Pourquoi faut-il que ce convoie diplomatique arrive maintenant. Ce n'est, décidément, pas le moment, pensais-je après qu'un ninja, envoyé par Kazami, m'ai indiqué la présence du groupe de Kumo-jin au niveau des portes de notre village. J'étais, aujourd'hui, inquiet de ne pas avoir de nouvelle de Yasuo. Cela faisait cinq jour qu'il était parti de Konoha et je n'avais pas eu de ces nouvelles depuis qu'il avait quitté les Terres du Feu. Cependant, je n'avais guère de souci à abandonné un Chikara à Kiri -après tout, un de moins ne pouvait pas être une si mauvaise chose- mais, j'avais plus de scrupule à laisser Uzumaki Jin avec lui. Seul. Sans aide. J'étais inquiet pour ce jeune Ninja. Après tout, il ne méritait pas de mourir à Kiri, loin de siens en compagnie d'un Chikara.
Quel bordel ! Bon traitons les choses dans l'ordre. Commençons par cette discutions diplomatique. Voyons ce que ces Kumo-jin ont à nous dire, me dis-je. Je n'étais pas particulièrement heureux de recevoir cette visite maintenant mais traiter avec les envoyés de Kumo ne me dérangeait pas plus outre mesure. Chaque village à la droit au même traitement que son voisin. Enfin, si on respecte les règles de bienséance et les quelques traditions ninja. Ce qui, récemment, n'avait pas été le cas et avait coûté à la vie ceux qui avait essayé de franchir les murs de la Cité du Feu. Le ninja que Kazami m'avait envoyé était toujours présent. Attendant de nouveau ordres.
« Part chercher Uzumaki Taram. Dis lui de me rejoindre au Porte du Village. Explique, rapidement, la situation. Puis, lorsque ce sera fait, part chercher Kitto Shinji. Explique lui que j'ai besoin de ses services et qu'il devra rester non loin du convoi diplomatique, sans pour autant se faire voir. Il ne devra intervenir qu'en cas d'extrême urgence. Merci à toi. »
Enfilant mon long manteau noir, je parti en direction des portes du village. J'étais incertain quant à ce qui se passerait durant cette entrevue diplomatique. Après tout les Kumo-jin n'étaient pas connu pour leur bonté d'âme. Mais, essayant de pas partir sur ces préjugés, je me focalisa sur ma mission. Faire de Konoha un havre de paix pour mon clan. Et les Kitto, après tout, ce clan n'était en rien une nuisance. Pour ce qui était des Chikara, mon instinct d'Uzumaki me disait de les envoyer au diable mais, mon statut d'HoKage m'empêchait de -vraiment- faire une telle chose.
Déjà, essayons de savoir pourquoi ces diplomates souhaitaient l'absence des Chikara pour cette entrevue, pensais-je
Alors que j'arrivais sur place, devant les portes de Konoha, je vis Kazami face à trois femmes. Aucune d'elles -Kazami compris- ne semblaient menaçante. J'avais même l'impression que la discutions était plaisante puisque la jolie rousse se mit à rire au moment où je me portais à leur hauteur. Son rire, un rire cristallin, était un rire que j'aimais entendre. Je m'étais positionné à la gauche de Kazami. Un geste symbolique pour moi puisqu'elle se trouvait, ainsi, à ma droite.
Elle est "Mon bras droit" après tout, pensais-je. Derrière moi, quelques ninjas c'était positionné afin de parer à toute éventualité. Evidemment, il n'y avait aucun Chikara parmi eux.
Je me mis alors à regarder les Kumo-jin présente. Ce n'était que des femmes. Aucun homme n'était présent. Que cela signifiait-il ? Kumo pensait-il que les femmes étaient de meilleur diplomate que les hommes ? C'était un point de vue intéressant. Un point de vue respectable même. Positionné en première ligne, une jeune femme aux iris jaune semblait être la gardienne du convoie -comme annoncé. Elle était belle. Pas aussi belle que pouvait l'être Kazami mais belle néanmoins. Je vis alors l'aînée des trois femmes et, à ses côtés, celle qui devait être son élève. Kumo n'avait pas menti. Trois personnes composaient ce convoi.
« Bienvenue à Konoha, mesdames. Je suis honoré de recevoir les représentante de Kumo. Je me présente, Uzumaki Gekido, Chef du Clan Uzumaki et HoKage de ce merveilleux village. »
A ces mots, et dans un seul mouvement, les Ninjas qui se trouvaient derrière moi se mirent en position de salut.
« Veuillez nous excuser pour ce dispositif de sécurité mais nous avons eu récemment quelques incident. J'espère que vous nous comprenez. Mais, n'ayez crainte, une fois la totalité des membres de mon équipe arrivé, ce dispositif partira.
Avez-vous fait bon voyage ? »