Un Shinayaka dans l'arène

C'était aujourd'hui, le jour où Buichiro devait payer son manque de respect. Rappelons que le poisson ne devait sa survie qu'à son manque de dignité. Cette saloperie s'était époumoné en appelant Hidemi alors que j'étais en train de littéralement le congeler dans son bassin... En temps normal, jamais je ne laissai la vie sauve lorsqu'on ne me manquait de respect. Bien sûr, j'étais une Hattori et je possédais le droit de vie ou de mort sur n'importe lequel des esclaves de ce village et c'était donc pour cela que Hidemi m'avait laisser la possibilité de financer un combat d'arène où Buichiro pourrait combattre et ainsi espérer assister à sa mort. Il avait fallu attendre plusieurs semaines avant que l'intendante ne me fournisse un opposant intéressant. Et quelle fut ma surprise lorsque j'entendis pour adversaire le nom Shinayaka. Un homme libre de par sa naissance. Il était rare de voir dans l'arène autre chose que des esclaves et je ne pouvais retenir l'excitation que cela provoquait en moi de savoir que ce combat rameuterai un grand nombre de Kumojin. Bien évidemment, j’espérai que le moine sorte vainqueur de ce combat à mort. Premièrement, car je rêvais de voir le poisson agonisant, secondement, car je ne pouvais accepter qu'un Kumojin s'humilie de la sorte dans une défaite face à un esclave...


Pour l'occasion, et puisque j'étais celle qui finançait le combat du jour, je faisais office de présentatrice. Ce genre d’événement m'obligeait à mettre l'une de mes plus belles tenues. J'arborai donc ma robe rouge sang ainsi que mon chapeau habituel et m'exposait à la vue de tous sur l'estrade des présentateurs. Je pris dans ma main un ingénieux outil qui permettait d'amplifier ma voix et me faire entendre de tous. J'espérai intimement que le combat se montrerai à la hauteur de mes ambitions. Ce qui signifiait, sang, souffrance, agonie et mort du poisson.


J'affichai mon plus beau sourire et ma voix la plus mielleuse.













Je pouvais entendre le tumulte des gradins. Ceux qui insultaient le traître, ceux qui rigolaient du poisson, ceux qui appelaient à la mort et ceux qui rêvait du sang. Mais, j'étais une fervente spectatrice des combats d'arène, j'aimais le show, je jouissais du spectacle et aujourd'hui que j'étais une organisatrice, je désirai rajouter ma touche personnelle.






J'effectuai une série de Mudra et une meute de six loups fait de glace fit leurs apparitions sur les bords de l'arène. Rapidement, chaque loup prit leurs positions sur les contours du terrain. J'étais celle qui dirigeait leurs moindres mouvements.





Alors que la foule acclamait la nouveauté, les deux combattants faisaient leur entrer. Dans un sourire sadique, je prononçai le fameux mot :

Après l'incendie du bordel, Maeda était resté là, assis sur son gros derrière pour voir sa vie de gros bras partir en fumée. Soshi était partie, elle l'avait quitté, elle son âme soeur, sa rivale, son égale. Il n'avait pas encore eut le temps de digérer ça ... Assis sur sol plein de crasse et de boue il fouilla dans les poches de son kimono et sortit une clope. C'était sa dernière. Il n'avait pas de feu mais heureusement pour lui un brasier immense se consumait devant lui. Il n'eut même pas à se lever pour l'allumer, tendre le bras vers les flammes avait été suffisant.



Il posa la cigarette salvatrice entre ses lèvres, c'était sa dernière alliée, la seule qui lui restait fidèle ...

En la consumant, il se mit à réfléchir à ce qu'il allait faire. Où aller ? C'était là une bonne question. La première idée qui lui vint en tête fut de partir loin de Kumo. Ainsi il pourrait explorer le monde et affronter des adversaires ainsi que des créatures de légende. Oui, cette option lui convenait bien. Toutefois, il ne serait pas aisé de quitter clandestinement l'enceinte de Kumo, même pour un combattant de son calibre, Maeda en était tout de même conscient. Et puis ... ça signifiait aussi laisser Soshi derrière lui ...

Non, c'était au-dessus de ses forces. Il fallait donc trouver une autre option. Comment reconquérir Soshi ? En la trouvant et en s'excusant ? Sûrement pas, son honneur serait sali à jamais, il avait quand même un doute sur la culpabilité de la kunoishi infiltrée. La jeune femme travaillait pour les hautes sphères de Kumo. En somme, elle était son ennemie. Le Shinayaka avait déserté son poste dans les prisons souterraines pour servir Kazuna et affronter des ennemis puissants. Cela avait duré un temps mais maintenant Kazuna était introuvable et le bordel, leur QG, la capitale du monde de l'ombre finissait de brûler.

Finalement il ne voulait que deux choses : se foutre sur la gueule et retrouver Soshi. Il savait ce qu'il voulait et c'était une bonne chose car cela lui faciliterait ses recherches pour trouver quoi faire maintenant. Soudain il eut une idée. Une idée qui lui permettrait de réaliser ses deux objectifs, ou tout du moins d'avancer dans ses deux quêtes : rentrer dans l'arène. Cela lui permettrait de montrer ses talents de combattant tout en lui faisant regagner son honneur. Ce dernier point pourrait le faire rentrer dans le village de nouveau, cela signifiait donc qu'il restait près de Soshi. Dans un monde idéal, elle tomberait même dans ses bras musclés après qu'il ait écrasé les bâtards qui se prétendaient combattants d'élite qui se présenteraient à lui ...

Quand sa cigarette fut totalement consumée, à l'image du bordel et de sa dernière vie, il se leva et, les mains dans les poches, les coudes largement écartés et les épaules balancées il marcha d'un pas décidé vers l'arène. En chemin il fit un détour par l'un des temples Shinayaka pour y revoir son ancien maître. Il avait besoin de récupérer quelque chose avant le combat : une arme. Il ne savait pas ce qui l'attendrait là-bas, mieux valait être prudent.

Son ancien maître fut étonné de le voir mais Maeda lui expliqua la situation. Le vieil homme était perplexe, c'était lui qui avait entraîné Maeda. Il en avait fait la machine à tuer qu'il était, c'était sans doute son meilleur élève. Même jeune Maeda était puissant déjà, trop puissant. Le vieil homme l'avait formé à se servir de l'arme que Maeda réclamait mais à la fin de sa formation il lui avait alors interdit de s'en servir. En effet, avec elle Maeda devenait un vrai monstre de puissance, terrifiant autant ses adversaires que ses alliés. Il serait dangereux de lui remettre cette arme, d'autant plus qu'il avait encore progressé depuis la fin de sa formation. Le vieux moine fut catégorique : il ne remettrait pas l'arme à Maeda. Furieux, ce dernier libéra son aura destructrice : rien ne pourrait se mettre entre lui et son objectif. L'aura monta en puissance encore et encore ... L'ancêtre Shinayaka en avait vu d'autres. Et encore et encore ! Soudain l'aura lui sembla démesurée, comment un homme était capable d'une telle puissance ? Et ce n'était pas fini, l'aura montait encore !! Le vieux guerrier fut terrifié, il baissa la tête et se mit en sangloter tout en indiquant à Maeda où trouver l'arme dans le temple alors que l'aura destructrice montait encore ...

Une fois rendu à l'arène Maeda défonça la porte de l'accueil d'un bon coup de pied et dit, un brin blasé :





Ce qu'il venait de faire était très culotté et visiblement le type en face de lui avait du mal à comprendre.



Maeda fut emmené dans une pièce sombre sous l'arène pour attendre le combat. Un étrange étui de bois trônait dans son dos. Il patienta quelques temps, il médita beaucoup, malaxa autant de chakra qu'il put en prévision du combat et se ré-entraîna à manier son arme fétiche. Bientôt l'heure du combat viendrait. Ce serait l'heure de la rédemption ou de la mort ...

Enfin le grand jour vint. On l'appela pour lui annoncer la nouvelle et moins d'une heure plus tard il était sur le sable chaud de l'arène étourdi par la foule, faisant face à son adversaire et entouré par six loups de glace. Il se dit que quand il aurait terrassé son adversaire il s'occuperait peut-être d'eux, histoire de rallonger le plaisir.

Le combat venait de commencer. Il dessangla la ceinture de cuir sur son torse et fit passer l'étui de bois contenant l'arme de son dos à son bras droit. L'étui en question mesurait près de deux mètres de haut pour une dizaine de centimètres de largeur comme de profondeur. Le Shinayaka toisa son adversaire avec un air de défi ...

Et un combat de plus. Peut-être le dernier, peut-être simplement un combat comme un autre. Une seule chose était sûr, ce combat là Buichiro le devait à cette Hattori au cœur de glace. Dans les couloirs de l'arène, le Mitsuna ressentait une pression étrange. Il savait bien que cela pouvait être le dernier combat de sa vie. Cette Reika était l'instigatrice de tout cela, elle allait donc tout faire pour que l'homme poisson ne puisse pas survivre. Depuis le temps qu'il combattait dans l'arène, le poisson avait ses petits rituels maintenant. Il reste quelques seconde à fixer la porte avant de dire au garde.



Plus besoin de préciser qu'elle arme, depuis qu'il avait mis en charpie le singe. Ce combat allait être plus compliqué, son adversaire était un Shinayaka. Buichiro se souvenait bien de la déculottée que Kiri avait prit face aux Shinayaka. Le bruit du mécanisme de la porte, maintenant le bruit de la foule... c'était parti une fois de plus. Ses pieds foulaient une fois de plus le sable de l'arène. Comme d'habitude il allait faire son petit show pour le publique. Levant son sabre en l'air.



Son rugissement, puis il pointa son sabre en direction de Maeda. Il ne jeta même pas un regard à Reika. De la peur ? Sans doute un peu, il n'avait pas envie que les loups de glace le dechiquète. Toisant le Shinayaka avec son immense Sabre, Buichiro cria.



Buichiro commença à faire tourner son sabre tout autour de lui sans discontinuer comme sibil s'agissait d'une petite épée, sa force de Mitsuna n'y était pas pour rien. Cela allait être plus compliqué pour Maeda de parvenir à l'approcher au corps à corps.

Ainsi son adversaire le provoquait. Et bien dans ce cas, que le spectacle commence !

Il marcha lentement vers son adversaire. Plusieurs dizaines de mètres les séparaient et Maeda était encore loin de les avoir comblés quand il composa une série de mudras. Une fois qu’il eut fini il inspira le plus d’air possible afin de remplir ses poumons d’air au maximum et quand ce fut fait il relâcha tout le chakra fuuton accumulé de la sorte en expirant une tornade dévastatrice en direction du Mitsuna.

Et quasiment sans marquer d’arrêt dans l’exécution de ses mudras il en composa un de plus. Soudain ses jambes s’allongèrent et il fut propulsé loin en l’air. Le but de la manoeuvre était simple : envoyer une tornade sur son adversaire pour le désorienter et une fois qu’il en serait sorti il ne verrait pas d’où viendrait le prochain coup car Maeda était en l’air, bien loin de sa dernière position connue de son adversaire.

En l’air, avec une vitesse d’exécution exceptionnelle il défit l’étui de son arme et la fit sortir au grand jour en déployant enfin son éventail géant. Il projeta l’étui dans la foule, les spectateurs seraient certainement contents de ramener un souvenir de l’arène, et l’agita deux fois en direction de son adversaire. La première était pour envoyer une lame d’air fuuton et l’autre était un complément de chakra de la même affinité afin d’amplifier la première technique.

Le mitsuna qui se dressait entre lui et la liberté allait se prendre une lame fuuton surpuissante d’une direction qu’il n’arriverait sans doute pas à anticiper ...

Dès la première attaque du Shinayaka, Buichiro compris que le combat allait être bien different que celui contre le singe. Déjà celui-ci avait déjà duré plus longtemps. En voyant Maeda faire des mundras, le Mitsuna planta son sabre au sol et commença à donner plusieurs coups. À chaque coup donné une onde répulsive s'échappa. Les ondes créaient de violente rafale de vent qui entraient en contact avec la tornade. Ceci eu pour effet de créer un cataclysme qui souffla jusque dans les tribune. Des chapeaux s'envolaient, le publique était en ébullition. Cependant tout ce coup avait empêché Buichiro de voir ce qui se passait au dessus de lui.

Il leva la terre juste à temps, voyant arriver une lame de Fuuton. Il recula, mais prit le souffle qui eu pour effet de l'entailler à plusieurs endroits. Le Mitsuna attrapa son sabre sans tarder, et donna des coups circulaires devant lui, dans la trajectoire de la chute du Shinayaka. Reika devait jubiler en voyant le poisson dans une telle galère, le combat n'allait pas être long à ce rythme. Cet homme avec son éventails n'était pas un tendre...



Buichiro murmura dans ses dents, tout en continuant les coups circulaires.

Après une nuit, qui c'était transformé en plusieurs nuits, particulièrement agitée chez Reika. La belle Miwaku avait était invité par la belle Hattori à assister à un combat dans le but de laver son honneur. Elle n'avait pas trop compris, mais le Mitsuna aurait voulu violer Reika, où en tout cas aurait demandé à avoir des relations avec elle. Bref c'était une occasion de se détendre pour Soshi. Elle mis donc un magnifique kimono rouge avec des fleur de motus en imprimé dessus. Elle se maquilla et accompagna la Hattori jusqu'aux arène. Elle pensait passer un bon moment... Puis le premier combattant arriva.

Maeda... L'imbécile, qu'est-ce qu'il faisait dans les arènes, il lui aurait suffit de partir du village, où de se raser le crâne et retourner dans les prisons. Les deux ne s'étaient pas revu depuis leur dispute, et pour ne pas mentir, Soshi ne l'avait pas reelement cherché. C'était fou de le retrouve ici, lui qui avait soif de combat au moins il allait être servi. Mais cet idiot risquait sa vie maintenant, il n'était plus question de petit brigand ici...

Le combat débuta sur les chapeau de roux, et Soshi avait une bouleau ventre, elle espérait ne pas assister à la mort de son ami. Alors, quand elle vit que le combat duraitbun peu trop alors que Maeda aurait déjà pu en terminer plusieurs fois, elle se précipita contre me bord des gradins et hurla.



Tien cela lui rappelait un moment de sa vie avec Saru. Quand les deux avait rattrapé un Mitsuna fuyard que la belle Miwaku avait dû achever... Elle espérait qu'il l'ait entendu, et que Reika n'allait pas s'offusquer de ce que Soshi venait de faire. Certainement pas, elle aussi voulait la mort du poisson.

Intéressant ... son ennemi du jour usait de techniques qui lui étaient inconnues. Cette grosse épée ne l’impressionnait pas le moins du monde, elle était tellement lourde qu’elle ralentissait énormément l’homme poisson. Elle était aussi affreusement grande, comme s’il avait quelque chose à compenser ... Et si cette arme de bas étage ne lui faisait ni chaud ni froid, les vibrations qu’il produisait pour contrer son fuuton attirèrent bien plus son attention ... les attaques fuuton seraient donc à proscrire contre lui car leur effet serait moindre sur lui. Tout au plus pourrait-il les utiliser pour le ralentir ...

Toujours en train de chuter dans les airs avec son éventail déployé. Il sourit, normalement le combat aurait déjà du être terminé et le Mitsuna coupé en deux. Le fait qu’il ait survécu démontrait que son opposant était un adversaire remarquable. Apparement il avait su gagner plusieurs fois dans cette arène. Toujours en chute libre il remarqua que bien que toujours vivant le Mitsuna avait été blessé. Le sourire de Maeda grandit de plus belle ...

Il n’était plus qu’à quelques mètre du sol et de l’épée géante du poisson esclave. Il déploya d’un coup son éventail et envoya sur lui un courant d’air fuuton qui lui permit de reprendre un mètre d’altitude mais surtout d’éviter la lourde épée et d’amortir sa chute pour atterrir à côté de l’homme poisson.

Quasiment à bout portant il agita son éventail pour envoyer de nouveau une lame de fuuton sur le Mitsuna. Sans perde de temps pour constater ou non sa victoire sur l’esclave il donna un ultime coup d’éventail sur lui même cette fois afin de créer une espèce d’armure fuuton sur lui. Si l’autre avait survécu alors un combat au corps à corps allait s’engager. Le véritable combat allait enfin commencer ...

Buichiro était conscient de la force de son adversaire, celui-ci n'allait pas être facile à combattre. Cependant Maeda semblait prendre en compte une faiblesse du poisson qui n'en était pas une. Le sabre était certes lourd pour des humains... Mais il était un Mitsuna, sa force était bien plus impressionnante, certes il ne la magnait pas comme une épée courte, mais il allait bien plus vite qu'un humain avec celle ci. Donc quand le Shinayaka atterri juste à côté de lui, le Mitsuna donna un coup latéral violent en direction du Shinayaka. La lame de vent et l'épée entraient en collision. Le sabre passa à travers la lame de vent, mais Buichiro prit tout de même les dégâts.

Une immense douleur à la poitrine, il avait du prendre l'attaque de plein fouet, il ne comprennaitbplus ce qu'il se passait il était désorienté, il avait du échapper son sabre durant l'assaut. Une chose était sûr, Maeda aussi avait du gérer l'attaque, il n'avait pas eu le temps pour un deuxième coup d'éventails, mais le poisson ne savait pas. Avait il touché son arme, touché le Shinayaka ? Était-il coupé en deux ? Blessé grièvement, légèrement indemne ?



Directement pour Reika, Buichiro n'avait plus rien à perdre, il se sentait mourir. Il n'avait plus à retenir ses paroles et ses pensées.

Le Shinayaka avait été légèrement trop ambitieux ... la lame de fuuton et l’armure ? Il n’avait pas eu le temps de créer la seconde. En effet le Mitsuna avait envoyé son épée lourde sur lui. Il l’avait sous-estimé. Ce poisson était bien plus rapide que tous les humains qu’il avait croisé. Il lui fallait un contre, vite.

Il balança son éventail vers l’épée, histoire de gagner quelques milisecondes, milisecondes nécessaires à sa survie. L’éventail de métal fut découpé net dans un crissement strident mais cela laissa à Maeda le temps de faire un mudras. Un unique mudras qui lui permit d’échapper à l’épée. Ses jambes s’allongèrent et le propulsèrent deux mètres en arrière. Cette technique était normalement plus puissante mais il avait du se précipiter quand la lourde épée lui avait fracassé le flanc gauche.

Maeda posa un genoux à terre sous le coup de la douleur. C’était la première fois depuis bien longtemps qu’on lui infligeait une telle blessure physique. Il était content, pour une fois c’était un bon combat, on était loin du niveau des dealers des bas fonds. Son kimono se rougit au niveau du flanc et un peu de sang s’échappa de sa bouche. Néanmoins il trouva la force de se relever, ainsi il vit que son adversaire n’était pas dans un meilleur état que lui. Peut-être était-il même encore plus mal que lui.

Son éventail était visiblement fichu, il ne pourrait plus compter sur lui pour le reste du combat. Il s'essuya la bouche et posa une main sur son flanc rougi par le fer, attendant la suite ...

Aucune attaque n'arrivaient sur le Mitsuna, il reprenait de plus en plus ses esprit, et bien que la douleur était atroce, le guerrier qu'il était refusait de mourir de la sorte. Il allait mourir debout comme un véritable Mitsuna. Lui qui avait trahi les siens, tuer, menti. Il voyait arriver le crépuscule de sa vie en arborant un sourire carnassier. Cet homme, ce Shinayaka, il était puissant, mais lui aussi avait l'air salement amoché. Le sang coulait à flot dans ce combat. Debout face à son adversaire, le Mitsuna fit des mundras pour se faire une épée avec ses dents. Pius il dit.



Buichiro sabre en dent de requin à la main était prêt à en découdre avec l'homme élastique. Très peu d'illusions qu'en à la fin du combat. À moins d'un miracle, le poisson allait y laisser sa peau. Au moins il se sera bienbattu jusqu'au bout. Et il n'aurait pu à faire des courbettes aux Hattori.



Le publique était en ébullition, ils n'avaient pas vu de.combat aussi intéressant depuis très longtemps. Une partie de la foule encouragée Maeda, l'autre encouragée Buichiro. Des bagarres commençait à éclater dans les tribunes, l'excitation et le suspense était tellement élevé que tout le monde semblait péter les plombs.



Buichiro ne pouvait plus courir, son sang coulait à flot, sa tête tournait. Mais il marchait lentement avec détermination vers la mort. Il regardait la mort dans les yeux en lui disant "tu ne me fais pas peur ! Je t'attendais !"

Tout en se tenant le flanc Maeda observa la scène dans son ensemble. Le Mitsuna s’apprêtait à livrer ce qui serait sans doute son dernier combat cependant que la foule perdait son calme. Les cris fusaient de toutes les directions, l’excitation générale était à son paroxysme, tous ce doutaient que ce serait le dernier assaut. Les parieurs en auraient bientôt pour leur argent.

Son flanc le faisait souffrir mais le Mistuna avait l’air de tenir à peine sur ses deux cannes. Une ruse ? Il avait sans doute trop d’honneur pour ça. Il se souvint soudain que Soshi aussi était dans les tribunes, il fallait qu’il en termine vite afin de la retrouver au plus tôt.

Il mit rapidement une tactique au point et dit :


Après ça l’un des deux allait mourir et se retrouver dans ce qu’il appelait l’autre côté. L’endroit où l’âme des guerriers se rendait après avoir quitté son corps sur le champs de bataille. Peut-être était il encore trop sûr de lui mais il estimait que c’était un miracle que l’autre soit encore debout.

Ses réserves de chakra commençaient à s’épuiser même s’il avait bien du mal à l’admettre. Son éventail était fort pratique mais comme il n’avait pas à effectuer de mudras la tentation de lancer tout un tas de sorts sans trop réfléchir était grande. Il laissa alors son flanc tranquille et composa des mudras, immédiatement une armure fuuton se matérialisa autour de lui. Puis il s’élança vers l’autre et composa d’ultimes mudras, c’était sa dernière technique, après il serait totalement à court de chakra. C’était son dernier atout, son arme secrète si avec ça il ne s’en sortait pas c’était qu’il ne méritait pas de vivre.

Maeda s’engagea donc dans ce qui serait peut-être son ultime bataille. Néanmoins il estimait que la rafale de coups de poings qui allaient s’abattre sur le Mitsuna aurait raison de lui et bien qu’il avait encore une épée avec lui il semblait à peine capable de bouger et quand bien même ... son armure fuuton ralentirait assez les coups pour diminuer l’impact des coups. Avec un peu de chance il s’en sortirait vivant ...

C'était la fin, Buichiro le sentait, les porte de l'enfer se présentait devant lui, il allait payer pour l'éternité les effroyable trahisons qu'il avait fait subir à son peuple. Le Shinayaka vint alors le frapper avec une rafale qui allait lui être fatale. Reika avait gagné, le poisson allait finir en bouillie. À moins que Hidemi arrête le combat, c'était terminé pour lui. Mais sa mort serait spectaculaire. Il mis plusieurs violents coup avec son épée de dent pendant la rafale de coup. Maeda avait du subir plusieurs coup plus violent les un que les autres. Puis il dit.



Il tomba en arrière, il ne souffrait plus... Le vide arrivait, le néant prenait la place de la pensée. Il était partibpiur d'autres contré, des océans à perte de vue pour l'éternité !