Hôpital - Blessé durant un duel [FB]

Salomon passa en trombe les portes de l'hospice, le Pasteur lui-même, chargé d'un autre de ces compagnons sur l'épaule, inconscient. Rapidement, il le déposa sur un brancard de libre, expliquant également que tout deux ce sont entraînés et que l'homme inconscient, dénommé Moji, avait atteint les réserves de son chakra et ainsi s'écroula de fatigue. Bien sur, le senseur du village était également couvert de multiples contusions et égratignure. Rien d'extraordinaire jusque là... Encore une journée lambda pensa Sawako.
Alors, pour remercier Salomon qui lui avait apporté l'homme, elle se courba en avant, plus que nécessaire, et lui dis de façon très respectueuse :



Puis l'homme saint quitta les lieux. Elle allait pouvoir s'affairé à l'homme épuisé et inconscient. C'est donc tout naturellement, habitué par ce genre de situation, qu'elle ôta le t-shirt de Moji afin de poser ces mains chaude sur son corps. Puis, elle injecta de son propre chakra afin de lui fournir de l’énergie. Certes, elle aurait très bien pu se passer de déshabiller l'homme, mais elle profitait régulièrement de son statut de soigneuse pour admirer la musculature de certains patients.
Puis après quelques minutes de don de son chakra, elle jugea que l'homme avait reçu suffisamment de chakra pour qu'il puisse reprendre connaissance dans les minutes à venir. En attendant que l'homme émerge de nouveau, elle en profita pour recoudre les tissus corporel de l'homme à l'aide de son chakra, le remettant ainsi sur pied plus rapidement que son organisme l'aurait fait normalement.
Puis l'homme se mit à ouvrir doucement les yeux... Alors Sawako, l'aida à émerger, à l'aide de sa douce voix:

Le combat avait été acharné et épuisant. Les deux hommes avaient des comptes à régler et ils l'avaient fait de la façon la plus primaire possible. Leurs opinions quant à la façon de diriger ce village et ses hommes était tellement différente, ça avait créer un gros problème entre les deux. Jeune et tumultueux, Moji avait donc défié le puissant pasteur tel un jeune coq tentant de défendre sa basse cours. Il avait malheureusement apprit à ses dépends la puissance de l'homme saint. Néanmoins, il était content du résultat. Cela peux paraître absurde car il se retrouvait maintenant dans un sale état, mais Moji était fier d'avoir fait écouter son point et avait démontrer ainsi à quel point il tenait à son village et ses habitants. Il avait aussi comprit qu'il s'agissait de la même chose pour Salomon et qu'il avait ses raisons pour réagir comme il l'avait fait. Au bout du compte, le grand vainqueur de ce combat se trouvait à être Iwa, qui voyait en sa possession deux puissants guerriers prêt à donner corps et âmes pour elle.

Toutefois, la réalité fut brutale lorsque Moji se réveilla à l'hôpital, étendu sur un lit, à moitié nu. Le joli mulâtre avait reprit conscience alors qu'il ressentait une douce chaleur sur son torse et avait observer, dans un moment d'inattention du médecin, que la source de cette plaisante chaleur provenait d'une somptueuse jeune femme. Rusé comme un renard, Moji feintât d'être toujours endormit pour profiter d'avantage de ce doux traitement de faveur, mais quelle intelligence! Mais comme l'expression concernant le couteau, cette situation était à double tranchant. La jeune femme, croyant qu'il était toujours endormit en profitait pour recoudre ses tissus corporel et le jeune acteur de série B se mit à souffrir le martyr intérieurement. Une fois la douleur surpassé, Moji fit feint de se réveiller au son de la tendre voix de la femme, laissant sortir son côté charmeur de seconde zone en regardant la jeune femme d'un regard désemparé.



Moji se retenait pour ne pas esclaffer de rire tellement son entré en la matière était exécrable !

L'homme revenait tout juste du monde des inconscients et la première chose qu'il lui semblait évident à dire était une phrase aussi balourde ? Comment était-ce possible d'être aussi ringard ? Le visage de la jeune femme qui était régulièrement souriant avait laissé place à un rictus... Certes, un sourire, mais forcé... Sa main tremblotait, l'envie de giflé l'homme était présente. Mais cela n'aurait pas été convenable pour la soigneuse du village, alors elle n'en fit rien.



Voilà la conclusion dont venait de faire Sawako : des sottises... Elle venait de donner de son propre chakra pour entendre la lourdeur d'un homme ringard sans aucun charme dans ses paroles. Quelle gâchis, un si jolie corps avec un cerveau si bête, pensa la jeune adulte. C'est avec un sourire forcé et non naturel qu'elle regarda l'homme dans les yeux pour lui dire:



Sawako tourna les talons et fit un pas pour s'éloigné de l'homme puis lança par dessus son épaule en rattachant ses long cheveux:



Puis la femme, marcha d'un pas sur et à la démarche sérieuse en direction de son bureau, qui se trouvait à seulement quelques mètre du brancard de l'homme.

Tout était parfait, de la réaction de la femme à ses réponses, Moji était satisfait d'avoir vécu un autre jours rien que pour cela. Naturellement, sa technique de drague minable n'avait pas fonctionné, du moins c'est ce que la jeune femme laissait présagé. Moji sourit à pleine dent à la jeune dame en passant ses mains derrières la tête, contractant ses abdominaux par le fait même. Il attendit que la femme sorte de la salle pour l'interpeller, prenant un ton de victime.



Et c'était reparti, le jeune senseur allait recommencer de plus belle. Alors qu'elle fit son apparition à nouveau, le métisse déclara donc sa demande.



Dit-il le sourire aux lèvres. Bien sûr tout ceci n'était qu'un prétexte pour pouvoir revoir la jolie jeune femme. Étrangement, il ne l'avait jamais remarqué par le passé, que ce soit depuis leur arrivé sur ce Yuukan ou bien même avant qu'il ne quitte leurs anciennes terres. Pourtant, une si jolie créature ne saurait passer inaperçu. La jeune femme avait un visage doux au regard et des traits fins mais ce qui subjuguait le plus Moji fut ces yeux de couleurs bleus. Jamais il n'avait vu des yeux de cette couleur pour les gens de son clans qui normalement possèdent des yeux de couleur marrons mais il semblait enivré, étourdit, comme s'il plongeait dans l'océan en l'espace d'un regard. Suite à cette merveilleuse découverte, l'heure n'était plus à la blague, Moji était sous le choc.



Dit-il sur un ton sérieux en regardant la femme en s’assoyant dans le lit, ses muscles étaient constamment contractés tout au long de son effort.

Sawako était installé depuis moins de trente seconde sur son fauteuil que la voix de Moji résonna dans la pièce adjacente. Usant du terme de Madame pour l'interpeller ! Paraissait-elle si vieille que cela, elle qui était encore dans ces plus belle année ? Elle claqua sa main sur la table avant de l'aider à se relever brusquement et d'un pas colérique, les traits du visage tiré par l'énervement, elle vint faire face à l'homme qu'elle avait soigné quelques minutes auparavant. Son regard bleu était électrique, elle avait les poings serré, prête à décrocher son meilleur coup à la première bêtise que l'homme prononcerait. Et cela ne loupa guère, il avait besoin... de connaître son nom... L'homme venait de faire sortir la jeune docteure pour ... connaître son nom ! Foutage de gueule ! Elle avait mieux à faire que de subir les avances d'un homme ne savant nullement draguer. Mais malgré la colère qui était monté d'un cran et que les veines sortait de son cou, elle ne lui colla pas son poing dans la figure... Cela aurait été mal vue, certainement. Puis lorsque la femme commença à ouvrir la bouche afin de réprimander le comportement du patient, celui-ci la devança en prenant un air plus sérieux et expliqua qu'il voulait connaitre le nom de la femme qu'il devait remercier. Enfin... Enfin, il se comportait comme un homme et non pas comme un adolescent prépubert qui agissait sous la pression de son membre reproducteur! Alors Sawako desserra son poing et les traits de son visage se décrispa. Certes, elle ne souriait toujours pas et préférait garder un air vexé.



Elle marqua une pause et afficha de nouveau un large sourire, comme si elle n'avait jamais été en colère.



Son regard se perdit quelques secondes sur le torse nu de l'homme qui contractait ses muscles... Ringard, pensa la jeune femme. Mais en réalité, elle aimait suffisamment la vue qu'il lui était offerte et se mit à rougir, gêner par ses pensées...

De lourds bruits de pas se faisaient entendre de l'autre côté de la porte, ils se rapprochaient à une vitesse et un tempo ahurissant. Boom-Boom-Boom, plus ça allait et plus Moji commençait à craindre qu'il s'agissait de quelqu'un d'autre qui arrivait, plutôt que la jolie et menue jeune femme de tout à l'heure. Elle pénétra la chambre du patient en trombe, un air fâché sur le visage, les veines étaient visibles dans son cou. Pas de bol, il avait survécu à Salomon et par sa stupidité il allait maintenant jeté cette deuxième chance, croulant assurément sous la rage d'un ange devenu monstre. Heureusement pour lui, Moji semblait avoir rattrapé le coup avec un peu plus de sérieux. La situation fini par se soldé par un large sourire de la part de la jeune femme, l'une des plus belles choses qu'il avait eu la chance de voir à travers les mèches sur son visage ..



Il continuait de la vouvoyer, non pas parce qu'elle avait l'air vieille ou bien pour l’agacé comme auparavant, non, simplement par marque de respect envers la femme qui l'avait remit sur pied. Ce travail n'est pas fait pour tout le monde. Ces gens voient et vivent des choses horribles sans compter que leurs horaires de travail peuvent devenir plus que sur-chargé en temps de guerre. Ils ont aussi constamment la pression de devoir réussir et remettre les gens sur pied. Premièrement car la plupart du temps, ceux qui exercent ce métier sont des personnes perfectionnistes mais aussi dans un deuxième lieu, car le village dépend de eux pour sa réussite. C'est donc ce qui explique le respect dans les propos de Moji et l'admiration dans ses son regard, malgré le fait que d'assumer ses émotions soit difficile pour lui à prime abord.

L'homme semblait prendre le plis et usa du terme de Mademoiselle, tout cela accompagné d'un vouvoiement. Il n'était peut-être pas si bête qu'il laissait le paraître finalement. Il s'intéressa à la clinique, ou plutôt à Sawako, en demandant qui était en charge de l'établissement, puis la complimenta sur son talent. Les joues de la médecin s'empourpra, gêné par les propos de Moji , mais se reprit rapidement en entre-mêlant ses doigts et s’éclaircissant la voix. Sawako considéra Moji:



La jeune femme pénétra le regard de Moji, des yeux sombres mais séduisant, elle pouvait lire en lui qu'il était d'une grande honnêteté, un sens des valeurs et prêt à sacrifier beaucoup pour une cause qui lui était chère. Peut-être se trompait-elle, mais les regards en disant souvent bien plus long que le reste sur qui était une personne.
Certes, la soignante venait d'exposer une partie de son histoire et l'homme savait qu'elle profession elle avait, mais elle ignorait tout de l'homme, bien qu'elle se doutait que celui-ci était un guerrier puisqu'il était emmener en l'hôpital afin de soigner des blessures suite à un entrainement, mais elle voulait en savoir d'avantage. Alors elle le questionna :



Beaucoup de personnes interprétaient cette simple question comme "quel est ton travail ?". Effectivement, nombreux sont ceux qui se décrive via leur emploi plutôt que par leurs passions, leurs hobbys, leurs occupations, leurs amours, bref un tas de chose plus profond et plus personnel que l'emploi... Mais est-ce que Moji serait une des rares personnes à se distinguer ? Elle allait bientôt en avoir la réponse...

Ces soupçons étaient donc fondés, la jeune femme avait donc ouvert cette hôpital suite à la conquête de ces terres par les Kirishitan. Conquête qui avait été en partie, mené par Moji, qui grâce à son don de senseur avait guidé les siens sous les ordres de Risako, en décrivant précisément le positionnement des hommes-poissons sur la rive. Cette femme, Sawako, avait tout pour plaire. Elle était jeune, charmante, douée et devait vraisemblablement avoir le coeur sur la main pour constamment aider les autres comme elle le fait. Une perle rare comme elle ne devait assurément pas être seule, c'était presque inévitable. Il est vrai que le métier de médecin soit très prenant et ne doit laisser que très peu de temps libre pour quelqu'un dans sa vie, mais Moji ne pouvait concevoir qu'elle soit tout de même célibataire. Néanmoins, il n'allait tout de même pas s'empêcher de jouer le jeux de la séduction. Un jeu fort plaisant lorsque l'on suit les règles. Il y a une limite à ne pas dépasser mais que vous deviez vous efforcer de frôler du plus près possible pour créer chez votre partenaire de jeu, en engouement grandissant sans cesse, jusqu'à ce que l'autre devienne presque une obsession. Le jeune homme avait plusieurs questions qui lui traversait l'esprit, il avait envie d'en connaître d'avantage sur cette jeune femme rayonnante. Il se demandait si ces parents pratiquaient le même art qu'elle, pour l'avoir formé aussi tôt dans sa vie. Mais comme les règles du jeu l'indique, suit-moi je te fuis, fuit-moi je te suis. Dans cette lignée, ressentant un intérêt pour lui naissant chez la jeune Kirishitan, Moji décidait alors de jouer la carte du mystère et de l’inaccessibilité, enfin, c'est ce qu'il voulait laisser croire, se faire désirer .. Toujours leur regards plongé l'un dans l'autre, le mulâtre répondit à Sawako d'un voix douce, un ton calme et charismatique.



Dit-il un sourire en coin. Il évitait la vrai question du médecin, pour l'instant. Effectivement, Moji avait tenu tête à Salomon concernant les décisions à prendre pour les leurs. Le senseur n'a aucun droit en ce qui attrait de diriger les siens, mais pour lui, il est important d'exprimer ce qu'il ressent et de se faire entendre, malgré que parfois, ça fait mal, comme peut en témoigner son corps à l'instant. La question de la jolie jeune femme était très intéressante et méritait un développement beaucoup plus approfondis, mais Moji préférait parler de tout cela dans un autre endroit que sur un lit d'hôpital, ils allaient donc devoir se revoir! Le senseur se releva donc de son lit et remit son chandail, cachant ainsi son corps musclé et meurtris par les combats. Il prit donc la main droite de Sawako, de ces deux mains chaudes, réchauffées par l'atmosphère envoûtante.



Il esquissa un sourire charmeur ainsi qu'une expression sympathique sur son visage. Moji la regardait de haut, non pas comme l'expression le souhaite, mais littéralement, du haut de son 1m82, il avait l'air imposant aux côtés de la jeune femme et sa carrure l'enveloppait complètement. Il espérait avoir fait une bonne première impression auprès de la femme et qu'elle accepterait d'être sa partenaire dans le jeu de la séduction. Ces mains réconfortantes glissèrent jusqu'à quitter finalement celle de la jeune médecin. Le senseur tourna les talons et quitta la chambre de sa démarche décontracté habituel, bien à lui. Moji est le genre d'homme qui croit au destin, mais il est aussi de ceux qui font en sorte que les choses arrivent et ces deux-là, allaient assurément se revoir.

Un homme fou, voilà comment il se décrivait... Mais un fou n'avait jamais conscience de sa folie, ce qui rassurait la jeune femme. Finalement, ce n'était qu'un dragueur mélangé à un blagueur. Alors, se laissant tenter par l'humour, elle répondit à l'homme du tac au tac.



Son doux visage avec ses yeux bleu perçant contrastant avec perfection la couleur foncé de sa peau arborait un sourire aux coins de ses lèvres. L'homme tentait de la charmer, c'était visible, nombreux étaient les prétendants qui avaient échoué, allongés sur le même lit d'hôpital que celui-ci. Mais lui, il avait une chose en plus que les autres ne possédaient pas, elle n'était pas dans la capacité de savoir qu'elle était ce plus, mais elle le ressentait. Bien évidemment, même si l'homme qui se trouvait en face d'elle lui plaisait, elle ne sauterai pas à son cou, ni ne lui offrirait sa virginité qu'elle avait fièrement gardé pour le jour où elle serait promise...
Puis l'homme se releva. Il dominait physiquement Sawako, une vingtaine de centimètres devait séparer leurs deux visages. Il était imposant et sa présence devait se montrer rassurante pour chacune des femmes qui devait se blottir contre son torse musclé... Puis il vint, avec ses chaudes mains, attrapé celle de la jeune médecin. Elle ne put taire un frisson. Puis, il la remercia, expliquant que pour avoir une réponse plus précise sur sa question, ils devraient être amenés à se revoir... Alors, la femme le considéra, sans retirer sa main, appréciant la chaleur de l'homme.



Tout en lui offrant un sourire, l'homme détacha doucement la prise qu'il avait sur la femme. Elle leva le visage afin de croiser de nouveau son regard et lui rendit son sourire. Puis enfin, il se retourna, prêt à quitter l'établissement avant que Sawako, les deux mains derrière sa tête, lui lances:



Puis la femme regarda l'homme traverser la porte et disparaître...