Une tempête arrive

L'aveugle
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Je n'avais pu ôter de mon esprit l'image que je m'étais faite de ce gamin durant la marche de retour jusqu'à notre maison. Tapie dans un silence, dont Tomohiko était désormais habitué. Ce même silence que j'arborai lorsque certaines choses me tracassaient. Seîto... J'avais demandé son nom à l'accueil de l'hôpital. Un Uzumaki. Le bon côté d'être aveugle, c'est que je ne pouvais discriminé quiconque pour l'appartenance à son clan, j'étais incapable de voir la couleur rousse des cheveux Uzumaki, tout autant que je ne pouvais distinguer le métissage de mon clan. Ceci faisait de moi une personne impartiale dans mon jugement. Seîto... Sa voix me hantait. Non pas pour sa situation, mais la raison qu'il l'avait amené dans ce fauteuil roulant. Est-ce que Kimino avait agi par impulsivité comme me l'avait expliqué ce garçon ? Avait-il à ce point perdu patience ? Je me devais de mettre les choses au claire. Je devais parler à mon mari, pour jauger de sa santé mentale. Je ne pouvais le laisser couler sous la charge de son travail, non, je devais être celle qui le soutiendrais. Mais je devais aussi lui parler en tant que Hokage et son égale. Aucun doute que si l'histoire de ce gamin se répandait au travers de les rues du village, la situation pourrait vite dégénérer et le clan Uzumaki demandera justice et sanction... Nous ne pouvions laisser une possibilité de vivre un déchirement dans la situation actuelle... Gekido allait finir par arriver et nous devrons l'accueillir au sein d'un village soudé et uni face à l'adversaire. Nous ne pouvions pas lui offrir cette chance que de lui faire face au sein d'un peuple scindé.

Foutue bébé, il n'arrêtait pas de bouger. Aucun doute que lui aussi ressentait le stress qui m'envahissait. Ce n'était pas bon, ni pour lui, ni pour moi. Ma grossesse, c'était déjà montré délicate, je n'avais pas besoin de me rajouter une source d'angoisse supplémentaire. Putain, et voilà que j'étais en train de m’énerver intérieurement... À peine eue-je le temps de franchir le palier de la porte que j'ordonnai déjà à Tomohiko de faire venir Kimino dans le salon. Je n'avais plus la force de me déplacer de pièce en pièce. Non, je ne désirai qu'une seule chose, m'asseoir, et ôté mes chaussures... Avec cette fichue grossesse, mes pieds avaient triplé de volume et porter durant plusieurs heures des chaussures de marche m'endolorissait les pieds... Donner la vie, c'était peut-être beau, mais ça avait également son lot d'ennui.

Alors que le rouquin qui me servait de mari me faisait face, je l'observai d'un regard colérique avant de finalement rompre mon silence :

Dialogue de personnage
« Seîto, je veux des explications Kimino ! »


Je retirer mon bandeau sur le seul œil valide que je possédai au secret de tous à l'exception de Kimino et Tomohiko.

Dialogue de personnage
« Je reviens de l'hôpital et voilà pas que je découvre que tu as brisé le plexus solaire d'un mioche ? Il m'a raconté sa version des faits, et j'ai été assez... Surpris ! Serais-tu entrain de perdre le contrôle Kimino ? »


Dialogue de personnage
« Je te parle en tant qu'épouse ET Hokage ! Si cette histoire est vrai... Et hélas, il me semblerait que ce soit le cas, le peuple va se déchirer, te critiquer, et demander des sanctions à ton encontre ! Alors, explique moi tout ! »

Publié le 25 Juillet 2020 vers 22h

Le Hokage aux flammes vertes

Cette immonde petite merde de Seito, en plus d'être une lavette ridiculement faible, maintenant il allait pleurer dans les jupons de sa femme, apportant le trouble jusqu'au foyer du Hokage. Kimino était agité, il essayait de garder son calme face à sa femme en toute circonstance, mais là cela ne semblait pas possible si elle continuait de la sorte. Bien sûr il commença par répondre calmement.

Dialogue de personnage
« Il ma manqué de respect devant un groupe de Shinobi. Il ma bousculé puis manqué de respect. Je l'ai frappé pour lui remettre les idées en place... Je n'ai pas frappé pour tuer, ni pour blesser. C'est ma faute si un Shinobi est faible au point de s'effondrer au premier coup ? »


Un enfant, un pauvre enfant, tout le monde qualifié Seito de la sorte. Mais ce n'est pas ce qu'il était, c'était un Shinobi, tout le monde semblait oublié que ce n'était plus un enfant depuis qu'il avait reçu son bandeau !

Dialogue de personnage
« Les Konohajin sont des ingrat doublé d'abrutis ! Seul les Kirishitan semble comprendre ce qui est bon pour le peuple, les Chikara, les Uzumaki, les Kitto. Ce sont une bande d'hypocrites ingrat, je ne supporte plus d'être à leur tête... »


Le retour de Kazami avait plus chamboulé Kimino que prévu. Mais surtout, la capacité de tous à le comparer à Gekido, alors que lui faisait tout ça pour le bien du village. Mettant de côté ses amies, laissant mourir Kara, potentiellement Imawara, ne pouvant aller en mission pour protéger de monstre tel que Masaru. Et on osait le comparer au génocidaires.

Dialogue de personnage
« Si sanction il doit y avoir ok. Mais je ne veu pas qu'on m'accuse d'avoir frapper un enfant. Il est Genin, par le fait c'est un Shinobi au même titre que les autres ! »

Publié le 28 Juillet 2020 vers 11h

L'aveugle
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Kimino se trouvait debout au milieu de notre salon. Je pouvais voir dans son regard qu'il était en train de s'effondrer intérieurement. Les cernes qu'il arborait désormais depuis plusieurs semaines n'étaient pas anodins. Il était demandé sur de trop nombreux fronts, j'étais en partie responsable de cela puisque ma grossesse m'avait amené à reconsidérer mon statut de Hokage durant plusieurs moi, et bien évidemment, en mari aimant, il avait accepté la charge supplémentaire que lui incombait la gestion des Kirishitans. Cette grossesse était compliquée, considérée à risque pour moi et pour l'enfant. D'ailleurs, il était agité, trop agité, il ressentait mes états d’âmes trop intense depuis ce début de journée. La douleur abdominale que je ressentais actuellement était d'ailleurs trop semblable aux nombreuses autres que j'encaissais depuis le plusieurs mois... J'avais hâte que cela se termine...


Kimino me sortait le joli discours, m'expliquant qu'il n'avait pas voulu frapper pour tuer ou blesser, simplement pour réprimander. C'était le genre d'information qui m'importait peu, et tout comme j'avais expliqué à Seîto, j'allais devoir le faire assimiler au rouquin Hokage. Lui aussi était un shinobi, mais plus que cela, il représentait la plus haute forme d'autorité du village et chacune de ces actions étaient scruté par son peuple. Il n'avait pas le droit de fauter, son symbole était-elle que la moindre erreur lui était impardonnable... Et ceci, il devait le comprendre, tout autant que le gamin en chaise roulante l'avait assimilé...


Dialogue de personnage
« Qu'est-ce que tu t'imagines Kimino ? Hein ? Une correction n'amène pas un genin aux portes de la mort ! Une correction ne détruit pas le futur, mais permet de le faire grandir ! Tu es un symbole important du village ! Tu as fauté dès l'instant où tu n'as pas su gérer ta puissance et estimer la faiblesse de ton adversaire ! Tu étais en droit de le réprimander, pas de la condamner ! TOUT les regards des villageois sont constamment tourné vers nous, Hokage, et ce que le peuple souhaite, c'est un leader puissant pour les protéger, mais avec suffisamment de contrôle pour ne pas te craindre ! Offre leurs la peur et ils t'écouteront, offre leurs le respect et ils te suivront Kimino ! »



Ma douleur au ventre s'accentuait en harmonie avec ma colère grimpante. Mais, je n'écoutai pas mon corps. J'étais la guerrière aveugle, celle qui combattait, celle qui ne craignait pas la douleur, celle qui restait debout même sous le poids de la souffrance. Non, un ventre douloureux ne viendrait pas mettre un terme à cette conversation.

Je me redressai du canapé sur lequel j'étais posé. Lorsque je me mettais en colère, j'étais incapable de rester statique, je devais bouger, prendre possession de l'espace !


Dialogue de personnage
« Les Konohajins est ton peuple... Notre peuple désormais ! Pose toi la question de pourquoi les Kirishitans sont ce qu'ils sont ! NOUS avons survécu en mer, eux et moi, nous avons survécu sur une nouvelle terre, NOUS avons conclu un accord avec Konoha ! NOUS ! Je n'étais pas que leurs Cheffe, j'étais celle qui les écoutaient, celle qui les connaissait, celle qui pleurait avec eux, celle qui combattait à leurs côtés ! Je leur offrais qu'une seule chose: ma reconnaissance ! Comment penses-tu qu'un peuple peut réagir lorsque l'un de leurs mioches, qui plus est Shinobi, qui représente la relève militaire se retrouve mit à terre par leur leader ? Hein ? Ils se mettent à douter, à comploter, à discuter ! TU leur a offert la possibilité de devenir ingrats et hypocrites, TOI ! Un gamin tombe à terre sous ta main ! Ce sont deux symboles importants qui rentrent en conflit ! »



La douleurs augmentait sans cesse, au même titre que l'intonation de ma voix. J'étais en colère, tellement en colère contre l'acte de mon mari. Lui voyait une punition, moi je voyais un excès... Un village ne pouvait naviguer entre deux eaux troubles... Konoha n'était pas une dictature et il semblait plus qu'évident que des sanctions allaient devoir être prononcé...


Dialogue de personnage
« Il va y avoir des sanctions, c'est inévitable Kimino... Je suis ici depuis peu, mais j'ai compris comment fonctionnait votre village... Les Uzumaki vont demander justice... Tu t'es écroulé sous la pression de notre titre... Et j'en suis également responsable... Je t'ai rajouté une charge supplémentaire dont tu n'aurais jamais du avoir à porter.... »



Argh, mon ventre me pliait de douleur et je commençais à sentir un liquide couler d'entre mes cuisses. Putain de merde, étais-je vraiment en train de perdre les eaux ? Mon regard se baissa doucement sur mon entre-jambe alors que ma main qui venait de toucher la zone arborait une tâche rougeâtre. Du sang ? Ma tête tournait, putain qu'est-ce qui m'arrivait ? En moins d'une minute, mon corps si puissant me lâchait...


Dialogue de personnage
« Ki-Kimino... Je saigne ?! »


Le bébé, je ne le sentais plus ? Il ne bougeait plus ? Depuis combien de temps ? Merde... Ma colère venait de laisser place à un début de panique.


Dialogue de personnage
« Qu'est-ce qu'on fait Kimino ? Je ne le sens plus ! »



Mon mari était un médecin, il comprit rapidement l'urgence de la situation alors que la douleur commençait à m'empêcher de réfléchir. Putain que j'avais mal... Je perdais le cours des choses, je m'étais retrouvée allongé au milieu de notre salon sans m'en rendre compte. Je n'étais focalisée que sur deux choses... La douleur et l'absence de mouvement de mon enfant... J'étais désormais nue, Kimino m'avait ôté chacun de mes vêtements alors que j'étais dans une absence la plus totale. J'avais les cuisses écartées, et je sentais sous mes fesses le sang se répandre. C'était donc ça un accouchement, une douleur absolue et du... sang ? Non, bien évidemment que non... Donner la vie ça devait être beau, magique....


Kimino me parlait, j'entendais sa voix, mais j'étais désormais incapable de suivre ce qu'il me disait. J'étais comme anesthésier, dans un floue le plus total. Mes pensées virevoltait dans les quatre coins de mon esprit alors que Kimino criait mon nom. Risako. Risako. Risako... Je l'entendais dire que nous allions le perdre, perdre notre enfant... Cette petite chose en moi que j'aimais déjà tant... Cet enfant que je portais... Il devait faire un choix... Un choix impossible entre sauver notre enfant et me sauver moi... Je devais pousser, je devais tenir le coup, je ne devais pas sombrer, je devais m'accrocher. Je devais un paquet de choses, mais je ne faisais aucune d'elle dès lorsque j'avais compris que notre enfant ne survivrait pas. Kimino avait fait un choix, il me l'avait dit, il me l'avait annoncé les larmes aux bords des yeux, la voix tremblotante. Il avait choisi d'abandonner de tenter ma vie au détriment de notre enfant. Mais moi, je ne voulais pas être sauvée sans que mon enfant ne puisse vivre... Je ne surmontrai pas un décès supplémentaire dans ma vie... Risako. Risako. Lutter. Survivre. Sang. Enfant. Périr... J'entendais des sons, des mots prononcés par Kimino... J'avais chaud, trop chaud, beaucoup trop chaud. Je suais à grosse goutte. Cela faisait combien de temps que j'étais allongé au sol avec Kimino à mes côtés en train de tenter d'utiliser ses talents de médecin ? Cinq minutes ? Une heure ? Ou douze heures ? J'en savais rien... Je n'étais plus là. Ou du moins, mon esprit n'était plus là... Il restait ce corps, ce corps qui portait la vie il y avait encore peu. Ce corps qui devait donner la vie... Il y avait cet esprit qui était presque là, conscient que son enfant était mort, cet esprit qui avait conscience qu'il allait partir lui aussi...


Dialogue de personnage
« Kimino... arrête... Laisse moi partir désormais... Notre enfant n'est plus... Je le sais... Je ne le sens plus... Il est parti avec mère nature... Je dois... le... rejoindre ! »



Pouvais ton sauver quelqu'un qui souhaitai désormais partir ? Pouvais ton obligé à vivre un esprit qui ne le désirai plus ? Car, non, je ne le voulais plus... Il me manquai une chose.. Une chose que j'avais portée huit mois en moi... Il était... mort, mort comme Salomon, mort comme Sawako, mort comme Hakizura, mort comme ces centaines de Kirishitan que la maladie et la mer avait emporté... J'aurai pu vouloir vivre, pour mon peuple, pour continuer de le guider. J'aurai pu vouloir vivre pour mon mari, que j'aimais de manière irraisonnée, j'aurai pu vouloir vivre pour des centaines de raison. Mais j'avais une raison de vouloir mourir, et celle-ci pesait désormais plus fort dans la balance. Mon enfant était mort... MORT ! Des larmes coulaient sur mes joues... De cela, j'en avais encore conscience... Une véritable rivière... Finalement, j'avais peur de mourir... Peur que même cela ne me permette pas de revoir notre enfant...


Dialogue de personnage
« Kimino... Je suis désolé... Tellement désolé... »



Mes mots sortaient difficilement. Ma gorge était sèche. J'étais affaibli... Trop affaiblit et pourtant, je devais lui dire mes derniers mots. Je ne pouvais disparaître sans lui offrir une dernière fois mon amour... Non... Je le devais...


Dialogue de personnage
« Tu es un mari parfait... Tu es un Hokage ... au grand... coeur... Je ne... voulais pas que l'on... s'engueule... Non... Ne laisse pas ma mort te... Détruire... car tu garderas en toi... mon... amour... »



Je n'avais pas la force d'en dire davantage. Cette simple phrase m'avait déjà tant coûter... Et pourtant, je devais lui dire une dernière chose...


Dialogue de personnage
« Notre enfant, je voulais qu'il s'appelle Yari... »



Mes yeux, ils étaient lourd, trop lourd pour que je puisse les garder ouverts malgré les larmes qui tentait de s'en échapper. Mes yeux étaient lourd alors que mon corps se faisait de plus en plus léger. Et doucement, le lourd n'existait plus, le léger était absent. Il ne restait plus que le néant et la voix lointaine, très lointaine de l'homme que j'aimais... Boum... Boum... Boum... J'entendis mon rythme cardiaque diminuait dangereusement jusqu'au dernier battement... Celui qui marquait ma fin... Boum...

Publié le 28 Juillet 2020 vers 16h

Le Hokage aux flammes vertes

Tout alla tellement vite. Cette dispute, cette dispute inutile entre eux, Kimino n'en gardera aucun souvenir, le choc qui allait survenir juste après était trop fort, trop puissant pour se souvenir d'une aussi petite chose. Premier souvenir, le sang. Le sang entre les cuisses de sa femme enceintes, ses crises de douleur. Rapidement, en bon médecin, le Hokage eu les bon réflexe et la préparation à l'accouchement. Mais ce qu'il observait, ce que sa femme lui décrivait, le bébé était il mort dans son ventre ? Est ce que les Dieux allaient s'acharner au point de leur faire vivre ça ? Encore une épreuve insurmontable et insupportable qui viendrait s'ajouter à leurs vies ? Non... Tout allait être bien pire que ça.

Dialogue de personnage
« RISAKO ! RISAKO ! Reste avec moi mon amour, on doit faire sortir le bébé. »


S'il était mort, il ne l'aiderait pas, elle devrait faire le travaille seul. Ce qui normalement était un travail d'équipe entre une mère et son enfant, elle allait devoir le réaliser seule. La difficulté de la chose, la panique de voir son enfant mort. Kimino garda son sang froid, il était médecin, shinobi, Hokage. Il savait ce qu'était le sang-froid, même s'il ne l'avait pas démontré ses derniers temps. Des heures, et des heures, le bébé n'aidait pas, il ne bougeait plus, Kimino ne pouvait pas laisser sa femme et appeler de l'aide. Tomohiko n'était pas là, ils étaient seuls dans cette épreuves. Lorsque la tête du bébé sorti, le Hokage compris tout de suite, il... il était déjà mort, et il n'était possible de ne rien faire de plus... Mais quelque chose d'autre pointa le bout de son nez... Tout ce sang, tout ce sang qui sortait, elle faisait une hémorragie du placenta tout ce sang, le corps de leur enfant à côté d'eux... Tout alla si vite, tout ce sang sur lui... Et les parole de sa femme... Elle voulait mourir.

Elle avait décidé d'abandonner, Kimino ne pouvait pas lui en vouloir, il fit tout de même tout ce qui était en son pouvoir pour l'aider. Mais elle aussi était condamné. Il était temps pour les adieux, et bien que cela était proscrit le Hokage ne pu retenir ses larmes. Bien sûr qu'il se fichait pas mal de cette dispute idiote, il se fichait pas mal de Seito... Il se fichait pas mal du village à cet instant... Sa vie était en train de s'écrouler... Encore une fois, il serait seul...

Dialogue de personnage
« Je t'aime, repose toi mon amour... Cette dispute n'est rien, je t'aime et je t'aimerais toujours. »


Il posa sa tête contre celle de sa femme et lui dit alors que ses larmes coulait en abondance sur ses joue.

Dialogue de personnage
« Retourne à la nature avec Yari... Avec notre fils, jamais je ne vous oublierai... Je n'ai aimé que toi... Va retrouver Sawako, Salomon et les tiens... Notre fils sera toujours avec toi. Vous serez toujours dans mon cœur et dans mon âme... »


Puis le dernier souffle de sa femme arriva... Le Hokage hurla aussi fort qu'il pouvait le faire. La souffrance était tel qu'il fut impossible de la décrire. Doucement, avec une grande délicatesse, il prit le corps de son fils et l'embrassa sur le front en pleurant de plus en plus. Puis il le posa contre le cœur de Risako avant de les recouvrir d'une couverture.

Le Hokage se laissa tomber en arrière, les yeux fixés sur le plafond. Ce n'était la faut de personne, personne n'était à blâmer à par lui-même. Pour tout, il n'avait que vingt-deux ans bordel, et il avait déjà vécu les épreuves que certain n'avait même pas dans une vie. Tout les problèmes aux villages, le retour de Gekido, tout ça n'était plus rien pour lui... Il pensa un instant à partir, son grade lui permettait. Mais il n'avait plus la force de bouger. C'est à ce moment que Tomohiko entra dans la pièce sans ce douter de rien.

Dialogue de personnage
« Va chercher quelqu'un... »


Kimino était sous le choc, ce quelqu'un ne pouvait être que Azukiyo. Mais peut-être que Tomohiko penserait à Seth, où à Kotaro... Plus rien n'avait d'importance pour le Hokage Uzumaki de toute façon.

Publié le 28 Juillet 2020 vers 19h