Hanabi à l'école des sorciers

Assise sur un tronc d'arbre coupé, la petite Hanabi regardait ses genoux. Il y a quelques jours encore, l'un d'eux était recouvert d'une petite croûte. Aujourd'hui, il était d'un blanc éclatant. Tout ça, grâce à la magie de tata Kazami. Comment avait-elle fait ? Toutes ces fois où elle s'était blessée, il aurait fallut juste aller voir tata ? Papa lui avait pas dit qu'elle était une magicienne. De toute façon, papa parlait peu d'elle. A chaque fois qu'elle demandait pourquoi les enfants à l'école disaient qu'elle était méchante, il ne répondait pas. Il allait lui acheter des bonbons. Si bien qu'elle avait associé Kazami à des bonbons.
Sautant sur ses deux petites jambes, la jeune Uzumaki de 5 ans se promis à elle même :



Elle se mis à courir, quittant le jardin d'enfant, pour rejoindre l'hôpital, abandonnant tout ce qu'elle était entrain de faire et ses camarades de jeux. Prise d'une folle envie d'elle aussi savoir faire ça, elle se rendit à l'endroit où elle savait qu'il y avait des gens qui guérissait tout le monde. Arrivée devant le grand bâtiment, elle le contempla en leva la tête. Essoufflée, elle fit une petite pause. Elle était rarement entrée dans l'hôpital, ou du moins elle ne s'en souvenait pas vraiment. D'un pas décidé, elle franchis la porte.
La petite Uzumaki atterrit dans un hall d'accueil où défilaient tout un tas de gens qui ne semblaient pas lui prêter attention. L'air de rien, elle choisit un couloir et le parcourra comme si elle savait où elle allait. En vérité, elle le savait : elle voulait trouver un ninja qui soit comme tata qui veuille bien la prendre sous son aile ! Curieuse, son regard se baladait de personnes en personnes, passant par les plantes et les tableaux qui ornaient le mur du couloir. Ce qui devait arriver arriva donc, et elle se heurta à une paire de jambe. Elle tomba lamentablement sur les fesses après s'être cogné la tête qui avait ricoché contre le mur.



La petite fille leva tant bien que mal le regard vers ce qu'elle pensait avoir heurté. Mais sa vue se brouilla, probablement à cause du sang qui coulait de son arcade. Encore une fois, elle n'avait pas été très adroite ...

Quelques jours étaient passés depuis l'opération de Seitô. Dans les journées qui ont suivi... Kano s'était permit quelques temps de repos, dans la limite du possible. Cela faisait des mois qu'ils dormaient mal, et peu, malgré ses irrésistibles envies de dormir à tout moment. Maintenant, il pouvait se permettre de se relâcher un peu, et cela faisait du grand bien pour lui. Les derniers jours étaient plaisants, reposants... Il avait finalement obtenu ce qu'il souhaitait, à savoir sa guérison. La vie pouvait reprendre son cours, bien que le jeune garçon avait mûri durant tout ce processus. Il avait goûté au sens des responsabilités, et ne pouvait pas reprendre sa vie d'antan, de pure flemmardise. Il était maintenant, et réellement, un élément qui constituait Konoha.

Après quelques jours, il avait repris son service à l'hôpital, pour aider et apprendre encore plus. Le garçon progressait bien, et y prenait de plus en plus goût. Au moins, ce malheur aura eu des aspects positifs.

Alors qu'il était en service, Kano lisait le dossier d'un patient qu'il venait de rencontrer, et parcourait les couloirs de l'hôpital. Il était un peu absorbé par sa lecture, si bien qu'il ne vit pas la petite fille qui arriva sur lui, au détour d'un couloir. Le ninja sentait une personne se cognait contre ses jambes, et contre le mur après être tombée. Le blondinet la regardait, et vit qu'elle commençait à saigner suite à sa blessure. Doucement, il posait un genou au sol, ainsi que le dossier qu'il avait en main, afin de se mettre à son niveau.



Il lui fit ensuite un agréable sourire, se voulant rassurant, et commença à concentrer son chakra vert dans sa main droite.



C'était étrange tout de même de voir une petite fille comme ça dans l'hôpital, toute seule. Elle n'avait pas l'air méchante, au contraire. Ce n'était pas comme le dernier enfant Uzumaki qu'il avait reçu ici, à l'hôpital. Ici, c'était différent. Sa main se posait donc devant son arcade blessée, et la magie de son chakra opérait doucement, mais sûrement, afin de la guérir de cette blessure, qui ne serait bientôt plus qu'un lointain souvenir. Du moins, si elle le laissait faire.

Elle vit une tête de garçon, équipée d'une fourrure blonde, s'approcher d'elle. C'était donc lui qu'elle avait heurté ? Il ne semblait avoir subit aucun dommage contrairement à la petite rouquine. Se tenant toujours la tête, elle fit :



Il lui proposa de la guérir et alluma une de ses mains d'une aura verte. Elle reconnu alors tout de suite la magie de tata Kazami. Lui aussi, était un magicien ? Les yeux écarquillé et brillants, elle le laissa soigner sa blessure. Elle ressentit alors les même petits picotements que lorsque sa tante lui avait soigné son genou. Emerveillée par ce qui était entrain de se passer, elle regardait son nouvel ami avec attention.



Alors que son bobo était guéri, elle se leva en sautant sur des deux jambes. Elle attrapa la main de l'inconnu pour pas qu'il parte. Sa capuche à oreilles de lapin tomba, dévoilant sa crinière rousse mal coiffée.



Elle regarda l'inconnu avec plein d'espoir. Elle était si jeune, elle n'avait encore aucune notion du chakra ou du combat. Bien qu'elle connaissait le monde des shinobi, elle était loin d'en connaitre les détails. Mais Hanabi était du genre passionnée, et quand quelque chose lui plaisait, elle faisait tout pour s'en emparer.

Doucement, le jeune médecin utilisait de son don pour soigner la blessure de la petite fille. Ce n'était rien de grave, heureusement, elle s'était simplement cognée, mais ce n'était pas une raison pour autant de négliger cela. Il était de son devoir de lui apporter son aide, d'autant plus qu'il était fautif. S'il avait fait plus attention, elle n'aurait pas été blessée après tout. Son chakra agissait donc sur sa blessure, qui se résorbait à vue d’œil. Bientôt, elle ne sentirait plus cette douleur, et ce ne sera plus qu'un lointain souvenir. C'est pour des petits moments comme ceux-là qu'il était content de la voie qu'il avait choisi de prendre. Venir en aide aux autres, et les savoir bien, cela avait de quoi réchauffer le coeur du jeune garçon. Lui qui était asocial et solitaire il y a encore quelques temps, il avait bien évolué... Et dans le bon sens. Ce passé était maintenant derrière lui.

À la remarque de la petite fille, il affichait une mine étonnée, mais vite remplacée par un sourire. Magicien ? C'était une drôle d’appellation, mais cela lui plaisait bien. Et apparemment, il n'était pas le premier magicien qu'il rencontrait. D'ordinaire, le médecin était plutôt rationnel, et terre à terre, mais il ne pouvait priver cette enfant de la vision innocente et féérique qu'elle avait de la médecine.

Elle lui avait attrapé la main, et son visage et sa chevelure se dévoilèrent un peu plus lorsque sa capuche tombait en arrière. Elle s'appelait Uzumaki Hanabi, et déclarait vouloir devenir magicienne. Lui apprendre ? Elle n'avait l'air encore très jeune, Kano ne pensait pas qu'il était possible d'apprendre un tel art aussi jeune, sans avoir encore travailler sur la maîtrise de son chakra. À moins d'être un véritable génie. Néanmoins... encore une fois, il s'en voudrait de priver cette petite fille d'un aussi beau rêve.

Il restait à peu près à son niveau, et posait une main douce sur sa chevelure rousse.



L'ennui était cependant de savoir comment lui apprendre quelque chose d'aussi complexe à son âge ? Une idée commençait à émerger dans son esprit.



Il lui prit ses mains, continuant de lui sourire.



Le Chikara lui fit un petit clin d’œil.

Chikara Kano. La petite nota bien ce nom dans sa tête. Le nom de son futur sensei ! Il lui posa alors tout un tas de questions dont Hanabi ne comprenait que la moitié. C'était une sorte de test ? Que devait-elle répondre ? Elle frotta son menton pour réfléchir.



C'était ça la bonne réponse ? Peut-être il voulait quelque chose de plus convainquant.



L'innocence de Hanabi allait probablement faire craquer le jeune Eisenin. Mais elle, était très sérieuse.



Elle le regardait avec de grands yeux avides de connaissances, comme s'il allait tout lui apprendre aujourd'hui même. Comme si les secrets de l'irou pouvait être transmis en une simple phrase. Elle avait totalement zappé le passage où il lui disait que cela allait mettre du temps. La petite Uzumaki n'avait aucune idée du travail que cela demandait, ne serais-ce que pour savoir utiliser son chakra. Pour l'instant, elle faisait semblant de s'entrainer avec des shurikens en carton pour faire comme maman.

Le garçon écoutait attentivement la réponse de la petite Uzumaki, et un grand sourire s'affichait sur son visage. Il s'était peut-être un peu trop engagé dans son discours, alors que son interlocutrice n'était encore qu'une enfant, mais même si elle ne répondait pas à toutes ses questions, l'essentiel y était. Elle avait en elle une certaine innocence et pureté propre à son âge, mais il ressentait quelque chose de plus que ça. L'envie d'aider était présente, celle qui la poussait justement à s'occuper de sa mère lorsqu'elle était malade, en lui faisant des tartines. Ce simple geste était un signe. Un signe qui exprimait son envie de venir en aide à autrui, aux plus démunis. Ce monde avait encore de l'espoir, tant que des petites filles comme elle voyaient le jour.

Qu'en sera-t-il dans quelques années ? Qu'allait devenir cette envie qu'elle ressentait ? Continuerait-elle dans cette voie, ou ne jurera-t-elle que pour la guerre et le sang, comme tant d'autres ? Le destin allait la façonner, au fil de ses rencontres, et des péripéties qu'elle vivra dans sa vie. Néanmoins, Kano pouvait faire quelque chose. Lui transmettre son savoir, et cette volonté qu'il avait. Il pouvait l'aider à garder cette bonté en elle, et agir comme un modèle qu'elle pourrait suivre. Le garçon venait à peine de la rencontrer, et pourtant elle l'avait touché. Si la future génération suivait ses principes, alors le monde n'en serait que meilleur. Actuellement, il souffrait, saignait à cause de toutes les guerres qu'il subissait. C'était de son devoir d’œuvrer, afin que le monde panse ses blessures. Elle était une lumière, et le médecin se devait de la protéger, et de la guider jusqu'à bon port.

Le Chikara lui souriait.



Elle lui demandait néanmoins combien de temps cela lui prendrait. La jeune fille devait comprendre que cela prendrait du temps, mais il ne devait pas la décourager pour autant. Le garçon devait donc lui faire comprendre que c'était accessible, sans l'effrayer avec une histoire de temps.



Toujours en souriant, le médecin se redressait, et prit sa main.



Les deux se dirigèrent dans une sorte de local, dans lequel Kano était habitué de travailler. Pas le spatieux, avec d'autres apprentis, mais quelque chose de plus personnel. Il la fit s'installer sur un canapé, s'installant avec elle mais lui faisant toujours face. Avant de commencer, il devait lui expliquer certaines choses sur cette "magie".



Il la regardait un instant, puis se doutant de toute manière de la réponse, entama quelques explications.



Encore une fois, il lui fit un sourire, puis se concentrait. Un léger filet de chakra vert émanait de ses mains, et Kano lui prit légèrement l'une de ses mains. Son but était de lui faire, en premier lieu, ressentir d'elle-même cette énergie. Et heureusement pour elle, Kano était la personne idéale pour cet exercice, puisqu'il était capable de lui confier ce chakra. Il n'y avait aucun risque, la quantité était relativement faible, mais suffisante pour qu'elle puisse le ressentir d'elle-même. Il utilisait la technique de son clan, celle qui maîtrisait le mieux d'ailleurs, la renommée Shibanu no Jutsu par son partenaire de toujours.

Un halo vert entourait donc la main de Hanabi. Ce chakra n'allait pas rester éternellement, car le but de cette technique était justement de n'être utilisé que pour une technique qui va suivre, et non pour persister dans le temps. Le Chikara ne pouvait pas encore se permettre de lui confier du chakra dans son corps même, tant qu'elle ne le maîtriserait pas.

La petite rouquine écoutait chaque mot prononcé par le grand sensei, sans forcément tout comprendre. Il l'invita alors à commencer son entrainement sur le champs, et Hanabi le suivit docilement. Ils entrèrent dans une petite pièce et s'installèrent sur un canapé. La petite ne pouvait s'empêcher de regarder tout autour d'elle avec curiosité. Elle concentra son attention sur Kano quand elle entendit le mot chakra. Elle en avait déjà vaguement entendu parler, mais était bien loin de savoir le maîtriser. C'était donc ça que tata avait utilisé pour la guérir !
Après quelques explications, Kano illumina ses mains d'un halo verdâtre, ce qui émerveilla la petite.



Il lui pris alors la main, qui commença à s'entourer de chakra comme la sienne. Sous des yeux ébahis, Hanabi regardait son sensei lui confier un peu de son chakra. Une étrange sensation l'envahis, comme une sorte de fourmillement dans le ventre, proche de l'agréable. Le chakra confié était un peu chaud, et elle sentait qu'il parcourait son corps, faisant frémir sa peau.



Elle tourna sa main dans tout les sens pour en admirer le chakra qui s'en émanait avec un rire éclatant, proche de celui de sa mère.



Elle plissa les yeux pour se concentrer, tentant de trouver du chakra en elle. Rapidement, elle abandonna.

Cette petite fille était définitivement trop adorable. Voir sa main emplie de chakra semblait la fasciner, ce qui était plutôt normal pour une personne n'ayant jamais eu aucune notion dans tout ça. C'était la première fois qu'elle ressentait cette chaleur, caractéristique du chakra. Kano avait jugé bon d'utiliser des exemples concrets, des démonstrations, plutôt que de lui imposer un long et chiant discours théorique sur le chakra. Elle était encore jeune, il risquait de la perdre très vite dans toutes ses explications. Alors, il s'y prenait autrement, en lui montrant directement ce que c'est le chakra, afin qu'elle le ressente d'elle-même.

Et puis, cela lui permettait de répondre à quelques questions qu'il avait posé. Elle ne savait pas si elle en avait, et n'a jamais rien senti de tel. En la regardant faire, il souriait. Elle essayait de toutes ses forces de faire se manifester son chakra, mais abandonna très rapidement, déclarant qu'elle n'en avait pas. Ah les jeunes... toujours impatients. Si elle voulait réussir, elle aura besoin de patience, et de motivation. Cela ne s'apprenait pas en une journée, encore moins en quelques minutes. Il allait devoir lui filer un petit coup de remontant.



Le garçon fermait les yeux, et utilisait de ses dons sensoriels. Il se concentrait, même plus que nécessaire, afin de ressentir son chakra. Bien qu'encore peu développé, au vu de son âge, celui-ci était présent en elle. Elle devait simplement apprendre à le contrôler.



Il lui faisait un clin d’œil, reprenant ses explications.



Le garçon s'installait confortablement, cela risquait d'être assez long, malgré eux.



Le jeune médecin regardait son élève, avec détermination.



Kano croisait les doigts, observant attentivement les fluctuations de son chakra.



Expliquer le chakra, à une enfant, ce n'était pas toujours simple. Avec le recul, Kano se disait qu'il avait eu de bons professeurs, au cours de son cursus académique...

Kano ne semblait pas très satisfait de sa réponse. Il tenta alors de lui prouver qu'elle avait du chakra caché en elle, mais la petite n'était pas très convaincue. Elle aurait en elle quelque chose qu'elle n'avait jamais ressentit ? Cela lui paraissait étrange. Néanmoins, car elle ne voulait pas décevoir son sensei une deuxième fois, elle ferma à nouveau les yeux. Elle avait bien écouté les conseils de Kano. Elle s'installa confortablement dans le canapé, tentant de se mettre à l'aise, tout en écoutant tout ce que son sensei disait.



En effet elle sentait comme une petite flamme au fond d'elle, quelque chose qui semblait à de l'énergie pure. Etait-ce vraiment cela? Bien qu'elle sentait sa présence, l'utiliser lui semblait impossible. Ca paraissait si fragile !



Comment tata avait réussis à soigner son genou avec cette petite flamme ? Cela lui paraissait impossible. Peut-être était-ce parce qu'elle était trop jeune ? Elle ouvrit les yeux, quittant le moment de méditation.



Elle leva ses yeux vers Kano, plein d'espoir. Peut-être pouvait-il lui en donner encore un peu ? Ou y avait-il un endroit où l'ont vendait du chakra comme les sucettes ? Probablement pas... elle l'aurait déjà vu !

En observant son élève faire, et le premier résultat obtenu, le garçon se sentait plutôt fier d'elle. Ressentir le chakra était en soi une première étape, et elle avait réussi à le faire plutôt rapidement. Il restait néanmoins silencieux, afin de ne pas l'interrompre durant sa concentration. Elle ressentait donc quelque chose, quelque chose de petit et fragile, qu'elle pensait pouvoir casser si elle s'en servait. C'était une curieuse impression, et le garçon aux cheveux blonds devra s'assurer de la rassurer sur ce point. Elle ne pourrait pas le casser ainsi, ce qu'elle sentait, c'était son chakra. Elle pouvait l'utiliser, celui-ci se régénérera de lui-même, afin qu'elle puisse recommencer à l'utiliser après un peu de repos.

Néanmoins, en l'écoutant, il constatait qu'elle avait tendance à baisser facilement les bras. Normal pour son âge, me diriez-vous. Le Chikara essayait de capter son regard, et posait ses deux mains sur des petites épaules, afin de la regarder dans les yeux.



Il lui sourit ensuite.



Puis, il se réinstallait normalement, restant en face d'elle.



Il devait bien exister des moyens d'augmenter son chakra de manière artificielle, mais il était hors de question d'embrouiller l'esprit de la jeune fille avec ça. Elle devait apprendre par elle-même, c'était la manière la plus sûre de progresser.

Kano avait un discours qui obnubilais la petite. Sans comprendre tous les mots, elle l'écoutait avec de grands yeux. Mais comme tout enfant de 5 ans, elle avait quasiment atteint ses limites en matière de temps de concentration. Elle fouilla ses poches à la recherche d'un petit paquet. Sa réserve de bonbon. La petite Uzumaki était accroc aux gourmandises -Shimazu était un peu un papa gâteau-. Elle piocha une sucrerie puis tendit le paquet à son sensei.



Elle n'était pas très douée pour cela. Pourtant, Tsubasa insistait. C'est probablement que ça devait être important mais qu'elle ne le voyait pas encore.



Elle pris un autre bonbon qu'elle mâchonna. Kano devait probablement avoir une trèès grande flamme pour faire de la magie comme ça. Et tata alors ! Elle imagina un véritable feu de foret.



La notion de temps était quelque chose qu'elle venait d'acquérir récemment et elle commençait à prendre l'habitude à planifier certaines choses. Ainsi, Hanabi se doutait bien que la route était longue mais pas à quel point ...
Quand elle pensa au temps, elle se rappela qu'elle n'avait pas dit à sa mère qu'elle était partie. Elle allait probablement se faire gronder, et encore plus si elle prenait son temps.

Le Chikara s'était senti pousser des ailes avec elle, et aurait peut-être du être plus clair dans ses explications. Mais l'important était qu'elle retienne le principal, à savoir qu'il ne fallait surtout pas qu'elle abandonne, et relâche ses efforts. Il ne devait pas lui mentir, mais pour autant ne pas la décourager. Lui dire clairement que cela sera un travail de toute une vie pour améliorer son chakra, parce qu'on atteint jamais réellement sa limite, cela pourrait être décourageant, si elle l’interprétait pas de la bonne manière.





À sa question, le garçon aux cheveux blonds lui sourit. Comment lui répondre, tout en continuant de garder son attention, et de la fasciner ? Plus que des discours barbants, les enfants avaient besoin de quelque chose de stimulant, capable de préserver leur intérêt. Le Chikara se concentrait donc simplement, et fit quelques mudras. Ses mains s'enveloppèrent de son chakra vert, et ses doigts semblaient comme se prolonger, via cette extension de chakra.



Le chakra s'assemblait, chaque extension se rejoignait les unes après les autres, afin de former entre eux une belle et grande flamme de chakra. En observant le numéro, lui-même se sentait inspiré par cette création. La flamme verte vacillait au rythme de son chakra.



Une fois que la petite ait entendu ses paroles, et admirait la forme qu'avait prit son chakra, les extensions se démêlaient entre elles, afin de retourner progressivement jusqu'aux mains du médecin. La technique se termina ainsi, et Kano espérait que cette petite prestation avait fait mouche. D'autant plus que cela lui avait consommé pas mal de son chakra.



Le garçon avait finalement une élève, d'une certaine manière. Bien qu'il n'y avait rien d'officiel aux yeux du village, Kano se sentait professeur avant l'heure avec elle. Nul doute qu'une fois qu'elle sera grande, il lui réserverait une place toute chaude à ses côtés, en tant qu'élève officielle.