Discours sous ombrelle [OUVERT]

Le proxénète s'était posé tel l'oiseau sur un banc, afin d'observer la vie de la ville. Son regard était nostalgique et son souffle restait somnolent, malgré le soleil haut dans le ciel. Même s'il n'avait jamais réellement dormi sur ses deux oreilles, son insomnie chronique s'était amplifiée depuis l'attaque sur son bordel. Raiko ne pouvait enchaîné plus de deux heures sans sursauter. Souvent, il se réveillait en sueur, désorienté et cherchait un ennemi invisible pendant de longues secondes pénibles. Peu savait pour sa condition, mais son humeur, depuis la réouverture de sa maison close, était affectée. Les filles le voyaient : Raiko leur accordait à peine de l'importance. À vrai dire, il était à peine présent, ce que trahissaient ses recettes mensuelles. La maison de fumée de Raiko le bâtard n'était plus à son heure de gloire.

« Sauver les apparences », s'entêtait-il peut-être. Depuis des années, Kumo ne considérait l'enfant regretté de Chihiro comme un perfide et vile personnage. Il s'était attaché à cette image. La mort de sa mère avait cependant tout gâché et comme un enfant contrarié de perdre son jouet favori, Raiko était devenu incontrôlable. Mais toutes ses crises, tous ses pleurs ne l'avaient mené à rien. Alors, malgré sa fatigue, malgré son ennui, il s'était levé et avait quitté son quartier général afin de trouver quelque chose. S'il ne savait pas encore quoi, il espérait faire une rencontre intéressante.

Raiko s'était donc posé dans une petite maison de thé ouverte sur la rue, à l'ombre. Son ombrelle à ses côtés, paré de ses plus beaux atours, il patientait, sirotant son breuvage, réservé qu'il était. Il observait, attendant un inconnu ou une connaissance. Sa main masqua un bâillement.

Après l'intense rencontre avec Hattori hidemi , kokujo rentra chez lui quand il entendit des hommes qui parlaient d'un endroit extraordinaire à kumo : Le bordel qui est géré par un certain miwaku raiko . Cet endroit pourrait être bien intéressant pour le Hattori car en effet ce dernier n'avait pas d'objectif depuis qu'il était rentré de mission et donc pas de travail , d'autant plus que son ancienne sensei ne voudrait sûrement pas la reprendre sous son aile , ainsi donc kokujo rentra chez lui avec la ferme intention d'avoir du boulot dans le bordel de kumo .
Le jour suivant le beau brun ce dirigea vers Le bordel , il quitta les beaux quartiers et parcoura les nombreuses ruelles obscures qui le menerent à un quartier fait de maisons closes.

Kokujo appercut ce qui ressemblait à une maison de thé , il y entra pour demander des renseignements à propos de ce raiko ; l'endroit n'était pas très remplis , il y avait des hommes au fond , un homme avec des ombrelles et bien entendu le barman , kokujo demanda a ce dernier .

Quel travail allait bien pouvoir lui proposer cet homme célèbre ..

Le propriétaire jeta un regard glacial à Kokujo.




Le bellâtre ne s'était pas levé, restant à sa place afin d'observer le nouveau venu. Droit, un faible sourire à ses lèvres, il prenait une pose délicate, les mains serrées autour de sa tasse. Du regard, il invitait Kokujo à se joindre à lui, bien qu'il ne le connaissait aucunement. Son objectif du jour était une rencontre et après avoir joué avec les grands, s'occuper avec un nouvel Hattori pourrait être plaisant. Après tout, ses maîtres étaient tous reliés par la consanguinité...



Raiko plongea ses lèvres dans son thé, amusé. La dernière fois qu'un Hattori l'avait demandé, c'était pour discuter de Kumo ; Reiko le Régent, telle était l'importance qu'accordait la classe mondaine à celui qu'on surnommait Le Bâtard. Mais l'invité de Raiko lui était inconnu.

L'homme s'occupant du bar semblait bien hostile au dirigeant de ce bordel , kokujo en ignorait la raison bien entendu ; suite à ça un bellâtre invita le beau brun à boire avec lui et ainsi il commanda un commanda un thé pour kokujo . Cette homme à la chevelure violette et aux allures quelques peu efféminés était assis à une table avec un ombrelle à ces coters , ainsi kokujo ce joignit à ça table et entama la conversation , cet homme était bien miwaku raiko , l'homme qui était recherché par le beau brun .


Visiblement cette homme avait déjà eu à faire à des Hattori sûrement des hauts placés vu leurs arrogance .. kokujo enchaîna en allant droit au but pour ne pas d'embêter avec les fioritures de courtoisie .

Kokujo préférait ne pas passer par quatres chemins et dire franchement ce qu'il pense ,ainsi ça requête était formulée .

Sa mère appelait cela l'Équilibre. Raiko préférait le terme Jeu. Mais pour les péquenauds qui grouillaient en Kumo, Destin était souvent mère de toute chose. Kokujo serait-il l'un d'eux ? Raiko l'écouta parler, préférant taire ses propres remarques. Qu'ont-ils tous à vouloir oublier leurs rôles? Reiko était la tête pensante d'une nation faiblissante...


Raiko était un être de flatteries, sans pouvoir, qui aimait charmer plutôt que provoquer. Lui qui s'était considéré un jour vilain et sordide, Hidemi l'avait rapidement remis à sa place. C'était parce qu'il n'avait pas encore compris son rôle sur le Grand Échiquier. De plus, lorsqu'il observait un pion comme son interlocuteur du jour, il voyait comment toutes ses années il avait eu tord. Sa mère lui manquait.


Raiko s'avançait-il sur une pente trop abrupte ? Kokujo semblait peu menaçant ; son investissement au sein de son clan s'était étiolé, ou alors était-ce une façade ? Raiko s'était caché, mais peut-être possédait-il encore des ennemis.

Kokujo observait l'homme qui lui faisait face , ce dernier ne semblait pas être de l'avis de kokujo et qui continue de vouloir considérer le ninja au cheveux brun comme un Hattori .

Peu de temps après , raiko s'intéressa à son interlocuteur , évidemment puisque celui ci était incconu aux yeux du gérant , ce qui n'était pas totalement réciproque .

Raiko venait de faire allusions à des libres penseurs qui portaient des masques , paraît-elle des masques rouges ? Kokujo en avait entendu parler mais il n'en savais guère plus .

L'homme en face de kokujo semblait ce méfié , peut être était ce depuis qu'il c'était fait attaqué par un Hattori , néanmoins il fallait dissiper ce malaise .

Kokujo adressa un sourire à l'homme .

Soit Kokujo était celui qu’il prétendait être, un homme blessé voulant suivre des idéaux qui n’avaient pas lieu d’être en Kumo, soit il jouait les idiots, au service de quelqu’un ou même pour son propre compte. Mais aussi tordue que pouvait paraître la première idée, Raiko souhaitait croire en la seconde. Or, il ne pouvait tout simplement pas se résoudre à accepter qu’un simpliste puisse lui demander de faire ami-ami... Dans son monde, tout n’était qu’une lutte aux pouvoirs ; c’était le monde d’un petit garçon jaloux des royaux, ceux avec qui il avait grandi.

L’Équilibre. Sa mère le répétait sans cesse. Si Hidemi était l’ancienne sensei de ce ninja – et sûrement un membre de sa famille, vu comment ça se reproduisait dans leur clan – alors, à l’instar de la relation entre le proxénète et sa défunte mère, Kokujo pouvait très bien être quelqu’un qui souhaitait simplement vivre en harmonie. Il contrebalançait les désirs d’Hidemi. C’était l’Équilibre.



N’était-il pas au courant ? Ces terroristes vermeilles étaient capables de tout!



Une idée germa, sordide et laide. Raiko ne put s’empêcher de masquer son émotion.

Kokujo toujours en train de siroter son en compàgnie du propriétaire du bordel de kumo , le seul et l'unique :Miwaku Raiko , cette homme incroyablement méfiant et si mystérieux , il avait quelque chose de séduisant à vrai dire mais la n'étais pas le but de kokujo .

L'homme en face du beau brun semblait plutôt réticent quand à embaucher un Hattori d'autant plus qu'il ne comprend décidément pas les motivations du brun .

Raiko resta silencieux devant la naïveté de son interlocuteur. Il y avait quelque chose chez Kokujo qui faisait remonter en lui des émotions puériles. Il voyait en l’Hattori une chose bien molle et bien faible, un pacifique dans un clan de guerrier ; un mouton chez les loups. Il était de la trempe d’Asae, il était une créature innocente. Pourtant, malgré la pitié qu’aurait dû ressentir le bellâtre à l’encontre de Kokujo, son sentiment était bien différent : il le comprenait.

Prenant son temps pour répondre, il but son thé longuement avant d’observer les badauds qui traversaient la place centrale. Quand Kokujo finit sa tasse, Raiko pour la lui remplir de nouveau. Un rare moment de lucidité lui dit réaliser comment il calquait les manières de ses sœurs de clan, faisant tout pour parraître femme. Comment il s’était adapté, métamorphosé, pour rentrer dans le moule. À sa manière, Kokujo lui était supérieur. Cela effrayait Raiko.

Après un moment, le Miwaku poussa un soupir et reprit.



Il but une nouvelle gorgée, dont il prit le temps d’apprécier les saveurs avant de poursuivre.



Raiko continuait de se méfier, mais il avait toujours eut une langue bien déliée.




Raiko tourna la tête, le regard dans la vague.

Le jeune kokujo était surpris : Raiko l'impressionnant et ce seulement parceque le beau brun n'avait rien d'après lui , ici raiko ce trompait ... Kokujo est bel et bien un ninja et pas des moindres néanmoins il ne désire pas l'injustice , c'est un ninja qui ce bat pour la justice et la paix et pour ça il serait prêt à tout .

Kokujo avait bien une idée derrière la tête .

Kokujo souria à raiko discrètement .

Est-ce ainsi que Masashi voit le monde ? Désintéressé de tout, si puissant que les autres shinobis sont comme des cafards croulant à ses pieds ? Raiko faisait toujours dos à Kokujo et il ne vit pas le faible sourire de ce-dernier. Il était perdu dans l’éloge que venait de lui faire le brun. Mère a dit que je suis important à ce village. Après tout j’ai été sélectionné pour être le seul propriétaire Miwaku ... Raiko se retourna vers Kokujo.

Kikou continua de s'intéresser à la mission .

Le beau brun continuait de flatter raiko et ce sentait malgres tout un peu timide mais étonnamment son sang guerrier faisait effet mais qu'en présence de l'homme séduisant .