Chikara ? Partez.

Dans une salle ronde proche du quartier Chikara, l'actuel Hokage s'était enfermé avec Chikara Len et Chikara Qazea. Il avait jugé être en face des deux gros problèmes de cette humble famille. Faisant face aux deux hommes, il prit la parole :



Le Hokage était sur une chaise lambda dans un lieu simple. Il n'était pas là pour narguer la famille Chikara. Il était là pour en finir avec ce problème. Il portait des lunettes, comme pour montrer un certain sérieux à la discussion.



Kenshiro venait simplement de proposer un renvoi des Chikara, sans même exprimer le moindre sentiment.



Cet accord.. Il n'existait pas vraiment. Le Uzumaki jouait avec la chaude flamme de la croyance.

Le gamin était révolté en voyant ce visage bien connu du village de Konoha se dévoiler. En effet cet homme était le réel Kage choisit par la prêtresse afin de représenter les Uzumakis, ce dernier était un noble homme et bien trop sage, il ne savait rien des désirs des siens et semblait ne pas vouloir les écouter. Pourtant celui-ci semblait vouloir la paix de Konoha, ce que ne voulait absolument pas le gamin. Kenshiro était donc l'opposé complet de ce que souhaitais le petit Uzumaki.

Élevant la voix parmis tout ces ninjas qui étaient présent le gamin criait son mécontentement en tentant de dénoncer un crime :



Le gamin grillait totalement dans ses paroles le souhait d'une guerre sans merci avec morts à la clé.

La pièce était supposée vide. Encore un moins que rien avait pu laisser un Uzumaki se foutre de la gueule du monde. Kenshiro l'observa vaguement et prit la parole :



Des hommes sortirent de l'ombres. Le Hokage tapota deux fois sur le bureau et des Uzumaki débarquèrent dans la salle.



Sans même attendre une réponse, il observa de nouveau les Chikara.



Kenshiro reprit :

Déjà un mois entier. Depuis un mois, la réunion s'était achevée et je n'avais plus eu de nouvelles de ma chère et tendre amie Kazami. Ce n'était que depuis sa disparition que je m'étais rendu compte à quel point elle était importante pour moi. Cela ne faisait que depuis une semaine que j'avais réussi à me ressaisir et à admettre que ma camarade était très certainement décédée. Les trois premières semaines, je n'étais bon à rien, démotivé, mort intérieurement. Mais je savais que j'étais un moteur important pour Konoha, et je ne devais pas me laisser dépasser par les évènements. J'avais, de toute façon, reçus aujourd'hui même une invitation. Une invitation de l'Hokage qui avait été choisi pour sa facilité à diriger et sa sagesse : il s'agissait de l'ancien chef du clan Uzumaki.

Après m'être habillé d'une tenue distinguée et avoir avaler un rapide petit déjeuner, je partis du quartier Chikara. Un bâtiment rond se situait quelques mètres plus loin : c'est là bas que j'avais rendez-vous. Je pénétrais dans le bâtiment après m'être présenté à un garde. L'Hokage exposa le problème, insiquant que les Uzumakis étaient remontés en ce moment, que notre présence semblait poser problème. Il indiqua ensuite que son peuple souhaitait notre départ de Konoha, et il souligna que la prêtresse trouvait ça légitime, tout du moins le temps que les Uzumakis changent. Qu'ils n'étaient pas près à nous accueillir. Je dus prendre sur moi-même pour ne pas lui hurler au village. Sinon, mes chances de rester se verraient très compromises. Je notais cependant à moi-même d'aller voir la prêtresse. Je doutais qu'elle ait donnée son accord pour un tel projet. Alors que je restais coi, Jin se faufila à l'intérieur de la pièce, hurlant qu'il ne fallait pas écouter cet homme, que Gekido n'était partit que la veille… Son état me donna un coup au coeur. C'est vraiment tout ce qu'il restais de l'élite de Konoha ? Une disparue, un fou et moi ? Puis l'homme me demanda des détails à propos du conseil.



Je me tus quelques instants avant de répondre à sa question.

Un enfant... Qazea ne comprenait pas réellement l'intérêt de cette discussion. Il allait falloir être plus clair sur les propos. Kenshiro n'hésita pas à lui expliquer la situation plus clairement :



Son insolence était bien trop importante. Il ne méritait ni son rang ni sa renommée.



Cet homme, que faisait-il dans l'élite ? Il niait son présent, il niait la mort de bien des hommes.. Qu'attendait-il ? Une révolution ? Le Hokage ne comptait pas s'arrêter à ça. Il n'hésiterait pas à la créer afin d'écourter la présence des Chikara.

Je donnais les informations demandées à mon nouvel Hokage. Il eut l'air de s'indigner puis me demanda ce que pouvaient penser les Uzumaki. Il me dit ensuite que Kazami et Gekido n'étaient à ses yeux que des déserteurs que la suite logique des choses n'était que meurtres et désolations. Je fermais les yeux, sentant comme un coup à mon cœur. Konoha n'était quand-même pas arriver à un point si critique… Si ? Puis il m'avoua qu'il n'avait encore rien demandé à la prêtresse, que ce n'était que sa prévision. Je le contemplais de haut en bas. Pour qui se prenait-il ? Il me dit qu'il essayait de préserver mon clan, et qu'il allait officialiser la disparition de Gekido. Il me dit ensuite que Gekido et moi-même faisions du bon travail mais qu'à présent, les choses étaient différentes. Que je devais ramener les deux Uzumakis chef de Konoha si je voulais que le peuple de mon interlocuteur me croit. Que j'avais plus à gagner à fuir.



Je me tus quelques instants pour reprendre mon souffle avant de reprendre.

Trop jeune, il semblait bizarrement lire dans mon esprit, tout comme si celui-ci lisait la narration de mes pensées ... Il n'était qu'au premier point de la réflexion, expliquant ainsi son manque cruel de discernement. Il pensait naturellement à lui. Il se trompait cependant sur la suite des choses.



Il semblait se surestimer et espérait ma faiblesse. Bien malheureusement pour lui, j'avais le pouvoir de le forcer à partir. Je repris :



Je retins alors un soupir. Cette discussion devenait longue.



Décidément, il était bien triste que cette dernière partie des Chikara tiennent en important l'avis de Qazea...