Le Conseiller des Ombres
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        Le barbu s’était réveillé, au-dessus de ses draps et dans le sens transversal de son lit, trahissant une sortie au bar d’à côté. Le quarantenaire n’avait pas été réquisitionné pour une mission et tentait tant bien que mal d’occuper ses journées. La vie était si simple à Konoha, a contrario du monde extérieur. Simple, mais contraignant dans les formalités et vite ennuyeux. Nombre de supérieur se croyait tout permit sous réserve d’un grade plus haut placé. Keisan avait eut plusieurs altercations avec ceux en abusant. Et après avoir fait quelques tavernes également. Le faux borgne se levait, et attrapait quelques umeboshi, lui rappelant ses cueillettes matinales dés l’aurore lorsqu’il avait été en mission et joué le mercenaire, pour parfumer son riz blanc de la vieille qui trainait dans le frigo. Bol a la main, il remarquait qu’une lettre s’était glissée sous le seuil de sa porte. En s’approchant, le sceau du Hokage était visible. S’abaissant pour la ramasser, il déballait le contenu, apprenant qu’il était convoqué aujourd’hui même dans le bureau du chef du village. La raison n’était pas précisée... N’ayant rien à faire de la journée, Keisan prit le temps de finir son repas et de prendre une douche avant de s’en aller vers le fin fond du village.

        La tour du Hokage était visible de toutes les rues principales, qui menaient en sa direction. Il était vraisemblablement impossible de se perdre en Konoha. Au pied de la tour, d’imposantes portes étaient ouvertes en continues et donnaient sur l’accueil et une blonde balafrée. Sa cicatrice semblait être celle d’un combat, trahissant son appartenance au clan Kitto. Le quarantenaire se rappelait vaguement d’une jeune blonde du nom de Kuguu. Etait-ce elle ? Tant de temps s’était écoulé… En arborant sa lettre, la chargé d’accueil dirigeait Keisan a travers les locaux, jusqu’à une femme et un homme gardant une porte. La blonde toquait a la porte avant de faire signe de la suivre. Le quarantenaire entrait, tandis que la secrétaire repartait en fermant la porte. Le barbu était perplexe quant au motif de sa convocation. Son altercation avec Kazami, le bras droit de l’homme qui se tenait devant lui, avait du lui être remonté jusqu’aux oreilles. Il était peu probable que l’Hokage s’interroge sur sa réintégration, après tout, l’ancien mercenaire n’était qu’un cas isolé. D’un ton neutre, sans risque, dissimulant ses inquiétudes, accompagnée de la dose minimale de respect comme s’il s’agissait encore d’un employeur lambda, Keisan décidait de rompre cet échange de regard :


Dialogue de personnage
« Vous m’avez convoqué à quel sujet ? »

        C'était la seconde fois qu'il s'avançait dans ce bureau depuis son retour.

Publié le 18 Août 2015 vers 22h

Le Poing Divin

Dialogue de personnage
« Hum... »


La journée commençait mal, à peine levé Seijuro s'échoua lamentablement sur le sol de la pièce principale de son appartement. Un chantier monstrueux semblait s'être installé depuis quelques temps. Cela faisait déjà un moment que le Chuunin avait trouvé nombre d'occupations variées, le temps passé chez lui s'amenuisait au fur et à mesure que les jours progressaient. Ce n'était pas une mauvaise chose. Depuis 2ans, il avait finalement réussi à s'ouvrir au monde qui l'entourait, et notamment au village. Il y accordait désormais une importance sans pareille, et souhaiter faire évoluer les choses. Mais quelle place avait-il dans l'immense échiquier que représentait Konoha ? Il n'avait pas même la valeur de plus insignifiant des pions à sacrifier.

Curieusement la journée s'annonçait d'un calme remarquable par rapport aux précédentes. Depuis quelques semaines, chaque jour s'était présenté d'une nouvelle mission investie, et le travail s'enchaînait dès que l'aube prononçait ses premières lueurs. Or, la matinée était déjà bien avancée qu'aucun ordre de mission n'avait été envoyé. Seijuro avait-il finalement le droit à un jour de repos ? Il regarda tristement sa bouteille de sake, à moitié pleine, à moitié vide... Il doutait encore de sa capacité à contenir cette addiction. Il n'avait pas bu depuis un moment, et il ne souhaitait pas replonger dans cet enfer alcoolisé. Il n'était pas simplement un homme rongé... C'était la forêt qui se dissimulait derrière l'arbre au premier plan.

Un bruit léger retentit sur le seuil de la porte d'entrée de l'appartement du Chuunin, ce dernier ce précipita alors, mais le facteur semblait s'être volatilisé. C'était à chaque fois le même coup, le courrier était livré, mais jamais il n'avait pu repérer le moindre pigeon, le moindre facteur dans les parages. Il y avait-il réellement un missionnaire qui distribuait le courrier à la vitesse de l'éclair ? La question ne se poserait pas pour la journée, car le courrier que Seijuro déballa était en réalité une convocation au bureau du Hokage. La venue semblait obligatoire et pressante. Le chuunin n'était pas réellement rassuré. Il enfila tout son équipement avant de se diriger vers la plus haute tour du village, la résidence de Gekido Uzumaki, le Hokage actuel du village.

Arrivé au lieu-dit, Seijuro s'arrêta quelques instants. Il n'avait jamais rencontré cet homme qui régnait en maître sur le village. Etait-ce là, les conséquences de ses dernières escarmouches ? La rencontre et le pseudo affrontement avec Kazami... Le tournoi durant lequel Seijuro avait délibérément refuser de participer. Il connaissait ses erreurs, il connaissait également son juste droit et sa justesse de décision. S'il fallait assumer ses actes, le chuunin le ferait en véritable shinobi du village. C'était alors perdu dans ses pensées que Seijuro arriva à l'office de la blonde balafrée. Il lui présenta la lettre de convocation, elle le conduisit jusqu'au bureau de Gekido. Le chuunin pouvait apercevoir à quelques pas de l'entrée, Keisan. Le doute s'amenuisait, le quart d'heure à passer risquait d'être difficile pour les deux fauteurs de troubles. Mais la convocation se justifiait-elle véritablement pour une réprimande ? Ou le Hokage avait-il quelque chose d'autre en tête ? Seijuro s'avança jusqu'au côté de son compagnon quarantenaire. Il lui fit un signe de tête avant de s'adresser au maître des lieux.

Dialogue de personnage
« Hokage-sama, je suis Seijuro Kitto. Je me présente suite à la convocation reçue plus tôt dans la journée. Qu'attendez-vous de moi ? »


La tête légèrement inclinée en signe de respect pour son supérieur. Le faux pas ici, ne serait pas probablement pas toléré.

Publié le 20 Août 2015 vers 20h

Le Démon du Feu
1

Début du FlashBack



Gekido était assis sur le bord de son lit, les yeux fixant le sol avec une rare intensité. Derrière lui, son lit n'était plus que le vestige de ce qu'il avait été. Ce lit à l'armature métallique, aux matelas réalisé en cuir de monstre de la Forêt du Feu et aux draps en soie n'avait plus rien de beau. Une partie de l'armature avait fondue, ne laissait qu'un tas de métal sans forme. Son matelas, brûlé par endroit, et ses draps, humide, complétait le tableau et trahissaient une nuit agitée. Une nuit de cauchemar. Une nuit à lutté contre les fantômes d'un passé pourtant lointain. Une nuit qu'il aurait préférer passer à travailler. A s'occuper l'esprit, les mains, pour ne pas avoir à affronté les doutes et les regrets de ces moments révolus.

Gekido n'avait d'autre choix que de se lever et d'occuper sa journée à des tâches qui lui incombait afin de ne pas sombrer dans la folie, la paranoïa ou la colère. Cette colère, toujours tapis au fond de lui et ne cherchant qu'un seul prétexte pour s'évader de cette prison psychique qu'était l'esprit de Gekido. Cette colère, à demi-matérialisé sous la forme du Démon qui sommeillait en lui, lorsqu'elle s'emparait de lui le rendait incapable de se contrôler et le conduisait, indubitablement, à la limite de la folie. Heureusement, la vie était faite pour que l'équilibre soit toujours maintenu. Et, ce qui maintenait son esprit sain et la colère éloigné était une personne. Une femme. Une belle Uzuamki envers qui son cœur -pourtant de glace depuis les événements avec Hikari Chikara- balançait. Kazami...

Cette femme représentait de nombreuses choses pour l'actuel Chef du village de Konoha. Une habitante du Village, un membre de son Clan, un membre efficace de sa Section des Ombres mais surtout un bras droit fidèle et une amante sans pareil. C'était sa femme idéale.

Fin du FlashBack



Dialogue de personnage
« Hokage-sama, voici le second convoqué, Kitto Seijuro. »


Kuguu, la secrétaire et réceptionniste de Gekido, avait passé sa tête hors du cadre de la parte afin de s'adresser avec plus de facilité à son employeur. Ce dernier, assis à son bureau à rédiger des rapports sur certains ninjas fauteurs de trouble, n'avait regardé la jeune femme que lorsqu'il avait compris qu'elle lui avait amené le dernier membres du duo infernal. Alors, avec un certain rictus, il remercia la jeune femme et s'adressa à Kitto Keisan

Dialogue de personnage
« Voici la raison de ta convocation. Ou plus exactement de votre convocation à tout les deux. »


Gekido entendit seulement la porte se refermer en gise d'au revoir de la part de Kuguu. Peut être avait-il blessé son employé ? Peut-être la jeune femme était-elle partit vexée, blessée ou en colère. Après tout, Gekido ne l'avait à peine regardé. Il fallait dire que la nuit passé n'aidait guère. Surtout qu'elle aussi avait été présente.. Mais, d'une certaine manière, Gekido n'en avait que faire. Entre ces murs, elle n'était que sa secrétaire et rien d'autre. Il regarda alors les deux hommes debout devant lui. Tout deux aussi droit qu'il l'espérait. Ils n'étaient pas homme à se courber, et Gekido le savait.

Dialogue de personnage
« Asseyez-vous, car la journée sera longue. »


Il indiqua aux deux hommes les chaises situés face à lui. Terminant d'écrire sur ses papiers ce qui devaient d'être marqué, il laissa les deux hommes avec ce silence lourd et pesant. Eux n'avait aucune idée de la raison de leur convocation alors que le rouquin en était pleinement conscient -puisque c'était lui qui les avait invités à se présenter devant lui.

Dialogue de personnage
« Bien. Ce n'est pas parfait mais ça suffira.

Revenons à nous. J'imagine que vous avez une -ou plusieurs- idées suite à votre convocation en ce lieu. Et bien oublié les. Ce n'est pas pour ces raisons là que je vous convoque. Enfin ce ne sont pas les raisons officiel de vos présences ici. Dans un premier temps, j'aimerais vous annoncez une chose. A chacun. »


Deux lettres aux écrits apparentes avec chacune un cachet de cire différente. Une lettre pour chacun des deux ninjas présent. Gekido plaça une lettre face à Keisan et l'autre face à Seijuro puis lui dit:

Dialogue de personnage
« Deux lettres. Une chacun. Une nouvelle affection. Keisan est à présent un membre de la Section Eda. Seijuro un membre de la Section Ruto. Tout ce que vous devez savoir est inscrit sur ces lettres... »

Publié le 21 Août 2015 vers 13h

Le Poing Divin

La nouvelle venait de tomber. Alors assit Seijuro se releva pour attraper de la main la lettre que Gekido venait de lui remettre. La sensation qu'il perçut dans les instants qui suivirent l'annonce fut particulièrement étrange. Il était empreint d'un sentiment qui lui était difficile d'appréhender... Il ressentait dans toute sa chair une douce mélancolie et un vague à l'âme qu'il n'aurait su, par ses propres mots expliquer... Et pourtant la raison était d'une simplicité évidente.

Dialogue de personnage
« Hokage-dono ! »


Une phrase si courte, et si brièvement prononcée... Et pourtant... Lourde était la signification de cette dernière aux yeux du chuunin. Inclinant très légèrement la tête pour témoigner de la gratitude qui accompagnait cette "promotion", Seijuro demeura un moment dans le silence.
Il savait que son mal commençait à se dissiper, comme la fumée s'échappant d'un feu embrasé, dansant tranquillement dans le souffle du vent. Il ne contrôlait plus sa vie comme autrefois, et n'était-ce finalement pas là, la meilleure option pour lui ? Il devait faire ses adieux à une solitude qu'il n'était jamais parvenu à chasser seul... Mais l'avait-il seulement un jour souhaité ?

Délicatement, il déchira l'enveloppe sur laquelle était calligraphié son nom. Il prit une lente respiration tandis qu'il amenait à l'extérieur la dite lettre, qui contenait les informations à recevoir. Il ressentait comme une palpitation interne qui s'accentuait à chaque battement. Était-ce l'écho de son cœur qui s'emballait et qui résonnait jusqu'au creux de son oreille ? Ou était-ce l'effet de surprise qui témoigna d'une anxiété nouvelle ? Serait-il à la hauteur de la tâche qu'on lui soumettait dans l'immédiat ? Avait-il la carrure nécessaire pour supporter le fardeau des responsabilités proposées ? Avant d'ouvrir la lettre, il détourna son regard vers son camarade Keisan. Ce dernier présentait le même regard, la même intensité dans la lueur de ses yeux, comme à chacune de ses rencontres avec le quarantenaire. Comment devait-il réagir ? Quelle aurait été, la meilleure réaction à avoir ? Il l'ignorait...

Déployant le regard en direction de la lettre, il la déchiffra rapidement. Fermant ensuite les yeux, tout en rangeant la lettre dans l'enveloppe, il essayait ainsi de mémoriser les lignes qu'il venait de parcourir. Konoha avait toujours été terre de promesse. La sienne, en ce jour, fut d'un autre ordre, d'une envergure nouvelle...

Publié le 22 Août 2015 vers 21h

Le Conseiller des Ombres
1

        Kitto Seijuro semblait plus préoccupé des convenances que son homologue, qui restait droit sans dégager la moindre condescendance ou désobligeance. Une attitude incroyablement impassible. L’Hokage répondait au quarantenaire en désignant ses écrits, laissant les deux hommes dans l’ignorance la plus totale. L’attente représentait une éternité, et le silence régnait si bien dans la pièce que l’on entendait chaque coup de plume que le chef Uzumaki gravait sur ses parchemins. L’instant suffisait à Keisan pour émettre de nombreux doutes au sujet de son comportement qui sortait définitivement du moule habituel de Konoha. Ou plus précisément, il était un vestige du passé, un homme décalé sur son époque. Les Kitto avaient vécu en dehors des murs de Konoha comme les Uzumaki, avant la troisième république. Cela représentait déjà trois quart de la vie de l’ex-mercenaire. Les jeunes avaient eut une décennie pour s’adapter et s’habituer, facilité par leurs jeunes âges. Cependant, Keisan était déjà un homme complet, et c’était les deux Hokage de l’époque qui lui avait confié une longue mission pour cette même raison. Konoha l’avait créé, l’avait fait perdurer. Il devait vivre avec désormais.

        Dans toutes ces pensées, le barbu relevait évidemment le tutoiement qu’avait fait preuve le Hokage envers lui. Cela ne le dérangeait pas. Le premier pas franchit, le Kitto ferait de même au moment où il aurait quelque chose à dire. Acceptant la proposition de s’assoir, l’ex-mercenaire s’approchant indéniablement du bureau et entrevoyait des symboles qu’il avait déjà croisé, sans pour autant en connaître la signification exacte. Croisant les bras sur son torse, il attendait, quand enfin le Hokage se mit à parler. Indéniablement, il mettait au courant ses ninja que leurs altercations avec des supérieurs avaient été remarqués. Il précisait, encore une fois d’une façon subtile, qu’ils aborderaient ce sujet plus tard. Uzumaki Gekido n’était pas Hokage pour rien, il maitrisait ses mots et chacun des mécanismes diplomates qui s’y cachaient derrière. Pour le moment, deux lettres s’étaient dressées face aux Kitto. Pour chacun une annonce. Seijuro devenait membre de la section Ruto, et Keisan celui de la section Eda. Le roux poussait à lire le contenu de la lettre, que le faux-borgne déballait. A l’intérieur, la présentation de la section était présente ainsi que quelques informations.

        Ainsi, le quarantenaire apprenait que ce symbole torsadé représentait en quelque sorte la police interne de Konoha. Seijuro semblait avoir compris que Keisan avait accepté d’être le gardien d’un équilibre durement acquis mais en perpétuel danger depuis leur affrontement sur l’échiquier. Ce qui l’étonnait, c’était que l’actuel et seul chef du village épousait ses convictions avec sa promotion. Aucune autre section ne l’aurait intéressé pour rien au monde, même si son aide aux interrogatoires aurait sûrement été l’une des meilleures. Peut-être aussi, était-ce une façon que de le remercier de sa dernière et longue mission. Keisan se demandait s’il avait lu en lui, s’il l’avait compris. S’il avait décelé l’harassement qui l’habitait à jouer la comédie, a vivre dans un monde de mensonge et de violence inutile. Cette missive l’avait a la fois rendu plus rebelle et a la fois plus assagit. L’univers de l’espionnage, du mercenariat et des tréfonds du monde avait définitivement tourné cet homme vers la transparence des faits, des paroles, des actions et des relations. Repliant doucement et sereinement la lettre en la glissant dans l’enveloppe, le barbu ne pouvait s’empêcher d’adresser peu de mot d’une émotion certaine :


Dialogue de personnage
« … Merci.. Gekido. »

        Sa voix, n’était pas aussi claire et puissante que d’habitude, trahissant des remerciements d’une sincérité impressionnante. Il se raclait immédiatement la gorge. Ainsi, les journées où il se demandait quoi faire et finissant à la taverne diminuerait prochainement. A présent, il avait des responsabilités, et il souhaitait en prendre clairement conscience dans ses possibilités et ses limites :

Dialogue de personnage
« Section Recherche et Enquête.
En quelques mots, c’est la police de Konoha. Je dois avouer que je passerais volontiers mon tour de garde aux portes, au bénéfice de la sécurité interne du village. Comme ces patrouilles dans le village. Plus exactement, j’aimerais te demander s’il est possible de développer plus en détails le côté inspecteur de cette section.
Aussi... Je ne connais pas aussi bien les réformes que sont les sections. Tout cela a bien changé... Alors, quelles sont les interactions probables avec les différentes sections que je pourrais avoir ? »

        Un inspecteur, si ce titre existait au sein de Konoha, pouvait-il interroger un prisonnier sous l’autorité de la section Ruto. La section Eda pouvait-elle enquêter sur elle-même si elle soupçonnait un de ses gardes fautif d’une intrusion ? En cas d’une arrestation sans transport possible et sous contrôle temporel, l’interrogatoire revenait-il à la section Eda même hors présence d’un membre de la section Ruto ? La section Eda était-elle en droit d’interroger et de sonder tout habitant de Konoha, quel qu’ils soient. C’était ce que Keisan se demandait. Pourtant, pourquoi le Hokage lui accorderait-il officiellement le statut d’inspecteur et ses droits. Il était un élément qui sortait un peu de la hiérarchie, et qui avait lui-même perturbé l’ordre public et militaire au sein du village de la feuille. L’Uzumaki ne semblait pas non plus vouloir le laisser sans contrôle, puisque l’ex-mercenaire avait bien lu le nom d’Uzumaki Taram comme dirigeante de section.

Dialogue de personnage
« Enfin.. Si la demande est acceptée.
Mais pourquoi l’accepter, n’est-ce pas ? »

Publié le 23 Août 2015 vers 18h

Le Démon du Feu
1

Il n'existe aucun silence plus appréciable que celui de deux hommes découvrant pour la première fois la nouvelle vie qui les attend, et Gekido se délectait de ses quelques instants sans bruit. Celui qui était, à présent, l'homme le plus influent de Konoha était pleinement conscient que la nouvelle qu'il venait d'annoncer changeraient, bouleverseraient, les vies des deux protagonistes qui lui faisait face. Bientôt leurs vie prendraient un nouveau tournant et ce grâce lui.

L'Hokage de Konoha avait bien observé les deux camarades durant les quelques semaines qui avaient précédés. Et, bien que de nombreuses choses lui avaient déplut dans le comportement des deux ninjas, il avait su voir au delà des premières impressions qu'il c'était faite sur eux et avait compris qu'il leur fallait une structure -une grande structure- afin de les cadrer, les diriger et surtout les maintenir sur de bon rail. Concernant Seijuro, l'homme au cheveux roux avaient compris qu'il était un ninja de parole plus qu'un ninja d'action. Il avait appris -en l'étudiant- qu'il lui était impossible de ne pas discuter, plus ou moins longuement, avec une personne et ce, même avant d'engager un combat. Il était le genre d'homme à préférer aborder un ennemi de face, à la jauger les yeux dans les yeux et à connaître un adversaire avant de l'abattre. C'était donc une recrue parfaite pour la Section Ruto. Diplomate en devenir, il s'épanouillerait sans doute également lors d'interrogatoire complexe. Gekido n'avait guère eu à hésiter avec lui. Sa place avait été trouvé dès le moment où il avait posé pied dans l'arène de combat.
Quant à Keisan, le choix avait été plus complexe. Gekido, tout comme pour Seijuro avait su quel genre de structure plairait à l'ancien mercenaire. Mais aussi, quelque genre de Chef lui plairait. En effet, le Chef de la Section était une variable importante pour Keisan. Il lui fallait un Chef présent, avec un fort caractère et une ligne directrice bien implanté mais faisant preuve de flexibilité et laissant à ses agents une liberté total -tant qu'il restait dans les règles établit. Et, en ce sens aucune section ne correspondait mieux à Keisan que Eda. Juhi, avec Kazami à sa tête, se serait avéré être une mauvaise idée. Surtout aux vus des altercations né durant le tournois -ce qui d'ailleurs, lui vaudrais bientot une remontrance pour le faux borgne. Et, avec un jeune leader, Keisan n'aurait été rien d'autre qu'un mule à tirer. Rien de constructif n'aurait été possible de tirer de lui.

C'était ainsi que Gekido -et avec d'autre critère moins conforme- avait pris sa décision. Ils rentraient dans l'un des moules pré-établit de Gekido pour ces sections et le rouquin savait qu'il avait fait le bon choix. Il savait que, même si les deux ninja qui lui faisait face ne s'en rendait pas compte immédiatement, ces sections étaient fait pour eux. Néanmoins, il ne s'attendait pas à ce les deux compères ne le remercie tout deux. Ils ne l'avaient pas habitué à cela. Et bien vite, les habitudes de Keisan revinrent au galop. Ainsi Gekido du préciser un point

Dialogue de personnage
« Je ne suis pas celui qui décide au sein de vos sections. Vos Chefs respectifs sont assez mures et professionnel pour diriger les Sections comme cela est du. Et tout passera par eux désormais. Il n'y a que si vous avez à vous en plaindre -et pas uniquement à cause d'incompatibilité d'humeur- que vous pourrez venir me parlez de vos Sections. »


Gekido inspirant lui enchaîna:

Dialogue de personnage
«
En parlant d'incompatibilité. J'ai reçu un rapport détaillé sur les incidents survenu au cours de la préparation du tournois ainsi que lors du tournois. Et j'imagine que vous allez savez de quoi je vais vous parlez. Surtout toi Keisan. Pertruber la final n'est pas donné à tout le monde.

Néanmoins messieurs, comprenez bien une chose. Je ne suis pas gentil, ni amical. Je suis juste. Je ne suis pas l'homme dodu à la barbe blanche distribuant les cadeaux lors des longues nuits d'Hivers. Je ne suis pas non plus l'homme à la barbe noir et distrubuant les coups de fouets. Je suis l'homme à cheveux rouge feu et à la cicatrice à l'oeil. Je serais bon avec vous tant que vous ne viendrez pas chier dans mes bottes. Par contre, si jamais je ne vois que l'ombre d'une merde à l'horizon, je vous botterai le jusqu'à ce que ce dernier s'enflamme sous la friction de mes bottes ? Est-ce clair ? »

Gekido se tourna vers Keisan et ajouta
Dialogue de personnage
« Je me doute que te faire engueuler par un gamin doit bien te faire rire sous la barbe et ton bandeau mais sache une chose, Kitto Keisan, ton comportement envers mon Bras Droit à été loin d'être exemplaire. Kazami c'est peut emporté mais c'est encore une jeune femme. Tu as l'experience de ton côté, montre le temps en temps et pas seulement lorsque tu le décide. »


Se tournant ensuite vers Seijuro, il enchaina

Dialogue de personnage
« Quant à toi Seijuro, je te serais gré de ne pas jouer au échecs avec les prisonniers ni de ne pas te braquer lorsqu'un ordre déplaisant t'ai demandé. Hein. Je pense que tu saisit pourquoi. »


Gekido avait eu le verbe haut mais ne c'est pas mit à crier pour autant. Ferme, il souhaitait simplement remettre ces deux ninja sur un chemin plus droit. Il n'aimait guère voir des hommes -ou des femmes- s'égarer en chemin...

Publié le 30 Août 2015 vers 12h

Le Poing Divin

Tout le déroulement qui suivit les premiers instants s'enchaîna sur un rythme et un ton beaucoup plus froid, frôlant les limites de la tolérance de Seijuro. Il était dans ce bureau le subordonné, mais il n'était pas non plus la marionnette que l'on souhaitait faire de lui. Quelques instants de silence suivirent le discours du Hokage Uzumaki. Avait-il conscience que son discours comportait des points, auquel il n'avait pas même demandé de seconde version ? Il semblait s'être contenté de la version de cette gamine arrogante qu'il avait choisi comme bras droit... Alors pourquoi et dans quel but avait-il convoqué ces deux hommes de caractère, s'il s'en remettait pleinement à l'insouciance et à la démesure orgueilleuse d'une seule des parties du conflit ? Seijuro se crispa amèrement dans son fond, puis il prit quelques respirations pour détendre les mauvaises idées qu'il venait d'entendre.

Le discours n'avait cependant pas tout de négatif, Gekido semblait vouloir adresser des objectifs et des limites précises aux deux hommes qui lui faisaient face. C'était une bonne chose de la part d'un chef de village. Dès lors que Seijuro avait découvert sa nouvelle fonction, il avait d'ores et déjà su qu'il n'aurait aucune plainte à adresser. Ce furent les mots, ordres et menaces qui suivirent qui déplurent au chuunin. Souhaitait-il une docilité hypocrite de part et d'autre du village ? Souhaitait-il posséder des chiens soumis pour compagnons et bras armés ? Ou souhaitait-il des hommes de caractère et d'orgueil qui sauraient épauler et penser par eux-même, sans avoir à s'en remettre au protocole élémentaire dressé par une simple blessure portée à une fierté de vergogne au nom de cette relation malsaine qu'il entretenait avec cette cadette de décennie ?

Seijuro releva les yeux, ses pensées étaient murées au fond de son esprit, gardant cette apparence respectueuse, il souhaita intervenir comme un shinobi devait le faire, c'est à dire en faisant respecté son statut et la confiance qu'on lui portait. Il faisait désormais parti de la section Ruto, et il n'était pas ce genin sortant des bancs de l'académie à qui l'on peut adresser une réprimande sans avoir en connaissance l'intégralité des événements à juger.

Dialogue de personnage
« Hokage-sama, je prends pour mots dits, les instructions que vous venez de nous transmettre, mais pour autant, et en tant que représentant de la minorité relative des Kitto, je souhaiterais répondre à cette disconvenance. »


L'idée était lancée, il poursuivit.

Dialogue de personnage
« L'honneur pour moi ne saurait se mesurer que d'avoir l'opportunité de faire partie de la section Ruto. Pour autant que je puisse l'appréhender, je n'ai eu de difficulté à la rencontre et à la tolérance sociale que par mes propres limitations. Il n'existe pour l'heure aucune humilité dans l'ombre de celle que vous considérez comme votre main droite, et c'est la seule raison qui puisse expliquer un manquement de discernement, autant qu'il soit coupable, des deux côtés de la balance. Alors oui, Hokage-sama, j'ai failli à une attitude que la bonne morale souhaite... Mais le problème n'aura de nouvelles récidives lorsque les rencontres de bonnes vertus se présenteront. »


Il respira avant de poursuivre.

Dialogue de personnage
« Puissiez-vous comprendre mon discours ? Je ne tiens pas à tarir l'immense portrait de magnificence que vous lui accordez, mais sachez qu'il n'y a de réelle faute que lorsque les deux parties manquent à leur fonction. D'autant plus que dans les conditions que l'on a dû vous reporter, tout aussi orgueilleux que nous puissions être avec Keisan, le moindre des convenances aurait été de se présenter. Je ne suis pas une piétaille, ni même un subordonné lambda qui se nourrit d'irrespect. »


Puis il concéda.

Dialogue de personnage
« Je me doute que votre précieux temps est compté quant à cette discussion, mais permettez-moi de profiter de votre présence pour éclaircir les faits qui ne semblent pas être doté de la plus véritable réalité. Keisan pourra trouver les mots à compléter si jamais, il en jugeait le contenu incorrect. »


C'était sa manière de s'approprier de force les quelques prochaines minutes pour donner son avis, son discours et son opinion sur une fracture désormais passée. Une nouvelle respiration, courte, il enchaînait les mots avec aisance et fluidité. Il s'agissait là également de démontrer qu'en temps qu'homme de main, il n'était pas seulement une langue bien armée, il possédait aussi une capacité de réflexion saine et telle, qu'il savait mesurer le bon du mauvais, même en sa propre défaveur.

Dialogue de personnage
« A l'augure d'une journée ensoleillée, je décuvais d'une habitude mauvaise tandis que votre bras droit s'acheminait à remettre en état l'arène. D'une demande sans forme ni mérite, cette brave dernière s'envenima d'une réponse inexistante. Comme je vous l'ai dit, nous sommes vos hommes, nos corps et nos esprits ne sont pas à la disposition d'humeur méprisable, la politesse nous est un minimum dû. Vexés et attisés en ce mépris de forme, nous refusâmes de porter soutien à cet amoncellement de mauvaise volonté. Malgré nos présentations respectives, et nos tentatives d'échange courtois, nous n'avons pas même eu l'obligeance d'entendre le nom de cette promise supérieure. Vous-mêmes, n'auriez jamais eu de pareilles idées que de mésestimer l'honneur et le respect que vous auriez à nous considérer. D'un mot à l'autre, les esprits se sont échauffés sans pour autant perdre de pied les limites de la revendiquée fraternité. Mais, de la jeunesse d'inexpérience à l'insouciance de conséquence, c'est sous des menaces virulentes que nous fûmes confrontés. »


C'était un discours accusateur, malgré sa bonne observation, il faisait preuve d'un esprit légèrement subjectif. Pour autant, il frôlait d'avantage les douceurs de la vérité que le discours que l'on avait su tenir aux oreilles du maître des lieux.

Dialogue de personnage
« Bien que nous n'ayons su contenir certains mépris quant à la désolation consternante du manque de civilité, il n'existe dans tout le pays du feu, aucun homme, aucun shinobi en apprentissage, qui aurait su accepter ces remarques de menaces... Auriez-vous préféré que nous fuyions comme des chiens battus ? Ou préférez-vous, avoir pour compagnon de discussion des hommes ayant pour vertus l'honneur, qui résonne dans l'enceinte du village de la feuille ? Aussi puissante que puisse être votre bras droit, Hokage-sama, il n'existe de dérogations quant à l'atteinte des règles tacites qui s'exercent entre tout homme du pays. Alors si vous me demandez, et je doute de l'éloignement du discours de Keisan, pour quelles raisons et dans quelles circonstances les événements regrettables se sont-ils passés, je me contenterais de résumer la totalité au manquement de respect envers tout homme quel que soit son statut. Manquement ayant entraîné une attitude de retour avec dysfonction disciplinaire. »


Les mots étaient lourds et pesants. Il fallait que tout soit dit pour ne plus revenir dessus. Il fallait que tout soit décrié et entendu pour que les rancœurs tendent à trouver un apaisement. Gekido s'était proclamé être cet homme à la chevelure de feu et à l’œil pourvu de cicatrice, un homme juste. Allait-il réellement l'être et prendre en considération le mauvais ressenti de ces deux hommes ?

Dialogue de personnage
« Cependant, toute la faute m'appartient quant à la mauvaise conduite durant le tournoi de paix. Les raisons sont propres et m'appartiennent, n'en tenez pas rigueur à Keisan.
Je ne suis pas un homme belliqueux de nature, et pour fêter la paix instaurée, je ne souhaitais reproduire un exemple de guerre. J'ai préféré un affrontement d'un autre genre, et pour cela, je vous présente mes plus sincères excuses, Hokage-sama. »


Seijuro inclina légèrement la tête, c'était sa manière à lui, de témoigner son respect, et ici plus particulièrement, de sa culpabilité.

Dialogue de personnage
« En revanche, je suis persuadé que les échecs permettent d'entrevoir dans l'esprit de son adversaire bien plus loin que certains interrogatoires musclés. Mais, si mon chef de section n'y juge aucune utilité, je m'abstiendrais. »


Il reprit une respiration régulière, avant d'achever son discours.

Dialogue de personnage
« Mais... Si vous doutez ne serait-ce qu'un seul instant de la rationalité de mon discours, si vous soupçonnez la moindre mauvaise foi, et si vous jugez bon de vous reportez à une seule partie de la discorde... Alors laissez-moi refuser cette promotion, et laissez-moi de nouveau enchaîner les missions de moindre responsabilités. Je ne souhaite pas être l'homme d'un Hokage qui douterait de ma parole et de mon honneur. »

Publié le 15 Septembre 2015 vers 01h

Le Conseiller des Ombres
1

        Ainsi, la décision finale quant a sa demande de devenir un gardien enquêteur plutôt qu’une vulgaire sentinelle ne revenait pas a l’homme à la jinga rouge.

Dialogue de personnage
«
Je vois. Je verrais avec Uzumaki Taram dans ce cas. »

        Cette femme avait l’air de posséder une certaine autonomie et de puissantes décisions. Keisan se demandait à quel genre de supérieur il aurait affaire cette fois-ci. L’ancien vagabond avait un sens singulier du respect et distinct de la plupart des Konohajins. Pire, le vouvoiement lui était insupportable et fourbe, qu’un voile de plus pour se dissimuler et provoquer la méfiance. Il appréciait quand les paroles concordaient aux actions, ainsi qu’aux attitudes. Il avait déjà trop vécu dans le vrai, dans la réalité des choses pour à présent vivre dans le faux. La chef de la section Eda serait-elle amène de le comprendre, ou du moins, d’accepter cette intransigeante franchise ?

        Telles étaient les pensées du borgne, quand l’Hokage évoquait l’exemple parfaitement contraire : Kazami. Cette belle femme qui avait fusionnée avec le fonctionnement du village, qui s’était ancrée parmi des cases d’autorités prédéfinis. Jusqu’à l’excès, a l’instar du quarantenaire pour son individualité. Mais également de Seijuro, qui se détachait clairement du lot. D’un langage qui semblait sortit d’un autre monde, d’une éducation et d’une culture certaine, développées à leur paroxysme, véritable messager acoustique d’une intelligence supérieure à la moyenne, le jeune Kitto expliquait la scène qui s’était déroulée avec une reconstitution exacte. L’ex-mercenaire ne pouvait rajouter qu’une seule chose :


Dialogue de personnage
«
Je certifie les événements.
A ma surprise je découvre que Seijuro me pense orgueilleux, une bien belle découverte je l’admets. Je dirais plutôt intolérant au manque de tact. Mais je pense qu’il dit cela pour mieux faire passer la pilule.
Comme tu l’as dit, Kazami est inexpérimentée après tout, cela viendra... La prochaine fois, je ferais en sorte de lui faire ressortir une forme de maturité, puisque c’est ce que tu attends de moi. »

        Une pause. Il laissait Gekido traiter les informations un moment. Les hommes semblaient s’écouter les uns les autres. L’ex-mercenaire trouvait dans le bureau du chef du village, le lieu le plus hautement hiérarchisé, un fragment de l’univers de celui d’en dehors des murs de Konoha.

Dialogue de personnage
«
D’ailleurs, sur ma route, j’ai rencontré des jeunes à la maturité pourri par la souffrance comme personne, de très vieux enfants enjoués comme des diables, tout comme des gosses d’une inconscience extraordinaire et des anciens a la sagesse inégalée.
Je t’assure que l’âge n’a aucunement sa place, seul le motif et sa pertinence importe. Et si ce dernier ne me sied pas, il est probable que quelques frictions naissent également sur mes propres bottes. Sans vouloir chercher l’affrontement, bien entendu.
J’ai une nette prédilection à vouloir mettre les rapports de force d’égal à égal, quelques soit le pseudo rang attribué. C’est ce qui n’a pas plus, ce jour-là. »

        Keisan était ainsi. Le surestimer ne lui plaisait pas, autant qu’être sous-estimer. La justesse et l’égalité, dans leurs formes les plus simplistes et banales avait déjà prit vie dans le reflet des pupilles de cet homme, jusqu’à finir par tenir refuge en lui. Il ne pouvait s’empêcher de penser que l’égalité qui était exercée entre ces murs, n’était qu’une règle qui comptait des exceptions. Il avait plus l’esprit d’un Nukenin errant qu’un Konohajin, et pourtant cela ne l’empêchait pas d’être les deux. Heureusement, il appartenait a ce clan unique : celui des Kitto, où cet esprit était respecté et faisait l’unanimité.

Publié le 17 Septembre 2015 vers 01h