Devenir et Débats du clan Kitto


Je m'apprêtais à me lever quand un shinobi déboulait de manière brusque et sa manière d'entrer dans le débat me plaisait pas sur la forme. Néanmoins, il posait une question que je voulais apporter mais si elle manquait de précision à cause de son entrée tardive. Je me levais lentement et je le regardais droit dans les yeux avec un air calme, mais emprunt de noirceur :

«
Dialogue de personnage
« Premièrement lorsque on arrive en retard à une réunion, il faut présenter des excuses et deuxièmement on ne parle pas ainsi à ces ainés. De plus il faudrait aussi se présenter, car tout le monde connaît les noms, mais les visages associés c'est autre chose. Je vais détailler plus la question, car je voulais savoir les faits du point de vue de ou des victimes. Pour ma part je sais juste que cette kunoichi Kazami Uzumaki est impliquée dans une affaire de mort, dont vous comprenez c'est un peu simplet. J'aimerai que quelqu'un puisse donner uniquement ces détails à savoir le lieu, quand, qui sont les victimes, les indices trouvés. Je comprends la position de Kensai-dono, mais j'ai besoin une image plus large pour donner mon avis «  »
 

Je terminais mon intervention et je voulais voir les prochains propos de ce shinobi désinvolte. Je trouvais ça regrettable que Seijuro sempai soit parti, mais je me rendis compte que j'avais oublié une question. Je la réservais plus tard, car elle était destinée à Keisan- dono et j'aurais peut-être une réponse à sa prochaine intervention.

Publié le 26 Octobre 2020 vers 19h

Le violet iridescent

Ainsi s’acheva la grande ère de la Prêtresse... bien que contraire à sa décision et sa façon de penser, Seika ne jugeait pas. Ses frères et sœurs prenaient une décision, une décision majoritaire qui devait être respecter dans une République. Heureusement, le jeune Kitto à la croyance exacerbé trouvait du citoyen parmi les siens et la jeune Shiori en faisait partie. Le sujet se clôturait, mais Keisan ne laissait pas pour compte les croyants. Au contraire, il les considéra et leur promis une enquête approfondie pour apporter des éléments à charge ou a décharge. Ainsi fût-il nommé « porte-parole des croyants » et à juste titre, puisqu'il avait défendu la Prêtresse avec ferveur. Un titre aux apparences importantes, mais le sera-t-il vraiment ? Mais l'importance n'était pas là, il était écouté.

Dialogue de personnage
« Je vous fais confiance Keisan-sama, puissions-nous un jour connaître toute la vérité. »


Le jeune blondinet inclina la tête vers le bas comme un signe de respect avec le Kittodono. Cet homme forgeait le respect, nul doute que cet homme est grand personnage et restera une légende.

Alors que le sujet de la Prêtresse se terminait, il fallait encore débattre sur le devenir de Konoha et de l'implication des Kitto. Chacun cherchait une façon de faire, chacun proposait sa vision des choses. Malheureusement, celle de Seika n'est pas celle qui retenait l'attention et très vite, Kotaro s'annonçait comme le digne successeur. Une désignation qu'il s'empressa d'écarter. Il ne se sentait pas prêt, bien qu'honoré par une telle considération. Le jeune Chûnin blond n'avait pas d'avis sur le sujet. Si ses frères et sœurs en avaient décidé ainsi, il leur faisait confiance. Le Kittodono, comme depuis le départ, reprit les reines du débat. Prononçant des mots forts et présentant sa vision des événements passés, du message de la Prêtresse. Si l'union des Chikara et des Uzumaki était une pièce maîtresse du bonheur de Konoha, peut-être que la pleine implication des Kitto en est la clé.

Dialogue de personnage
« Notre clan est capable d'unifier ces hommes et de la préserver. Notre clan doit s'impliquer d'avantage dans les affaires de ce village pour réussir. Et si un jour, un homme se présente comme le digne représentant de tous les clans, de tout les membres de ce village, cette grande place lui sera toute ouverte. J'ai foi en cet avenir. »


Continuant dans l'idée d'élever Kotaro dans cette haute hiérarchie, il lui proposa une place de choix et Seika n'y voyait aucun contre-indication.

Dialogue de personnage
« Je ne suis pas opposé à la nomination de Kotaro à ce poste. »


Le blondinet était très mal placé pour décider le contraire. Beaucoup trop éloigné de toutes ces affaires dans le passé, il ne pouvait donner que des idées, une vision et non pas décider de qui serait le plus à même de prendre place dans les affaires politiques du clan et du village.

Le débat touchait à sa fin, leurs questions avaient trouvé une réponse, presque toutes. Seijuro fût le premier à vouloir quitter les lieux Sa main prête à ouvrir la porte, le Kittodono l'interpella. Le clan n'en avait pas fini, une nouvelle question allait faire débat et pas n'importe laquelle. Uzumaki Kazami... aussitôt ce nom prononcer l'un de ses frères s'emporte au point d'activer le pouvoir secret des Kitto. Cette colère était pesante, elle se ressentait dans toute la pièce. Hiroki n'était pas la seule à réclamer vengeance pour toutes les actions de cette doctoresse. A ce jour, Seika ne comprenait pas comment son retour au village avait pu être accepté. Il s'accordait avec ses frères sur le fait que cette femme mérite la prison, voir la mort. Pourtant, le jeune Chûnin envisageait de rencontrer cette femme, mais dans son propre intérêt. La guérison de son bras. Il estimait son idée saugrenu comme la plupart de ses idées à ce sujet. L'avenir nous dira si une telle rencontre se fera.

Dialogue de personnage
« Il me... »


Brusquement interrompu, à l’instar d'Hiroki, par l'arrivait d'un nouveau shinobi au regard méprisant et impoli, il chassa ses idées de sa tête pour s'occuper de sa méprise à l'égard du médecin masqué. Ce méprit il s'y cramponna fermement en s'adressant directement à Keisan de manière singulière. Tout ceci en oubliant une chose... Seijuro. Cet homme était derrière la porte, prêt à quitter les lieux et il venait d'être bousculé par ce petit homme irrespectueux. Seika ne donnait pas cher de sa peau, il ne pouvait pas tomber plus mal. Et ce Jônin à la queue de cheval remportera le soutien de tous sans difficulté. Mais le blondinet au kimono rouge s'empressa de dire quelques mots, tapant du point sur la table comme s'il toquet à une porte afin de capter l'attention du nouveau venu.

Dialogue de personnage
« Pour qui te prends-tu pour mépriser tes frères de la sorte ? Je crois que tu as oublié une chose petit insolant. »


Il désigna du doigt le grand Seijuro derrière la porte d'entrée.

Dialogue de personnage
« Cet homme ! »


La fureur du poing Divin allait sévir.

Publié le 27 Octobre 2020 vers 19h


Le kitto avait tenter de détourner le sujet de cette étrange nomination. À son grand malheur, personne ne semblait réellement contre cette idée. Kotato était un shinobi assez discret au sein de la politique de Konoha bien qu'il a fini par grimper lentement les échelons pour atteindre son poste actuel, parfois sans réellement comprendre comment il en était arrivé là. C'était sans doute le fait que Keisan le propose et que Seijuro soit du même avis qui poussait les gens à le suivre. Ce qui l'embêtait essentiellement, c'était que l'ancien régent le voyait potentiellement prendre la place de kage au sein de Konoha. Une place qui ne l'intéressait nullement actuellement. Il n'avait clairement pas les épaules pour assumer un tel rôle. Il voulait souligner ce fait lorsque Keisan avoue le penser également. Ainsi il souhaiter avant tout lui confier la tache de le remplacer en cas où il ne pourrait remplir son rôle de représentant de clan.

Dialogue de personnage
« Comme personne ne semble s'y opposer, j'accepte donc de vous remplacer au besoin Keisan-sama. »

Pouvait-il refuser ? Évidemment, mais il ne voyait pas de meilleur moyen de le convaincre qu'il n'était pas le bon choix. Le fait d'avoir refusé le poste de Kage sembler avoir renforcé cette idée.

Le débat continua donc sur un nouveau sujet encore plus épineux. Le cas de Kazami Uzumaki. Un sujet qui pouvait paraître a la fois simple et compliqué. D'un coté, c'était une traîtresse, un monstre à l'origine du chaos qui avait frapper Konoha quelques années auparavant. Amante de Gekido, instigatrice du génocide des Chikara. Elle représentait pour beaucoup un démon et nombreux était ce à Konoha qui réclamaient sa tête au bout d'une pique. Kotaro lui-même ressentait de la colère et de la haine vis-à-vis des actes commis par la Kunoichi. Pourtant, il n'arrivait pas réellement à savoir ce qu'il pensait de cette femme. Il l'avait côtoyait sur les bancs de l'académie et avait grandi quelques années ensemble. Il était partagé avec ce souvenir d'avant. Il avait participé à son arrestation, mais cela ne l'avait pas réellement aider à trancher à son sujet. Un jeune homme masqué donna son avis et un autre individu se fit remarquer par son arrivé et manque de respect flagrant face à ce rassemblement. Manquant également de respect à Seijuro. De l'animation se crée et allait sans doute distiller un débat qui commencer à s'éterniser. Seika, qui était devenue le représentant des croyant au sein du clan Kitto, ne tarda pas à le faire remarquer. Je m'adressai alors également à cet individu.

Dialogue de personnage
« Sache que nous sommes ici pour débattre de sujet impliquant l'avenir du clan. Arrivée en retard est déjà préjudiciable, mais ne te permet pas de manquer de respect ainsi à ceux qui s'exprime ! »

Jetant un regard à Seijuro, ce dernier semblait décider à rester muets. Sans doute curieux de la tournure du débat.

Dialogue de personnage
« Kazami Uzumaki, bras-droit de l'ancien Hokage Gekido Uzumaki, est impliquée dans le chaos qui a frappé le village il y a 5 ans dans le but d'éliminer le clan Chikara. Ce chaos qui fît s'affronter les pro-Gekido à leur opposant causa de nombreuse victime au sein des deux camps... »

Il se remémorait les nombreux monuments en l'honneur des disparus de ce triste évènement. Il ressentait énormément de colère.

Dialogue de personnage
« J'ai côtoyait de nombreuses années cette femme et, aujourd'hui encore, je n'arrive pas à la comprendre. il ne fait cependant pas de doute pour moi qu'elle est responsable de ces choix et des atrocité commis. »

Dialogue de personnage
« Je reste cependant indécis quant à son châtiment... »

Le pardon était une valeurs centrale du clan, pourtant, il semblé bien difficile à impliquer dans son cas. L'illusionniste n'arrivait pas à statuer son propre avis finalement.

Publié le 29 Octobre 2020 vers 12h

Homme de Science
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Tiens ? Un petit insolant venait de faire son entrer dans la salle de réunion et faisait comprendre à Hiroki qu'il parlait de trop. Pourtant ce n'était pas lui qui ouvrait ça bouche le plus dans ce débat là. Très vite le jeune homme se faisait remettre à sa place par les autres membres du clan, donc l'homme de science ne prenait pas la peine de relevait les paroles d'un retardataire qui plus est et écoutait la suite de ce que les Kitto opinaient chacun à leur tour. Son avis n'était que haine et mépris pour la jeune femme médecin et il n'ajoutait rien observant les comportements de chacun. A priori Shiori ne connaissait pas l'histoire du massacre de Gekido et Kazami donnant un avis neutre pour le moment afin de connaître le passé de la femme médecin, Seika ne finissait pas sa phrase, coupé dans son élan par ce qui semblait être un mioche et enfin jusque là, Kitto Kotaro qui donnait un avis neutre sur le "châtiment" sur la vie de cette même femme.

Dialogue de personnage
« ..... »


Pour sa part, il n'avait plus rien à ajouter au risque de laisser encore une fois sa colère l'emporter.

Publié le 31 Octobre 2020 vers 12h

Le Conseiller des Ombres
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HRP : post de Seijuro en premier dû aux évenements
L’impudent et arrogant petit Kitto pénétra dans la pièce, tandis que Seijuro avait la main posée sur la cliche de la porte. Se repoussant de quelques pas lorsque le nouveau venu pénétra dans les lieux, le Jônin observa la scène. Un brave enragé, fou dans son être pour oser défier les siens, tandis que son nom pulsait sous l’inconnu. Pour qui se prenait-il ? Lui qui n’avait ni nom, ni honneur. Chacun de ces hommes avait fait l’effort d’être présent, rassemblés depuis des minutes qui s’avéraient être désormais des heures. Le Kittodôno n’avait pas à intervenir pour ce malfrat. Quelques-uns s’indignèrent tandis que Seijuro s’afficha une nouvelle fois. Attrapant le dessus de sa tête comme une vulgaire balle, sa préhension n’était soumise à aucun déboire, et celui qui se nommait Ashura allait bientôt connaître l’humiliation de son intervention. Son crâne vaillamment saisi, il n’était qu’une poupée de chiffon pour le Jônin.

La porte encore ouverte, il l’envoya épouser le vent dans une danse grotesque, son corps manquant d’harmonie pour le reste de l’assemblée. La porte était ensuite refermée.
Ce n’était pas tant l’esprit du fougueux qui avait provoqué cette colère. Le simple nom de Kazami retentait comme la violence d’un requiem dans l’esprit du Kitto. Ashura avait probablement de la chance de ne pas avoir été tué par dommage collatéral, tant son timing avait été mauvais. Les discours se succédaient, laissant place à de nombreuses oppositions, parfois une certaine incertitude. L’homme à la queue de cheval allait exprimer une haine trop longtemps tue, une balafre intime et multiples, promettant à tous une cicatrice encore trop vive. Kazami n’était l’incarnation que de la pire déchéance, l’incarnation d’une inintelligence profonde, et d’un crétinisme congénital. Les yeux de Seijuro s’illuminèrent tandis que son corps se contractait de colère, dessinant le relief d’une énergie singulière

Dialogue de personnage
« Uzumaki Kazami… Comment pouvez-vous imaginer que la souillure de son nom mérite encore qu’on lui accorde un débat ? Il n’en sera rien. Cette femme, cette chienne bâtarde se calcine dans la haine de son immonde bêtise ! Elle n’est que la fièvre du mal qui ronge Konoha depuis désormais tellement d’années…
Comment pourriez-vous accepter que la prison soit suffisante pour une chair aussi pourrie dans son essence même ? Avez-vous seulement oublié les cris de ses enfants meurtris, dont nos âmes tentent de repentirent leurs esprits ? Ces femmes, ces innocents, ces frères… Avez-vous oublié ses crimes ?! »


Dialogue de personnage
« Elle a préparé lâchement le génocide dont tout le monde ici se souvient. Assoiffée par l’ineptie de l’ancien Hokage Uzumaki. Elle est autant coupable que lui. Ses mains, de mes yeux et des vôtres se sont trouvées ensanglantées tandis que le sourire sur son visage s’affichait. Son plaisir était une évidence lorsque ses gestes s’amusaient à prendre des vies. Investigatrice du complot, coupable de l’extermination de nos frères… Elle n’est qu’un résidu nécrosé d’un complot. Croyez-vous réellement que Kimino, Shimazu, Mako, tous Uzumaki et reliés à elle par des liens profonds, la laisseront subir la sentence qu’elle mérite ? »


Dialogue de personnage
« J’entends… J’entends encore ces cris… Ces cris qui me hantent depuis cette fameuse nuit. J’entends leurs pleurs, j’entends leurs peurs, j’entends leurs peines. Leurs mémoires est une rédemption, la nôtre. Leurs souvenirs nous chantent un requiem. Comment pourrions-nous seulement les oublier ? Comment pourrions-nous seulement permettre à cela ? Il est temps que cesse cette mascarade. »


Dialogue de personnage
« Sa vie prendra fin par l’action de mes mains, et du bout de ma lame. Soyez prévenus, aucun procès ne saura être sauvegarde de son existence. Je vengerai les nôtres, et elle périra misérablement, en tant que traîtresse de tout un village. Quels que soient vos espoirs de justice et de pardon. Je ne permettrai sa survie. Que ceux qui louent encore son génie soient maudits, nos médecins sont bien plus talentueux, elle n’est qu’une vergogne, un déboire à supprimer.

Alors je le redis, une ultime foi. Uzumaki Kazami a scellé son destin lors de cette maudite nuit. Et elle mourra, en gage de son pardon. »

***


Dialogue de personnage
« Nul ne parle trop entre ces quatres murs. Reviens si tu as compris. »


Le ton était fort, la voix puissante. Cette affirmation se voulait comme une Vérité indiscutable. Le borgne avait été prêt à agir, à lui inculquer le respect, mais ceux plus proche pouvaient réagir d’emblée. Ashura venait de se faire sortir de l’assemblée, aussi vite qu’il y était entré. Il avait pu entendre les plaintes de ses congénères. Le Kittodôno avait pris la parole, tandis que la porte se fermait. Ses paroles étaient, volontairement, tonnées, afin de parvenir jusqu’aux oreilles de l’archiviste, à travers la cloison. L’amoureux des livres avait interrompu une session d’échange des plus importantes. Un acte peu recommandable au seins de la communauté, gourmet d’une quelconque production intellectuelle.

Hiroki, un homme de logique, avait visiblement cédé à l’émotion. Son avis prononcé était partagé entre humanité et monstruosité, animé d’une philanthropie véritable. L’ignorance gagnait encore certaines têtes, aux avis presque inexistants, d’autres n’avaient pu se prononcés suite à l’intervention d’Ashura. L’ancien mercenaire, s’intéressait au point de vue de Kotaro, avec plus d’intérêt qu’il ne le laissait croire. Une indécision, liée encore aux liens qui avaient existé. Le Kitto roux ne s’en apercevait certainement pas, mais encore une fois, l’ancien régent le faisait cogiter, le faisait grandir. Le chef de la police ne devait cesser d’évoluer.

Dialogue de personnage
« C’est désolant de voir qu’un tel événement est si tabou qu’il en vient mal connu.. »


Après tout, Konoha évitait ce sujet houleux. Cette nuit de massacre, à l’origine simple purge politique à l’encontre des Chikara, n’enlevant rien à l’horreur du geste, avait fini aux yeux de la population en tentative de génocide, en guerre civile. Le chaos avait prit possession des rues de Konoha, les batailles avaient éclatés de tout lieux, sans prévenir. Nul n’était en sécurité dans cette folie collective. Le couple maudit, tenu responsable de cet acte, s’était enfuit. Repoussés selon certains. Par une certaine providence, durant un éclair de silence, de calme, d’incompréhension, l’ancien régent avait saisit l’opportunité de capter la foule. C’était cette nuit qu’il s’était autoproclamé régent, sans aucun autre protocole que le respect qu’on lui accordait en tant que Kitto et chef de ces derniers.

Dialogue de personnage
« Uzumaki Kazami, bras droit du Hokage Uzumaki Gekido, chef de l’unité secrète Juhi. Ceux que l’on surnomme les amants maudits, à cause de leurs actes barbares et de haute trahisons. Les Chikara ont été tenu éloignés du pouvoir durant des années par leur faute, depuis la disparition du Hokage Chikara Yasuo. Lorsque l’élection du chef du clan Chikara allait se tenir, la section Juhi, enrôlés et manipulés par Uzumaki Kazami, a ainsi tenté d’assassiner les meilleurs candidats, déclarant les hostilités. »


Un bref résumé, plutôt efficace. L’ancien mercenaire s’était surpris a simplement raconter les faits sans fioritures, sans insultes à l’encontre de ces deux traîtres. Son ami Seijuro, s’était certainement défoulé pour lui. Peu connaissait l’implication de la section Juhi, plus encore les noms de ceux qui la composait. C’était d’ailleurs l’une des motivations de Shinji dans sa décision de balayer les sections qui avaient existé. Il était ô combien choquant, de connaître une triste vérité, que deux Hokage avaient fait parti de Juhi.

Dialogue de personnage
« Le clan Uzumaki réclamait silencieusement vengeance depuis leur exclusion du village, depuis que les Chikara ont souhaités vendre des Uzumaki pour faire face à une situation économique rude. Depuis leur retour, ils accordent une importance toute particulière à occuper les hautes-sphères de pouvoir du village. Un traumatisme que les Chikara leur ont laissé : Ne vous laissez pas attendrir. L’un comme l’autre sont indéfendables et amènent à de nombreuses problématiques. C’est sur ce fond qu’il faut rajouter les enjeux liés à Uzumaki Kazami. C’est sur un accord communs et naturel que la République s’est vu accordé une nouvelle chance, par la cruauté et le traumatisme qu'ont laissé le couple maudit. Ils sont les ennemis de Konoha : voici sur quoi s’est reconstruit le village. Néanmoins, elle représente un intérêt médical et stratégique contre la pègre de Suna. A mon sens, avec ce qu’on en a déjà tiré, la balance s’inverse. Elle met plus en danger Konoha qu’elle ne peut se rendre utile. Je pense même qu’elle met en péril la république, dévissant les clans. »


Keisan se méfiait d’elle comme on se méfiait de la Peste.

Dialogue de personnage
« Je vous l’ai déjà dit. Le Pardon des Kitto n’est pas systématique, et n’a de valeur que s’il s'avère être une véritable seconde chance. Il perdurent certains actes, par essence, impardonnables. Sans quoi, il s’agirait d’un grave affront à ceux l’ayant déjà reçu et à ceux qui le recevront dans le futur. »


Etait-ce son avis ? Ou était-ce un sage conseil. La frontière semblait si fine...

Publié le 31 Octobre 2020 vers 23h


En écoutant les paroles de Keisan-dono, je me rendais compte de la complexité de la situation liée à cette kunoichi. J'essayais de me rappeler un souvenir de mon enfance avec un moment assez tendu, où mes parents essayaient de cacher leurs inquiètudes. Néanmoins un enfant pouvait ressentir la peur de ses parents, mais aucune image ne venait à moi. Défendre cette Kazami dans mon clan semblait une tâche impossible, et la décision penchait pour le châtiment divin. Toutefois, j'étais la seule kunoichi et je voulais montrer une nouvelle fois ma présence en présentant une forme d'opposition, mais non frontale. Je me levais de nouveau et je m'exprimais avec une voix forte :

Dialogue de personnage
« «  Je voudrais rappeler ici que la vengeance est un être qui enlève de manière brutale ce qui fait nous des êtres humains. Voyez la nature à travers ses représentants, il n'y a pas vengeance, mais juste une justice qui s'opère dans une harmonie. L'homme est un être complexe, car en lui se côtoient l'âme et l'esprit, néanmoins le second est comme un arc-en-ciel. Toutes ces couleurs en soi peuvent paraître une malédiction ou une bénédiction, mais tout dépend comment on utilise pour peindre notre chemin dans cette vie. Nous apprenons la valeur et le sens de chaque couleurs à travers les paroles de nos anciens ou d'expériences prévues par le destin. Toutefois, la haine et la vengeance sont des couleurs assez proches dans leur teinture, car la seconde est le fruit de la première. La conséquence est qu'elle laisse un vide qui ne sera pas comblé de tout façon. De plus lorsque la vengeance à été opéré, il y a une conséquence à laquelle on ne pense pas sur le moment. Nous laissons derrière d'autres personnes qui auront besoin de nous et je ne parle pas de la famille de sang, mais ceux qui sont avec nous en ce moment. Il y a une justice chez l'homme et elle est faillible car elle ne peut pas copier celle de la nature. Nous nous sommes regroupés, pour être plus forts, mais la justice est là pour maintenir ce lien qui fait nous une famille. » »


Je me rasseyais et j'attendais de voir les réactions à mon plaidoyer. Je savais que l'on pouvait montrer facilement la faille dans mon discours, car je ne parlais pas de l'éducation et l'influence de l'environnement sur nous tout le long de notre vie. Néanmoins, j'avais une nouvelle argumentation pour défendre cette kunoichi, car elle avait ce droit chez les humains.

Publié le 01 Novembre 2020 vers 22h

Le violet iridescent

Pour dire la vérité, la nomination de Kotaro lui importait peu. Il n'était pas suffisamment investi dans les affaires politiques internes de son clan ni dans celles du village. S'il avait décidé de venir aujourd'hui, c'était pour changer les choses. Alors, il prenait la peine de donner son avis sur chaque sujet abordé par le Kittodono, mais il ne pouvait certainement pas avoir le privilège de déclarer qui était fait pour ce poste ou non. S'il avait choisi de citer Keisan pour devenir le futur prétendant au poste de Hokage, c'est parce qu'il ne connaissait que lui et qu'il était le seul en qui il avait réellement confiance. Néanmoins, ce débat lui avait permis de découvrir bons nombre de caractère. Certains plus effacés, d'autres neutres ou encore des caractères forts qui imposaient le respect. C'était le cas de ce Jônin, Seijuro. Un homme qui démontrait une certaine assurance, une posture imposant le respect et une élocution captivante. Un caractère comparable à celui du Kittodono. Cet homme, à la queue de cheval, n'avait pas tardé à se venger d'Ashura et de son entrée fracassante. Intérieurement, Seika riait à plein poumon. Il s'était fait jeter comme un vulgaire bout de papier. Le jeune blondinet espérait que ça lui servirait de leçon. Son comportement était inacceptable. Bien pire lors d'une réunion de cette envergure.

Suite à ces péripéties, le débat reprenait de plus belle. C'était d'abord au tour de Shiori de prendre la parole. Elle affirmait ne connaître aucun détail si ce n'est l'implication dans un périple meurtrier. Comment pouvait-elle ignorer cette histoire ? Comment avait-elle pu être aussi détaché de cet événement ? Même en cas d'absence, elle aurait forcément entendu parler de quelque chose. Finalement, en y réfléchissant bien, c'était sûrement la mieux placer. Vivre dans l'ignorance avait du bon. Le futur chef des Kitto reprenait aussitôt le débat sur cette Uzumaki Kazami. Il reconnaissait l'implication de cette dernière avec Gekido, ancien Hokage, mais ne se prononçait pas. Peut-être que son avis était troublé par ses anciennes relations avec cette Eisenin ?

Le jeune blondinet mourrait d'envie de répondre. Il était à la fois fasciné par cette Eisenin et à la fois dégoûté qu'un être humain de la sorte puisse exister. Il balayait la salle du regard, cherchant quiconque souhaitant intervenir. Son regard c'était posé sur Hiroki. Il s'était emporté aussi rapidement qu'avait été prononcé le prénom de cette femme. Il écoutait attentivement et semblait contenir sa colère. Elle débordait tellement qu'il était incapable de cacher ses expressions. Cependant, il ne prenait pas la parole, sûrement pour éviter tout malentendu dans une nouvelle colère. Si Hiroki ne disait rien, Seijuro ne c'était pas fait prier et entamait un long monologue. Un discours plein de colère, de haine. Seika le comprenait, il ne lui donnait pas tord. Il suffisait de poser tous les faits sur la table pour constater qu'aucun pardon n'était possible. Si les Chikara ont subi un génocide, d'autres ont péris pour leur venir en aide. Oui, il existait une multitude de médecin compétent à Konoha, nous pourrions nous en passer facilement. Peut-être pas pour son bras... c'est ce qu'on lui avait laissé entendre. Serait-ce une fausse information ? Il voulait en avoir le cœur net et s'il ne pouvait contredire Seijuro, il espérait la rencontrer avant son jugement définitif. Il avait besoin de réponse à ses questions.

Keisan, le Kittodono, se trouvait désolé de constater qu'un tel événement pouvait être encore méconnu. Il n'avait jamais donné aucun avis laissant ses subordonnés prendre des initiatives, mais pas cette fois-ci. Il expliquait de nombreux détails, certains inconnus pour le jeune Chûnin, d'autres trop connus... et si ce clan était finalement la gangrène qui pourrissait Konoha de l'intérieur ? Il venait de terminer son élocution à mi-chemin entre un conseil et un avis donné sur le sujet. Enfin, le blondinet allait pouvoir intervenir. Mais d'emblée, Shiori reprenait la parole. Elle prônait un discours sur les risques d'une décision prise sous l'effet de la colère, d'une colère qui se transformait en haine et qui avait pour conséquence la vengeance. Une vengeance qui pourrait ronger toute personne y participant. Un discours complètement contradictoire de son discours de justice envers la Prêtresse. Ces propos le stupéfait et le laissait dans une incompréhension totale. Les faits étaient là, elle sera jugée équitablement et il n'y a aucun doute qu'elle devra payer. Serait-ce par la prison ou par la mort ?

Dialogue de personnage
« Je n'ai jamais été très investi dans les affaires politiques de notre village, même pas ceux de notre clan. Je suis venu aujourd'hui pour apporter ma pierre à l'édifice. Malgré cela, j'ai connu ce génocide. Je connais la quasi-totalité des événements passés avec Kazami et Gekido. Ouvrons les yeux, les faits sont indiscutables. Elle doit être jugée et je fais confiance en notre justice pour que le sort le plus juste lui soit réservé. Si se doit être la mort, je ne m'y opposerais pas. Mon avis peut compter dans cette pièce, mais ne vaudra rien dans les hautes sphères. »


Il soupira puis reprit doucement en plaçant son regard vers le Kittodono.

Dialogue de personnage
« Je maintiens l'intérêt de notre clan à s'imposer un peu plus dans les affaires politiques de Konoha. Prenons place au sommet et unifions tous les clans du village. Plaçons deux chefs respectifs côte à côte sous notre responsabilité. Formons un ensemble, un bloc, la solution est certainement dans cette idée. Elle vaut la peine de s'y aventurer. »

Publié le 02 Novembre 2020 vers 21h

Le Conseiller des Ombres
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Ashura ne réitérait pas son entrée. Il pouvait réfléchir à ce qui venait de se passer, à ce qu’on venait de lui dire. Peut-être aussi n’avait-il pas entendu les paroles du Kittodôno ou n’osait point se présenter à nouveau, devant la prise de conscience de ses agissements. Son intervention avait coupé le rythme des discussions et des échanges. Certains avaient même vu leur élan oratoire se faire interrompre. Kotaro justifiait son indécision. Shiori se dispersait dans des morales auxquels tous faisaient actuellement face, l'engourdissant dans son arbitrage et sa capacité à donner une réponse. Seika dévaluait l’importance de son avis jusqu’à le réprimer. Ceux qui avaient fait un choix semblaient les plus investis, les plus catégoriques aussi. Seijuro prônait la mort de Kazami tandis que Hiroki honnissait l’Eisei-nin Maudite.

Dialogue de personnage
« Notre code nous exclut la vengeance. Mais nous devons préserver l’équilibre entre Uzumaki et Chikara. Seul nous pouvons agir sans craindre une répercussion politique des plus houleuses, sans déclencher de vieilles querelles. Si nous souhaitons la paix, nous devons agir à l’encontre d’Uzumaki Kazami. Sans qu’un Chikara soit accusé de vengeance, sans qu’un Uzumaki soit accusé de traîtrise. »


Dialogue de personnage
« Comme déjà dit, je présiderai cette audience quand l’heure viendra. L’avis du clan Kitto sera des plus importants. Ceux qui ne se prononcent pas ne seront pas entendu et ne pourront revenir sur leur non-dit. A travers moi, je porterai vos paroles. Et je peux vous assurer qu’elles pèseront dans les hautes-sphères. »


Ne leur avait-il pas déjà dit ? Il ne serait pas le chef désoeuvré et oisif. Voilà qui devait rassurer Seika qui se pensait inutile et croyait son avis léthargique. Il était l’heure pour ceux comme Shiori ou Kotaro de se prononcer, sans quoi leurs mutismes s’accordaient avec le consensus du reste de la communauté.

Dialogue de personnage
« Il est difficile de ne pas éprouver de rancune envers les amants maudits. Ils ont provoqué la mort de nombreux membres des trois clans fondateurs de Konoha, de leur mains ou plus indirectement en les faisant s’entretuer. Alors si on me demandait mon avis sur la situation, je dirais… »


Assez des conspirations pour évincer ceux qui les gênaient dans leur règne fou, de paralyser la République. Assez des corruptions pour lier les langues, pour décrédibiliser les oppositions et marchander un poste. Assez des manipulations, du chantage et du lavage de cerveau pour parvenir à leurs fins et à leur supériorité. Assez de trahison, envers la confiance de leurs familles et des clans, mais aussi assez de trahison pour pactiser et réunir des hors-la-lois envers Konoha. Assez de meurtre, de vie prise, de familles brisées et de larmes tombées.

Dialogue de personnage
« .. QU’IL SUFFIT ! Conspiration, corruption, manipulation, haute-trahison, meurtre ! Qui oserait défendre, qui oserait oublier ces crimes abominables ? Qui oserait les laisser vivre, quand leurs simples existences menacent celle de Konoha ? Qui laisserait Konoha se déchirer de l’intérieur par la faute d’une personne : Uzumaki Kzami ? Serez-vous aussi doux quand Gekido sera à nos portes ? »


Le borgne gardait des argumentaires plus poussés en vue du procès. Ici, il pouvait s’exprimer sans filtre car il pensait les Kitto les plus aptes et habiles à comprendre l’ensemble des enjeux, sans à avoir tout leur démontrer. La communauté était réputé sage. A l’inverse des fous, des égoïstes, des idiots.. Ceux-là même qui ne souhaitaient pas la paix.

Publié le 05 Novembre 2020 vers 20h


La question Kazami semblait plutôt tranché au sein du débat. Keisan et Seijuro, qui possédait une certaine notoriété, c'était clairement prononcer quant à la condamnation de Kazami et le châtiment était plutôt définitif. Seul la mort sembler attendre la rousse. Kotaro comprenait très bien ce choix. les crimes qu'elle avait commis avec Gekido était impardonnables. mais était-ce si simple? Pourquoi le village pouvait t'il se déchirait par la simple présence de Kazami? Tous devrait être d'accord pour qu'elle soit juger et paye pour ces crimes. Mais le châtiment principale ne lui plaisait pas. la mort. C'était un actes définitif qui ne laisser jamais place au pardon. Mais ce dernier leurs était impossible. Alors pourquoi avait t'il t'en de mal à l'accepter?

Tuer n'était pas quelque chose que le shinobi apprécié. C'était à ces yeux l'ultimes recours. Hors, la vie de Kazami pouvait encore être utile pour arrêter gekido. Puis, elle pouvait simplement croupir en cellules? Vivre avec le fardeaux de ces crimes n'était pas un châtiment plus qu'adapté?

Dialogue de personnage
« Gekido souhaite clairement nuire de nouveau à Konoha et il est évident qu'il n'y aura aucune clémence lorsqu'il arrivera. »

Dialogue de personnage
« Kazami elle ces rendu de son propre chef pour nous prévenir. Je suis d'accord que ces actes son impardonnable et qu'elle paieras tout sa vie pour cela. mais je suis contre sa simple exécution. Je trouve ce choix bien trop...radicale... »

Justifiait son choix? Non, il ne le pouvait clairement pas lui même. Le faire comprendre à l'assemblé serait encore plus délicat. Il décida juste de retourner dans le silence. Ecoutant les derniers avis.

Publié le 07 Novembre 2020 vers 13h


Il ne restait plus que moi pour donner mon avis et j'allais accepter la décision du groupe d 'une sanction mortelle à l'encontre de Kazami Uzumaki quand Kotaro sempai montrait son opposition. J'allais le joindre à cet avis, mais je voulais montrer de nouveau la présence d'une kunoichi dans ce groupe d'hommes :

Dialogue de personnage
« «  Je vais me répéter encore une nouvelle fois, cette kunoichi doit passer par la justice et non par la volonté d'un clan. Si son représentant a déjà une opinion alors ce procès est qu'une plaisanterie qui sert juste à détourner les yeux du peuple vers la justice. Les actions de cette kunoichi sont très graves et consécutives de plusieurs morts et cela passera peut-être vers une mort, mais décidée par la justice. Je conçois qu'il est difficile d'avoir un esprit serein et nous sommes ceux qui portent la lourde tâche de maintenir la paix. Nous devons écouter tous les arguments des deux parties comme nous l'avons fait ici et prendre une décision dans l'intérêt général. Keisan-dono vous avez entendu comme moi ce que fera seijuro sempai si le jugement ne conduit pas à une mort. Que ferez vous pour empêcher la naissance de haine écarlate ou pas qui semble se profiler entre nous ? . J'ai bien l'intention de faire respecter le mot justice synonyme de paix aussi. Je sais que pour le moment je n'ai pas la force et ni l'expérience que vous avez tous les deux, néanmoins sachez je ramènerai la personne pour un jugement si Kazami Uzumaki est tuée , malgré la décision du jugement. » »


Je m'arrêtais ainsi, mais je n'avais pas évoqué ce que je ferai si je n'arriverai pas à remplir cette promesse . Je ne voulais pas mettre plus de tension entre nous, mais il était évident pour moi que si j'échouais alors le clan Kitto n'était plus mon clan. Que ferais je après ? Je n'avais pas encore décidé, car tout dépendait si cette situation se produisait . Toutefois, je devais y réfléchir et je remarquais mon opposition était comme une petite pointe de couleur écarlate de la philosophie de mon amie particulier. La noirceux de ma tenue s'intégrait aussi bien la fin de la réunion, car une cession se profilait dans notre clan.

Publié le 07 Novembre 2020 vers 20h

Le violet iridescent

Le Kittodono avait su convaincre Seika que ses paroles seraient portées à travers lui. Il lui faisait confiance, c'était un homme de valeur. Le débat était devenu intense et houleux. Chacun y allait de son propre avis. La mort de Kazami était le choix majoritaire. Seika n'en pensait pas moins. S'il souhaitait que les choses soient faites de manière juste, il ne voyait qu'une issue pour cette femme : la mort. Le chef du clan Kitto avait prit la parole à son tour, une parole qui s'éternisait beaucoup plus que les fois précédentes. Ses idées étaient claires. S'il se faisait discret depuis le début du débat, le sujet d'Uzumaki Kazami l'avait entraîné dans l'effet de masse. Il rappelait les valeurs du clan, mais il avait raison, préserver la liberté de cette femme reviendrait à raviver la flamme de la haine entre Chikara et Uzumaki. Konoha se déchirait, les habitants ne se faisaient plus confiance. La haine des uns devenait celle des autres. Plus les mois passés et plus les plus malsains d'entre eux se dévoilaient au grand jour sans aucun remord.

Keisan savait poser les bonnes questions. Comment oublier ces crimes abominables ? Qui oserait vivre sans punir les personnes concernées ? Et si... Gekido revenait prendre sa vengeance ? Quelle serait la position de l'Eisenin ? Le futur chef des Kitto confirmait ces dires. Gekido souhaitait nuit à Konoha. Le génocide Chikara ne lui avait-il pas suffit ? Continuerait-il jusqu'à tuer le dernier ? Seika se disait que, si tuer Kazami était essentiel alors Gekido devra également mourir. Le Jônin Kotaro gardait un avis neutre dans sa dernière intervention. Il avait conscience du mal, mais refusait de tomber dans la haine. Il faisait certainement parti de ceux qui souhaitaient utiliser ses connaissances. Une idée séduisante, mais dangereuse.

Shiori avait été beaucoup plus radical et le jeune blondinet avait le sentiment qu'elle protégeait l'Eisenin. Pourtant, c'était une notion de justice qu'elle pointait du doigt. Lorsqu'il comprit, il admettait que leurs idées se rapprochaient. Néanmoins, il ne voyait pas d'autre issu que la mort.

Dialogue de personnage
« Shirori-san, il n'est pas question de se venger en oubliant les préceptes de notre clan. J'ai foi en toutes les personnes ici. Les Kitto ne porteront aucune haine quel que soit le jugement rendu. Nous ferons toujours office de tampon entre ces deux clans. Néanmoins, nous devons faire un choix pour porter nos idées au même titre que nos camarades. »


Le Chûnin ferma les yeux quelques secondes puis reprit en regardant le borgne.

Dialogue de personnage
« Keisan-sama, je ne vois aucune autre issu que la mort de Kazami. La République doit rendre justice à nos morts, mais qu'elle le fasse de la bonne manière. Confrontons là à ses erreurs et sa mort viendra d'elle-même... »


Dialogue de personnage
« Quoi que la République décide... Gekido refera surface d'une manière ou d'une autre. »

Publié le 09 Novembre 2020 vers 18h

Homme de Science
1

Après les dires de Seika, Hiroki entendant le discours abjecte de l'une des siens il ne pouvait s'empêcher de rétorquer son avis une seconde fois.
Dialogue de personnage
« Shirori, comment peux-tu parler de justice envers une femme aussi ignoble ? Qui a rendu justice à ses familles décimer par sa faute ? Qui à pleurer leur mort ? Qui les a enterré et rendu un minimum hommage pour leur vie sauvagement prise ?! »

Le Kitto se levait frappant du poing sur la table.

Dialogue de personnage
« Alors ne prononce plus le mot justice en tentant de justifier des actes qui sont condamnables ou alors tu seras tout aussi coupable que ce monstre à mes yeux. Il n'y a pas de vengeance ou de haine, mais seulement une vérité que tu t'efforces de voir. Cette femme n'a aucune pitié à tuer son prochain, alors qu'elle fait partie du corps médical. »

Il posait sa deuxième main sur la table la fixant droit dans les yeux.

Dialogue de personnage
« Et pour information dans notre monde actuelle, si tu souhaites la "paix", il y aura forcément une guerre qui attend de l'autre côté. Tu es plus âgée et expérimentée que moi pourtant. Comment peux-tu dire de telles mots sans empathie à la douleur de l'autre partie comme tu le mentionnes si bien ? Si tu veux réellement faire régner la "justice" réfléchit à tes arguments qui pour moi son invalide. »

Il se redressait. Il en avait assez entendu. Le jeune Kitto passait à côté du Kittodono en ajoutant la chose suivante:

Dialogue de personnage
« Je m'excuse Père Kitto, mais je m'en vais. »

Il se dirigeait vers la porte de sortie et empruntait celle-ci. Comment pouvons nous parler de justice en sachant toutes ces atrocités et l'irrespect de ce personnage féminin ?

Publié le 13 Novembre 2020 vers 12h