La belle et la bête

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Si je raconte aujourd'hui cette histoire sachez que tout d'abord nous devons situer le contexte. Nous ne sommes pas auprès de notre protagoniste comme nous le faisons habituellement. Raito est loin d'ici, peut-être est-il en train de dîner à cette heure mais moi, narrateur autonome et originale ait décidé d'envoyer chier mon protagoniste afin de m'intéresser à une histoire bien plus attrayante qui se déroulait dans notre belle ville de Konoha.

L'homme que je suis est ce qu'il y a de plus rebutant dans l'humanité. Il cachait sous une capuche son visage éhonté par ce qui l'entourait, ne voyant dans la rue que des femmes dévergondées qui se baladaient. Il était fou, c'était un prédateur, un homme, il ne voyait dans ces femmes qui se trimbalaient avec des jupes ras la moule qu'un tas de salopes qui mériteraient une punition.

Il était pervers, fétichiste, deux mots qui allaient souvent ensemble car il n'y avait de fétichisme sans perversion. Pourtant notre protagoniste avait un fétichisme bien bizarre qui était qu'il adorait les femmes "pures". Il aimait les jeunes filles qui lui semblait les plus innocentes. Son style de base était une jeune fille portant des lunettes et arborant une dégaine plutôt timide et innocente.

Pour lui c'était ces femmes qui ne respiraient pas du tout les plaisirs charnels qui le rendaient fou. C'était bizarre, voilà où était le fétichisme, il rêvait de plaisirs charnels avec des êtres pures et innocents (en âge bien sûr, il n'était pas au point d'être pédophile, tout en légalité bien sûr !)



Ce jour là Aang était devant un autel, et alors que ce dernier était à genoux ce dernier s'écria :

Dialogue de personnage
« Être suprême, dieu des dieux, offre-moi ta bénédiction. Depuis ma naissance je n'ai pas encore reçu les douceurs d'une femme pure. Mon esprit est donc à cause de cela tourmenté par des pensées complètement inacceptables ! S'il te plaît purifie moi de ces terribles pensées et remédie à ma folie ! »


Aang était aussi croyant, il espérait qu'en allant prié son dieu, un jour ce dernier lui soignerait de sa perversion, pour autant, même si aujourd'hui sa perversion n'était pas prête de partir, un phénomène bien surnaturel allait arriver......

Publié le 04 Octobre 2015 vers 18h

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Si Raito était bien loin de la scène qui se jouait ce jour-là, on ne pouvait en dire autant de notre fantôme poussiéreux préféré. Ce dernier, confortablement installé en compagnie de ses aïeux, regardait et suivait la vie que menait Konoha comme un feuilleton à la fois ennuyeux et captivant. Parfois, il ne s'y passait rien. Et parfois, on tombait sur un épisode ahurissant, bourré de révélations et d'actions. Comme aujourd'hui.

Bien en contrebas, marchait une fille répondant au nom d'Hana. Ah, Hana. Elle était à elle seule une étrange alchimie entre la fille à papa studieuse et l'adulte libre et dévergondée tout droit sortie d'un téléfilm de dimanche après midi. Ceux qui ne craquaient pas devant sa fripouille d'enfant sage, ses grands yeux de biche et sa petite frange droite ne pouvaient résister à ses jupes indéniablement trop courtes ou trop légères, son chemisier serré ou ses jambes de gazelle. Certains allaient même jusqu'à parler d'elle comme de l'idéal féminin mais ils n'y connaissaient rien. Sous cette plastique de rêve se cachait un cerveau malade, très malade. Hystérie, violences, preuves de sadisme et j'en passe, la jeune femme est à la fois une garce rusée et un tank de guerre duquel il vaut mieux essayer de ne pas s'approcher.

Mais passons. Trop de descriptions ne serviront à rien pour le moment. Place à l'action.
Un bouquet de fleurs à la main, la donzelle se dandinait d'un pas assuré jusqu'au temple des prières de Konoha pour s'y recueillir, comme le voulaient les traditions de sa famille. Bien qu'elle n'y ai jamais trouvé un quelconque intérêt, la belle Hana du se plier aux ordres de son Padre et, une fois par an, elle se rendait à l'autel pour fermer les yeux quelques minutes, le temps de réfléchir à la prochaine boutique de vêtements qu'elle irait dévaliser le jour même. « Avec la bénédiction du seigneur! »
Une fois les marches passées, la demoiselle dut reprendre son souffle un instant. Elle n'avait jamais été très endurante et avait pour excuse de dire que, avec des melons pareils, ses poumons avaient une excuse pour être bien moins performants. Une repartie idiote mais qui mettait en avant sa poitrine pourtant par tant avantageuse. C'est à ce moment-là qu'elle l'aperçut, lui. Priant son seigneur pour on ne sait trop quelle raison absurde. Il avait l'air d'y croire en plus, le pauvre. Elle ricanait bien narquoisement sans pour autant détacher son regard de ce type étrange. Elle ne l'avait encore jamais vu à Konoha, à moins qu'elle n'y est juste jamais prêté attention. Il faut dire qu'un gringalet pareil n'attirait pas l'oeil ! Elle ricana une seconde fois avant d'aller déposer ses fleurs d'une démarche provocatrice.

Personne ne saurait trop dire si ce fut la cause du destin ou une punition pour ces innombrables provocations mais ce qui se déroula ce jour-là et, je vous assure, la vérité pure. Cela commença par un fort vent qui fit battre les pans de sa jupe sur ses cuisses et décoiffer sa pauvre frange. Elle jura voir un orage violacé traverser le ciel avant de pousser un cri d'effroi. Tout lui tournait, elle en avait la nausée. Ses yeux se brouillèrent et un son strident lui agressa les tympans. N'y comprenant rien, elle se dirigea instinctivement vers la seule âme humaine présente sur les lieux et lui agrippa l'épaule pour le forcer à la regarder.

Dialogue de personnage
« Aidez-moi, je- »


Elle n'eut pas le temps de dire autre chose qu'un nouvel éclair rose s'écrasa sur elle et, par extension, sur le malheureux innocent qui n'y était pour rien dans toute cette histoire.

Publié le 04 Octobre 2015 vers 19h

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Le jeune homme alors qu'il avait les mains vers le ciel voyait là une jeune femme s'approcher de lui, lorsque soudainement un éclair retenti cet éclair était terrible, ce tomba proche de notre protagoniste qui rapidement se cachait au sol, les mains sur la tête. Il avait peur et n'avait pas le courage d'aller défendre cette fille, après tout pourquoi risquer sa vie alors qu'il n'était pas nécessaire de le faire,....

La jeune femme appela à l'aide et tout à coup un second éclair vint la frapper, or cette bougresse avait agrippé le pauvre Aang, venu prier. Ce dernier tomba rapidement dans les pommes. C'était un puissant courant qui avait relié ces deux personnages. Aang se réveilla des minutes et des minutes plus tard la tête profondément enfouie dans un terrible mal de tête.

Dialogue de personnage
« Putain ! J'suis où moi ?!.... »


Et alors que ce dernier se relevait, des mèches blondes pendaient près de son village. Ses yeux s'écarquillèrent et il cria :

Dialogue de personnage
« PUTAIN POURQUOI J'SUIS BLOND ?! »


Le jeune homme en se relevant vit tout à coup son corps allongé à ses côtés, encore tout chaud, tout vivant,... Etait-il mort ?! Alors pourquoi son corps paraissait-il si réel et pourquoi était-il encore capable de se mouvoir avec un corps blond,....

Tout à coup toutes les images avant l'incident lui revinrent, la jeune fille était blonde, elle portait des vêtements plutôt sobre et avait de ces melons. Le jeune homme baissa son regard et vit ces deux énormes choses accrochées à son corps et tout à coup, déplaçant lentement ses mains tremblantes jusqu'à eux l'homme se disait *ENFIN*, mais d'un autre côté il était curieux, qu'est-ce que ça faisait de toucher de tels melons.

Alors que ses mains se mirent à agripper ces melons à les malaxer l'homme devenu femme se rendit rapidement compte que c'était plutôt érogène et que des petits gémissements sortaient de sa bouche :

Dialogue de personnage
« Argh,.... Hmmm,.... Hi ! »


Finalement après quelques temps le jeune homme réalisa, s'il était dans le corps de cette jeune fille cela voulait dire que.... Il possédait maintenant une chose qu'il avait toujours voulu sentir, voir, goûter,.... Baissant lentement sa main jusqu'à sa jupe le jeune transgenre s'apprêtait à toucher une nouvelle zone érogène bien plus énigmatique,...

Publié le 04 Octobre 2015 vers 23h

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Rose. Puis noir, puis blanc. Ses yeux lui brûlaient, son corps la tiraillait, elle avait l'impression de faire face à un néon multicolore qui lui martelait les pupilles sans le moindre ménagement. La fin du monde, ou du moins du sien.
Quand elle reprit ses esprits et le contrôle de son corps, Hana sentit ses muscles frémir avant de la soulever avec une aisance certaine. Elle tenait aussi bien sur ses guibolles que si l'on avait remplacé ses escarpins par des chaussures aussi molles et informes que des pantoufles. Cette pensée la fit pouffer de rire mais elle ne put s'empêcher de baisser les yeux pour confirmer la stupidité de sa théorie. Et là, ce fut le drame.
Par on ne sait quel prodige, la jeune femme voyait clairement et entièrement ses pieds ! Le choc ! D'instinct, elle écrasa ses mains sur sa poitrine qui avait rétréci au lavage et la chercha à tatillon sur son corps affreusement plat.
Rien.
Rien de rien.

Horreur.

Toujours effrayée par l'idée d'avoir perdu deux avantages considérables, Hana passa sa main dans ses cheveux et chercha une réponse par de brefs coups d'œils à sa gauche, puis sa droite. Je ne saurais trop dire si la demoiselle fut autant choquée de réaliser que ses beaux cheveux blonds et soyeux n'étaient devenus qu'une courte masse informe et brune que de remarquer son corps quelques mètres plus loin, en train de se caresser sensuellement, comme si de rien n'était.
Deuxième horreur.

D'instinct, elle sauta sur son propre corps -non sans tituber- et le plaqua sur le sol avec la dextérité d'un rugbyman.

Dialogue de personnage
« SALOPE ! Qu'est-ce que tu m'as fait, morue ?! Rends-moi mon corps ! »


S'écria-t-elle en secouant son corps d'origine comme un poirier. Elle n'avait même pas réfléchi au pourquoi du comment ni même à l'identité de son voleur d'enveloppe charnelle, ni même à l'apparence qu'elle pouvait avoir actuellement mais, rassurez-vous, son esprit de blonde -qui lui n'a pas changé d'un pouce- finira bien par se mettre en marche.

Publié le 07 Octobre 2015 vers 18h

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Le jeune homme était donc maintenant dans le corps de cette femme et cette femme était donc dans le corps de notre protagoniste. Aang regardait son corps lui foncer dessus tandis que lui commençait à descendre sa main jusqu'à ses nouvelles parties intimes. Celle-ci se mit à lui crier des insultes très vilaines tandis que ce dernier réfléchissait toujours à si c'était dû à ses prières,...

Quelques secondes plus tard Aang avait prit sa décision, il serait dans ce corps de jeune femme afin de comprendre, de guérir son obscénité, mais qu'avait-elle comme rôle à jouer dans sa cure ? En tout cas ses paroles devaient être répondu et très rapidement l'homme trouva un moyen afin de la piéger.

Dialogue de personnage
« Monsieur, que me voulez-vous ?! Comment osez-vous me traiter ainsi ?! Vous...vous savez je suis une damoiselle tout de même, vous me devez un minimum de politesse... »


L'homme prenait très à coeur son nouveau rôle et voulait rapidement se débarrasser de ce futur pot de colle qui était la seule personne à savoir ce qui se passait actuellement.

Après une courte de pause le protagoniste dans ce corps de femme se mit à rougir et à demander avec une voix tremblante et apeurée qu'il simulait à la perfection après le visionnage de toutes ces illusions pornographiques qui se vendaient sur le marché *genjutsu*.

Dialogue de personnage
« Vous... vous n'allez pas me.... me... violer tout de même ?! »


C'était là un jeu auquel adorait se prendre Aang et appréciait voir les réactions de son ancien corps. Après tout il avait toujours eu un visage très expressif.

Publié le 07 Octobre 2015 vers 20h