Un an... Cela faisait plus d'un an que les Kirishitan vivaient sur des bâteaux, des œuvres construit et amélioré à l'aide du Mokuton. Un an que le peuple supportait les caprices et les accalmies de la mer, un an que leurs seuls alimentations se résumait à du poissons péchés tant bien que mal, un an qu'ils subissaient la restriction d'eau, un an que de nombreux morts se rajoutait à leurs listes, un an qu'ils tentaient de survivre, un an.... Peut-être pourraient-ils encore vivre ainsi durant plusieurs années avant de trouver une terre habitable, peux-être... Mais une chose était certaine, Akane, la femme de son meilleur ami, Saïto, elle, ne verrait jamais un monde meilleur, elle, ne connaîtrait jamais l'Eden promit par Salomon, elle, ne reboira jamais à sa guise, elle, ne connaîtrais plus jamais les autres saveur culinaires que le poissons, elle, ne reposerait jamais un pied à terre, elle, ne connaîtrait plus rien... La maladie l'avait emporté... Comment cela était-il possible ? Sawako ne voulait pas y croire, elle était médecin, avait passé la majeur partir de son temps libre à s'instruire sur la médecine et voilà qu'elle n'était même pas capable de soigner la femme de son compagnon de route d'une maladie ? Elle avait tout tenté, lui injectant de son propre chakra à divers organes, mais cela traitait uniquement les symptômes et non la cause. Même le chakra d'un médécin avait ses limites et Mère Nature avait offert pour combler à ce manque, de nombreuse plante... Mais hélas, eux qui se trouvait depuis si longtemps au milieu de l'océan, n'avait pas accès au plantation médicinale... Non, elle n'avait eu d'autre choix que de soulager son amie dans ses derniers moments, lui rendant la fin de vie plus supportable, moins douloureuse, mais inévitable...
« Akane... Pardonnes-moi... »
La jeune femme se trouvait sur le pont du bateau, assis sur le bois humide, les yeux humidifier par la tristesse, le regard perdue sur des nuages menaçant se rapprochant à vive allure... Une tempête ? Probablement... Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'elle n'avait pas vu Saïto, puisque celui-ci l'avait congédié de façon amicale, lui faisant comprendre qu'il avait besoin de temps et de solitude... Mais la culpabilité la rongeait, elle n'avait pas pu s'excuser de manière concrète depuis le décès d'Akane auprès de son ami. S'excuser de ne pas avoir été capable de la sauver, elle avait besoin d'entendre de sa bouche qu'il ne lui en voulait pas. Cela était égoïste, l'homme venait de perdre son épouse et elle ne souhaitait qu'une seule et unique chose: ne plus se sentir coupable... La jeune femme s'essuya les yeux à l'aide de ses deux mains et prit appuie sur le sol afin de se remettre debout. Suite à quoi, elle descendit dans les cabines et toqua auprès de la porte où l'aveugle se réfugiait depuis le décès de sa femme...
« Saïto.... C'est Sawako... Laisses-moi te voir.... »