Sauvé ?

Tout ce dont tu te souviens ce sont les sbires de cet Hattori pervers qui te pourchassaient à l'aide de leur Katon et Raiton. A la suite de tes blessures, tu ne te souvenais de rien et ce fut le trou noir pour toi.

Durant tout ce temps, ta vie défilait sous tes yeux... Tu te remémorais le jour où tu faisais affront à Masashi-sama et Hidemi, pour montrer que tu n'étais pas un gamin de rue comme les autres. Cette femme à forte poitrine et qui te privait de tes pouvoirs spéciaux en guise de punition de la part de l'empire. Puis, survint le souvenir de la douce Kazuko, celle qui était devenue l'Okasan du clan. Sa peste de petite soeur que tu ne vis plus une fois qu'elle a atteint l'âge de ses dix ans. Ton premier mentor, Azamuku, qui t'apprit tout d'un véritable ninja avant de disparaitre sans aucune raison de ta vie et qui faisait en sorte de ne pas te connaître. S'ensuit de Will, le bar man et suppléant d'Hattori Kuraso - sauveur des deux filles, Kazuko et Kohana - qui te prit sous son aile en qualité de gentleman, tandis que tes pouvoirs spéciaux revenait petit à petit. Toujours maître de ton destin, tu poursuivis ta longue destinée à la rencontre du clan Kaguya, du moins ceux qui sont enfermés dans l'ancienne zone industrielle d'autrefois. Tous ces souvenirs se mélangeaient dans ta tête avant de te rappeler cette morsure, celle de cet homme... Celui qui ta sauver plus d'une fois de ta jeunesse puéril et impatiente de renverser le pouvoir en restant un infiltrer. L'impératrice même fit de toi l'un de ses petits "protégés" après avoir apprit ce qui s'était passé avec son mari, ou plutôt tes capacités l'intéressait fortement pour protéger son empire.

Tu pouvais sentir ton coeur battre encore, mais plus faiblement qu'à la normal. L'énergie de ton chakra circulait encore dans tes veines, te donnant la force de tenir et de t'accrocher à la vie. Tu te demandes même pourquoi ton corps te fait aussi mal et pourquoi tu te sens aussi faible ? Peut-être que la réponse à tes questions sera bientôt à porter de main...

Voilà qui avait été un sacré traquenard… et si Hiroo avait bien sentit le coup venir, le gamin lui avait payé le prix fort. Si bien qu’il avait été dans l’obligation avec lui dans les bras pour le ramener jusqu’à un village proche pour essayer de le faire soigner… le problème dans tout ce merdier, était que maintenant ils étaient des fugitifs au beau milieu de l’Empire Hattori. Et les fugitifs à Kumo, il savait mieux que personne ce qu’ils en faisaient. Qu’il ait ramené le Cafard à l’Impératrice ou non, il y’avait peu de chance qu’ils s’en sortent… mais pour l’heure, il fallait s’occuper du gamin. Il avait réussi à trouver quelqu’un pour le guérir c’était déjà ça. Mais rien n’était gagné encore. Ce dernier combat se jouait entre lui et lui… soit il survivait, soit il succomberait à ses blessures. Hiroo observait par la fenêtre alors qu’il s’adressa à celui qui s’occupait du gamin.







Répondait Hiroo en se retournant vers lui pour l’observer. Il fit quelques pas vers le lit sur lequel il était allongé juste pour lui dire.

[10 jours plus tard...]


Ta respiration était plus régulière et tes yeux commençaient à s'ouvrir lentement. La première chose que tu vis, c'était le plafond d'une maison miteuse. Tu te demandais où tu te trouvais, car cela ressemblait étrangement à un souvenir lointain. Lentement, tu étudiais ton environnement, lentement tu vérifiais si tu pouvais sentir tes orteils ou encore le bout de tes doigts.


Tu voulais essayer de dire quelque chose ou plutôt d'appeler celui que tu considérait comme un bon mentor. Pour le moment, ta vue trouble ne te permettait réellement de voir ce qui pouvait se trouver ici. Le peu de perception que tu avais du monde qui t'entourait n'était que d'être dans une petite maisonnette d'infortune.

Le temps passait lentement quand on devait juste surveiller une putain de fenêtre… s’ils étaient recherchés, il verrait au moins arriver les troupes d’où il était. Mais bordel! Dix jours maintenant que le gamin dormait! Et la patience d’Hiroo n’était pas vraiment sa principale vertu. Alors là, sur un excès de colère, il saisit le médecin par le col pour le ramener à lui et lui parler entre quatre yeux.








Alors qu’il secouait le médecin, son parasite Hebi se manifestait.



Le Hattori lâcha alors le guérisseur et se dirigea vers le lit, observant le gamin en croisant les bras.

Tu n'étais pas certain d'avoir entendu... Cela faisait dix jours que tu étais là ? Dans un état lamentable ? Mais au lieu de te dépiter sur ton sort, tu souriais bêtement.


Ta voix était à peine perceptible. Mais le serpent avait l'ouïe assez fine pour te comprendre et transmette à son maître. Tu ne t'inquiétais pas pour ça. Tu tentais alors de ne serait-ce que t'assoir dans le lit. Tu peinais sous le regard assassin de ton mentor te traitant de princesse. Pour le coup, tu ne pouvais lui en vouloir d'avoir mis vos vies en danger. Peut-être que ce combat te servira de leçon, qui sait ?


Tu n'en croyais toujours pas tes oreilles. Cela signifiait que tu avais été bien amoché pour finir autant de temps k.o. Et encore, si Hiroo n'avait pas été là tu serais certainement mort.

Rétorquait Hiroo avec toute son amabilité habituelle. Il l’aimait bien oui. Mais jamais il lui dirait. Parce que les sentiments c’était l’apanage des faibles. Et lui n’était pas un faible. C’était un dur à cuir. Son parasite Hebi s’était approché du petit pour mieux entendre ce qu’il lui disait et répéter. Dix jours oui qu’il pionçait le gamin. Mais c’est tout ce qui le chagrinait?! Mais bordel! Est ce qu’il se rappelait au moins ce qui s’était passé ?!



Bordel! Dès le début il le savait que cette mission puait à des kilomètres! Et elle avait pas pu plus mal tournée. Retourner à Kumo était exclu. Rejoindre les troupes était exclu aussi. Bref. Hiroo savait pas vraiment ce qu’ils pouvaient faire pour ce tirer de ce merdier. Au moins ils iraient pas se battre contre les Kaguya avec un plan moisis de Général en couches culottes. C’était bien le seul rayon de soleil qui persistait dans cet horizon nuageux…