[Hôpital] - Ce n'est qu'un au revoir, Ha

Son ordre de mission était clair. Demain matin, elle partirait avec Qazea et Masato en mission pour retrouver Jin et Yasuo. Mais quelques heures lui restait et Kazami ne comptait pas partir sans prévenir son élève, Haruhime.
A peine fut-elle sortit du bâtiment Kage où sa mission lui avait été attribuée, qu'elle se rendit directement à l'hôpital où elle chercha sa jeune Genin. Rapidement elle vit sa queue de cheval brune au fond du couloir et Kazami l'interpela :



Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, elle continua :



Kazami ne voulait pas tout de suite lui dire qu'elle partait pour une mission dangereuse.

Sa voix avait un ton réprobateur et elle leva quelques instants les yeux de son ouvrage pour dévisager son patient. Il s'agissait d'un immense garçon de même pas vingt ans, à la peau mate et aux yeux vairons. Vu la taille de ses mains, il aurait facilement pu mettre à terre Haruhime, mais il ne l'avait pas fait. Probablement parce qu'une de ses immenses pattes était brûlée.
Depuis quelques temps même, mais il n'avait pas pris le temps de venir à l'hôpital avant et il se retrouvait donc à se faire houspiller par une liane brune mécontente qui semblait prendre plaisir à torturer son pauvre membre tout en le soignant. Ce n'était bien sûr pas le cas, mais pour le ninja blessé, c'était tout comme.
Haru, elle, tentait de reconstruire les tissus mis à mal comme faire se pouvait, entre deux explications sur pourquoi il aurait été beaucoup plus efficace que son patient aille se faire soigner de suite après s'être renversé une casserole d'eau bouillante sur la main. Le médecin avançait doucement dans son soin, peu encline à refaire des erreurs qu'elle avait déjà commises.

Après de longues minutes d'efforts minutieux et de tannage sur les dangers d'un soin trop tardif, elle releva de nouveau le regard vers le visage de son patient. Il grimaçait un peu de douleur, bien sûr, mais au moins il était maintenant en possession d'une main valide, et à la peau particulièrement douce. Sans vouloir frimer.







Elle fronça les sourcils, ce qui lui donna l'air d'un chiot que veut paraitre très, très dangereux.



Alors qu'elle observait le jeune combattant repartir en bougonnant, elle entendit une voix familière l'appeler. Haruhime se retourna, tout sourire, et salua son maitre.



Elle arrêta soudain ses babillements, à peu près sûre d'un coup qu'ils n'intéressaient pas forcément Kazami. Se faire résumer plusieurs jours de soins divers et variés, voilà qui ne devait pas être passionnant.

Haruhime semblait avoir trouvé sa place. Cela faisait plaisir à Kazami... La jeune femme esquissa un sourire et fit à son élève :



Kazami emmena sa genin dans une chambre de patient vide. Elle hésita un instant avant de déclarer :



La jeune femme se tut un instant. Elle cherchait ses mots, bien qu'elles les avaient répétés plusieurs fois dans sa tête précédemment.



Impulsive, elle posa sa main sur l'épaule de son élève.