Au service de sa dame

Et souvient toi, garde la tête haute, tu n'es pas ce qu'ils veulent te faire croire que tu es. Tu n'es ni un chien, ni voyou. Tu es mon fils, et je t'aime. Ces paroles, qui me revenaient en tête alors que je terminais de préparer l'amuse-bouche du matin de ma maîtresse, étaient celle de ma mère. Ma mère, une belle femme à la chevelure rousse, n'arrêtait guère de me dire ce genre de phrase depuis que j'avais été donné -tel un objet- à la famille pour laquelle je travaillait comme "domestique". Non. En réalité, je n'étais pas un domestique. J'étais plutôt un esclave, une chose comptant moins que les domestiques de cette maison. Une créature inférieur, répugnante, qui se devait d'exécuter les moindres ordres sans bronché. Quelque soit l'heure du jour ou de la nuit. Je n'avait que rarement le droit à la parole et je ne pouvait m'adonner à aucune sorte d'activité que ce soit sans le consentement expresse de ma maîtresse. Heureusement, j'avais encore le droit de cuisiner.

Habillé de façon simple mais néanmoins élégante, afin de ne pas trop dénoté de l'ambiance luxueuse de cette grande demeure familial, j'avais sur l'épaule une serviette de bain parfumé aux fleurs de cerisier et, dans les mains, un plateau sur lequel était disposé les amuses-bouches, ultra fin et délicat, de "ma dame" ainsi qu'une décoction aux fruits sauvages.

Je la savais, à cette heure de matinée, dans sa salle de bain privé du premier étage. Elle aimait, de mes souvenirs, y passer des heures. Bien que Kunoïchi de Kumo, elle était avant tout une femme du Clan Hattori. Et même si sa lignée n'appartenait pas à la famille principal, elle devait posséder une certaine allure afin de rester digne de son nom. Elle devrait également, bientôt, se trouver un homme. Un autre Hattori, d'après ce que j'avais entendu. La consanguinité était la raison de leur pouvoir m'avait-on prévenu dans lors de mes premiers jours dans cette maison.

Frappant à la porte de la salle de bain, je m'exclama ensuite:



Trop de cérémonial ? Pas assez ? Qu'allait-elle me dire ?

Une journée de plus dans le village de Kumo. Comme à son habitude, Kazuna c’était levé en même temps que le soleil, et avait commencé sa journée par deux heures de méditation intense. C’était l’un de ses rituels du matin, le deuxième étant de passer une heure de plus dans sa salle de bain privé à se détendre dans un bain chaud. Et pendant se rituel, elle aimait que Soma lui apporte une collation. Soma c’était son esclave, et rien de plus pour elle. La Kumojin l’aimait bien, mais seulement en temps qu’esclave, car il la servait à merveille. Et puis c’était un Uzumaki, ce genre d’esclave était vraiment des plus rares dans le village.

La jeune femme aimait passer du temps à faire le vide dans son esprit le matin. Car il est vrai qu’elle était en train de réaliser un plan qui bouleverserait toute sa vie. Car qu’elle réussisse ou qu’elle échoue, toute sa vie en sera complètement bouleversait. Après presque une heure entière dans l’eau chaude, la jeune femme fut sortie de ses songes par la voix de son esclave.



C’était la première fois qu’elle le laissait entrer alors qu’elle était encore totalement dévêtu. Mais pourquoi se cacher de lui, il ne lui serait pas venu à l’idée de se cacher d’un animal de compagnie, et voilà ce qu’il était pour elle. Un simple animal de compagnie, avec un avantage en plus, c’est qu’il était très bien dressé. Kazuna sortie de l’eau juste en face de lui, et sans prendre la peine se se cacher ou de se sécher, elle s’approcha de lui, laissant ruisseler l’eau de son corps sur le sol, puis elle attrapa la décoction. Elle en bu une gorgée et lui dit en souriant.



elle attrapa la serviette et l’enroula autour de son corps, avant de lui faire signe de partir avec la main. Puis elle termina de se préparer.

J'en avais trop fait. Trop de cérémonie, trop de politesse. Je pris note, dans un coin de mon esprit, que lorsqu'elle se trouvait seul, je pouvais m'adresser à elle avec moins de cérémonial. Cependant, il n'était jamais aisé de savoir ce que cette famille souhaitait. Ils étaient tous, à des degrés plus ou moins variable, du genre indécis et lunatique. Tantôt trop, tantôt pas assez, je ne savais comment faire avec ces gens. S'adapté était vraiment difficile en ces conditions.

Réalisant que j'avais pris trop de temps à réfléchir sur cet incident, j'ouvris la porte assez rapidement. C'est alors que, face à moi, je vis le corps dévêtu et encore mouillé de celle qui était ma maîtresse. Elle se trouvait debout, face à moi, dans le plus simple appareil possible. Surpris de voir celle que je servait ainsi, je dût me forcer pour ne regarder plus que cela ses courbes qui semblait gracieuses. Et tendit que, sans une once de honte, elle se rapprocha de moi dans le but de servir un rafraîchissement, je put apercevoir quelques gouttes perler de sa chevelure humide sur ses épaules nues. Et, tandis que ces gouttes continuèrent de glisser sur le corps, je dût fermer les yeux afin de ne plus être tenter de les suivre du regard.

Ce fût au moment où la jeune femme m'adressa de nouveau la parole que je compris. Malgré ses airs bons et agréables, elle ne me considérait pas comme un homme. Peut-être même qu'elle ne me considérait pas un humain. Je n'étais -sans nul doute à présent- qu'un esclave bon qu'à la servir.



Réprimant mes émotions, je posa le plateau sur l'un des meubles situé non loin et, après l'avoir salué, je pris le chemin de la sorti. Une fois sorti, je courus en cuisine afin de me calmer. Le spectacle dont j'avais été la victime malgré moi avait réveillé une sensation depuis longtemps endormi. Ainsi, je plongea ma tête sous l'eau froide afin de me calmer un temps soit peu. Puis, sans prendre le temps de sécher, je commença à cuisiner. Je ne devais pas trop faire attendre Dame Kazuna.

La jeune femme avait bien remarqué que malgré le fait qu’il ne devait montrer aucune émotion, Soma avait était assez émoustillé par la vision de son corps. Cela l’amusa, et elle prit sur elle de le mettre mal à l’aise autant que possible pour l’obliger à craquer. Pourquoi faisait elle ça ? Juste par amusement, bien qu’elle était d’apparence douce et fragile, elle était surtout manipulatrice, froide et sadique. La jeune femme se remonta les cheveux en chignon, et enfila pour seul vêtement un kimono de soie très léger grâce auquel Soma pourrait encore deviné le corps qu’il avait eu en face de lui il y a quelques minutes. Kazuna n’était pas quelqu’un de très pudique, et elle n’aimait pas être surchargé de vêtement lorsqu’elle n’était pas obligé. A pas de velours, elle descendit jusqu’à la cuisine retrouver son esclave. Etant une ninja bien plus expérimenté que lui, la belle s’approcha sans qu’il ne la remarque, et vint se coller à son dos en lui murmura suavement à l’oreille.



La dernière phrase était complètement fausse, elle ne le voyait pas plus qu’une chose qu’elle utilisait à sa guise. Mais elle savait comment manipuler le coeur et l’esprit des autres. Et elle voulait qu’il lui voue une admiration et une reconnaissance sans pareil, voir même un culte. Elle était orgueilleuse à la limite d’être une psychopathe, et elle adorait ça. Elle posa doucement sa main sous les vêtements de son esclave, afin de toucher son torse au niveau de son coeur. Et elle lui dit.



Pour le manipuler, elle le mettait à un rang humain face à elle. Dans le seul but de faire ce qu’elle veut de lui sans risquer de rebellions un jour. Car apprendre à se battre à son esclave est quelque chose de risqué, et il valait mieux qu’il l’apprécie, voir même qu’il l’aime et la désire pour que cela se passe sans encombre.

Je devais préparer le meilleur plat possible pour la femme que je servait. Elle qui, dans mes souvenirs, avec toujours eut un palet fin et délicat, se devait d'être impressionner par mes talents de cuisinier. C'était bien en cela que je souhaitait me distinguer. Grâce à ma cuisine. Je voulais que l'on me respect pour cela. Et, secrètement, que l'on m'adire pour elle. Alors, dans la cuisine moderne de cette somptueuse demeure familial, je faisait tout mon possible pour être le meilleur. Maniant le couteau avec dextérité et précision, je coupais les légumes, épluchais les fruits, et tranchait le poisson.

Pris dans mon élan, je ne me rendis pas compte que la jeune femme que servait avait descendu les escaliers et m'avait rejoint dans la cuisine. Camouflé par les petits crépitements produits par la poêle dans laquelle se trouvait un filet de poisson blanc et ses petits légumes, je fut -une nouvelle fois- totalement surpris par ma "propriétaire".

Collé à moi, je pouvait sentir sa poitrine s'écraser contre mon dos avec douceur et ses mains se poser contre mon torse. Et, alors que sa bouche ne fit que frôler mon oreille gauche, j'eus un frisson à faire se lever un mort. Et, d'un ton suave et enjôleur, elle se mit à me murmurer de doux mot à l'oreille. Je ne savais que penser de ce qu'elle m'avouait à demi-mot. Était-elle sérieuse. Souhaitait-elle vraiment changer mon statu. Moi qui n'avait vécu qu'à Kumo, qui n'avait connu que les traitements de geôlier sadique, allais-je enfin être libéré de mes chaînes invisibles ? Allais-je vraiment pouvoir être un vrai homme dans ce monde ingrat ? En un instant, tout bascula. Je me pris à espérer une vie sans chaîne, sans contrainte.. sans maître à servir.

Soudain, et tendit qu'elle glissait ses doigts froid sur mon torse brûlant, elle termina en me disant de la rejoindre -avec le repas- dans les jardins de la propriété. Cependant, elle ne sembla pas bouger. Toujours collé à moi, elle commença même à jouer avec la peau nue de mon torse. Quel étrange femme... Néanmoins, j'avais un repas à terminé...



Une fois de plus, j'avais tenté de garder mon calme mais rien n'était plus difficile que de résister à l'appel des Sirènes. Je pouvais sentir mon cœur battre la chamade et mon corps se raidir à chacune de ses caresses. Cette femme était belle...

Kazuna essayé de se mettre son jeune esclave dans la poche. Car il est facile de se faire obéir lorsque le dit esclave sait seulement faire la cuisine, mais lorsqu’il sait se battre, l’idée d’une mutinerie peu lui venir bien plus rapidement. Alors elle venait le flatter au sens propre comme au sens figuré pour que même lorsqu’il saurait se battre, jamais il n’ait l’idée de la trahir. Elle resta ainsi contre lui quelques minutes avant de le laisser finir le repas et de partir lentement en direction des jardins où elle allait l’attendre et lui faire subir quelque traumatismes. Il était question de savoir s’il savait se battre, et rien de mieux pour cela que de combattre. Kazuna attendit alors Soma assise sur un banc à l’ombre d’un cerisier en fleur. Le jeune homme mit quelques minutes à arriver, elle lui lança un petit sourire charmeur. Et lui dit avec délicatesse.



La jeune femme se leva, et se mis en garde le bras gauche dans le dos, et le bras droit en avant. Ses formes bougeaient sous le kimono, de quoi déconcentrer son adversaire. Mais il fallait qu’il fasse abstraction de ça en combat. Elle lui fit un sourire de défi et lui dit

Sans bruit et très lentement, la jeune femme s'était écarté de moi. J'avais pu sentir ses ongles griffer, délicatement, la peau de ton torse avant de partir, m'arrachant un dernier frissonnement. Puis, alors qu'elle quittait la pièce, il n'y avait plus eu que la solitude et le silence, brisé par le crépitement du poisson dans la poêle. Je me devais de bientôt terminer la préparation de ce bento. Je me devais de rejoindre au plus vite ma maîtresse et d'essayer de la satisfaire. Après tout, tel était mon but dans cette vie d’esclave.

Une fois fini, je pris les bento et les amenèrent aux jardins. J'avais passé un peu plus de temps que prévu à les réaliser mais ce n'était que pour le plaisir gustatif de ma dame. Elle qui aimait les bonnes choses, elle ne serait sans doute pas déçu de mon plat.

Néanmoins, peu après avoir disposé nos paniers repas sur une table de jardin, je compris -grâce à ma maîtresse- que je n'aurais droit à ces plats que sous certaines conditions. Et, évidemment, ces conditions n'était pas vraiment les plus favorable pour moi. Un combat. Comme si j'étais capable de faire cela. Je n'avais reçu qu'une formation de maître-d’hôtel et de cuisinier moi. Pas d'arme ninja. Et, même si ma mère avait eu la décence de m'enseigner quelques trucs de son cru, je n'étais pas destiné à combattre. Vraiment pas.

La jeune femme voulait former son esclave au combat, et celui ci ne semblait pas avoir complètement compris. Il était hors de question de mettre une arme entre ses mains pour le moment. Alors lorsqu’il lui demanda un katana elle fronça les sourcils et lui dit avec un ton sec.



Petit idiot, Kazuna avait envie de le punir pour ce qu’il venait de demander. Et elle ne mis pas longtemps à ce décider. D’un pas rapide elle s’élança sur son esclave et lui mis un violent coup de genoux dans le plexus solaire. Puis elle passa sa main délicatement sur son visage, comme une caresse montant de son montant jusqu’à ses cheveux, lesquelles elle saisit fermement avant de le projeter au sol. Elle marchait autour de lui doucement, et lui dit avec une voix ferme mais délicate.



La jeune femme le transperçait de son regard jaune, elle voulait voir ce qu’il avait vraiment dans le ventre. Et ne voulait plus entendre d’excuse comme il venait de s’en donner. Les Uzumaki était connu pour être doué au combat. Et même si celui ci était plus un animal de compagnie qu’un ninja, il ne devait pas oublier ses racines.

Je venais d'énerver la futur maîtresse de cette demeure. Ma maîtresse. Je vis son visage se durcir après que j'eus -le malheur- de demander de quoi me battre. Je n'avais eu en tête qu'une chose: impressionné ma dame par mes mouvements ample et précis avec des armes acquis grâce à la longue expérience passé avec mes lames en cuisine. Cependant, ce n'était là pas le but de cet entrainement. Elle ne voulait pas me voir me battre véritablement contre elle. Elle souhaitait simplement effectuer quelques échanges de coups -plus ou moins- basique lié au Taïjutsu. Cette discipline ou je n'avais même pas les bases. Après tout je n'avais pas été élevé dans l'optique de servir un garde du corps mais, simplement, afin de devenir maître d’hôtel dans une demeure familial comme celle-ci. Néanmoins, cela ne sembla guère gêner Dame Kazuna. Enfin pour me corriger.

En effet, excédé par mon comportement et par le fait que je n'avais guère compris ses instructions, la jeune dame que je servait passa immédiatement à l'attaque. Avec une aisance déconcertante, elle réussi à me placer un coup au niveau du plexus solaire malgré la garde que j'abordais. Certain, je l'avais prise en désespoir de cause mais je pensais qu'elle pourrait m'aider à arrêter cette furie qu'était devenu Kazuna. Rapidement, et sans que je sache véritablement comment, je me retrouva allongé par terre. Autour de moi, la terre tournais. J'avais du me blesser plus sérieusement à la tête.

Me relevant avec difficulté, j'entendis la jeune femme m'aboyer dessus malgré sa voix délicate et féminine. Un contraste bien Hattorien. Passant la main au niveau de ma tête, je vis que je saignais quelque peu. Rien de grave, et aucun cailloux n'avait semblé être présent dans la plaie, mais je saignais tout de même un peu. C'était ma première fois. C'était la toute première fois que le sang coulait pour moi. La première fois que ce liquide, au combien précieux, sortait et s'écoulait hors de mon corps. Et, pour cela, elle allait payer.

Reculant quelques peu de la zone d'affrontement, je composa quelques mudras. Elle m'y avait autorisé après tout. Puis, je plaça ma main au sol. Un sceau se dessina alors sur le sol. Un sol qui allait m'aider à combattre cette femme. Sortant un couteau de ma ceinture, je le lança entre les pieds de la jeune femme qui, à présent, n'était plus qu'un adversaire. 35 mètres nous séparait. Qu'allait-elle pouvoir faire ?



Rebelle... Mais pas totalement.

Enfin il se décidait à montrer qu’il était bel et bien de sang Uzumaki. Le jeune homme se releva, et un peu de son sang coulé sur sa tête. Peut être qu’elle y était allé un peu fort en le projetant au sol. Mais des coups il en prendrait d’autre, et ceux qu’il prendrait de la main de Kazuna, il ne les prendrait pas de la part d’éventuels ennemies. C’était bizarrement pour son bien qu’elle le malmenait de la sorte. Et même s’il pouvait mal le prendre, c’était réellement pour lui qu’elle faisait ça. Enfin, il se décida à lancer une attaque. Un sceau se forma, et la jeune femme ne pu s’empêcher de sourire de manière très joyeuse. Il possédait des techniques de clan, elle pourrait donc se servir des sceaux Uzumaki dans le futur. Sauf que pour le moment, il fallait qu’elle puisse sortir de ce sceau qui semblait l’avoir quelque peu immobilisé. Elle fit alors un sourire plus large et lui dit avec une voix très douce cette fois si



Sauf qu’il avait commit une petite erreur, il avait certes immobilisé ses pied mais pas le reste. De plus lui non plus ne pouvait pas bouger. La belle Hattori composa alors des mundras et prit une longue respiration avant de souffler un immense courant d’air en direction de son esclave immobilisé. Comme le sceau le cloué au sol, il ne fut pas projeté par l’attaque mais la prit de plein fouet. Le vent lui infligea de nombreuse compures, dont certaine qui mériterais des points de suture.

Autour de moi, le temps c'était comme figé. C'était la première fois de ma vie que je livrais un duel face à un autre individu. C'était la première fois que je me battais et que je risquais de me blesser autrement qu'en cuisinant un plat ou en tricotant pour ma maîtresse. D'ailleurs, pour la première fois, j'avais été blessé par une autre personne et mon sang avait coulé. Ce précieux liquide rouge. Cependant, bien que ce soit la première fois que j’affrontais une personne en combat, j'avais quelques base -inculqué par ma mère. Il avait été impossible -interdit même- pour moi de recevoir une éducation militaire et j'avais simplement pu écouter ma mère me parler de combat, de sceaux et d'arts ninja. Je ne savais donc pas porter de coup de pied ni de coup de poing, j'avais appris à manier mes couteaux mais je ne savais guère utiliser d'autre ustensile de guerre. Je ne savais pas malaxer mon chakra avec mon affinité élémentaire. Je n'avais que quelques notions -succincte- sur l'Art du FuinJutsu, l'Art des Sceaux, l'Art Uzumaki. L'Art de mon Sang, de mon Clan.

Je ne connaissait rien de mon clan, de leurs histoire. Je ne savais d'ailleurs rien de mon histoire et du passé de mes parents. Je savais simplement que nous n'étions qu'une très -très- petite minorité d'Uzumaki à Kumo. On m'avait parlé d'environ une demi-douzaine d'individu. Personnellement, je ne connaissait que ma mère. Néanmoins, cela ne m'empêchais guère de rêver de ce clan -plusieurs fois centenaire- et de leurs dons en combat.

Don que j'allais, pour la seconde fois user. En effet, celle qui était ma maîtresse, commença réaliser quelques signes grâce à ses doigts. Je ne connaissais rien en mudras -hormis ceux que m'avais plus ou moins enseigné ma mère- et d'instinct je créa une bulle de protection afin d'anticiper l'attaque de la femme qui me faisait face. Ainsi, une fois la bulle créé, je vis une rafale de vent danser autour de moi, autour de ma bulle. Je n'avais rien. J'étais indemne. Mais cette bulle ne supporterais surement pas un autre assaut.

Voilà le combat avait commencé à prendre de l’ampleur. Et Soma avait montré sans le vouloir exactement ce que Kazuna voulait voir. Il était capable d’utiliser des justsus de son clan, et par conséquent, il pourrait s’entrainer pour en apprendre d’autres. Mais maintenant, il ne voulait plus continuer se combat. Et sa maîtresse était devenu de très bonne humour tout à coups, suite à cette bonne nouvelle. Doucement, elle avança vers lui et lui dit avec une voix très sensuelle tout en le fixant dans les yeux.



Le temps de se monologue, la jeune femme se trouva juste en face de Soma, et délicatement, elle vint poser ses mains autour de son visage, avant de lui offrir un baiser langoureux. Cet échange eux lieux pendant presque deux minutes, la jeune femme faisant en sorte de lui offrir un premier baisé plus que passionné. Puis elle se retira et lui dit avec une voix extrêmement sadique cette fois si.



Kazuna lui sourit alors que Soma devait ressentir les premiers effets du poison.