Cela faisait plusieurs jours que la petit équipé étaient partie. Avant de partir pour ce voyage en direction du village de Kiri le Chikara avait fait ses adieux à Michiyo ainsi qu’à Kano. Il avait dîné en leur compagnie la veille de son départ et Kano avait même réussi à convaincre son père de le laisser dormir chez sa grand-mère. Matsuo avait profité de sa nuit de sommeil pour recharger au maximum son énergie, il en aurait peut-être besoin dans les jours à venir.
Le rouquin s’était levé aux aurores, comme à son habitude, et avait préparé ses affaires pour le voyage à venir. Il avait mis dans son sac de voyage des conserves et un assortiment de barres de céréales qui lui serviraient de provisions, une solide gourde d’eau, des allumettes (on sait jamais, ptet qu’ils seraient à court de chakra), une corde, et un manteau pour résister aux températures plus faibles qui régnaient à Kiri, ainsi que les bandages et une bonne dose de baume qui lui serraient utiles pour soigner ses cicatrices, et un assortiment de kunais et de shurikens. Une fois ceci fait, il prépara le petit déjeuner pour Kano et sa grand-mère. Et une fois que tout fut engloutit ses deux proches lui firent leurs adieux et Matsuo se dirigea seul vers la porte du village …
Depuis qu’il avait apris qu’il allait quitter pour la première fois le village de Konoha, il était mi-heureux, mi-angoissé, certes, c’était sensé être une visite politique mais on ne savait jamais ce qu’il pouvait se passer. Les quatre ninjas de Konoha avaient marché un bon moment avant de monter un camp en attendant que la colombe de leur sensei revienne. Ils patientèrent de cette manière pendant un peu plus de trois jours quand l’oiseau revint. Visiblement les Kirijins, ou ce qu’il en restait, acceptaient de les recevoir.
Shimazu Uzumaki, leur sensei, s’était redressé pour attraper l’oiseau de paix et soudain il leur demanda s’ils se souvenaient de ce qu’il fallait faire en cas de danger. Voyant qu’aucun de ses compagnons ne voulaient répondre et qu’un malaise commençait à s’installer le Chikara prit la parole :
« -Et bien, je pense qu’il faut d’abord analyser les forces en présence. Si nous sommes en infériorité numérique ou si l’ennemi semble plus fort il faut se replier au plus vite et essayer d’attirer nos ennemis sur un terrain qui nous est favorable ou juste fuir. Sinon en cas d’affrontement, nous devrions établir une formation et attaquer intelligemment, en économisant notre énergie et en évitant de tuer nos opposants, en cas de victoire on pourrait interroger les prisonniers. D’ailleurs, en parlant de formation, ne devrions-nous pas en établir une maintenant ?
»
Matsuo en faisait peut-être trop, mais il préférait agir ainsi et rester en vie.