Pause à l'hopital

Le prodige

HRP : Ce Rp est la suite du Rp "L'art de la guerre de Sun Tzu"


Cela faisait un moment déjà que Gareki avait escorté son élève blessé à l'hôpital. Le voyage avait été rapide et silencieux. Il n'avait fait que se dépêcher sans tenter la moindre approche réconfortante ni même de représailles. S'il n'avait rien dit, c'est qu'il avait ses raisons. Blesser son élève ne faisait pas de lui un mauvais professeur pour autant. Et heureusement.

Gareki savait s'adapter à la situation ; il savait être celui qu'il fallait être.
Et maintenant, il était condamné à attendre, assis sur cette chaise usée. À ne rien faire à part réfléchir. D'une minute à l'autre, un médecin débarquera et lui indiquera l'état de son cadet, les soins qu'il a reçus et les dégâts qu'il a subis.
Gareki n'aimait pas les hôpitaux.
L'odeur, la couleur, les expressions sur les visages...
Mais pourtant il restait là, à fixer cette porte tout en réfléchissant déjà aux séances de ré-éducation qu'il pourrait mettre en place.
Quoi ? C'est toujours mieux que de se lamenter bêtement sur son sort et se répétant que l'on est responsable. Gareki n'était pas responsable ! À la guerre, des ninjas se blessent chaque jour. Endurer la douleur fait partie de l'entrainement.
Alors qu'il songeait, la porte s'ouvrit enfin, offrant avec elle les informations qu'il attendait tant.

Publié le 19 Février 2015 vers 01h

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        J'étais là, allongé dans mon lit, gisant comme un faible alors qu'un simple ninja médecin aurait suffit à me remettre d'aplomb avec un peu d'effort et de chakra. Pourtant il leur avait fallut deux bonnes heures avant d'autoriser à ce que mon sensei entre dans la pièce.

        Durant ces deux heures ils avaient discuté et discuté à propos de mes visites incessantes à l'hôpital. Du nombre incalculable des cicatrices présentes sur mon corps. Du type d'entraînement que me prodiguait mon sensei et comme d'habitude ils en arrivaient à la conclusion que le sensei devrait y aller plus doucement et comme à mon habitude je lui glisserais le message de ne pas les écouter. On va doucement avec les faibles et pas avec les forts, et j'étais un fort !

Alors que je le vis entrer dans la salle je lui demanda :

Dialogue de personnage
« Quand j'sors, on va au pub là j'ai envie d'un peu de gnaule pour faire passer le goût du sang ! »


Voilà les douces paroles dignes d'un ninja de ce nom, un bon verre et tout les maux disparaissent.

Publié le 19 Février 2015 vers 01h

Le prodige

Il est sur que nombre de professeurs se seraient inquiétés de savoir leur élève alité et soigné pendant plusieurs heures... Mais pas Gareki. Il entra sereinement dans la chambre d'hôpital et toisa Shin du regard, se demandant quand est-ce qu'il sortirait de ce plumard et s'il profitait bien de ce repos.
Il acquiesça à la demande de son élève, ne voyant aucun inconvénient à aller boire un verre ou deux ce soir. Après tout, il faut savoir se détendre dans la vie.

Dialogue de personnage
« Et tu comptes sortir quand ? »


Gareki n'avait pas envie d'attendre. Il savait qu'en disant cela, il motiverait son élève à se remettre sur les pieds rapidement. On aurait pu appeler ça de la manipulation mais le Junin voyait plus cela comme une forme de motivation intelligente et efficace.
Il s'adossa sur le pas-de-porte et chercha cette étincelle dans le regard du jeune, cette lueur qui faisait de lui un bon ninja.

Publié le 19 Février 2015 vers 12h

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        Alors que le Juunin arrivait dans ma chambre il me demanda directement quand je comptais sortir. Mais ne me connaissait-il pas, bien sûr que je voulais sortir dès maintenant et bien sûr que ce lit aux draps mal dressés ne me sied guère. Je me tourna dos à lui, posa mes pieds sur le sol et me releva, enlevant tout ces câbles qu'ils avaient posé sur moi afin de relever ma tension.

        En me relevant j'oubliais que ma robe de chambre possédait une belle et apparente ouverture qui laissait entrevoir la douceur de mes fesses et une peau de bébé sans pareil. Non ce n'était pas des joues de bébé que vous voyez là mais bel et bien un bon cul d'homme aussi viril qu'une gente demoiselle.

        Sans pudeur j'enleva la robe et alla chercher mes vêtements, je ne m'intéressais guère à toutes ces inepties. Ma virilité, mon sensei en avait une lui aussi, qu'importe s'il la voyait, de toute façon nous étions entre homme il n'y avait pas de raison que l'un éprouve ne serait-ce qu'une once de désir pour l'autre. Et au pire des cas, ça ne m'intéressais pas.

        Je prenais mes vêtements plus loin et les enfilais en deux ou trois mouvement. J'accordais bien mon col, mettait ma chemise dans mon pantalon, enfilait mon manteau en un geste qui fit tournoyer le manteau tout autour de moi et finalement je lui demanda :

Dialogue de personnage
« Bon alors on va boire ce verre ? »

Publié le 19 Février 2015 vers 12h

Le prodige

Chacun de ces mots avait fait mouche et déjà, Shin se débarrassait de tout ces petites bibipes qu'on lui avait implantées dans les bras et se changeait devant son Sensei sans la moindre pudeur.
En même temps, c'est normal, non ? On ne va pas commencer à chipoter pour un cul, un homme est un homme.
Gareki reconnut quelques cicatrices qu'il lui avait causées lors d’entraînements un peu trop corsés. Ça fait partie de la vie, non ?
Une fois vêtu convenablement, le cadet se posta devant son professeur et réitéra sa question.

Dialogue de personnage
« Allons-y alors. »


Sans plus attendre, il sortit de la pièce suivit et passa les médecins et agents d'accueil en se portant garant de l'état de santé du blessé.
Une fois dehors, il posa un regard sur son élève et chercha de mémoire le bar le plus près.

Publié le 19 Février 2015 vers 13h

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        Nous nous dirigions à l'extérieur de l'hôpital marchant comme des vainqueurs hors de cet établissement qui me répugnait. Pourtant j'en étais devenu un client fidèle, limite m'avait-il offert une carte de fidélité afin d'avoir des remboursements sur les prochains soins ninja.

        En sortant tout les médecins que nous croisions nous disaient que ce n'était pas raisonnable qu'il fallait que je prenne un peu de repos, mais me prenaient-ils pour une espèce de sous-ninja. Je n'étais pas un Miwaku, désolé de vous décevoir j'étais un Hattori et pas de second rang, une si petit blessure ne pouvait pas nécessité tant de repos de ma part !

        En tout cas tôt ou tard nous finissions dehors et je montrais du doigt le bar le plus proche dans lequel nous ne tardions pas à entrer afin de boire de quoi nettoyer la plaie d'une autre manière !

Dialogue de personnage
« Allons à notre source d'inspiration ! *criais-je en parlant de l'alcool que j'allais bientôt ingurgiter.* »

Publié le 19 Février 2015 vers 20h