Armes pas chères, qui veut ?

Ce n'était que quelques jours après que l'enfant soit devenu un ninja, et qu'il ait rejoint sa nouvelle équipe. Une toute nouvelle vie s'ouvrait à lui, il devrait en être heureux, mais ne laissait rien paraître, comme à son habitude. Ou bien, il ne l'était peut-être tout simplement pas. Difficile à dire. Dans tous les cas, il marchait les mains dans les poches, dans les ruelles de Konoha, en début d'après-midi. Il ne se baladait pas vraiment avec un but bien précis, juste comme ça. Il était plutôt rassuré de voir que sa nouvelle vie ne l'empêchait pas parfois de pouvoir assouvir son passe-temps favori... celui de ne rien faire. Bien entendu, cela allait sans doute vite s'accélérer dans les jours à venir, à son plus grand désarroi. Il soupirait rien qu'en y pensant, baissant son regard vers le sol, et en baillant.

Il n'y avait pas énormément de monde en cet après-midi, ce qui n'était pas si fréquent que ça. Ce n'était pas plus mal, moins de monde, cela signifiait moins de bruit. Il avait aussi moins de chance de se faire embarquer dans une quelconque affaire étrange, ou juste aborder. Tout ce qu'il voulait, c'était juste marcher un moment, bien qu'il envisageait déjà de rentrer au bout d'une vingtaine de minutes.

Malheureusement pour lui, un homme l'aborda. Un soupir se fit entendre de sa part, alors qu'il écoutait l'homme lui racontait ce qu'il voulait. À vrai dire, il ne l'écoutait qu'à moitié, puis il lui donna quelque chose.



L'homme semblait surpris, et légèrement agacé, puis il lui réexpliqua. Apparemment, il venait d'ouvrir sa boutique, et distribuait des coupons de réduction à quelques personnes. Sans doute une stratégie pour attirer plus de personnes, et ainsi se faire connaître. Kano n'était pas plus intéressé que ça, d'autant plus que l'homme semblait vendre des armes. Il n'en avait rien à faire de son affaire. Le blondinet mit alors le coupon dans sa poche, accompagné ensuite de ses mains qui allèrent aussi s'y loger. Il reprit sa route.



Ce bon monsieur s'était trompé de cible, Kano n'était absolument pas intéressé par son affaire. Il n'en avait rien à faire, et n'utiliserait sans doute jamais ce coupon de réduction. Devrait-il le jeter ? Il n'était pas convaincu. Autant le passer au premier venu, non ? Il regarda alors autour de lui, et aperçut un visage qui lui semblait familier. Il fronçait les sourcils, cherchant à se remémorer à qui appartenait ce visage. Pas de l'Académie, par hasard ? C'était ce qu'il se demandait. Il faut dire qu'il avait beau avoir passé de longs moments avec ses camarades, il n'avait jamais cherché le contact, les rares fois où il était éveillé. Ah ça oui, qu'est-ce qu'il a bien dormi en cours. Parfois, ça lui manquait d'ailleurs. Mais toujours est-il qu'il ne les connaissait tout simplement pas plus que ça. Certains noms lui sont restés en mémoire, généralement ceux qui étaient à côté de lui en cours.

Il s'en approchait alors.



Il ne réfléchissait pas plus que ça néanmoins, il n'avait pas envie de se creuser la tête éternellement à ce sujet. L'enfant croisait les bras, en regardant son interlocuteur.



Il lui tendit alors le coupon, le regardant et attendant sa réponse. Si ça l'intéressait, tant mieux. Sinon... bah, il lui laissera sans doute, au cas où. Le Chikara n'avait pas envie de s'éterniser trop longtemps, à chercher quelqu'un pour donner ce coupon de réduction.

Chikara Shikei vivant dans le quartier de son clan , avec tout ses semblables , avec qui il a établit beaucoup de liens , semblait mener une vie paisible et heureuse bien que tourmenté par les histoires de son clan que lui racontait ses parents ; tout deux de hauts activiste du clan chikara qui lutte contre les Uzumaki , ils sont ainsi à la tête d'un mouvement extrémiste se prénommant : l'edu ( extermination des Uzumaki ) ces derniers ne réunissaient que peu de pratiquants cependant ils avaient déjà commit quelques actes sans réel impactes mais le temps était venu de passer à la vitesse supérieur et de trouver un successeur au plus vite au vu de l'âge avancé de la mère de Shikei ; Comme le veux la règle le jeune genin est sensé reprendre le flambeau de ce groupe aux activités marquantes , mais le problème est que ce dernier est jeune ; une question se pose alors : Est-il en âge de mener un mouvement d'une telle envergure dans un village tel que Konoha ?

Aujourd'hui le genin aux allures de félin nocturne sort de chez lui pour ensuite allez au marché avec pour but d'acheter quelques courses dont son père a besoin pour le diner de ce soir , il avait besoin de toutes sortes de légumes , de fruits mais aussi d'armes pour la prochaine intervention du groupe ; pour le jeune garçon tout ceci était parfaitement normal , après tout il a été endoctriné pendant toute son enfance par ses parents , ses proches et même les amis de son clan qui lui reprochaient lorsqu'il était jeune , de ne pas être assez violent et rancunier envers les roux .

Le félin se déplace vers la place du marché et une fois là bas il se met à écouter un crieur public au loin qui semblait faire quelques promotions pour sa boutiques d'armes , c'était parfait puisque son père avait la nécessité de tel articles , mais jamais le garçon blasé et ténébreux n'irait abordés un homme sans même savoir de quel clan il appartenait surtout que ce dernier portait un chapeau ce qui pouvait possiblement couvrir la chevelure orangée du crieur public .
Ainsi donc il continua son chemin lorsque tout d'un coup quelqu'un arrive dans sa direction ; c'était un des ses anciens camarades de l'académie , un garçon bien discret et souvent en train de dormir , bref un genin paumé , pour cause ce dernier ne se souvenait même plus du prénom du jeune homme , mais ce dernier n'en avait que faire , il prît tout de même la peine de lui répondre d'un air froid et absent .



Son camarade de classe lui tendit un ticket de promotion ; c'était probablement l'homme qui lui avait donné , ainsi il attrapa le ticket et l'enfonça dans sa poche en sécurité .



A vrai dire Shikei n'en avait que faire et posait cette question que par simple politesse , bien que son coté distant ne le prédispose pas à la sociabilité , ce dernier possédait tout de même les bonnes manière que ses parents avaient prit la peine de lui enseignés comme un art ninja .

C'était encore des bavardages inutiles pour le félin , bien que ce gamin soit un chikara il semblait n'avoir aucune haine envers les rouquin , en effet il y avait deux parties dans la branche du clan Chikara : ceux qui avaient tout oubliés comme des demeurés et ceux qui se battaient chaque jours pour ne plus avoir la mort sur la conscience de leurs compagnons tombés au combat , bien évidemment Shikei appartenait à la seconde catégorie , la plus noble d'après ses parents qui jugeaient que l'autre instance n'était pas digne d'être né Chikara .

L'enfant du clan Chikara l'écoutait donc parler, et était tranquille maintenant qu'il avait trouver quelqu'un à qui filer ce coupon. Il ne savait vraiment pas quoi en faire sinon. Qu'aurait-il pu faire, dans une boutique d'armes ? Il n'aurait rien acheté du tout. Bien entendu, Kano avait dans ses affaires quelques armes, comme des kunai ou des shuriken, mais c'était la base de la base. Et puis s'il en avait, pourquoi perdre du temps à en acheter ? Il n'avait pas la volonté nécessaire de prévoir à l'avance de ravitailler son stock. Trop prise de tête, et c'était inutile de le surcharger de la sorte, pour rien. C'est pourquoi il avait donné ce coupon au premier venu.



Visiblement, lui se souvenait de son nom. Cela ne l'importa pas plus que ça, tout comme lui ne semblait pas se préoccuper de sa petite erreur sur son prénom. Il fut néanmoins surpris de la question de son compère du clan Chikara, et il passait les bras derrière sa tête.



Il soupirait, regardant Shikei.



L'enfant levait un peu les yeux au ciel, il pensait à Seitô lorsqu'il disait cela. C'est vrai qu'il aurait pu le garder pour lui maintenant qu'il y pense. Cependant, il avait bien vu de quoi il était capable, avec ses armes en tout genre, et il ignorait si lui donner l'occasion d'en avoir de nouvelles était vraiment une bonne idée. D'autant plus qu'il ne savait pas où il était aujourd'hui, et il n'avait pas la patience de partir à sa recherche. Tant pis. Peut-être que s'il y pense, le Chikara lui donnera l'information que ce type distribue des coupons de réduction pour son ouverture de boutique.

Le regard du blondinet se reposa alors sur son interlocuteur, qui était assez froid. Ils n'étaient tous les deux pas très sociables visiblement, ou alors il était extrêmement sur la défensive.



Kano le regardait d'un air neutre, sans aucune agressivité de sa part. Non, il se posait réellement cette question, et l'enfant n'avait pas pour habitude de garder son ressenti pour soi. Après tout, ses réactions étaient bien souvent différentes d'autres enfants de son âge, alors il ne pense pas forcément à mal en disant clairement ce qu'il pense.

Toujours avec Chikara Kano au marché , ce dernier venait d'offrir le bon de réduction pour les armes à Shikei , qui en avait sûrement plus besoin que le ninja paresseux qui lui faisait face .
Shikei n'ecoute pas réellement son interlocuteur en effet il détourna le regard pour regarder à droite et à gauche , à la recherche des moindres informations qui pourraient être importante pour sa mère ; il était aussi par conséquent à la recherche d'un Uzumaki pour pouvoir vérifier les dires du mouvement que dirige sa mère : l'edu .

Quelque chose etonna le félin , ce ninja aux allures parresseuses semblait prendre soin de ses amis , ce qui était complètement paradoxal avec sa nature ; pendant ce court instant d'étonnement qui marqua une plissement des yeux très légers , shikei ne s'était même pas imaginé que le garçon lui faisant face pouvait avoir des amis au sein du clan Uzumaki .

Ce Kano lui aussi fuyait le regard du félin pour lever les yeux au ciel , chose très impolie mais le Chikara extrémiste ne peut pas soin de le faire souligner , ce serait une confrontation inutile qui l'éloignerait de son but d'exterminer les Uzumaki ; soudain les regards des deux ninjas s'entremêlèrent pour que chacun d'eux lisent dans le regard de l'autre et apparemment le paresseux lisait de la froideur dans le regard de la créature nocturne .



Le ninja extrémiste n'avait jamais eu connaissance des sentiments avec ses parents , ils l'avaient programmé pour que ce soit comme une sorte de machine à tuer , et ils avaient en quelque sorte réussit puisque ce dernier semblait froid de l'extérieur mais c'ést son regard habituel , il ne connaissait rien de ce qu'était l'affection , l'empathie ou ce genre de sentiment tout à fait humain .

Pour couper court à la conversation ennuyante et désopilante qui s'annonçait , Shikei aborda le sujet brûlant mais tout naturel pour lui des Uzumaki, il voulait comme coller une étiquette sur son interlocuteur pour savoir à quelle catégorie de Chikara ce dernier appartenait .



Les mots sortaient de la bouche de l'homme sans aucun sentiments , sauf un petit air mécanique qui y régnait toujours .

Le garçon attendait sa réponse patiemment, les deux mains dans ses poches. Il ne savait pas trop pourquoi il avait posé cette question, sans doute sa curiosité et sa sincérité qui l'avait poussé à demander. Il patientait donc, écoutant la réponse de son interlocuteur qui lui fait hausser un sourcil. Il demandait ce qu'était la froideur ? Maintenant qu'il y pense, il est vrai que le Chikara ne connaît pas cet autre enfant, malgré les dizaines et dizaines de semaines qu'ils ont passé à l'Académie ensemble. Il ignorait qui il était exactement, et il semblerait qu'ils soient bien plus différents qu'il n'y paraissait. Au départ, Kano se demandait s'il ne lui faisait pas une mauvaise farce, pourtant son regard paraissait sérieux.

Le blondinet soupira.



Il n'était pas assez patient pour lui expliquer ce que c'était, puis avec des mots, c'était compliqué. Le garçon n'était pas là pour lui apprendre les différentes émotions que l'on pouvait ressentir après tout. Il avait mieux à faire, comme par exemple... rien. C'est toujours mieux que de faire quelque chose, non ? Et puis, ce n'était pas son rôle. Dans un sens, ça lui a apporté une réponse. Il semblait ne même pas en avoir conscience, sans savoir ce que c'était. C'était peut-être du à un traumatisme, ou à une éducation particulière ? Il n'en savait trop rien, et ne comptait pas trop enquêter sur ça. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il était sans doute toujours comme ça, et ça, c'est la réponse qu'il recherchait.

Après ça, le second membre du clan Chikara s'adressa à lui, et lui posa quelques questions, sur le clan Uzumaki. Kano le regardait un peu silencieusement, sachant pertinemment que ce genre de questions étaient compliquées à aborder en fonction des gens à qui on parle. Il n'était pas dupe, et savait clairement que les avis du clan concernant les roux étaient divisés. Certains les détestaient, d'autres cohabitaient. Et dans le fond, qui avait raison ? Difficile à dire. Chacun avait son avis, et ses raisons, et c'était stupide d'imposer son avis comme étant une réalité. Qu'en était-il de Kano, dans cette affaire ?



Il le regardait sérieusement, mais ne parvenait juste pas à se sentir pleinement concerné par la situation. L'enfant baillait, et soupirait une seconde fois, avant d'entamer sa réponse.



L'enfant le regardait dans les yeux, en passant ses bras derrière sa tête.



Il pourrait prendre des gants lorsqu'il parle, d'autant plus d'un sujet aussi délicat que celui-là, mais ce n'était pas son genre. Il avait son avis, ne l'imposait pas, mais n'en démentirait pas pour autant. Du moment qu'on lui fiche la paix, ça lui va à vrai dire.



Le Chikara l'observait alors, ses réactions, et ce qu'il avait à en dire.

Plus tôt dans la conversation , l'ex camarade de classe du félin avait fait remarqué la froideur qui se dégageait du discourt de l'homme ténébreux , ce sentiment lui était complétement inconnu et il lui était donc impossible de mettre des mots dessus pour le définir puisqu'il était toujours comme ça et que c'est sa façon d'être ; de plus Kano ne pu trop expliquer ce qu'étais ce sentiment étranger , il ressentait sûrement déjà l'ennuie d'une tel explication et préférait probablement éviter le sujet , ce sentiment demeurerait donc encore étranger au ninja extrémiste .

Suite à cette question existentielle sur ce qu'était la froideur , Shikei lui avait demandé de façon instinctive ce qu'il pensé des Uzumaki , quel était son opinion sur les roux du village de Konoha , Kano paraissait ennuyé par l'engagement d'un sujet aussi sérieux et brûlant en cette période , mais il prît finalement la peine d'expliquer sa vision des choses au Chikara , qui forcément avait une vision très différente de la question et ceci n'était pas réellement de sa faute au vu de l'éducation qu'il avait reçu ; chaque matins sa mère lui faisait répété les 5 règles du EDU :- Ne jamais sympathisé avec un Uzumaki .
- Tout les Uzumaki sont des meurtriers .
- Un Uzumaki mérite d'être tué .
- Les Chikara reposeront en paix lorsque tout les roux périront.
- Un Chikara ne se soumettra jamais à un Uzumaki .
Ces règles étaient gravées dans l'esprit et dans le corps du jeune homme comme lois ou même des textes religieux à suivre à la lettre ; lors de son enfance le garçon avait transgressé la règle de ne jamais être ami avec un rouquin et pour cette enfreint il a dû endurer chaque jours pendant 2 mois 100 coups de fouets le soir en rentrant de l'académie , les marques de ces souffrances étaient encore figeaient dans le dos et sur le torse du jeune adolescent .

En soi Kano ne devait pas être mauvais mais il était bien trop laxiste et se laissait trop allez pour pouvoir faire copain-copain avec le démon roux , il fallait qu'il réprime cette amitié bien étrange et qu'il se débarrasse de son coéquipier , c'était ça le destin d'un Chikara moderne mais le paresseux ne semblait pas voir les choses sous le même angle ... Quel traitre ! Il trahit les siens qui sont tombés au combat .

Shikei ne s'attendait pas à cette question venant de Kano mais celui-ci demandait ce que lui pensait du conflit entre les deux clans , en faite le félin n'avait pas d'avis , nous lui avions transplanté un à sa place et c'était devenu une croyance divine , une raison de vivre .



Rien que dans ces simples paroles il y avait comme une sorte de caractère mécanique qui manipulait l'enfant nocturne comme un pantin , il était la marionnette du clan Chikara et de L'EDU , c'était leur machine à tuer , leur avenir .

Le sujet fâcheux de la relation entre les clans Chikara et Uzumaki était lancé. Bien souvent, au sein d'un même clan, des désaccords se font entendre. Il est vrai que les avis étaient très partagés, et pouvait être source de tension. Jusqu'à lors, Kano n'avait jamais été trop embêté par cette affaire, étant donné qu'il ne parle pas avec beaucoup de Chikara. Néanmoins, il en a déjà discuté avec son père. Lui, il n'aime pas les Uzumaki. Il les déteste, et pour cause, ils ont tué sa femme, la mère du blondinet. Il n'intervenait néanmoins pas dans l'avis de son fils, qui était le sien après tout. Cela ne les empêchait pas de vivre en paix, au sein du domicile familial. Et puis, il faut dire que Kano avait pour manie de toujours fuir les sujets trop épineux avec son père... et avec n'importe qui en fait. Il n'aimait pas se prendre la tête, rien de bien nouveau. Même si sa mère a été tué dans cette guerre, ils n'en voulaient pas aux membres de ce clan. C'était ainsi.

Il avait donc exposé son avis à Shikei, se demandant si la situation allait dégénérer, ou au contraire s'adoucir. Il fut surpris de voir que ce fut ni l'un ni l'autre, car le garçon resta tout aussi neutre et froid. Franchement pas très amical ce type, se disait Kano, sans se rendre compte qu'il n'était pas forcément le mieux placer pour juger quelque chose comme ça. L'enfant baillait une nouvelle fois, en attendant la réponse de son interlocuteur. Il lui avait demandé son avis. Non pas qu'il s'intéressait à son avis, loin de là, mais il voulait juste savoir si ce type allait lui apporter des ennuis ou non. C'était ça son idée. Idée néanmoins mise à mal par sa réponse, qui ne le satisfaisait pas du tout.



L'enfant aux cheveux blonds ne cacha pas sa surprise, à sa réponse inattendue. Il ne pouvait pas répondre ? Encore s'il disait ne pas vouloir en parler, pourquoi pas, mais là... ne pas pouvoir ? Qu'est-ce qui lui en empêchait au juste ? Ce type était étrange, aux yeux du garçon.



Et il ne manqua pas de le dire. Toujours sans aucune agressivité, il exprimait seulement son incompréhension. De ce fait, il ne savait toujours pas si cet ancien camarade risquait de lui apporter des ennuis ou non.



Effectivement, le Chikara ne comprenait pas son compère. Surtout pour lui, qui était habitué à toujours dire ce qu'il pensait. C'était assez dérangeant pour lui de voir une personne disant ne pas pouvoir s'exprimer sur ce qu'il pensait. Et puis, c'était surtout une perte de temps au final.

Suite au retournement de question concernant l'avis du félin quand aux relations entre les deux clan "ennemi" ; Chikara et Uzumaki , Shikei a confié à Kano ne pas pouvoir répondre à cette question , ce qui n'avait pas plût au paresseux apparemment puisque celui-ci s'attardait sur le sujet , mais il faut dire que ce n'est pas parce que le jeune homme ne le voulait pas ( avait-il encore une volonté propre ? ) mais plutôt parce que ses parents lui avaient interdis de donner son ,avis aux autres , sauf si ces derniers étaient aussi extrémiste que lui bien entendu .



Une fois de plus le caractère robotique de l'adolescent avait reprit le dessus en répondu par de simple paroles dénuées de sentiments ainsi que de franchise , il n'était pas vraiment désolé , c'est à peine si il avait ce qu'étais le pardon .

Il ne voulait pas se reprendre les coups de fouets de la part de ses parents , et ça il en était sûr , il en a eu bien assez comme ça pour au moins le reste de sa malheureuse vie .



Que dire de plus sur la situation ? Le pauvre Kano était la devant en train d'essayer de communiquer avec un individu qui n'a pas grand chose de très humain et qui en plus avait abordé un sujet sensible sans y prendre part tandis que le paresseux lui , s'était confié au félin sans même trop le connaitre . Est-ce que le refus de répondre du félin le rendrait suspect ? Surement et il avait bien envie de raconter un mensonge au garçon mais si il détestait bien quelque chose à peu près autant que les roux , alors c'était les mensonges .

L'enfant écoutait donc le second Chikara, lui répondre une nouvelle fois qu'il ne pouvait pas répondre à ses questions. Mais sur qui il était tombé, au juste ? Il ne lui avait jamais réellement adressé la parole, et même à l'Académie. Et une chose était sûre, c'est qu'il n'allait pas le regretter. Déjà qu'il a tendance à s'endormir un peu à n'importe quel moment, mais alors avec lui, ce serait limite s'il ne se forcerait pas à s'endormir. Le garçon l'écoutait alors, en soupirant une nouvelle fois. Il n'était pas énervé, ni agacé, c'est juste qu'il ne comprenait pas. Pourquoi ne pouvait-il pas répondre, à une question qu'il avait lui-même posé ? C'était débile selon lui.

Il eut néanmoins quelques détails supplémentaires : apparemment, il n'avait pas le droit de donner son avis, on lui aurait interdit. Kano l'observait d'un air suspicieux, alors qu'il lui assurait qu'il n'allait pas lui apporter des problèmes.



Il n'était pas tellement convaincu de ça, d'autant plus qu'il commençait un peu à cerner le personnage. S'il n'avait pas le droit d'en parler, ce n'est sans doute pas pour rien. Il devait avoir des obligations, et s'intéresser principalement à cette affaire entre les deux clans, c'est ce qu'il semblait être le plus logique aux yeux du blondinet. Si cette question lui tenait tant à cœur, après tout, ce n'était sans doute pas pour rien. Il soupirait une nouvelle fois, alors qu'il passa ses mains dans ses poches.



De toute façon, le garçon ne savait même pas pourquoi il perdait de son temps à parler avec des gens qu'il ne connaissait pas vraiment. Peut-être une tentative d'effort, qui n'avait visiblement pas fonctionné ? C'était possible, maintenant qu'il devait se coltiner deux têtes de plus à cause de ce système d'équipe, et de cette nouvelle vie de ninja.



L'enfant le regardait quelques secondes, pour voir s'il avait quelque chose à rajouter. Sinon, il tournerait les talons et retournerait à sa petite routine.