L'art de la guerre de Sun Tzu

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Mes yeux se déplaçaient sur les pages blanches de ce livre, de bas en haut je lisais les kanjis. Sun Tzu était un bon auteur, très bon, mais bien trop philosophique dans sa pensée, certes cela donne à l'idiot de quoi imaginer et à l'intellectuel de quoi étudier, mais au génie ça ne lui donne qu'une substance trop abstraite pour être extraite et donc utilisable. Pourtant je continuais de lire, connaissance était le pouvoir, le pouvoir était la capacité d'agir, la capacité opposait l'incapacité et je ne voulais pas être un incapable.

Je leva quelques secondes les yeux de mon livre afin d'observer en quelques secondes mes alentours, ça va, j'étais sur la bonne voie, je dressais alors une petite carte dans ma tête sur laquelle je plaçais un repère avec ma position et prenait une direction plus adéquate en cas d'intempérie, car le soleil n'était pas au rendez-vous aujourd'hui. L'air était humide, je sentais cette petite odeur qui avec l'expérience m'avait appris que c'était l'odeur qui précédait la première goutte de pluie. Avant même qu'elle ne tomba, je dégaina l'ombrelle que j'avais précédemment acheté et continua mon chemin.

Quelques dizaines de minutes passèrent ainsi et une petite brise de campagne se fit ressentir, le vent était environ à 13km/h selon mes estimations, ce qui voulait dire que dans environ une heure et quarante-sept minute le temps serait revenu à la normale. Alors que tout cela se passait dans ma tête une des dix tâches qu'effectuait mon cerveau s'attarda sur un passage du livre disant : "Tout le succès d'une opération réside dans sa préparation", bien dis pensais-je, mais n'était-il pas un peu trop rapide dans sa manière de dire, car il y avait le fact......etc

Après des centaines et centaines de déblatérations à propos de ce magnifique ouvrage ainsi que de la météo j'arriva enfin à bon port. La pluie s'arrêterait maintenant dans environ 20 minutes, il me fallait encore garder mon ombrelle pour quelques longues petites minutes. J'arrivais alors ponctuellement à l'heure qui m'avait été confié, c'est à dire 8h30 au point de rendez-vous habituel. Mais où était-il, s'était-il encore caché, ou souhaitait-il me surprendre, n'avait-il pas appris avec le temps que je n'étais pas l'un de ces stupides enfants qui se laissaient berner par une piètre technique de dissimulation ?

En tout cas j'annonçais ma présence en parlant à bonne hauteur pour qu'il puisse m'entendre :

Dialogue de personnage
« Je suis arrivé M. en quoi consiste l'entraînement aujourd'hui ? »

Publié le 18 Février 2015 vers 00h

Le prodige

Le temps était parfait, le lieu était parfait, l'heure était parfaite. Oui, Gareki ressentait pleinement le potentiel de cette journée d'entrainement. Il lui arrivait d'être dur, difficile à comprendre, il lui arrivait d'exagérer mais ces habitudes étaient désormais gravées profondément dans ses gênes. Il se considérait néanmoins plus clément que son propre sensei qui lui n'avait aucune limite à son entêtement et à sa rudesse.
Comme toujours, il était arrivé un peu plus tôt. Comme toujours, il avait eu le temps d'organiser le programme de la journée qu'il passerait avec son élève et, comme toujours, ce dernier arriva à l'heure précise qu'il lui eût indiqué. Brave enfant. Gareki ne doutait pas qu'il soit un bon guerrier du clan Hattori, il en était d'ailleurs déjà un. Et pour ça, il était fier de lui. De lui et de l'éducation qu'il lui avait inculqué.
Parfois, il se souvient sa réaction un peu excessive qu'il avait eue en apprenant qu'on avait décidé de lui confier un élève. Il ne s'était jamais imaginé professeur et avait longtemps craint ses entrainements. Était-il trop dur, trop tendre ? Devait-il l'encourager, le rabaisser ?
Au final, il avait repris la base des cours qu'il avait reçu et modifié ce qu'il jugeait bon pour créer un style d'apprentissage unique. Le sien.
        Apparaissant d'on ne sait trop où, Gareki se posta devant son élève et le toisa quelques secondes du regard. Son visage était neutre mais une fossette sur sa joue gauche laissait supposer qu'un sourire se dissimulait sous ce masque de marbre.

Dialogue de personnage
« Comment vont tes mains ? »


C'est par cette phrase énigmatique déclarée d'un ton des plus monotones que le Junin fit son entrée en scène dans notre histoire, des idées plein la tête.

Publié le 18 Février 2015 vers 01h

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        Je l'aperçu alors sortir de l'endroit où il s'était fourré, la gueule toujours caché derrière ce foulard qui lui donnait l'air mystérieux qui lui était tant reconnu. Mais ce qui marqua mon cerveau fut cette question énigmatique qu'il posa comme si c'était une question normale à poser lors d'un début de rencontre. J'avais lu le livre concernant les rencontres, et ils ne stipulaient en aucun cas ce genre de comportement. Ils disaient que certains étaient agressifs, d'autres aimaient se la jouer cool, d'autres voulait être mystérieux, peut-être voulait-il être mystérieux. Alors pénétrant dans le jeu mon sensei je répondis :

Dialogue de personnage
« Elles iront mieux deux main (demain). »


        Et voilà que j'étais déjà rentré dans son jeu, mais quel jeu ? En tout cas le réel but de cet entraînement n'avait toujours pas été annoncé et j'attendais sa réponse. Ce n'était pas dans mon habitude de ne pas recevoir les réponses à mes questions, pourtant ce sensei avait le don de m'exaspérer à ce niveau là. J'étais un bon élève, un très bon élève, je ne désobéissais jamais, j'étais intelligent, fort, je ne ratais jamais un exercice et m'entraînais même seul après les entraînements déjà fait. Alors pourquoi se jouait-il de moi ainsi ?

        En tout cas j'attendais une réponse à ma question précédemment dite, ne voyant aucun intérêt à répéter une chose qui avait déjà été dite, c'était maintenant à lui de répondre à la question sans réponse ou de continuer dans son jeu. Mais l'entraînement devrait bien commencer un jour.

Publié le 18 Février 2015 vers 01h

Le prodige

Dialogue de personnage
« Bien. Tu en auras besoin. »


Ne relevant pas le jeu de mots de son disciple, Gareki jeta un regard au ciel et estima la fin de la pluie à un bon quart d'heure à tout casser. Bien, ça laisserait le temps à Shin de s'échauffer un peu. Après quoi ils iraient faire un peu d'escalade, par là bas...
Commençons par un échauffement ; disons... cent pompes ?
Question qui, encore une fois, n'en était pas vraiment une. D'ailleurs, était-ce vraiment une question ? En situation normale, il était impossible de dissocier ses déclarations de ses interrogations, ses ordres de ses propositions.

Rien de tel pour se réveiller qu'une série d'exercices sous la pluie. Le Junin observa un temps l'ombrelle de son élève et ricana intérieurement. Il pouvait d'ores et déjà tirer un trait sur son idée de ne pas être mouillé aujourd'hui.

Publié le 18 Février 2015 vers 12h

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        L'entraînement commençait enfin, un petit échauffement était annoncé, cent pompes, rien de plus normal avec ce sensei. Les pompes endurcissaient les pectoraux ainsi que très légèrement les trapèzes ainsi que les bras. Ce qui était en effet un très bon échauffement avant de bien faire travailler les muscles. Le petit planta le bout pointu de son ombrelle dans le sol et se mis en position de pompes en dessous commençant son entraînement sans broncher.

        L'intérêt de parler n'était pas très important, à quoi bon dire quelque chose alors qu'un simple acte pouvait faire passer à la prochaine étape de l'entraînement. Mes muscles ne se fatiguaient pas trop, mon corps avait l'habitude. Je faisais cet exercice sans trop de problème. S'était-il ramolli avec l'âge pensais-je rapidement.

        Les 100 pompes étaient déjà bientôt terminées après seulement quelques minutes d'exercice et le petit se demandais déjà ce que serait la suite de l'entraînement. D'un ton interrogateur il regardait son sensei et sans même parler son regard lui demandait ce que serait la suite.

Publié le 18 Février 2015 vers 12h

Le prodige

Shin suivit les ordres de son sensei et exécuta ses pompes avec une certaine facilité due à l'habitude. Gareki, lui, alternait les regards sur les alentours et ceux sur son élève en plein travail, sachant pertinemment que, de toute façon, il ne chercherait pas à esquiver son entrainement.
Le temps commençait déjà à s'apaiser. Tout s'annonçait pour le mieux et il était temps de passer à l'étape supérieure.

Dialogue de personnage
« Suis-moi. »


Gareki marcha quelques minutes, slalomant entre les roches qui parsemaient le terrain avant de se poster face à une des nombreuses montagnes de la zone, dont le climat grisâtre masquait son sommet, accentuant visuellement sa taille. La pluie avait rendu argileuses certaines parties du flanc qui seraient la prochaine étape de l'entrainement d'un Hattori.
Dialogue de personnage
«
Un guerrier doit être fort de corps et d'esprit.
Tu n'auras pas besoin de ta main droite pour cet exercice. »


De ce qu'il se souvenait, le jeune Shin travaillait sa main gauche continuellement pour ne pas être désavantagé. L'exercice était donc parfait pour ça.

Dialogue de personnage
« Ni de ton chakra, bien entendu. »


Gareki avait déjà subi cette épreuve, à quelques handicaps près. Cette pensée le dessina un sourire nostalgique. D'ailleurs, lui aussi aurait bien besoin d'un petit réveil. Allait-il s'atteler au même entrainement que son élève ? Possible.

Publié le 18 Février 2015 vers 12h

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        Après avoir terminé l'échauffement que m'avait dicté mon professeur, je me releva remettant droit mon col et il me dirigea à un autre endroit. C'était la base d'une montagne, les nuages couvraient son sommet, mais pourtant il me dictait de l'escalader. Ce n'était qu'un jeu d'enfant, alors afin de ne pas rendre tout cela trop facile il ajouta " Sans ton bras droit et sans chakra ". Ca se corsait finalement.

Dialogue de personnage
« D'accord M. »


        Je commença à m'atteler à la tâche, posant ma main gauche sur la première prise que je voyais, faisant grimper mes pieds un à un sur des prises glissantes et totalement meubles. C'était un entraînement sadique, je n'avais pas le droit d'utiliser mon chakra ce qui faisait de moi un simple humain devant monter une montagne à l'ancienne. Mais à quoi servaient les entraînements si je n'avais pas le droit de ruser avec ce que j'avais appris. C'était un entraînement purement physique, je trouvais alors ses paroles à propos de l'esprit bien trop décalées du sujet.

        Le chemin jusqu'en haut de la montagne était long, j'avais déjà bien entamé la chose et n'était pas tombé. Je frappais cette terre humide afin de tasser l'appui, puis enfin j'y mettais mon pied, puis le second de la même manière. Parfois je devais risquer ma vie et m'élancé dans de petits sauts que je calculais bien évidemment avant d'effectué, ce ne serait pas prudent de risquer sa vie sans même avoir l'intelligence de vérifier sa trajectoire.

        Une heure passa et ce sommet me paraissait toujours aussi loin, caché par les nuages sombres je ne voyais qu'à peine devant moi, mais je devais continuer de grimper, ne pas abandonner là où n'importe qui l'aurait fait. Je n'étais pas faible, voir même bien plus fort que la moyenne des personnes de mon âge, pourtant tout cela me paraissait de plus en plus complètement impossible d'un point de vu mathématique. Je n'avais pas prévu de quoi manger, j'avais le bras gauche qui souffrait et pire de tout mon vertige commençait à se réveiller maintenant à une bonne centaine de mètre de l'endroit d'où j'étais parti.

        Il me fallut 2 heures de plus afin de gravir le reste de cette montagne, j'arriva en haut le bras gauche me faisant souffrir le martyr. Plusieurs fois j'avais pensé à abandonner, voilà donc ce qu'il voulait dire par le fait d'entraîner son esprit. De là haut le monde me paraissait si petit, Kumo ressemblait à un tout petit truc que je pouvais écraser dans le creux de ma main.

        Gisant sur le sol, je regardais mon sensei déjà arrivé en haut d'un regard demandant la suite, car il était évident que tout cela n'allait pas se terminer avant que le petit ne puisse même plus bouger un petit doigt.

Publié le 18 Février 2015 vers 16h

Le prodige

Il se passa bien trois heures avant que Gareki ne revoit le petit minois de son élève. Lui qui avait finalement gravi le piton de manière plus conventionnelle... Ou du moins plus facile.
Et donc il avait passé les trois dernières heures à réfléchir à l'exécution de sa prochaine idée. Qu'allait-il lui faire ? L’entraîner au ninjutsu . Pourquoi pas. Lui user les muscles jusqu'à ce que ces tendons cèdent ? Mh, non. Il devait l’entraîner, pas le briser. Quoique la motivation du jeune Shin n'en serait peut-être même pas ternie...
        Ah, c'est ça qui est compliqué : sa motivation. Pour cela, il faisait preuve d'une grande force psychologique, un avantage de taille. Mais cette escalade ne pourrait-elle pas venir à bout de cette qualité ? 
Le temps lui dira. 

Et enfin, après un ennui interminable, un décompte des diverses plantes peuplant ce gros caillou, des rêveries inspirées par ce ciel beaucoup plus bleu une fois passé les nuages et un nombre incalculables de bâillements, torsions de doigts et resserrage de chaussures, une main tremblante apparut et tira le corps dont elle était rattachée hors du ravin qu'il venait de braver. 
Assis sur un roc les jambes croisées, Gareki le regarda s'extirper, un demi-sourire aux lèvres.

Dialogue de personnage
« Te voilà ! Pendant un moment, j'ai cru que tu avais abandonné. »


Il griffonna le temps qu'il avait mis avant de réussir cette étape sur un morceau de parchemin qu'il fourra dans sa poche. Il était temps de passer à la suite. 
Et Gareki n'avait pas choisi cette montagne par hasard. En effet, le plateau de son sommet possédait le terrain d'entrainement parfait pour les jeunes inconscients et suicidaires. C'était devenu une légende avec le temps mais cet endroit abritait réellement un terrain fait par des utilisateurs de Doton pour travailler l'agilité des apprentis. En effet, des pics de roche de plusieurs mètres de haut avaient été dressés en contrebas. Chacun de ces pics était séparé les uns des autres d'un mètre, parfois plus, et leur diamètre se rapprochait approximativement à celui d'un poing fermé. 
D'un signe de main, il lui indiqua le fameux " terrain " et lui emboîta le pas. 

Dialogue de personnage
« Tu tombes, tu perds.
On se retrouve de l'autre côté.  »


Il lui tourna le dos et commença à rejoindre le point d'arrivée avant de se stopper pour ajouter une consigne. 

Dialogue de personnage
« Oh, j'ai ajouté quelques parchemins explosifs alors... Fais attention. »


Un sourire que l'on qualifierait surement de sadique sur le visage, il reprit sa route, se demandant combien de temps il mettrait pour le rejoindre. Si tant est qu'il le rejoigne. Entre les explosifs, le terrain humide et la distance à parcourir qui avoisinait les cent mètres, la tache serait sans doute ardue.

HRP : Désolée du pavé o_o En gros, Shin doit passer un "champs de pics rocheux" qui a été créé il y a des années déjà. Et Gareki, en gentil prof, a rajouté quelques parchemin explosifs sur certains parce que sinon, c'est pas marrant. ♥ Good luck.

Publié le 18 Février 2015 vers 19h

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        Quel sadique ce sensei, à peine étais-je arrivé à l'endroit indiqué qu'il me donnait un nouvel exercice à faire et pas des moindres, pour un enfant normal. Les calculs c'était mon domaine et calculer par rapport à mon poids et la constante gravitationnelle l'impulsion que je devais donner à mon saut n'était qu'un jeu d'enfant. Le plus gros défis fut rajouté après lorsqu'il avoua avoir posé quelques parchemins explosifs sur certains pics.

        Il s'était ramolli, il y a quelques semaines il ne l'aurait même pas prévenu avoir posé quelques parchemins explosifs et m'aurais laissé dans une merde sans nom lorsque j'aurais découvert la présence de ces parchemins. Mais là j'étais à l'affût et donc savait que je devrais réagir très rapidement en cas de problème.

        Je commença à m'élancer dans le vide ayant calculé chaque impulsion à faire au centième près. Je connaissais par coeur les chiffres et sautait de pics en pics sans ne jamais vaciller jusqu'au moment où comme un sadique ce gros taré activa les parchemins explosifs. J'aperçu alors le pic sur lequel j'étais tomber ainsi que les trois suivants.

        Ma tête se transforma en calculatrice humaine, en mode multi-tâche je calcula simultanément la nouvelle trajectoire optimale à prendre et les débris où je pouvais prendre appui ou non. Et une demie seconde me suffit à peine pour m'élancer sur ma nouvelle trajectoire sans aucun défaut. J'étais un tueur à cet entraînement.

        Finalement j'arrivais quelques secondes après lui à l'autre bout de l'épreuve et comme fiers de moi je leva la tête et chercha une once de félicitation dans son regard en ajoutant cette phrase :

Dialogue de personnage
« J'aurais été vous j'aurais fait exploser tout les pics, ça aurait donné un peu plus de piquant à l'épreuve. »

Publié le 18 Février 2015 vers 20h

Le prodige

Gareki aurait pu, il y avait pensé. Mais Gareki ne voulait pas suivre à la lettre les cours de son propre sensei. Lui avait subi les explosions simultanées et ne conseillait ce genre d'exercice à personne. Peut-être devenait-il trop tendre... Ou pas.
De son œil sévère, il avait observé son élève sautiller comme un criquet d'un pilier à l'autre et le rejoindre sans trop de difficultés. Et, comme il s'y attendait, il s'était placé précisément à l'endroit qu'il avait prévu pour lui dire la phrase à laquelle il avait songé. Il n'y répondit pas et fit simplement un geste de la main droite tandis que sa main gauche lança une bombe fumigène aux pieds du Cadet.
Une explosion résonna dans son tympan droit et libéra un énorme roc qui roula droit en direction de son apprenti... Allait-il l'éviter ? Surement. Mais allait-il éviter ceux qui suivaient ? Car loin d'être seul, la boule avait incité ses frères à le suivre et plus d'un avait eux aussi leurs lots de pièges. Parchemins explosifs, projections de kunaïs... La fumée s'échappa vivement de la capsule et Gareki se recula de quelques pas pour se saisir d'une ficelle. Et quelle ficelle !
Cette dernière reliait plusieurs projecteurs de sen bons que Gareki prendra, n'en doutez pas, un plaisir à activer en temps voulu. La fumée était déjà devenue épaisse et l'utilisation de tous les sens seront nécessaires.

Et lui, paisiblement en retrait, sortie une série de fumigènes en prévision ainsi qu'une gélule aux propriétés hallucinogène qu'il hésitait presque à mettre en jeu. Enfin, non. Il mourrait d'envie de voir les réactions de son disciple une fois emprisonné dans des songes morbides

Publié le 18 Février 2015 vers 21h

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        L'entraînement commençait bel et bien, à peine eus-je terminé la seconde épreuve que la troisième s'enchaîna, déjà bien plus compliquée. Le bruit déconcentrait mon oreille interne et la fumée déstabilisait ma vue. J'étais à poil, je n'avais pas de quoi bloquer ne serait-ce qu'une attaque. Pourtant je devait cogiter, car les explosions entendus au loin avaient fait un tel raffut qu'elle étaient sûrement signe de pleins d'autre problèmes.

        Une avalanche, la terre tremblait, le bruit était sourd c'était une avalanche. J'étais toujours au bord du gouffre que je venais de traverser en sautant de pic en pic, intelligemment je concentra le chakra à dans mes jambes et fonça sur le pic le plus proche dont je me souvenais d'un grand bond. Mes pieds recouverts de chakra s'accrochèrent facilement à la paroi évitant ainsi les quelques rocs qui tombaient.

        C'était une esquive simple et quelque peu lâche, mais sa technique n'en avait pas été des moindres, il avait fait preuve de temps de lâcheté dans ce coup que ça ressemblait fortement à du génie ! Je riais de voir mon maître autant en forme, après m'avoir bien épuisé autant mentalement que physiquement il continuait à me faire jouer ma vie sur quelques épreuves. Malheureusement j'étais bel et bien l'élève de mon maître !

        Toujours accroché grâce à mon chakra à la paroi verticale de ce pic j'attendais que la fumée se dissipe afin de pouvoir ajouter un sens à la liste de mes sens encore utilisable, car ma mémoire des lieux était bonne, très bonne, mais je n'avais pas fait attention aux quelconques pièges qu'il avait put dissimuler et vu comment commençait l'entraînement ce n'était que trop peu probable que ce ne soit déjà la fin des fourberies.

Dialogue de personnage
« SUIVANT ! »

Publié le 18 Février 2015 vers 21h

Le prodige

Bon. Il n'était vraiment pas facile à démotiver, ce gosse. Gareki n'attendit pas avant de tirer son petit bout de ficelle, un sourire carnassier aux lèvres. Sans le savoir, Shin s'était bien compliqué la vie en retournant dans le champ de pics. Un petit cliquetis fit comprendre à Gareki que les senbons fusaient déjà vers son disciple. Il lança une nouvelle fumigène dans sa direction et escalada une paroi afin d'avoir une vue aérienne de son combat. Tout ceci, plus qu'un simple entrainement, était une épreuve pour le jeune adulte. En effet, la réussite de ce test confortera le Junin dans son avis. Il n'aura peut-être bientôt plus besoin d’entraînements.
Mais là, place au jeu. Gareki regardait son poulain de son estrade tandis que ses mains attachaient un fil de fer d'environ deux mètres à deux kunaïs, pour les relier. Cela fait, il les lança simultanément à la gauche et à la droite du cadet qui s’entraînait et trois autres dans sa direction. Pour faire diversion.
Tout ça l'amusait.
        Mais quelques questions venaient titiller son esprit. Comprendrait-il la diversion ? Verra-t-il que tous les kunaïs ne se dirigent pas vers lui ? Il n'avait qu'a observer toutes les réponses lui viendraient.

Publié le 18 Février 2015 vers 23h