Gekido Feat. Yasuo : Duo Explosif ?

        Nous y voilà, le moment tant attendu de tous est arrivé, Gekido et moi même allons s'entretenir. Moi qui l'évite depuis maintenant des années et lui ne cherche pas non plus vraiment à me croiser. Cependant, nous devions aujourd'hui mettre un terme à ces temps de disettes et de murmure aux coins des murs. Quoi que l'on en pense les temps se faisait difficile et l’incertitude ambiante nous poussait vers la méfiance. Konoha ne s'était jamais vraiment remis de cette guerre civil qui nous avait embrasser et maintenant plus que jamais, c'était l'instant du renouveau, l'époque parfait pour avancer, pour remettre en marche ce rouleau compresseur qu'autrefois nous fûmes. Quitte à vivre ensemble nous devions le faire dans un seul but : protéger le village et le rendre prospère !

        La prospérité, de mon point de vu, passait inexorablement par l’expansion, la conquète. Quoi que l'on en pense, les villages alentour, plus que des forces militaires grandissantes, étaient des menace potentielles. Il m'est impensable de laisser la feuille à la merci des Hattori. La peur gagnait notre peuple et la haine nous gangrenais. Ensemble, Kages de Konoha, nous devions faire des choix, nous armer de toute notre sagesse et notre hargne, pour faire les beau jours de la splendide.



        Avais-je laché du coin de la levre en entendant ma porte s’entrebâiller. Nous voilà donc là, prêt à mettre sur la table notre avenir !

Aujourd'hui était un jour bien particulier. C'était aujourd'hui que Chikara Yasuo et moi-même devions nous retrouver. Cela faisait de nombreuse année que nous étions en poste, en ensemble, à Konoha. Cependant, cela faisait de nombreuses années que nous nous évitions l'un l'autre. Cela était, sans aucun doute, une conséquence de la guerre. Nous avions un fou à communiquer ensemble, à nous faire confiance. Cependant, et au vu des événements actuels, il était important que nous nous retrouvions, l'un en face de l'autre, afin de parler sérieusement de l'avenir de ce village. Après tout, depuis peu, le Village sombrait de nouveau dans une période de doute et de querelle. Et, bien que le Village ne c'était jamais réellement remis de cette guerre civil qu'il l'avait ravagé -corps et âmes, il ne fallait pas qu'une seconde guerre éclate. Si tel était le cas, Konoha serait perdu à jamais.

Heureusement, tel un phrase dans la nuit, la prophétie de la Prêtresse était pour me guider. J'avais, peut-être à tord, embrasser cette espoir d'harmonie et de paix. Je souhaitait un futur de paix au sein de ce village pour nos enfants. Je n'avais que faire du monde l'extérieur, il pouvait même brûler je n'en avais que faire, seul comptait ce village et ses habitants.

Entrant sans frapper, puisque j'étais invité par Yasuo, je pénétra dans le bureau de mon confrère. Je n'étais jamais venu dans son bureau auparavant. Et, sans surprise, je vis qu'il était comme le mien. Semblable en bien de points. Même décoration, hormis celle qui appartenais à Yasuo et à son clan. Même meubles, même disposition. Seul la vue était différente.



Je m'étais exprimé sans intonation particulière. D'un ton monocorde. Tout comme lui. J'avais l'impression que cette entrevue partait déjà d'un mauvais pied. Mais, après tout, comment saluer une personne que l'on avait cherché à éviter pendant presque une décennie. Alors, le regardant dans les yeux, sans le défier, je lui demanda:

        C'est parti ! Il était là, cette joute verbale allait pouvoir commencer.. Non Yasuo calme toi, ne partons pas de ce pied la, nous ne somme pas la pour jouer à la guéguerre entre Uzumaki et Chikara. Même si ça pouvais paraître amusant, le ton était plus grave que ça, il n'y avait pas lieu à la rigolade. Nous devions discuter de choses importantes, capitales même !



        Je venais de l'inviter à prendre place sur la chaise qui me faisait face, la moindre des politesse me direz vous, je n'allais pas le laisser debout pendant tout l'entretien. Sans attendre qu'il s’exécute, je poursuivais :



        Je marquais un temps d’arrêt, je venais de le complimenter, chose assez rare, espérons qu'il l’apprécie à sa juste valeur. Je reprenais :

Nous y étions. J'allais enfin savoir pourquoi Yasuo m'avait demandé de venir le rejoindre dans son bureau après dix années de cohabitation fantomatique. J'allais enfin connaître son état d'esprit, sa façon de penser et surtout quel était l'avenir qu'il entrevoyait pour ce village. Notre village. Pour ses habitants.

Je l'écoutais attentivement tout en m’asseyant face à lui. Et, contre toute attente, il me félicita pour la décision que j'avais prise dans l'affaire Jin. Cependant, et bien que pour la premiere fois depuis que je le connaissait il me félicitais, il n'avait pas à le faire. Cela faisait parti de mon travail et il n'avait pas à le juger. Après tout, je m'abstenais bien de porter une jugement sur le sien. Gardant cette pensée pour moi, je me mis à lui sourire en glissant un petit "Merci" à son attention. Il fallait rester poli aujourd'hui.

Puis, il m'expliqua sa première proposition. Son premier plan. Et, bizarrement, je n'étais pas totalement en désaccord avec lui. Il nous était indispensable de connaitre nos voisins. Cependant, contrairement à lui, je pensais qu'il fallait pousser ce genre d'expédition à tout les villages. Même ceux n'ayant, à priori, aucun force militaire.


J'allais, pour le moment, dans son sens. Peut-être que cette entrevue allait bien se passer finalement.

        Les Kitto… Je les avais presque oublié ceux la. C'est vrai que dans le genre discret, on ne fait que difficilement mieux. A part jouer les trouble fête entre Uzumaki et Chikara, leur existence ne se résumait en gros qu'a pas grand-chose. Enfin bon, Gekido avait raison sur un point, leur force était tout de même à prendre en compte et je ne pouvais les laisser ainsi sur le banc.



        Voilà une tache bien ardu, je m'en serais bien passé, mais la cohésion du village passait par une entente entre ses membres et pour cela, il fallait que les villageois apprennent à se connaître, à passer au dessus des préjugés et des conflits passés.

Je m'étais risqué sur un terrain compliqué. Après tout, nommé un Capitaine par équipe n'était pas chose aisé par les temps qui courraient. Cependant, un responsable était nécessaire. Surtout en cas de divergence d’opinion au sein du groupe lors d'une mission.



Je n'avais rien dit sur le fait que ces voyages étaient également une bonne chose pour tisser des liens avec ses partenaires. Après tout, je n'étais pas tout à fait d'accord avec cela. Tout le monde n'aime pas s'ouvrir à l'autre.

        Il chipotait pour des petits détails inutiles, mes idées étaient les bonnes et sûrement qu'il avait du mal à l'accepter. Enfin bref, les termes de la discussion étaient posés. Nous savions tout deux comment améliorer la vie ici, renforcer le village. Maintenant, il était question d'action. Car oui, les blabla, c'était jolie, mais ce que je voulais, c'était du mouv', du swing ! Oups.. J'en oublierais presque à qui je m'adresse.



        Et toi Gekido hein, qu'es que tu comptais faire ? Te cacher ? Comme une grosse tapette ? Hehe, faible, roux, et tout ce qui s'en suit. Montre nous que tu en as un peu, fais quelque chose, agit bordel !

Il était décidé à partir pour Kiri. Une bonne chose pour moi, je n'aurais pas à supporter son arrogance plus longtemps. Il me prenait de haut et je n'aimais pas cela. Avait-il oublié à qui il parait ? N'avait-il pas conscience que j'étais, moi aussi, l'un des Kage de Konoha. Il avait utilisé un ton que je n'appréciais guère. Et, je lui répondis d'une façon assez froide:



Il m'était inconcevable de partir en même temps que Yasuo. Non seulement cela raccourcirait mon temps de tranquillité loin de lui mais en plus cela rendrait le village faible. Sans défense. Par ailleurs, sans l'un d'entre nous, le village tomberait vite en décrépitude et l'ingérence le gagnerait bien vite. Il est même possible qu'une guerre civil éclate durant notre absence, pensais-je. Décidément, partir ensemble dans deux villages militaires différents afin d'y récolter des informations était bien trop dangereux.

Et, alors que je pensais à la guerre civil qui avait ravagé notre village,

        Il allait donc partir pour Kumo, bien, je n'aurais pu le faire moi même, les Hattori me sont bien trop insupportable et j'aurais bien malgré moi été dans l'obligation de couper trois ou quatre tête. Une bonne tâche de délégué. Le rouquin commençait à changer de ton.. Peut être avais-je exprimer mon dédain sans que je m'en aperçoives. Tempi, qu'il se vexe, qu'il s’énerve, l'important était que le village avance, l’humeur du Uzumaki ne n’importait que peu.



        Viens ensuite une proposition de sa part. Étonnant, assez pour être intéressante même. Il souhaitait organisé une sorte de commémoration, une joute amical entre les habitants pour « célébrer » la fin de la guerre civil entre Uzumaki et Chikara. Plutôt habile de sa part, risqué, mais habile. Contre toute attentes, l'idée me plaisait bien. Rien que d'imaginer les Chikara ecraser des Uzumaki, tout ça sous la houlette de leur chef.. J'en trépignait d'impatience..



        Je le taquinais plus que le provoquais. Une petite blague entre « bon camarade ». Sûrement allait-il mal réagir, les Uzumaki ne sont pas de grand farceur, mais ce n'est pas en restant sur la retenu, à analyser tout ce qui s’apprête à sortir de notre bouche que les choses vont avancer.

Aucune information ne parviendrais aux habitants sur l'absence de Yasuo. Une nouvelle fois, j'étais d'accord avec cette initiative de sa part. Il n'était pas nécessaire d'informer les habitants de toute nos manœuvres afin de faire prospérer le village. Après tout seul le résultat final comptait. Après tout, l'un de nous pouvais aisément diriger le village durant l'absence de l'autre. Enfin, je m'en sentais capable tout du moins.



Je n'étais en rien inquiet pour lui, cependant s'il prenait l'un des membres de mon clan avec lui, je me devais d'assurer un minimum de soutiens. Et, nous ne connaissions réellement rien de ces villages. Il était important d'avoir un plan de secours. Dans tout les sens du terme.



J'avais réussi à reconnaître l'humour de cet homme. Cela m'avait pris quelques temps à comprendre comment marchait ce système oratoire mais, maintenant que je l'avais saisi, je pouvais le reconnait aisément. J'en étais fier. J'avais même tenté de faire de l'humour afin de répondre à la boutade de mon interlocuteur. Cependant, cela n'étais pas vraiment mon fort. J'étais plus sérieux, plus sage, que Yasuo. Et, je manquais encore de point de repère afin de constituer une bonne blague. Mais, à force d'entrainement, j'espérais pouvoir construire de bonne blague.

        Une équipe de sauvetage.. Aveu de faiblesse ou idée lumineuse ? La vrai question est de savoir s'il avait peur pour moi ou pour ses petites fesses. La vérité est qu'il pensait sûrement aux ninja qui pourraient nous accompagner. On peut donner toute les critiques aux Uzumaki mais on ne leur enlèvera jamais leur grand cœur.



        Kumo et Kiri ? Un emprise ? Le petit cachottier avait-il des informations qu'il ne voulait pas me révéler ? Hum, pas d'importance, j'aurais ces renseignement par moi même, au pays de l'eau. Il voulait inviter les villages civils, c'était une bonne idée, cela permettrait de montrer au monde entier la puissance de Konoha. Il ne le voyait surement pas de cet œil, mais c'était mon point de vue.

Cette idée n'était là en aucun cas pour espionner l'autre mais plus pour donner une zone de recherche à l'équipe de secours. Après tout, savoir que Yasuo est retenu prisonnier à Kiri ou entrain de mener un combat à l'orée de la Forêt du Feu changeais totalement la donne -et donc la composition de l'équipe de secours.

Alors que nous parlions de ce futur tournois, j'eus une seconde idée. Une idée plus distrayante. Plus symbolique encore que ce tournois ne pourrais l'être. Un combat d’exhibition entre lui et moi. Une sorte de show d'ouverture pour ces festivités. Mais, connaissant l'homme qui me faisait face, si je lui proposait une tel chose, il ferait de ce show un combat personnel. Et je n'étais pas près à risquer un véritable affrontement contre lui. Après tout, si un tel combat avait lieux, je risquait de perdre mon sang froid. Ainsi, alors qu'il parlait de la prêtresse, celle qui était à l'origine du rassemblement de Konoha, je garda mon idée pour moi. Peut-être plus tard, pensais-je.



Je ne connaissais rien de la relation entre Yasuo et la prêtresse. Je ne savais même pas si il lui avait re-parlé depuis la dernière fois où nous nous étions tous retrouvé ensemble.