« C'est comme si c'était fait ! »
Kazuko ne sait jamais sentie aussi vivante de toute sa jeune vie. Pour le coup, elle ne savait pas que son ancien patron était un proxénète et il fallait ramener les comptes de celui-ci. Une belle vengeance se préparait et la jeune Miwaku connaissait parfaitement les lieux, ainsi que les cachettes "secrètes" de son ex-patron. Le sourire en coin, la jeune demoiselle ne perdait pas une seconde de plus. En revanche, elle devait faire très attention aux ninjas qui traînaient dans le coin, ainsi que les sbires de se magouilleur.
Passer par les égouts serait bien trop dangereux et tenter la voie aérienne aussi. Le mieux était de se cacher de maison en maison. Empruntant une vieille cape et un chapeau qui traînaient par là tout en attachant ses cheveux, Kazuko se rapprochait de plus en plus du lieu de son ancien travail.
Effectivement, Hidemi avait raison, c'est là où rodait le plus de ninjas qui sortaient toutes les femmes et des clients vers l'extérieur supposait la Miwaku.
« Ça va être un jeu d'enfant... »
La jeune femme savait tout de même qu'elle ne devait avoir trop confiance en elle-même. Elle se concentrait et réfléchissait au plus vite à une tactique. Fixant les alentours, elle se dirigeait le plus discrètement possible dans l'ombre jusqu'à une porte menant à une cave, qui celle-ci était reliée au bureau du vieux con. Avançant à pas lent, elle écoutait tous les bruits aux alentours, il faisait sombre et le peu de lumière traversait les petits trous du plancher. Pour l'instant tout était calme, elle se précipitait alors dans la pièce, fouillait de ci, de là et tombait enfin sur ce fameux livre de comptes.
Soudainement, elle entendait des pas se dirigeait vers la pièce où elle était. Elle laissait exprès le passage secret ouvert et se dépêchait de prendre le second passage qui se trouvait au plafond. A peine avait-elle le temps de refermer la plaque du plafond que la porte s'ouvrait. C'était le patron menotter et accompagné de deux ninjas au service des Hattori. Ils étaient tous les trois surpris par la trappe ouverte et se dépêchaient de regarder en bas. Quant à Kazuko, elle sortait par le dessous du toit, toujours attentive au moindre bruit, au moindre mouvement et à la moindre ombre. La voie de libre, elle se faufilait sans précipitation.
Son attention était retenue par une voix masculine à la fois proche et éloignée.
C'est alors que la jeune Kazuko, repérée, n'avait d'autres choix que de s'élancer dans une course poursuite effrénée.