Une vaste fumisterie

À quelques kilomètres de la foret de Konoha...

Ancienne plaine luxuriante, le lieu était sinistre depuis des inondations soudaines... Harumune n'était installée ici que temporairement, le temps d'un rendez-vous qui n'allait pas tarder. Chikara Tsubasa n'était bien évidemment pas ici, elle était toujours cachée dans un lieu tenu secret. La Rihatsu s'apprêtait à resserrer l'écrou pour Konoha, mais un mystérieux homme exigea une rencontre avant toute décision. En pleine nuit, ce type pénétra dans l'énorme tente préalablement installée par la mafieuse.


Assise sur un fauteuil de cuir, une simple chaise était placée face à elle. L'homme semblait étonnamment serein.

Le célèbre gouverneur s'était déplacé en personne. Accompagné de plusieurs hommes, il avait veillé à se déplacer avec discrétion. En plein face à face avec une mafieuse des sous-sols de Suna, l'homme ne semblait guère pâlir. Il soupira et saisit deux verres posés sur un meuble avoisinant. Il se mit alors à verser le contenu d'une petite bouteille transportée dans sa poche dans les récipients préalablement récupérés.


Verres posés sur la table basse, il invita son interlocutrice à se servir d'un simple geste de main. Il se mit alors à dire :

Un fil se mit alors à sortir de son bras afin de soulever le verre posé et l'amener à sa main. Elle se mit à boire le contenu d'une traite.


La femme posa alors violement un verre sur la table. Le gouverneur se mit à rire.

Le gouverneur le savait, cette femme était un électron libre et elle pourrait tôt ou tard se retourner contre son recruteur. L'homme ne doutait pas du fait que Uzumaki Kimino finirait par s'en débarrasser si celle-ci venait à être trop pénible. Il termina alors son verre avant de le poser sur la table.

Harumune n'était pas idiote et elle percevait parfaitement le chantage de son interlocuteur. Elle posa son verre sur la table et se contenta de dire :


La Rihatsu ne craignait rien, ni la mort ni la torture... Malgré tout, elle semblait émettre un certain doute vis à vis de sa survie face à l'Empire Kumojin.


Le gouverneur se leva donc et prit de nouveau la parole :


Le ton de l'homme était soudain plus hautain... Borodari semblait pressé de passer à autre chose.