L'acceptation du futur disciple!

Seishiro venait de quitter l'arène et son nouvel ami Shimazu pour se diriger vers les portes du village caché des feuilles. LE Chikara avait bien réfléchis à la demande de Taram lors du combat contre Takeo, et il allait accepté cette demande. Ainsi, il se dirigeait vers les portes de Konoha pour allait rendre visite à l'Uzumaki, au poste de police. Une fois arrivé, il entra à l'intérieur, alla à l'accueil et dit.



Puis Seishiro attendit la réponse.

        C'est alors qu'il venait me chercher et je redescendais aussitôt. Je m'imaginais que c'était un candidat désireux de rejoindre la branche Eda mais je m'étais trompée. En réalité c'était Seishiro. Je l'avais rencontré quelques temps plus tôt en ville, lors d'un combat. Il venait sûrement répondre à ma requête. Sa présence ici était elle signe d'acceptation ? J'allais bientôt le savoir.



        Je croisais les bras en attendant une réponse de sa part.

Bientôt, Taram descendit et demanda à Seishiro s'il avait fait son choix.



Seishiro avait bien réfléchis et si cela pouvait le rendre plus puissant et si cela lui permettait de tisser des liens avec quelqu'un, il se devait d'accepter cette requête!

        Lançais-je avec un sourire de satisfaction.



        Je le laissais apprécier ma gentille blague avant de lui confirmer que ça n'avait rien de sérieux :



        Me retournant vers la personne qui avait accueillit Seishiro, je disais :

Un sourire s'afficha sur les lèvres de la Uzumaki tout comme sur les lèvre du Chikara.



Taral se retourna vers la personne qui avait accueilli Seishiro.

        Je vérifiais qu'il avait son arme sur lui, et sinon, je lui indiquais d'allais la chercher. Ensuite, je lui dirais :



        Et je sortais du poste de police. Je quittais le village et me rendais dans une petite clarière tranquille, oubliée au milieu d'un bois. Nous avions marché vingt minutes à peine pour nous y rendre et en soit, c'était déjà un premier exercice. Si Seishiro montrait déjà des signes de fatigue à ce moment-là, ça ne serait pas le Kenjutsu mais l'endurance que je devrais lui faire travailler. C'est alors que je lui demandais :



        Je le laissais répondre avant de lui dire :

Seishiro suivit Taram. Elle menait le Chuunin dans une petite clairière hors du village, le Chikara connaissait bien les alentours étant donné que quand il était Genin il venait s'entraîner ici.



Seishiro recula et se mit dans une position de base.



Sortant son sabre Seishiro fonça sur Taram en lui adressant quelques coups pas trop violent. Il recula un peu et lui lança deux Kunai se dirigeant vers les bras de la Junin. Ensuite, le Chikara recula et se mit en position de défense.

        Seishiro se mettait en garde. Je décroisais alors mes bras et attrapais mes épées par-dessus mes épaules.



        Je le laissais attaquer le premier. Ses coups étaient sans force et plutôt prévisibles. Une seule épée m'avait suffit à parer l'ensemble de ses attaques. Ce qui signifiait que si j'étais réellement un ennemi, j'aurais déjà pu lui planter ma seconde lame dans le ventre. Heureusement pour lui, ce n'était pas mon objectif. Il se reculait un peu. Peut-être réfléchissait-il à une nouvelle stratégie. Quand on voit que l'adversaire nous domine, c'est sûrement la meilleurs chose à faire, j'avais hâte de voir ce qu'allait tenter ce môme. En le voyant reculer de quelques pas, je le narguais quand même un peu. Je n'avais pas du tout l'intention de le ménager et je voulais également tester sa capacité à rester calme et concentré.



        Il venait de me lancer deux kunais, et il se mettait ensuite en garde. J'opposais ma lame à ses deux kunais. On entendit deux cris métalliques et les kunais tombèrent au sol. Je me jetais ensuite sur lui envoyant violemment mon arme sur la sienne pour voir s'il allait lâcher prise ou s'il avait au moins la force de tenir son arme. Dans le même temps je lui criais :



        Si son arme tombait, je lui laissais la possibilité de la reprendre en main avant d'échanger à nouveau quelques coups avec lui.



        Je changeais de bras, j'attaquais maintenant avec ma main gauche et je défendais avec l'arme de droite.

Une seule épée de la Uzumaki avait suffi à contrer les coups de Seishiro, malheureusement pour lui. Les deux Kunai aussi avait facilement étaient contrés! Il fallait absolument que le Chikara réfléchisse à une stratégie plus fructueuse s'il voulait avoir la moindre chance de tenir un peu dans ce combat contre Taram.



Taram se jeta violemment sur Seishiro, opposant sa lame à celle du Chikara. LE Chuunin tenait bon, il ne devait pas lâcher et c'est là que lui vint une idée. Le Chuunin profita que Taram mettait son épée sur la sienne pour glisser et au sol et vint se positionner derrière elle pour lui adresser trois coups d'épée dans le dos, puis un coup de genoux avant de reculer.

        Alors que je forçais avec l'une de mes épées sur la sienne, Seishiro se laissa glisser au sol. On dirait bien qu'il va tenter quelque chose. Pensais-je. Il vint se positionner derrière moi et je commençais déjà à me retourner moi aussi. C'était bien tenté, vraiment pas mal. Mais il manquait cruellement de vitesse. Il devait améliorer son taijutsu ! Il me fallait évident moins de temps pour tourner sur moi-même en étant debout, que lui pour faire le tour de ma personne en étant au sol. Et finalement, sa position au sol pouvait même s'avérer rapidement devenir un handicap. En effet, c'est plus difficile de fuir dans ses circonstances, ou même d'éviter un coup. Si on se laisse désarmer, alors on a presque plus d'autre choix que de sacrifier un bras pour contrer. Il s'était donc glisser vers le sol et essayait de venir derrière moi. J'avais encore une épée pour contrer aisément sans me sentir menacer. Je l'utilisais. Je savais que c'était bien trop facile de combattre à deux lames contre une, sans compter que mon niveau était meilleurs que le sien. Mais je voulais l'emmener jusqu'à ses limites actuelles et voir les stratégies qu'il pourrait mettre en place pour parer à ce handicap. C'est alors qu'il envoya un coup de genou. Je ne le vis arriver que trop tard et je ne pu l'esquiver. ( Et je n'avais pas non plus la volonté de lui couper la jambe pour essayer de le contrer...) Je contractais donc mes abdos et encaissais son coup. Aussitôt après, je me reculais un peu pour le laisser se relever tout en comentant sa dernière action :



        Je me remettais en garde pour lui montrer que j'avais bien l'intention de me battre encore un peu.

Les coups d'épée du Chikara avaient été contrés par Taram qui maîtrisait le Kenjutsu beaucoup mieux que Seishiro. Mais là n'était pas la seul raison, la deuxième raisons pour laquelle Tarama avait réussi à contrer le coup de Seishiro était que celui-ci était bien trop lent et qu'ainsi Taram pouvait facilement se tourner et éviter les coups portés par Seishiro.



Heureusement pour le Chuunin, son coup de genou avait atteint sa cible. Seishiro sortit deux Kunai. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Seishiro recula avant de foncer sur Taram. Il lui lança ses deux Kunai et dans la confusion créer par les deux projectiles attaqua de quatre coups d'épée avant de reculer et de se mettre en position de défense.

        Je faisais un pas chassé sur la droite pour esquiver ses projectiles. Il me fonçait dessus dans le même temps et je parais avec mon épée main droite. Dans la précipitation, j'avais mal calculé la trajectoire de ses kunais et l'un des deux me déchira l'épaule gauche. La plaie n'était pas très profonde et mes vêtements avaient un peu amortis le coup. Mais il était quand même parvenu à me toucher, c'était bien joué de sa part. Lorsqu'il s'écarta de moi, je lui disais rapidement :



        Je détournais une seconde les yeux sur mon épaule pour qu'il constate par lui-même l'entaille que son kunai avait créé sur mon vêtement. Je pointais la lame de mon épée vers lui avant de le féliciter :



        Je retournais à la charge, mais cette fois-ci, j'y allais plus en finesse. Je continuais de l'attaquer d'une seule épée et gardais la seconde pour me protéger des mauvaises surprises. Nos lames s'entrechoquaient rapidement et je cherchais la faille. J'utilisais peu ma force ; J'avais compris qu'il restait bien accroché à son épée, et maintenant je voulais l'entraîner au maniement pur de son arme. C'était un exercice qui nécessitait une concentration extrême, une seconde de rêverie et on laissait à l'ennemi l'ouverture de nous porter un coup fatal.



        Au bout d'un moment, je pensais entrevoir une ouverture. Je me précipitais dedans et tentais de lui entailler gentiment les côtes. Mon but n'était pas de lui faire mal mais simplement de lui renvoyer l'ascenseur. Durant cette manoeuvre, je gardais ma seconde épée prête à défendre en cas de piège.