tout ça à cause de l'argent. L'argent, toujours elle, Raito la répugnait, déjà à son âge il refusait d'être part de cette société, d'être l'un d'entre eux.

        Les dents serrés, les larmes coulant sur le visage, il était en haut d'un immeuble, l'immeuble de l'hôpital se demandant à soit-même pourquoi était-il encore là, pourquoi sa mère avait-elle dû mourir, pourquoi est-ce que son destin s'amusait à lui jouer des tours, pourquoi n'arrivait-il déjà plus à pleurer la mort de sa mère alors que son cœur le faisait toujours souffrir. Le petit prit une grande inspiration et leva la main au ciel et resserra le poing, comme s'il essayait d'attraper quelque chose, une idée, de l'abstrait. Il essayait d'attraper son destin, cherchant à ce qu'il ne lui échappe plus, mais pourtant celui-ci lui glissait entre les mains et continuait à lui jouer des tours.

        Quelques mois après la mort de sa mère, le père de Raito se remaria avec une belle jeune femme qui avait au moins quinze ans de moins que lui, celui-ci était heureux, il riait, jouissait, ne frappait plus l'enfant, mais c'était maintenant qu'il demandait le pardon, maintenant qu'il cherchait à vivre avec son fils. Le petit n'arrivait pas à l'accepter, cet homme qui était le seul à souffrir autant que lui, pourquoi, lui, était-il maintenant heureux alors que Raito souffrait toujours ?! C'était injuste. Peut-être était-ce parce que c'était Raito qui avait tué sa mère dans un accident qu'on lui refusait le bonheur. Peut-être que Raito n'était finalement pas le gentil de l'histoire et donc que c'était bel et bien à lui de souffrir, seul.

Mais au loin, du haut de cet immeuble le petit garçon en voyait un autre, bien plus petit que lui, dans un orphelinat, il était seul, ne jouait pas avec les autres. Son regard était vide, ses poings serrés, son visage plein de bleus, ses vêtements déchirés. Souffrait-il autant que lui se demandait Raito ? Avait-il lui aussi été la cause d'un malheur ?

Publié le 17 Février 2015 vers 14h


An-08,         Après un saut de trois ans notre enfant avait déjà vécu un bon nombre de choses, il était maintenant assez grand pour marcher de lui-même, pour parler couramment, pour comprendre ainsi que pour demander. Son père l'avait pris en charge, il ne le logeait pas, ne le nourrissait pas, mais l'entraînait. D'ailleurs ce dernier ne s'était même pas présenté comme son père mais comme son tuteur. Cette année-ci le petit Jin commença son entraînement, son père commença à lui apprendre les rudiments d'un assassin, la force d'esprit qu'il fallait, l'intelligence, la rigueur, l'habilité. Le petit dû tout apprendre, tout comprendre, sans ne jamais demander pourquoi. Son père lui avait dit que c'était pour son bien, pour le bien de Konoha, pour le bien du clan Uzumaki.

An-07,         Le petit devenait bon, il savait se déplacer sans bruit, repérer son ennemi dans le noir, savait lancer sa dague, savait se battre un minimum. Il n'avait pas beaucoup de force mais était très habile. Il était un enfant meurtrier, la mort venant des ombres. Pourtant tout cela ne satisfaisait pas son père, ce dernier était déçu, l'enfant n'était pas aussi bon que la perfection attendu. L'enfant ouvrait trop sa bouche, écoutait trop, pleurait trop, il n'était pas assez inhumain à son goût. Ce fut le début de l'entraînement que je nomma sévère, des sévisses corporelles, des insultes, de la rage.

An-06,         Il commençait à être déjà assez grand afin de comprendre ce qu'il lui arrivait, alors qu'il voyait tout ses amis simplement jouer à la balle ou encore jouer au ninja ce dernier lui combattait. Ses premiers contrat furent signé, des contrats simples. Mais c'était la mort que l'enfant affrontait, et avec le sang sur les mains il n'hésitait pas une seconde : il tranchait la chaire, lacérait les muscles, transcendait les ombres et tuait. Ce n'était bien sûr que de simples habitants, professeurs de mathématiques, alcooliques,..etc mais c'était déjà bien trop pour un enfant.

An-03,         La paix s'était déjà bien trop mis en place, l'enfant était maintenant inutile, son père ne trouvait plus le moindre contrat et la haine qui coulait dans ses yeux était réelle. L'enfant était inutile, la chaire de sa chaire n'était déjà plus que bonne à finir dans la rue mendiant pour un bout de pain. Le père l'inscrivit alors à l'école ninja où il aurait pu transcender ses compagnons au niveau des notes et des résultats escompté, mais tout le contraire se produisit.


Pendant ce temps-là, au loin un enfant rêvait de s'évader, de vivre loin de tout, et le sac sur le dos, l'épée sous le bras ce dernier se préparait à partir, ne prévenant personne, les larmes coulant sur ses joues. C'était un adieux.

Publié le 17 Février 2015 vers 15h

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        Loin, là-bas dans cette bâtisse un homme vivait, deux enfants, un sourire se dessinant sur ses joues, des larmes de joie coulant sur ses joues que sa femme s'empressait de sécher. Tandis que derrière la porte, le petit garçon regardait son ancien père rire, s'amuser, jouir de la vie qu'il n'arrivait pas à vivre. Il n'était plus là, son père l'avait oublié, il n'avait plus de famille, il était maintenant seul, caché dans les ténèbres au dos de cette porte, marchant dans l'ombre de son clan. Il criait mais personne ne l'entendait, des larmes coulaient mais les yeux s'enflammaient, rage, haine, colère, soif de sang, ténèbres, voilà ce qui occupait son esprit.

        Une ligne se dessinait alors sous ses pieds, en face de lui il voyait un enfant, ce dernier était au chevet de sa mère, suppliant qu'on n'arrête pas ses soins, criant afin de la laisser vivre un jour de plus, promettant de trouver l'argent. Derrière cet enfant des yeux sombres, une respiration haletante, c'était la mère de notre protagoniste. Il y avait de l'eau recouvrant l'autre partie derrière la ligne, des larmes qui recouvraient le sol et ne cessaient de couler. A côté de cette scène un père frappait son fils dans le coin sombre d'une bâtisse à l'abandon, prenant sa ceinture comme une arme et le corps de son enfant comme un ennemi. Derrière lui, la joie, un rayon de soleil, un père heureux, des enfants, une femme, des rires et des sourires.

        Coincé dans cet endroit Raito regardait la ligne avec envie, et enrageant à la vue de ce père, heureux, riant, souriant, il avança, mit un pas derrière et se lança submerger par sa passion, par ses ténèbres. Il ne fallut qu'une seconde avant qu'il ne revienne à la réalité, devant ses yeux un bain de sang, dans ses mains l'arme du crime, sur son visage le sang dégoulinait mélanger aux larmes qui coulaient sur ses joues. Prit d'une crise panique l'enfant s'empressa d'aller se rincer sous le bain afin de se laver de ses pêchés, de laver ses yeux de cette vision.

        Une heure plus tard l'enfant était là, entendait des ninjas à la recherche du meurtrier, n'ayant aucune idée que ce pouvait-être un enfant qui avait fait ça, un enfant indésiré. Il portait son sac et regardait Konoha avec nostalgie, lui qui avait toujours rêvé de quitter l'enceinte de ces murs allait aujourd'hui réaliser son rêve, pourtant cela allait tout de même lui causer de la peine.

Peux-tu vivre avec ce poids sur tes épaules ?!



Au loin, un enfant pleurait sur le corps gisant de son père, ce gamin était-il l'une des victimes causé par cette ligne, était-il le reflet de ce que ressentait Raito au plus profond de lui ?

Publié le 17 Février 2015 vers 15h


An-02,         Quelques années avant le moment où je vous conte cette histoire, l'enfant était un ninja aujourd'hui, il était devenu un aspirant de l'académie et il ne lui fallut que très peu de temps afin d'être promu Genin. Il avait été pourtant entraîné toute sa vie à tuer, à massacrer du Chikara sans ne rien ressentir, et malheureusement une vie normale ne pouvait pas être envisageable pour ce genre de personne.

Le petit était différent, il avait constamment des bleus partout sur le corps ainsi que sur le visage, il était très souvent blessé et pourtant n'avait jamais l'air de souffrir. Ses compagnons avaient peur de lui, c'était quelque chose pour eux et non quelqu'un. Comment pouvaient-ils qualifier quelqu'un ne ressentant ni la peine ni la douleur comme une personne ? Je les comprends. Mais un jour tout ceci causa de nombreux problèmes. Un enfant parmi tant d'autre fut blessé par Jin durant un entraînement et sans sourciller Jin le regardait, attendant qu'il se relève.

Le petit refusa, il voulait rester au sol. Jin le releva et le frappa pour le mettre à nouveau à terre, K.O. Fin du combat. Or ce geste ne plut pas à la plupart de l'école qui vu ça comme un geste de violence pure et dure. Trois amis du garçon K.O vinrent et commencèrent à agresser Jin en dehors d'un combat. Comme son entraînement lui avait spécifié le petit Uzumaki sortit sa dague et trancha. Il ne les tua pas, arrêté par un professeur, mais il faillit. Son tuteur fut appelé. Jin se prit des coups, et fut emmené par son père loin de l'académie.

Ce dernier une fois à l'écart le re-frappa mais cette fois réellement. Il lui donnait des coups très puissants qu'un enfant normal n'aurait pas pu supporter. Le petit encaissait sans broncher, ne se demanda même pas la faute qu'il avait fait, habituer à recevoir des coups. Pourtant alors qu'il avait ce regard vide, cet esprit froid, aucune émotion des paroles le frappèrent directement au cœur comme un coup de poignard :

Dialogue de personnage
« Comment ai-je pu enfanter un minable comme toi ?! »


Le petit commença à retracer sa vie d'orphelin dans son cerveau, il se revoyait, se demandant ce que c'était d'avoir un père ainsi qu'une mère, il se revoyait souffrant alors que les autres enfants riaient, il se revoyait pleurer, il se revoyait tentant de se suicider. Prit d'une rage sans fin l'enfant agrippa la dague dans sa poche arrière et sauta sur son père. Il se vit alors enlevé dans une autre dimension.

Sur le sol était tracée une ligne. Cette ligne était symbole de séparation, mais que séparait-elle. Devant elle se dressait des visages heureux, une famille souriante, rieuse, joyeuse sous un rayon de soleil. Un destin joyeux. De l'autre se trouvait un gamin, pleurant la mort de son père. A côté de ce dernier un autre gamin pleurant la mort de sa mère.

1ère personne, pensées du protagoniste :

Qu'est-ce qui m'empêche de franchir la ligne ?



J'étais encore jeune, j'avais une possible vie devant moi, je pouvais rejeter mes pulsions et vivre heureux, avoir une famille, rire avec eux comme dans la vision que j'avais vu. Mon père aurait pu se remarier et lui aussi vivre heureux. Nous aurions tous pu être heureux.

Pourquoi est-ce que je l'ai franchie ?



J'enrageais, je souffrais, pourquoi ne m'avait-il jamais dit qu'il était mon père. Pourquoi m'avait-il caché ce destin qu'aurait pu être le mien, pourquoi ne voulait-il pas que je sois heureux. J'étais triste, toute ma vie j'avais souffert de ce manque, je voulais un père, je voulais une mère, je voulais une vie ! J'étais déjà fini, j'avais déjà trop souffert, mon cœur était déjà meurtri, j'avais déjà tuer tant de personnes, j'avais déjà franchie cette ligne des dizaines de fois, pourquoi le rejeter aujourd'hui ?

Et avant de le réaliser, j'étais seul.



Me réveillant devant le corps inerte de mon père, la dague dans ma main recouverte de sang, mon visage dégoulinant de ce liquide épais. Mes larmes se mélangeaient à ce tout. J'avais mal, j'avais peur, je n'en pouvais plus. Je posa la lame sous mon cou et la fit glisser rapidement, le sang commençait à couler et il ne fut à peine que quelques secondes avant que je ne tombe dans les pommes.

Peux-tu vivre avec ce poids sur tes épaules ?!



Je me réveilla à l'hôpital, une greffe de sang relié à mon bras. Ma plaie avait été soignée, sûrement dû à l'Iroujutsu qui de nos jours faisait des merveilles. Mais pourquoi m'avait-il sauvé moi. Je n'avais déjà pas d'avenir avant, pourquoi en aurais-je un aujourd'hui. Tournant la tête, je vis l'enfant au sac, au loin, traversant le village, avec son sac à dos, il partait, où allait-il ? Ne pouvait-il pas m'emmener avec lui ?!

Publié le 17 Février 2015 vers 17h

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        Le sac à dos planqué derrière lui, il traversait Konoha, redoutant chaque coin de rue, chaque ninja qu'il croisait comme s'il était le criminel le plus recherché de ce village. Il avait peut, les larmes coulaient encore de temps à autres de ses yeux, quittant sa vie, n'ayant fait preuve d'aucune pitié pour sa famille, n'étant à peine plus humain qu'une bête, à peine plus humain que ce mythe qu'on appelait vampire. Il n'arrêtait pas de regretter, il voulait revenir en arrière, mais dieu sait qu'on ne pouvait pas éditer le passé.

        Regardant régulièrement ses arrières afin d'observer si un ninja ne lui suivait pas il se demandait constamment qui était-il ? Il était traumatisé, comment avait-il pu tuer son père, comment avait-il pu tuer une femme, comment ô dieu comment avait-il pu tuer des enfants. Et pourquoi s'en souvenait-il encore, pourquoi se rappelait-il de ces cris, de ces visages, de ces demandes de pardons. Mais surtout pourquoi avait-il continué après toutes ces demandes de pardon, comment avait-il pu être aussi impitoyable. Ce n'était pas lui, c'était quelqu'un d'autre, un autre lui !

        Les portes se rapprochaient, son ancienne vie s'éloignait, son âme disparaissait, ses souvenirs s'atténuaient. Lorsqu'il posa le pied en dehors de ce village, comme une ligne qu'il traversa il se résigna à devenir une autre personne, à fuir ses responsabilités, à fuir son passé, à fuir ses crimes. C'était une nouvelle vie qui s'annonçait, une vie où il choisirait son destin contrairement à ce qu'il méritait.

Raito devint un fermier, nourrissant une grande partie du village de Konoha grâce à ses capacités de chasseur ainsi que de travailleur, son corps se raffermit et son esprit s'abrutit. Voilà comment vivait un criminel, à la recherche de la rédemption. Mais qu'est-ce qui l'empêchait un autre jour de traverser à nouveau cette ligne ?

Avance, n'ais pas peur, embrasse-moi, embrasse les ténèbres !

Publié le 17 Février 2015 vers 22h


Vivre dans un monde où criminels sont libres de vivres.



        Je m'éveillais de l'hôpital, je n'avais aucun souvenir de ce que j'avais fait, de qui j'étais. On m'avait annoncé que mon père était mort, que l'arme du crime m'avait aussi tranché la gorge, que j'étais l'unique survivant. Pourtant je n'arrivais pas à me souvenir. Mon esprit était vide, comme s'il refusait de se rappeler de ce qui s'était passé. Je ne savais plus qui j'étais, je ne savais plus ce que j'avais fais, je fuyais ma responsabilité, je fuyais mes crimes. Et très rapidement je me mis dans l'esprit que j'avais sûrement été attaqué par un assaillant, qui n'avait pas réussit à me finir. Mais n'étais-je pas simplement le connard qui avait tué son père et tenté de fuir après en se tranchant la gorge ?

        En tout cas j'étais seul, la ligne avait été traversé, je m'allongeais dans ce doux lit d'hôpital qui me servait de maison, et tranquillement je réfléchissais à ce que j'allais faire maintenant que mon père était mort, que j'étais trop grand pour retourner à l'orphelinat et trop jeune pour vivre seul. Je décida de retourner à l'académie, comme l'enfant soldat que j'étais.

        A mon arrivée tous acceptèrent mon retour, ayant appris les sévisses que j'avais subi, certains vinrent même s'excuser auprès de moi, mais qui étais-je pour accepter de telles excuses, quel meurtrier méritait-il d'obtenir de telles grâces. Ma vie continua telle la routine d'un enfant enfin libre qui choisit la voie du voyou afin d'être remarqué. Comme chaque enfant je m'amusais, je ne pensais qu'à jouer en me disant simplement "Je n'ai qu'une vie, mieux vaut alors la vivre" mais méritais-je de vivre cette vie ?

        Aujourd'hui mes souvenirs commencent à refaire surface, la honte que j'avais accumulé ce jour-là commence à revenir, fuirais-je mes responsabilités comme auparavant ou emmagasinerais-je cette honte afin d'en créer une force ? Mais la dernière question qui me trottait dans l'esprit était qu'est-ce qui m'empêchais de traverser à nouveau cette ligne et de commettre l'irréparable ?

Avance, n'ais pas peur, embrasse-moi, embrasse les ténèbres !

Publié le 17 Février 2015 vers 22h