Une fois Gokoro et ses compagnons dehors, le gouverneur de la citadelle reprit le cours lambda de sa journée. Traversant de nombreux couloirs pour débarquer dans une salle de réunion, il salua plusieurs hommes via un salut militaire relativement froid. Restant debout et se plaçant face aux diverses personnes, le terrible chef de l’assemblée prit la parole :
« Vous m’excuserez, je viens justement de rencontrer des Konohajins. Comme prévu, l'effet de l'annonce commence enfin à porter ses fruits. Sous peu, nous allons définitivement mettre fin à notre marché avec Konoha et Kumo pour ensuite … attendre une réaction. »
Les autres personnes présentent, paraissant d’ailleurs évasives, se mirent à applaudir. Plusieurs “maires” des grandes villes étaient ici dont d’anciens gros consommateurs du système de protection ninja. Une ambiance particulièrement froide régnait dans la salle, les individus ne semblaient pas à leur aise. Au fond de celle-ci, un homme entièrement habillé de noir était posé contre le mur. Encapuchonné, seuls quelques cheveux blancs dépassaient. L’homme énigmatique se mit à observer le gouverneur avec un grand intérêt alors que le seigneur de Tsuyo prit la parole :
« Je suis content d’entendre cela. Cependant, nous ne pouvons nous refuser à de tels moyens alors qu’un nouveau clan vient de débarquer sur nos côtes. Les Samourai ne sont pas suffisants pour contrer cette menace ! Ils sont capables de créer du bois ! Je ne vais pas bêtement espérer comme les autres, je n’ai rien dit jusqu’ici, mais il faut bien agir ! Nous ne pouvons rien fa… Mais, que faites-vous !? »
Durant ce monologue, l’homme à la capuche eut le temps de composer des mudras. Tout en observant le gouverneur, il se mit à dire :
Ce jutsu n’était pas n’importe quel jutsu… L’utilisateur venait tout juste d’effectuer un puissant Genjutsu qu’il venait d’utiliser contre le gouverneur. Bien évidemment, l’homme n’était pas la véritable cible, il visait le roux de Konoha observant la scène via un Ninjutsu. L’illusion était relativement étrange, plongeant l’individu dans un vide sans fond, le laissant songer à sa vie tout un bruit aiguë constant… Une seule minute dans cette illusion fit suffisant pour faire souffrir le Konohajin durant une heure. À la fin de cette pénible épreuve, une voix étrange se fit entendre dans le crâne de l’homme :
« Nous nous reverrons Uzumaki... »
Le Konhajin était dorénavant totalement incapable de posséder la vision du gouverneur.