Demain dès l'aube je devrais me lever et aller à la bibliothèque du village afin d'y recueillir quelques livres que je n'avais pas déjà fini de lire. Il y avait tant à lire et je n'avais que trop peu lu. La bibliothèque regorgeait de ressources que je pouvais acquérir et de connaissances que je pouvais m'approprier. Comme l'ont dit de nombreux auteurs connaissance équivaut à pouvoir, et je veux le pouvoir !
Mes yeux s'ouvrirent comme tout les matins à sept heure tapante, j'avais passé huit heures 22 minutes de sommeil ce qui était la dose parfaite pour une personne de ma masse musculaire. Ainsi je me réveilla sur un cycle où j'étais déjà en bonne forme prêt à attaquer la journée. Je m'en alla dans la cuisine où je prépara de quoi me rassasier jusqu'au prochain repas. Un bon jus de vitamines concentrées ainsi que de protéines devrait faire l'affaire. Le goût, immonde, mais ce n'était bien sûr pas le but de ce met. Le petit déjeuner n'était pas pour se satisfaire de quelques douceurs de ce monde mais pour entamer une journée avec les forces nécessaires.
Je m'habilla comme à mon habitude de la même manière, chemise blanche, veste noire car le contraste c'est synonyme de beauté, et ça ne pouvait que faire ressortir la couleur vive de mes yeux ce qui était un très bon compromis.
Continuant par ma toilette, j'alla justement dans la salle d'eau où j'évacua mon repas d'hier soir juste avant d'aller à la douche afin d'être sûr d'être tout beau tout propre après ce que je venais de faire. J'allais ensuite devant mon lavabo et regardait dans le miroir mes cheveux ébouriffés. En quelques mouvements de peignes je les recoiffa puis ensuite je me lava les dents.
Une routine tout ce qu'il y a de plus normal, mais tout ceci avait été effectué comme tout les matins dans un temps parfait de 48 minutes, ce qui me faisais quitter la maison à l'heure précise de huit heure tapante. Il me restait encore trente minutes avant d'arriver jusqu'à la bibliothèque à l'heure pile de son ouverture, afin d'être sûr que les livres que j'avais vu la veille seraient bien toujours là.
Dans un petit sac préparé la veille j'avais préparé les livres que je devais rendre alors que je m'élançais en dehors de ma bâtisse. Malheureusement c'aurait été trop beau que je ne rencontra pas d'obstacle jusqu'à la bibliothèque. Sur le chemin il y avait une personne envers laquelle je me devais de poser quelques questions. Elle était la femme du Raikage, reconnaissable à son visage qui lui ressemblait, à ses yeux jaunes ainsi qu'à la douceur de ses cheveux bruns.
Pourtant ses traits étaient celle d'une vieille, sûrement avait-elle déjà perdue toute le pureté de la jeunesse qui faisait le charme des femmes. Je m'approchais d'elle tout en la saluant, je ne voulais pas la brusquer, un peu plus et elle se bloquait le dos la petite vieille. Mais en tout cas je la croisa et la salua de mes plus sincères et polies salutations, quel faux-cul.
« Bien le bonjour ma demoiselle *disait-il dans une langue ancienne disparue mais qui faisait très,... poète,* Où allez-vous, je peux vous désencombrer si vous le désirez, j'ai du temps devant moi et ce ne serait pas galant de laisser une gente dame porter de telles poids. »
J'étais un acteur né, je n'en avais strictement rien à foutre d'elle, je haïssais la noblesse Hattori tout comme je haïssais leur supériorité, il n'avait pas la moitié de mon talent inné et pourtant c'était bien eux, ces ignorants, qui occupaient le poste de chef du village et par ailleurs de la plus réputée des armées du monde. Je jalousais ce Masashi. Mais bien évidemment un bon lèche-cul sait qu'il doit passer par des intermédiaires afin que sa léchouille n'en soit que plus appréciée.