L'impératrice nous convoque

Cela faisait désormais quatre jours que j'avais retrouvé mon village. Quatre jours où j'avais pu arpenter à nouveau les rues de ma ville. Quatre jours où j'avais pu goûter à une nouvelle notoriété. J'étais celui qui était revenu avec Shizuka, l'impératrice. J'étais celui qui la servait, auprès de qui elle se confiait, son bras droit. Ma réputation avait également grandit après que certain combattant de la bataille de Kiri avait raconté m'avoir vu combattre avec puissance et hargne le chef des vampires. J'étais le Miwaku prodige, le seul de ce clan à avoir su se démarquer dans l'empire de Kumo. Ma nouvelle notoriété avait fait que je ne logeai désormais plus dans le quartier des Miwaku, non j'avais désormais une résidence convenable et confortable dans les quartiers davantage estimé. Mais pour dire vrai, bien que tout cela était quelque part, plaisant, ce n'était nullement ce que je recherchai. Je courais davantage après l'action et le combat que la renommé qui en suivait. Alors, quelle fut mon soulagement lorsque je reçus la convocation de Shizuka. Je savais, ou du moins, j'espérai que celle-ci me renverrait au feu de l'action et saurait me rendre utile.
Je pénétrai dans le bâtiment où règnait Shizuka. Les gardes me connaissaient et je n'avais nul besoin de me présenter pour accéder à l'impératrice. C'est donc ainsi que je me retrouvai face à Shizuka et la prêtresse.



A peine venais-je de finir ma phrase que quelqu'un toqua à la porte.

Comme à mon habitude, j’étais dans le bureau se situant dans le fond de mon bar. On frappait à la porte et je faisais entrer une personne qui semblait un messager. Il me remettait un courrier frappé du sceau impérial. Je pensais déjà à une fermeture de mes établissements du à la manière de les gérer, ça aurait été contraignant. En lisant le message, j’étais convoqué auprès de l’impératrice Shizuka... je regardais à deux fois que ce courrier m’était bien destiné, il n’y avait pas de doute. Je devais m’y rendre dans les plus bref délai. Je m’habillais de là plus belle tenue pour être présentable même si c’était pour le faire jeter en prison.

Je courrais a une vitesse folle à travers les quartiers, sautant de toi en toi pour le retrouver rapidement devant le bâtiment du kage où se trouvait les loges impérial. Je me présentais dans le bâtiment et je lâchais le bout de papier. Deux gardes me conduisait jusqu’à la loge de l’impératrice. J’y entrais calmement, il y avait le cafard... rien de bon ça, l’impératrice et la prêtresse. Je saluais l’assemblée avec le plus grand respect.



Je regardais du coin de l’œil ce type... j’étais quasi sûr que c’était pour le foutre en prison pour les bâtiments qui ont brûlé par ma faute il y a quelques semaines. Mais l’enquête a sûrement dû prendre du temps et les témoignages avaient dû être assez compliqué vu le mouvement de panique que l’on avait créé... mais si c’était le cas, pourquoi Nori n’était pas présent avec nous? Il avait peut être déjà était interrogé et on voulait en faire de même avec moi pour voir si nos versions concordé et ainsi pouvoir émettre un jugement sur notre responsabilité dans cet événement... le pire c’est que je n’avais rien fait a part combattre, mais je n’allais pas non plus laisser mon ami le plus fidèle. Si on doit plonger, on plongera à deu.

Son air stoïque et dédaigneux était l'attrait principal de cette nouvelle vie, elle était dorénavant incapable de réellement faire transparaître ses sentiments sur son doux visage. Shizuka discutait avec la Prêtresse quotidiennement depuis son retour, celle-ci en savait plus que quiconque sur le Yuukan et ses secrets. La Hattori avait ainsi pu réaliser que l'Empire n'était plus suffisamment informé et que Konoha devenait un potentiel danger pour l'Empire. Observant les deux Kumojins sans ne rien prononcer, la femme ne se souvenait nullement de ce Kuraso, il ne devait ainsi être intéressant que depuis peu de temps.


La Prêtresse en était certaine, ce lieu pourrait devenir un problème sur le long terme, il était nécessaire de faire table rase.


L'Impératrice n'attendait pas réellement l'avis de la citadelle, elle se jouait simplement de la situation pour couper l'herbe sous le pied des Samuraï. Ils n'étaient sûrement pas suffisamment entraînés pour affronter de telles situations et Suna était sûrement un problème de l'ombre.

Je sentais le regard en coin du nouvel arrivant peser sur mes épaules. Soit ce mec avait un problème avec moi pour une raison qui m'était inconnu, soit c'était un fan, soit mes tâches noirâtre au visage l'intriguait. Quoi qu'il en était, je mettrai les choses au clair dès que nous saurons sortie de cette pièce. Pour le moment, je me concentrais sur ce dont Shizuka avait à nous dire et celle-ci ne passa pas par quatre-chemins. À peine venais-je de rentrer au bercail que déjà, on me demandait de repartir pour plusieurs mois. J'étais heureux de cela, détrompez-vous ! J'aimais passer quelques jours à Kumo, profiter des joies de ma ville natale mais ce que j'appréciai par-dessus tout, c'était lorsque l'on me renvoyait sur le champs de bataille. Alors, l'idée d'aller jusqu'à Suna, infiltrer et démanteler l'organisation criminelle de Koya... C'était un véritable rêve pour une personne tel que moi.



Disais-je avec un flegme faussement joué. J'étais clairement excité par cette mission. Alors, sans demander mon dû, je fis demi-tour et juste avant de franchir la porte, je me retournai pour saluer les deux femmes.



A peine venions nous de franchir la porte avec mon nouveau compagnon de mission. Que je fis une halte dans le couloir afin de mettre les choses au clair avec lui.

J’etais fortement rassuré. C’était donc pour une mission, mais elle ne devait pas être facile vu que le cafard y était convié. La mission le plaisait, c’était tout à fait dans mes cordes et je voulais sortir de Kumo depuis un moment. Ça n’allait pas être une partie de plaisir et le voyage allait être périlleux, la région étant aride, il nous faudra trouver des points d’eaux et de la nourriture, à ce niveau je mangeais n’importe quoi, ça ne serait pas bien difficile, serpent, scorpion ou autre. C’était affolant que je pensais à mon estomac plus qu’à la mission.

Il y avait déjà toute une organisation... en gros si la diplomatie ne marchait pas, il fallait agir d’une autre manière... j ai un doute que Suna se plie d’une autre manière que la force et il fallait mieux agir rapidement que de risquer que leur forces ne grandissent de trop et nous retrouver dans une situation délicate. C’était une mission de la plus haute importance et assez crucial. Il fallait place nos pions et le plus vite possible.



Je saluais les deux femmes en m’inclinant respectueusement avant de prendre congé et de rejoindre le cafard à l’extérieur. Il fallait maintenant coopérer pour le succès de la mission. Je connaissais ce type de réputation et ce n’était pas un rigolo du tout. Je devais mettre de côté mon ancienne vie et en faire autant . Sur un ton agressif, il me demandait pourquoi je le regardais.



Je restais très sérieux, j’étais un parfait inconnu pour lui. Il était normal pour lui d’agir ainsi.



J’en oubliais ma politesse, tout cela m’avait en fait un déstabiliser et je devais me présenter à lui.

Ainsi, il me connaissait et voilà la raison de son regard insistant. Il voulait s'assurer d'être convoqué avec le cafard, moi. Ma réputation allait en grandissant et je n'étais pas vraiment habitué à cela, pourtant, il semblerait que j'allais devoir finir par mit accoutumer. Moi qui avais grandi dans l'ombre, vivant sous un masque, me voilà désormais sous les projecteurs, connu d'un grand nombre de Kumojin. La vie réservait bien des surprises.



Au premier abord, j'étais une personne froide... Au deuxième abord aussi, finalement... Rare était ceux qui arrivait à dépasser ce masque que je portais. C'est ainsi que j'avais été formé, j'étais que le pâle reflet de ma sensei, Hidemi.

Je l'écoutai m'expliquer qu'il fallait partir directement, que la route serait longue. Est-ce qu'au moins, il l'avait déjà fait une seule fois cette putain de route ? Moi, oui, j'étais parti en mission à l'époque avec le lapin et le singe. Et un vampire sous le soleil cuisant du désert, c'était une véritable tarre. Je me souvenais encore des kilomètres à pied que j'avais dû me coltiner avec cette saloperie de suceur de sang sur le dos...



Je perforai le jaune de ces yeux de mon regard glaciale. Je parlais comme si je dirigeai l'équipe, et ceci aurait pu déplaire à un grand nombre de Hattori. Mais j'avais compris une chose durant ces deux années en dehors des murs du village. Je ne craignais plus personne... Si mon ton le dérangeait, alors nous pourrions régler ceci, entre lui et moi. Mais j'étais certain qu'il ne s'aventurerait pas sur ce terrain glissant.



Ma question était dangereuse. S'il répondait par l'affirmatif, je ne le démolirai pas, non, j'avais une mission et celle-ci primait sur ce genre de querelle. Mais, je ne pouvais m'empêcher de penser à Soshi, faisant la pute durant deux longue année dans un des bordels de Kazuna. Alors, s'il était ce genre de personne, aucun doute, que j'aurai moins de scrupule à le laisser mourir durant la mission...

Je débarquais là comme un cheveux sur la soupe et les miwaku n’aimait pas spécialement les Hattori, chose que je comprenais totalement et que je trouvais injuste. Mais ce n’était pas le sujet que je pensais abordé avec lui... sait on jamais. D’la faisait donc 2 années qu’il était parti et de retour depuis 4 jours et on lui donnait une mission qui allait prendre énormément de temps. Il était l’homme de confiance de l’impératrice, c’était sûrement dû à ça et qu’il voulait prendre un peu son temps. Je voulais toujours me précipitait mais il fallait laisser le gros aux autres d’arriver pour leur négociation. Dormir et partir à l’aube était donc là meilleur chose à faire et je le devais de prendre mon arme aussi.



Mes capacités, il était bon d’en parler de suite.



Je devais vraiment être à un niveau très bas par rapport à le sien, mais ce voyage me permettra de progresser aussi.



Je soupirais pour la suite.

J'écoutais chacune des réponses de Kuraso, sans pour autant lui donner réponse, du moins, pour le moment. Nous étions toujours dans le couloir du bâtiment des Kages, nous ne pouvions rester ici éternellement à discuter le bout de gras. Nous devions trouver un lieu davantage adéquat pour ce genre de discussion.



Alors, je pris les devant de la marche dans un silence de plomb, j'étais réputé pour ces fameux silences, ceux que nombreux trouvait gênant alors que pour moi, ce n'était qu'une habitude... Mais heureusement pour mon nouveau partenaire, nous avons finalement rejoint un parc peu fréquenté non loin d'où nous étions. Je m'assayai à même le sol, les jambes croisé avant de reprendre:



J'avais une parfaite connaissance de la géographie de notre monde, de cela, je ne pouvais remercier que Chichiro l'ancienne Okasan qui avait su m'inculquer un tel savoir avant de périr...



Bien évidemment, l'homme pouvait potentiellement se sentir inférieur à moi, probablement que cela était une réalité. Mais ceci ne m'importait guère, lorsque nous faisions équipe, nul n'est plus fort qu'un autre, seule la cohésion des attaques comptait, et tout cela, je prendrai le temps de m'informer durant notre trajet jusqu'à Suna.



Peut-être que Kuraso allait regretter d'avoir tenu de tel propos devant moi. Peur que je le considère comme un traître à Kumo... Qui savait ?

Il écoutait un court instant et me demandait de le suivre vers un endroit plus discret sans doute. On rejoignait un parc et il s’asseyait au sol, j’en fis de même pour l’écouter. Sa connaissance du monde était normal, il avait sans doute dû le parcourir en ces deux années d’absence. Il parlait des trois possibilité. La seconde et la troisième serait moins risqué. Ce mettre à dos konoha lors de notre périple risquerait de compliquer la mission. La toundra de Ame, je connaissais bien. Lieu assez calme avec un climat froid mais il fallait juste se méfier d’une chose.



Venait l’instant que j’attendais le plus, ces capacités étaient simplement incroyable. Ce type avait un niveau que seul quelques shinobis pouvaient se vanter d’avoir. Ce n’était pas sa maîtrise des armes ou du taijutsu qui me surprenait, mais celle du ninjutsu... il manipulait la lumière, il était extrêmement rare dans voir un dans le monde et j’avais la chance de l’avoir à côté de moi. Ce type allait devenir clairement une légende de Kumo tôt ou tard. À côté de lui, je n’étais vraiment rien. Ça me mettait un défi pour devenir une personne qui pourra servi l’empire bien plus souvent et devenir puissant.



Le seul mot qui avait pu sortir de la bouche. Il me remerciait pour les deux miwaku. Maintenant il avait raison sur le fond que le respect et la reconnaissance sa ce gagne, il en était la preuve vivante. Hélas, tout le monde de ce clan n’avait pas la chance de suivre la même voie, la majorité était attaché à la pègre de manière volontaire ou non. J’aurai peut être dû éviter certaines paroles... mais serait il capable, même en étant fidèle à l’empire, de le blâmer pour ce que je dis? Peu importe en fait, c’était mon avis et je comptais bien le faire entendre un jour pour la prospérité de leur clan.



D’un signe de la main, je saluais le cafard en direction de la demeure.