Le réveil et l’endormissement

Il faisait relativement noir, y voir clair était chose impossible. Malgré tout, les formes se distinguaient grâce une faible lumière de flamme passant sous la porte se trouvant derrière Buichi. "La Main" n'était pas vraiment éloigné du jeune Kumojin tout en étant assez loin pour éviter la morsure. Shin était fixé en croix au centre du mur face à la porte. La légende Kumo attendait son réveil. Il semblait avoir attendu quelques heures pour enfin distinguer un signe de vie de la part du Hattori. Il se mit à sourire pour reprendre :



La mort est un fruit bien difficile à acquérir pour un vampire. Shin allait devoir apprendre à vivre avec. Mais, la situation arrangeait bien "La Main". Un soldat immortel... Un ancien ninja possédant l'immortalité.. Parfait! La légende passa sa main droite au niveau de son menton pour continuer :



Buichi ne croyait pas l'éducation. Il savait que le véritable ninja ne pouvait exister via l'éducation lambda. Gareki s'en était approché mais, il prouva sa faiblesse en se soumettant. Comment pouvait-il croire que son propre senseï n'avait pas pu comprendre sa réaction ?



Avant de l'attacher, la légende avait drogué le jeune type. Il voulait lui faire perdre confiance. Lui faire comprendre qu'il était nécessaire de s'accrocher à la main. Perdre sa langue pour un grand parleur, c'était comme perdre une certaine virilité. Non, c'était bien pire, sa langue était juste instable, l'utilisation était hasardeuse.. Parler correctement allait être rare... Il devait se sentir perdre, se sentir dépendant de la compréhension de l'autre... Changer un tel type n'était pas chose simple.. Oh non...

Mes yeux s'ouvrirent, mon regard était flou, j'avais un mal de crâne terrible comme une sorte de gamin qui frappait mon crâne avec une massue à intervalle régulier. Je plissais les yeux afin de tenter de mieux voir mais tout ça ne s'arrangeait que trop peu pour discerner les détails de mon entourage. En effet je voyais ce qui s'apparentait à mon précédent adversaire, un homme au physique bien trop remarquable afin de ne pas être reconnu, même en étant aveugle on pouvait facilement le reconnaître.

Le voyant, mon acte premier fut de tenter de m'enfuir, j'avais peur de lui, je voulais fuir, mais pourquoi n'arrivais-je pas à bouger mes membres. Déplaçant mon lourd crâne de droite à gauche j'observais ce qui s'apparentait à des attaches, des sortes de lanières en cuir ou quelque chose qui s'y apparentait en tout cas.

Il faisait sombre, je ne voyais pas grand chose, pourtant j'entendais. Je voyais le visage, plus ou moins, de ce gros bonhomme qui bougeait et criait des phrases qui n'attendaient sûrement pas de réponses. N'ayant pas vraiment grand chose à dire je demanda tout simplement, pourquoi, pourquoi étais-je encore vivant, et je voulais aussi demander pourquoi je me sentais aussi mal, c'était horrible.



Je n'avais pas la force d'exposer mon énervement, je n'avais pas l'esprit assez lucide pour déblatérer un long discours, je n'avais pas le corps assez puissant pour me dépatouiller de ce merdier, et je n'avais que mes sens qui marchaient, et s'affolaient d'une chose dont j'ignorais la présence.

Mes vêtements étaient déchirés, je sentais le froid sur mon corps se glissé, pourtant était-ce le vent qui était si froid ou était-ce mon corps qui était aussi gelé que l'intérieur du cœur d'une femme ? En tout cas, si une chose me sautait là maintenant à l'esprit, c'était bel et bien, *qu'est-ce que je fous encore là ?!*

La voix du jeune Kumojin réjouit grandement "La Main", il en souriait déjà. Il perdait lentement sa parole. Celle-ci étant une preuve d'intelligence. C'était même ce qui avait longtemps caractérisé l'intelligence. Buichi ne pouvait s'empêcher d'exprimer un certain amusement face à la situation.



Oh, inutile de préciser que la légende possédait bien des projets pour ce petit. Il comptait en faire quelqu'un d'autre. Inutile de le transformer en un stupide monstre. Il fallait juste dompter cette intelligence, s'en servir... Le respect est une chose se perdant. "La Main" avait pu se spécialiser au fil des mois au dressage des vampires fraîchement mordus, un passe-temps bien intéressant. L'homme déplaça une chaise pour la placer quelques mètres devant sa victime et s'y asseoir.



Cette étape était importante. La première identification était celle qui fallait changer. L'objectif à atteindre. Cela allait nécessiter bien des interrogatoires. Bien évidemment, Buichi ne pensait pas à changer l'homme. Non, il souhaitait réellement le recycler. En faire sa chose. En faire son second. En faire SA main. Oui, il fallait imaginer l'avenir et celui-ci semblait de plus en plus incertain pour le vieil homme.



Oh, il allait bien comprendre que cet interrogatoire avait pour objectif de lui faire perdre espoir. Malheureusement, ce n'était qu'une minuscule partie de la véritable suite des événements. Il allait jouer. Oui, jouer. Par chance, un enfant finit toujours par avoir ce qu'il souhaite..

J'hochais la tête, droite, gauche, rien à l'horizon qui pourrait éventuellement me sauver. Le désespoir commençait à toucher mon petit cerveau érudit et très rapidement j'oublia l'espoir que j'avais de me sortir d'une telle situation. Là, sur le coup, il n'était plus question de risquer sa vie, la vie était bien trop précieuse, mes derniers instants conscients dans ce monde, bien que trop flous pour être totalement interprétés m'avaient bel et bien fait comprendre une chose : la mort n'était pas mon truc. Ce pourquoi je m'attachais en ce moment à la vie et essayais de comprendre la raison de ma douleur, la raison de ma présence et peut-être la raison de ma vie.

Que voulait-il dire par cette première phrase, je n'étais pas exactement en vie ? Ca me paraissait complexe, même si avec du recul je comprend maintenant totalement ce qu'il voulait dire, à l'heure actuelle je n'imaginais pas une seule seconde était dans l'état que j'étais et dans l'ignorance que j'étais j'ignorais sa remarque complètement et recherchait plutôt de comprendre ce qu'il attendait de moi afin d'enlever ces lanières et partir, mon ventre gargouillait.



Continuant la conversation, je lui avais dit ce que j'aimais et n'aimais pas, en effet j'aimais mon village, j'aimais mon pays, j'aimais sa politique, j'aimais beaucoup de choses même si j'avais tant à changer dans ce dernier et beaucoup d'idées afin de l'améliorer. Mais ce n'était pas la question, mes caprices et mes désirs n'étaient plus vraiment en question. Par contre une chose était sûr, je ne le haïssais pas lui en particulier, mais pour première raison je haïssais les ennemis de Kumo, et il en était sûrement un, et je haïssais ceux qui crachaient sur l'honneur de leurs adversaires, la moindre des choses à rendre à un guerrier était son honneur.

Pourtant il me posa cette question, elle était intéressante, car malgré toutes ces pensées qui montraient que je souhaitais récupérer mon honneur, mourir pour l'honneur, mourir pour mon village, rester fort jusqu'à la fin. Mais la fin avait déjà été trop proche de moi afin que je ne me rappelle pas tout ce que je loupais en mourant pour l'honneur, et à peine eut-il finit sa phrase que je m'écria d'une voix plutôt claire contrairement aux précédentes :

Buichi se mit à sourire. Un bon début. Il ravalait enfin sa fierté pour avouer sa peur et son envie de vivre. Il n'allait pas être indéfiniment ce qu'il est. Les choses devaient changer. Il devait apprendre à estimer la vie, à estimer son adversaire et surtout, à ne plus se laisser mourir comme il avait pu le faire. "La Main" observait son interlocuteur pour ensuite se rapprocher et lui donner un violent coup dans le ventre. Son bras droit semblait si habitué à frapper qu'il n'en retira pas la moindre douleur.



Du sang n'allait pas tarder à remonter jusqu'à la gorge de Shin. Ce coup était prémédité. La légende voulait que son adversaire comprenne que chaque action ne pouvait que logiquement mener à une réaction. Il n'était pas là pour le faire devenir comme Gareki. Non, il en espérait bien plus du jeune garçon. Il retira une gourde rougeâtre de sa poche puis s'exclama :



Buichi se remettait à sourire. Cette façon de se comporter qui semblait plus proche du sadisme que de l'humanité. Oui, il avait une idée précise en tête. Il allait faire connaître la pire chose existante pour ce gosse...



L'homme ouvrit sa gourde de sang pour faire couler le contenu au sol tout en observant le jeune vampire. Il devait comprendre son envie, sa nécessité et l'emprise du sang sur lui..

Cet homme piétinait mon être, il frappait mon âme quand le punchingball avec lequel il s'entraînait avant d'aller se coucher. Je le haïssais, il me détruisait, il détruisait mon être. Il essayait de faire de moi ce que je n'étais pas, mais pourtant je me laissais faire, je n'avais pas le choix, c'était ça, ou mourir, pourtant ravaler mon honneur avait un goût amer, trop amer.

Mais ce qui m’interloquait plus récemment était cette phrase, pourquoi parlait-il de cette faim, pourquoi une faim de sang ? Tout s'éclaircissait dans mon esprit embrumé et je comprenais pourquoi j'étais si embrouillé, pourquoi j'avais faim, pourquoi j'étais encore en vie, pourquoi j'avais mal. J'étais devenu l'un de ces monstres dont parlaient certaines légendes urbaines, j'étais devenu un vampire.

Alors que ce dernier venait de me donner un coup que j'avais quasiment ignoré tellement ce qui m'intéressait était dans son autre main. Une gourde sûrement emplie de ce qui me faisait tant envie. Alors que j'attendais mon dû ce dernier commença à m'interroger. Alors qu'il me demandait en quelque sorte de lui lécher les bottes je sentais le sang que le coup précédent avait créé remonter jusqu'à ma bouche et je cracha du sang. Juste après avoir craché ce liquide rouge et visqueux dont était plein mon corps je lui répondais d'un ton dédaigneux :



Mais alors que cette phrase s'achevait à peine le gros gaillard se mit à verser le contenu de la gourde sur le sol. J'étais attaché, je ne pouvais pas boire ce liquide, je le voyais, simplement tomber sur le sol et être gâché. Dans mon esprit je me voyais léchant chacun de ces grains de terre afin d'en extraire ce jus qui me rebutait et était le fruit de mes désirs. Mes tentatives de ne pas céder devinrent rapidement vaine et d'un coup, explosant je m'écria :

"La Main" composa des mudras et positionna sa main droite sur le torse de Shin. Des éclairs sortirent du membre de Buichi. Il voulait lui faire ressentir la faiblesse de la douleur. Il ne devait plus craindre autre chose que la légende. Il ne devait être qu'un chien apte à tout pour protéger son maître. Sans ça, il ne pourrait continuer à vivre. Un trou était dorénavant apparent dans les vêtements du ninja. La peau du ninja était brûlée.



Il frappa deux fois au niveau du ventre de l'être immortel. Oh, il profitait bien évidemment des possibilités du vampire. Il voulait lui faire comprendre que son don pouvait très bien devenir un supplice. Mais que malgré ça, ceci n'était qu'une question de temps. La souffrance était temporaire. Elle finit obligatoirement par se terminer. Se rapprochant de la sortie, la légende reprit :



Buichi ne pouvait s'empêcher de sourire. Oui, sa chose se faisait petit à petit. Elle ne pouvait que se parfaite. Se modeler pour atteindre la confiance aveugle.

En moi, mon esprit bouillait, non pas de douleur ou quoi que ce soit d'autre que de haine. Je haïssais cet homme, il faisait ressortir le pire de moi et finissait par se foutre de moi. Il m'avait fait le supplier, il m'avait fait reconnaître ma faiblesse, il m'avais déshonoré et pourtant ma seule récompense fut des reproches ainsi qu'une humiliation le plus totale. Continuant de jeter la portion sur le sol tout en me spécifiant bien que cette dernière ne serait pas la mienne le gros bonhomme commença à électriser son poing.

Le déposa maintenant sur mon torse, mes vêtements se déchirèrent au contact et une brûlure des plus agressives vint du plus profond de mon corps me faire souffrir. Je ne criais pas, je laissais simplement sortir ce que je n'arrivais pas à retenir, mais lui donner la satisfaction de me voir souffrir comme un chien ne serait pas demain la veille.

Il continua son long monologue en parlant de respect, c'était sûrement dû à ma phrase précédente où je l'avais envoyé se faire foutre. En effet ce n'était pas très respectueux, mais j'étais un homme et respecter un adversaire aussi perfide n'était pas dans ma nature première.

Pour finir le gros bonhomme me mit deux coups de poings au niveau de l'estomac, là où ça fait terriblement mal et là où on vomit du sang, ce que je m'empressa de faire. Là je pouvais remarquer ma condition de vampire, un humain serait déjà mort ou évanoui après tant de souffrances.

Ensuite le chauve me parlant à propos de l'utilité que je faisais de la parole. Ce dernier me parlait de ne plus pouvoir l'utiliser. Allait-il chercher un couteau afin de me couper la langue ?! Allait-il m'affamer jusqu'à ce que je ne puisse plus ouvrir la bouche ?! En tout cas maintenant il partait, un sourire sadique au visage qui me rappelait les ninjas chargés de torturer les prisonniers de Kumo.

Je n'avais rien dit. Je faisais comme il disait, je n'usais pas ma parole. Après tout je ne savais quoi dire afin qu'il ne m'affame pas trop et afin de garder un minimum de dignité que j'avais quasiment entièrement perdue précédemment. Une chose était sûr, à son retour il faudra que je mange, la soif de sang des vampires était vraiment vraiment puissante.

Trois jours plus tard.

Buichi réapparaissait dans la salle ignorant presque son interlocuteur. Il l'observait vaguement pour ensuite se rapprocher de lui.



La légende chérissait le fait que la pâleur du monstre semblait dorénavant plus voyante que la couleur rougeâtre de ses yeux. Ce n'était que le début de sa transformation. Les jours défilant, "La main" avait pu imaginer quelque chose de plus intriguant que le plan passé. Il reprit :



Les désirs de plus en plus nombreux, la légende semblait réellement mettre son plan à exécution. Il le savait, il allait enfin pouvoir créer ce qu'il aurait voulu être. Il n'imaginait pas le parfait Hattori mais, plutôt un être réellement capable de faire bouger les choses. Quelqu'un de puissant mentalement et physiquement.

Cela faisait aujourd'hui trois jours que mon ventre gargouillait, trois jours que j'étais laissé seul avec ma pensée dans cette pièce. Trois jours que j'enrageais, trois jours que la folie me frappait. Mon teint était sûrement pâle, mes cheveux ébouriffés, des cernes sous les yeux, les plus engourdis, certains vêtements déchirés par mes tentatives vaines de m'échapper.

On n'imaginait pas ce que c'était que d'être laissé seul dans une pièce où les ténèbres et les rats sont notre seule compagnie, mais je peux vous assurer que la folie vous atteint bien plus vite que la raison. Personnellement j'en étais au premier stade, lourde paranoïa et de nombreuses remises en question des proches et des alliés. Personnellement, durant ces trois jours de solitudes, de souffrances et de tristesse j'avais appris à haïr mon sensei, à haïr mon Kage qui m'avait envoyé en mission et surtout à haïr Kumo.

Ce village ne m'avait jamais souri après tout, quand j'étais gamin j'étais le déchet Hattori, l'un de ceux qui n'étaient pas riches, l'un de ceux qui avaient des parents faibles. Mes parents étaient faibles et de plus mon père avait couché avec une sang de bourbe ! Celle-ci n'était qu'à moitié Hattori, mais quelle erreur. J'avais souffert de la pauvreté, souffert de ma faiblesse et souffert des autres.

Finalement ce n'étaient pas tout ces autres qui ne travaillaient pas, qui ne se servaient que de leur talents afin de réussir qui se retrouvaient ici. Non ! C'était moi, le travailleur de Kumo, celui qui s'arrachait les cheveux au travail, celui qui vouait une aveugle confiance en Kumo, celui qui adorait son sensei ! JE LES HAÏSSAIS, une bande de *injures*.

Finalement l'homme qui me kidnappait réapparu, je le haïssais aussi, je l'aimais pas, il était trop chauve pour être sincère et trop baraqué pour être intelligent. Mes pensées s'embourbaient et pris dans la folie je ne cessais de me répéter des raisons de haïr cet homme, et de répéter que je le haïssais, que je haïssais mon village, que je haïssais le monde.

Mais alors que mes pensées étaient trop flou et que la faim m'assaillait bien trop pour que je puisse répondre logiquement en tant que ninja de Kumo lorsqu'il me demanda, en gros, si j'avais toujours confiance en Kumo, ou du moins en mon sensei je répondais, plongé dans une démence sans fond :

L'homme en profita pour s'asseoir sur une pierre se trouvant dans un coin de la pièce. Suffisamment loin de Shin pour qu'il ne soit pas capable de voir le visage de son interlocuteur. La fine lumière sortant du dessous de la porte semblait faiblir au fil des jours.



L'homme baissa sa tête en riant légèrement.



Il se leva et s'approcha du Kumojin.



Buichi composa des mudras et positionna ses deux mains sur celles de Shin pour ensuite les brûler. Il s'exprima :

Le gros qu'était en face de moi était aussi taré que je l'étais. Mais je pensais bien vite le devenir bien que lui. Mon esprit se modifiait déjà, seulement après trois jours de torture. Que devait-être les réelles tortures qu'infligeaient Kumo à leurs ennemis ?! Peut-être bien moins pire, car cette faim, cette TERRIBLE faim qui ronge mon être, cette envie de foutre mes dents dans des veines et d'y boire le liquide.

J'avais envie de boire, j'avais envie de manger, j'avais envie de le tuer, j'avais envie de tuer, j'avais envie de massacrer, j'en avais marre. Pourtant ce gros fou s'assied à mes côtés, où était maintenant sa place. Et commença à me parler afin de profiter de mon esprit embrouillé ! Il me parlait de sa vie, de son histoire, mais j'en avais rien à foutre moi, je voulais boire ton putain de sang !

Finalement il en vint à la conclusion, ouf, enfin terminé. Il avait décidé que je ne devais pas haïr Kumo, mais l'aimer. Si ça pouvait calmer cet espadon qui ravageait l'intérieur de mon corps, peut-être considérerais-je la chose. Mais mon esprit fou, ma démence actuelle me fit rapidement changé, et comme le font les être assez lunatiques pour s'approcher de la schizophrénie, deuxième étape de l'enfermement dans la solitude et l'ombre.

J'accepta sa terme, j'étais assez fou pour le faire et en deux ou trois coup de pinceau ma folie redessina tout mon être. En quelques secondes je commença à chérir Kumo mais à en détester le Raikage, chose qui n'était pas trop difficile en soit. J'aimais Kumo, je détestais le Raikage, j'aimais Kumo, je détestais le Raikage,........... *répété encore et encore*.

Au bout de moins d'une minute avant qu'il ne commence à poser ses mains sur les miennes je criais mes pensées :



Cette conclusion marquait la fin du lavage de cerveau. Maintenant je détestais le Raikage et aimais Kumo. Alors que je venais de finir mon reboot cérébral le fou que j'étais attendait son repas, sa récompense... Il avait fait ce qu'il fallait faire, maintenant il avait faim, enlevons-lui cette douleur ! ALLER ALLER !

Finalement le sadique qu'était en face de moi me proposa de mourir, n'était-ce pas fou, il avait déjà tué une partie de moi, et maintenant qu'il avait créé deux moi il voulait nous tuer ! Mais quel taré, un double meurtre en un,... J'avais peur, j'avais faim, j'avais mal, je voulais pas mourir ! Pris de panique ma démence parla à nouveau et je cria avec une voix bien plus folles que les précédentes :