On ne peut jamais être au calme (ouvert)

Kazuna aimait plus que tout ce genre de moment. Le moment où elle pouvait s’échapper du village et des responsabilités inhérentes à son clan. Là elle était seule, seule et surtout au calme. L’osmose avec la nature c’est tout ce qu’elle avait toujours aimé. Vêtu simplement d’un kimono en soie qui ne laissait pas énormément de place pour l’imagination, la jeune ninja avait trouvé un petit coin de plaine assez tranquille dans les montages. Elle c’était donc assis en tailleur, et avait commencé à méditer, afin de se vider totalement l’esprit. Dans ce genre de moment, elle restait sensible à son environnement histoire de ne pas se faire attaquer par surprise, mais elle se détendait un maximum.


La jeune femme laissa s’échapper quelques gémissements de détente, elle espérait vraiment ne pas être dérangé. Car même si cela ne la dérangeait pas le moins du monde, car elle faisait deux avec la pudeur. Elle était simplement vêtu d’un kimono et ses formes généreuses n’avait même pas besoin d’être devinaient, et cela aurait pu mettre les autres mal à l’aise et surtout mettre à mal sa réputation avant qu’elle n’arrive au bout de son plan. Et aussi parce qu’elle voulait avoir la paix. La jeune femme resta alors les yeux fermés à méditer espérant que personne ne vienne la déranger.

Fumi s'était occasionnellement vêtue d'un Kimono plutôt féminin. Dans cette tenue, elle passait inaperçue au milieu des civils. En quelque sorte, elle quittait ses obligations ninja. Elle venait aux nouvelles vis-à-vis de Kazuna. Elle avait une petite idée sur le lieu où la trouver. Nul besoin d'un émissaire qui rendrait immédiatement leur rencontre officielle et dans le même temps : douteuse. Sans surprise, elle retrouvait la brune aux traits gracieux en train de méditer au milieu de la nature. Kazuna semblait toujours calme et paisible. Un sentiment de bien-être envahissait à son tour notre héroïne. Elle restait en silence et attendait de voir s'ouvrir les yeux de Kazuna telle les pétales d'une fleur en train d'éclore. Fumi ne désirait pas la déranger dans son moment de plénitude, mais elle se doutait qu'elle ne serait pas passée totalement inaperçue.

La méditation était totale, Kazuna avait atteint la plénitude à un tel niveau qu’elle en prenait presque du plaisir, et laissait s’échapper quelques bruit suspect de sa bouche. La jeune ninja se sentait bien, complètement en paix et ce genre de moment était rare, surtout avec ce qu’elle avait prévu de faire dans les prochains mois. Alors qu’elle se sentait le plus à l’aise possible, la jeune Kumojin entendit de très léger bruit de pas. Doucement elle ouvrit les yeux et aperçu en fasse d’elle une silhouette qui lui était familière. Et en plus, même si elle ne voulait pas être déranger, elle appréciait énormément la personne en face d’elle. Kazuna laissa alors échapper un petit sourire amical, et redressa son kimono, qui laissait voir trop de sa poitrine pour qu’elle puisse le laisser comme tel. La Hattori se leva doucement et dit en s’approchant de sa compatriote.



Bien que plus jeune qu’elle, Kazuna se comportait toujours comme quelqu’un de bienveillant et sur qui Fumi pouvait compter. C’était sans doute du à leurs grades respectif au sein du clan Hattori, mais Kazuna aimait beaucoup la jeune femme en face d’elle, et Fumi devait le savoir.

Fumi la saluait poliement.



Son visage s'assombrit soudainement.



La brune récupérait son sang froid. Elle ne souhaitait pas laisser cet acte impuni, mais elle ne voulait pas non plus laisser croire à Kazuna que ses paroles étaient impulsives et irréfléchies. Il y avait beaucoup d'autres raisons d'agir à l'encontre de cet homme.



La brune reprenait après quelques secondes, prenant une mine légérement dégoûtée :

Fumi arrivait face à Kazuna beaucoup moins sereine que prévu. Il y avait quelque chose qui lui tourmentait l’esprit, et ça la jeune femme pouvait très bien le comprendre. C’est difficile de rester sans rien faire quand quelqu’un de qui l’on est proche est victime d’un meurtre. Avec une énorme délicatesse qui la caractérisait lorsqu’elle s’adressait à Fumi, Kazuna dit



Kazuna n’aimait pas que la justice soit rendu de manière arbitraire que ce soit la justice molle de Masashi, ou la justice quasi divine des masques rouges. Mais une chose était sur, même s’il n’avait peut être pas commis ce meurtre, un Miwaku ne pouvait pas jouir d’autant de pouvoir. Pas à Kumo. Pas tant que les masques rouges seront là. Fumi semblait vraiment énervé, presque à bout de nerf. La chef des masques rouges, qui considérait cette Hattori comme une soeur, ne pu s’empêcher de passer sa main douce délicatement sur sa joue en lui prodiguant de petite caresse en lui disant.



Kazuna continua de caresser la joue de son amie. S’il n’avait tenu qu’à elle, elle l’aurait prise dans ses bras. Mais avant d’être des amies très proches, elles étaient avant tout des Kumojin, et il n’y avait pas la place pour ce genre de faiblesse. Rien que les caresses qu’elle lui prodiguait en ce moment faisait partie d’un excès de confiance qu’elle ne se serait permis avec personne d’autre que Fumi.

Lorsque Kazuna se montrait tendre, Fumi se sentait comme une enfant dans les bras de sa mère. A l'abri de tout danger.



Fumi venait de retrouver une certaine motivation. Et elle ne comptait pas laisser Raiko s'en tirer à si bon compte. Il devait souffrir et payer pour le meurtre de Yuna et ses autres crimes restés dans l'ombre. La brune était sur le départ, elle ne comptait pas s'éterniser, mais elle attendait les derniers mots de son amie pour savoir si elle n'avait pas quelque chose à ajouter. Une instruction particulière. Ou encore une recommandation.

Kazuna avait toujours sa douce main posé sur le visage tout aussi doux de sa compatriote. La belle Hattori comprenait très bien le ressenti de Fumi, c’est pour ça qu’elle l’avait écouté d’une oreille attentive. Mais elle faisait déjà son affaire de se Raiko avec les masques rouges en ce moment même. Donc tout doucement, Kazuna vint se coller à Fumi, afin qu’aucun centimètres d’oxygène ne puisse se mouvoir entre leurs deux corps. Et elle lui murmura à l’oreille.



Kazuna se recula alors doucement et lança un petit sourire approbateur à son amie avant de lui dire avec un ton beaucoup plus militaire. Montrant qu’elle était sa supérieur hiérarchique dans les masques rouges.

Fumi commençait à parler sur un ton posé.



Et finalement perturbée par un trop plein d'émotions, la brune reprenait la parole avec un mélange d'enthousiasme et de colère. Une lueur de folie devait brièvement se lire dans ses yeux.



Et puis son visage s'attendrissait et la brune répondait alors à l'étreinte de son amie. Elle murmurait :



Elle se détachait d'elle et reprenait un autre chemin pour partir.

Kazuna voyait bien que Fumi ne se sentait vraiment pas bien. Et même si ce n’était pas du tout dans son habitude de faire ça avec qui que ce soit d’autre. La jeune femme ne pu s’empêcher de la rappeler avant qu’elle ne parte.



Kazuna lui fit un petit sourire et avant que Fumi n’est le temps de répondre elle était déjà partie. Elle verrait bien ce soir si elle vient ou pas.

La brune montrait une petite moue. Elle appréciait l'invitation de son amie mais les deux femmes ne devaient relâcher leur vigilance sous aucun prétexte.



Fumi lui offrait un charmant sourire. Elle était ravie que Kazuna souhaite passer plus de temps avec elle, même si c'était seulement dans l'intention de la consoler. Mais leur relation ne devait pas être connue du village de la foudre et le risque d'être vues ensemble était omniprésent. La brune quittait les lieux.