Habitation du Raikage Hattori Reiko, Village caché des Nuages, Présent.
Il n’existe aucun jour de congé pour un esclave, il n’existe que la dévotion. Allongé sur la table en bois de la cuisine, sur laquelle seul les domestiques de la maison de mon Maître mangeaient, j'observais avec attention la marmite d’eau posé sur le feux de la cuisinière en fonte. Je me devais d’attendre que l’eau bout afin d’y plonger oeufs et sachet de riz que j’allais utiliser afin de préparer le petit-déjeuner de la famille Hattori. Evidemment, je n’avais pas oublié la salade de fruit ainsi que le chocolat qui se trouvait être les péchés de Dame Kazuna. Et ce ne sont pas là ses seuls péchés, pensais-je tout en sentant mes sentiments et la rancoeurs accumulé contre cette femme monter en moi. Alors, tout en continuant à cuisiner, je me mis à malaxer mon chakra et réalisa un jutsu que ma mère m’avait conseillé d’utiliser si jamais je me mettais à éprouver de tel sentiment vis-à-vis de mes maîtres. Ce dernier permettait de bloquer, durant quelques temps, les sentiments d’une personne. Et il est préférable que je contienne mes sentiments à l’égard de cette femme.
Soudain, quelques secondes après réalisé mon Jutsu, un bruit se fit entendre derrière moi. Quelqu’un arrivait dans la cuisine. Une personne aux pas lents. Trainants. Ainsi, lorsque le domestique muet de mon maître apparut au seuil de la porte, je ne fus pas surpris:
« Je viens de terminer le repas du Maître et de Dame Kazuna. Je vais partir au marché, une nouvelle fois, afin de prendre des produits frais pour le repas de ce soir. »
Puis, sans plus de cérémonie, je quitta la cuisine par une porte de service, sac en main.
[...]
Place du marché de Kumo, Village caché des Nuages, Présent.
Quelques instant après l’attaque des masques rouge sur Kumo.
Une vision d’horreur me frappa de plein fouet tandis que je pénétrais dans le périmètre de la place du marché de Kumo. Face à moi se trouvait des corps ensanglanté étendu à terre. Certains étaient démembrés, d’autres avaient le visage écrasé et quelques uns avaient simplement l’air de dormir. Shinobis, civils libre ou esclaves nombreux étaient ceux qui avaient péris sur cette place. Il semble que même les auteurs de cette tuerie se soit tué, pensais-je en regardant les corps masqués étendus. Une attaque kamikaze. Une attaque pour créer un climat de terreur. Cependant, je n'avais pas peur. Je n'étais même pas réellement impressionné ni même choqué. Je ne faisais que constaté l'ampleur des dégâts. Toute émotions, tout sentiments glissait sur moi. Je n'étais qu'une statu de chair et d'os sur un champs de bataille... Néanmoins, Je me devais d’en informer mon maître. Il se devait d’être tenu au courant. Une tel attaque ne pouvait pas être bonne pour lui...