Kazuna était dans les vapes depuis un moment. Elle n'avait pas vu le premier échange entre Masashi et Fumi. Mais les secondes paroles eurent pour effet de réveiller la belle Kazuna. Il fallait croire que le destin venait frapper à sa porte. Au moins dans la mort, elle vit sur qui elle avait pu compter dans sa vie. Et elle se rendit compte qu'elle ne s'était pas trompé sur les gens. Fumi était celle sur qui elle pouvait compter en tout circonstance. Et Reiko n'était qu'une lavette, à peine capable de se protéger lui même, à peine plus courageux qu'un civil. Et prêt à poignarder dans le dos la personne la plus faible. Reiko ne le voyait pas, mais il ressemblait plus à sa mère que Kazuna. La mort était là, personnifié en la personne de Masashi. Kazuna savait qui protéger avant la mort. Elle passa doucement sa main sur la joue de Fumi, puis en reposant les pieds au sol, elle dit.
« Il a prit sa décision Fumi. Tu n'y peu rien, sauve ta vie maintenant. Tu es ma seule amie, je suis heureuse que tu sois là. »
Kazuna se tourna ensuite vers Masashi. Le jutsu du Raikage faisait un bruit assourdissant. Le prendre de plein fouet ne sera certainement pas une expérience agréable. Jusqu'au bout, la vipère de Kumo restait fière. Debout, droite comme un i devant son cousin. Elle ne baissait pas les yeux, ne suppliait pas. Elle acceptait son destin. Mais elle ne pouvait partir avec la conscience aussi lourde. Elle décida alors de vider son sac avant la fin.
« J'accepte mon destin Masashi. Mais avant, je voudrais m'expliquer ! Je ne cherche pas à me justifier, je veux juste éclairer certaine chose que tu ne sais pas.
Je ne suis pas l'instigatrice de l'enlèvement de Shizuka. Je suis bien celle qui lui a donné rendez-vous à l'extérieur du village, et oui, je voulais me débarasser d'elle. Mais c'est les Kenketsu qui ont enlevé ta femme. Deux vampires, un grand homme et une fillette. Ils se sont mêlé à mon plan, parce que Reiko voulait absolument qu'ils lui rendent un service.
Vois tu, mon cher frère que tu crois être manipulé. C'est lui qui avait besoin des vampires qui ont tué ta femme. Je ne sais pas pourquoi il en avait besoin. Mais ce qui est sur,
il avait besoin d'eu. Les masques rouges m'était suffisant à moi. »
Elle passa doucement la main dans ses cheveux, elle était étrangement calme. Peut être que la mort était ce qu'elle avait attendu jusque là. Après tout, depuis son enfance, elle était conditionné pour renverser le pouvoir de Kumo. Sa mère l'avait modelé à son image, tellement bien que Kazuna ne c'était même pas rendu compte, qu'elle était devenu pire qu'elle. Un petit sourire se dessina sur le visage de Kazuna, elle était heureuse de mourir. Ce sourire était tendre et sincère, différent de tout ce qu'elle avait pu offrir jusque là.
« Tu as gagné Masashi. Cependant, laisse moi te dire que je n'ai manipulé personne d'autre que Reiko. Les autres membres de mon plan, ils croient en mes conviction. Je ne suis pas cruelle envers mes hommes, je ne suis pas une mauvaise cheffe. Personne ne m'a tourné le dos, pas même en deux ans d'absence, pas même en apprenant ma désertion. Ma mort ne changera rien. »
Kazuna voyait que Masashi l'écoutait. Il n'était pas un aussi mauvais dirigeant qu'elle le pensait. Ou alors, était il en train de savourer le moment. Voulait il la faire mariner encore un peu avant de lui arracher le coeur. Les masques rouges semblait apparaitre autour d'eux. Kazuna les observa presque tous un part un. Cette mort était parfaite, elle ne pourrait rêver de meilleur moment.
« Toute cette force pourrait être tienne. Le village aurait était uni par notre mariage. Mais il ne sera pas désuni par ma mort. Si tu épargne Fumi, elle veillera à ce que les masques rouges soit démantelé. Tu seras seul, mais tu seras enfin le dirigeant d'un village unis. Fait de Kumi l'empire qu'il était. Mais avant de t'en prendre à Konoha,
détruit cette plais qu'est les vampires ! Ils ont perverti Hattori Buishi, ils nous ont fait passé pour des faibles auprès de Konoha ! Et surtout... C'est eu qui ont tué ta femme !
»
Kazuna s'approcha alors d'un pas de chatte devant Masashi. Elle lui fit un petit sourire, il avait gagné elle l'acceptait. La belle Hattori mis ses bras en croix, elle tourna la tête, et fit un clin d'oeil à Fumi en signe d'adieu. Elle ne devait pas intervenir. Puis elle fixa Masashi et lui dit.
« Fait ce que tu as à faire pour le village ! »