Miko
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Cela faisait déjà plusieurs mois que j'avais quitté, accompagné de Sayuri, le village de Konoha. Il avait été de mon devoir que d'être celle qui craquerait l'allumette mettant en flamme le temple. Il m'avait fallut plusieurs année pour bâtir le paradis terrestre qu'était ce lieu et seulement quelques fractions de seconde pour acté sa destruction. Les flammes s'étaient rapidement propagé, la paille disposé de par et d'autre avait facilité la progression de l'incendie. Le corps refroidissant de Bokyoku avait du être rapidement réchauffé au sein des flammes. Lui qui n'avait que vécu des tragédies avait une fois de plus subit le coup dur de la vie, ou du moins, de Sayuri.
Nous nous étions dirigez en direction des plaines de Kusa regardant de temps à autre les lueurs rougeâtre que l'incendie dessinait dans le ciel. J'avais opté pour Kusa non pas sans raison, je prenais que rarement des décisions sur un coup de tête. Ce choix reposait sur le simple fait que j'avais passé quelques temps dans ces contrés non lointaine de Konoha lorsque j'étais encore une apprenante dans l'un des rares temples qui enseignaient le culte de la lumière. Et il fallait reconnaître que de nombreux brigands sévissaient dans les alentours et les seules ninjas qui foulait les chemins étaient ceux missionné pour protéger les marchands et leurs stocks. Bien évidemment, je n'avais pas pour objectif que de m'éterniser ici. Ceci ne serait qu'une étape dans une pérégrination qui se montrerai plus longue. Mais il fallait reconnaître que mon plan de base avait quelque peu changé. Et les quelques semaines prévu sur ces terres s'étaient transformé en mois.
Finalement, Kusa avait su être une véritable aubaine pour Sayuri et moi-même. Bien que les premiers temps je craignais de voir apparaître quelques ninjas avec pour mission de nous ramener au village afin de nous juger pour le meurtre de Bok et des quatre autres hommes que Sayuri avaient assassinés pour me protéger. Mais finalement, nous n'avions vu aucun ninja à nos trousses ou alors, peut-être étaient-ils si bêtes qu'ils n'arrivaient pas à nous mettre la main dessus.
Kusa était réputer pour ses brigands et ses braconniers. Un milieu majoritairement dominé par les hommes et dont les femmes n'osaient que rarement s'introduire. Bien sûr, un milieu d'homme testostéroné était en réalité bien simple à contrôler si vous saviez user suffisamment de vos charmes. C'est exactement ce que j'ai entrepris, j'ai charmé les hommes dans les auberges, les faisant miroiter mon minois afin d'obtenir chaque ressource . Certes, je portais constamment mon voile, mais mon seul regard suffisait à les faire saliver. Enfin, mon regard, et les formes de mon corps, depuis que je portais des tenus de voyage davantage moulante que mes anciennes tuniques. Et lorsque ceux-ci ne réfléchissait plus qu'avec leurs cerveaux situé à l'entre-cuisse, Sayuri rentrait en jeu, de manière plus... brutale. Il ne nous avait fallut qu'un mois pour connaître tout les noms des grosse tête du milieu, éliminer certain maillons, et nous positionner sur le marché. Alors, il arrivait par moment que Sayuri mette la main à la patte, en attaquant d'elle même quelques brigands, mais nous avions su également payer correctement de la main d'oeuvre, rentrant ainsi au services des 'amoureuses', comme ils nous appelaient.
Finalement, en seulement quelques mois, nous ne possédions pas un empire, mais d'un groupuscule suffisamment connu pour avoir une part conséquente du marché de la revente au noir. Bien évidemment, avec Sayuri, nous n'envisagions nullement de rester dans les plaines, notre objectif était de rejoindre le desert de Suna, là ou ma douce rouquine avait grandit. Mais, nous désirions profiter pleinement de ce filons afin de nous constitué une véritable richesse pécuniaire au préalable. Et aucun doute ne résidait sur le fait que lorsque viendrait le moment de partir, Sayuri s’occuperait de tuer chaque homme nous ayant fidèlement servit.
Depuis ce jour, nous vivions dans des auberges, alternant les lieux de temps à autre, suivant aucune logique afin d'éviter que notre mécanisme de changement de lieu puisse être analyser. Peut-être était-ce inutile, car la réalité était que nombreux des contacts de revente de nos biens se situait dans Konoha même, ainsi, je compris rapidement que certain haut-gradé fermait volontairement les yeux sur la provenance des biens, alimentant ainsi une ligne commercial secondaire.

Aujourd'hui, nous avions pris la plus grande chambre disponible à l'auberge des quatre vents. Ce n'était pas la plus coquette des auberges, mais sa nourriture se montrait suffisamment savoureuse pour nous faire rester. Notre chambre disposait de son propre baquet d'eau, dont une servante acceptait de nous verser de l'eau chaude à la demande, ceci nous avais coûté quelques pièce supplémentaires, mais c'était un luxe dont Sayuri et moi-même aimions profiter. Il fallait dire qu'avec un peu d'argent, dans les auberges de qualité moyenne, il était facile de se faire traiter comme des princesses, alors, nous ne nous en privions pas de temps à autre.
Alors que nous étions plongé dans ce fameux bain, ma belle rouquine et moi-même. Entièrement nue, blotti l'une contre l'autre dans de l'eau chaude. L'un de nos sous-fifre pénétra dans notre chambre sans prévenir. Il franchit la porte haletant, prit quelques secondes pour remarquer notre nudité la plus totale avant de nous dire:

Dialogue de personnage
«
Un convoi est passé tout proche du village ! Nous avons pensé que c'était une bonne idée de l'attaquer ! Il était remplis comme jamais, j'vous jure !
Mais... Ca a dégénéré ! Complètement dégénéré ! Ils ont tué au moins cinq de nos hommes, l'un a tenté d'acheter sa vie en leurs disant où trouvez les amoureuses ! Alors, nous avons fuit pour vous prévenir !
Ils sont facilement une dizaine de soldat !
»


Dialogue de personnage
« Silence... »


J'avais parlé d'une voix calme, douce mais autoritaire. Et l'homme se tut instantanément. Tous nos hommes craignait Sayuri, car ils savaient qu'elle était apte à les tuer sans la moindre émotion. Mais il me craignait davantage, car il savait que j'étais celle qui pouvait donner l'ordre à Sayuri de le faire.
Je me retrouvais face à un problème, qu'il fallait régler rapidement. Je ne parlais évidemment pas de la dizaine d'homme qui se dirigeait probablement vers nous. Mais du fait que l'homme en rentrant ainsi avait vu mon visage, chose que je ne tolérai à personne d'autre que ma rouquine. Alors, je m'affalait au fond du bassin, écartant pleinement les bras le long des bords. Offrant une merveilleuse vue sur ma poitrine à l'homme de main. Je souris légèrement en le voyant rougir, gêné par ma nudité, malgré que j'étais certain que si sa vie n'était pas en péril par l'arrivé d'une petite troupe, ils nous aurait désiré.

Dialogue de personnage
« Mon amour, penses-tu être capable de tuer ces dix hommes ? Ou préfère tu que nous prenons la route de suite ? »


Je sortis doucement de l'eau, non inquiéter par la situation. J'attrapai la serviette posé à coté du baque à eau avant de me sécher sensuellement devant l'homme qui ne savait comment réagir. Je me déplaca jusqu'à notre malle où était entreposé nos affaires et rattacha mon voile doucement autour de ma tête.

Dialogue de personnage
« Il a vu mon visage... »


À cette simple phrase, l'homme tressaillit, dorénavant, il craignait pour sa vie. Sayuri comprendrait parfaitement ce que cela voulait dire... Que cette homme devait périr.

Publié le 03 Juin 2020 vers 12h

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Le départ de Konoha avait était une bénédiction pour Sayuri, elle qui avait passé un temps monstrueux à rechercher le village de ses défunts parents, afin de trouver paix et sécurité, était en train de déserter pour retourner à la violence du monde extérieur aux villages. Il fallait croire que son enfance faisait qu'elle ne pourrait jamais s'adapter au calme. Elle avait besoin de violence et d'action dans sa vie. Et surtout elle avait besoin de Nagisa.

Depuis leurs arrivé dans les plaines, Sayuri n'avait fait que tuer, faire l'amour avec Nagisa, coucher avec des hommes sous les yeux de Nagisa qui aimait se délecter de ce genre de spectacle. Mais les étreintes entre elle et son amante était devenu tellement intense que chaque fois, la belle Uzumaki frôlait la transe, comme si elle allait atteindre le Nirvana. Chaque fois elle se retrouver dans un état étrange, comme ci elle sortait de son propre corps. Depuis que Nagisa avait retiré son voile pour elle, elle semblait se laisser aller et redoublé de talents pour le plaisir de la rouquine.

C'est exactement ce qui venait de se passer entre les deux jeunes femmes, qui prenait maintenant un bain bouillant pour se détendre, Sayuri au fond du bac, Nagisa la tête poser sur sa généreuse poitrine. La belle Uzumaki laissait courir tendrement ses doigts de la poitrine jusqu'au ventre de la prêtresse, le moment était parfait, un silence absolu, juste le contact de leur corps, la chaleur ambiante de l'eau et de l'air. Sayuri était dans un état de détente intense, quand soudain un de leur homme entra en trombe dans la chambre.

Sayuri ne prêta que partiellement attention aux parolent de l'homme, Miko n'avait pas son voile, elle savait qu'elle allait le tuer peu importe ce qu'il dirait. Sortant du bain, laissant Nagisa parler avec lui, la belle Sayuri alla chercher son couteau dans le dos de l'homme. Il semblait hypnotisé par Nagisa, sa beauté était tel que son visage faisait le même effet à tous ceux que Sayuri avait du tuer. Elle était comme un serpent hypnotisant sa proie avant de la dévorer. Nagisa continua alors avec l'homme, et à peine avait elle prononcé le mot visage, que Sayuri vint plaquer violemment sa main sur le front de l'homme pour lui faire lever la tête, avant de lui trancher la gorge d'un geste net et rapide. Elle poussa ensuite le corps dans le bain, dont le liquide translucide prenait maintenant des nuances cramoisie.

Dialogue de personnage
« Il vaut mieux fuir, même si je pense pouvoir me débarrasser de ce groupe, c'est trop dangereux. Nous avons prit du plaisir dans les plaines, je pense qu'il est temps pour nous de rejoindre le désert, chérie. »


Sayuri se secha rapidement, avant de se mettre en tenue, elle plaça ses armes sur son équipement. Puis les amoureuses quittèrent l'auberge. Le désert de Suna n'était plus qu'à quelques dizaine de kilomètres, elles pourrait le rejoindre dans la soirée. Elles avaient de l'argent, de l'amour, il ne leur manquait plus qu'un but à tout ça.

Dialogue de personnage
« Miko, je pense que nous n'aurons plus à fuir une fois basé à Suna. Nous pourrons facilement construire un projet durable là bas, tout en continuant de surfer sur l'Aube et le crepuscule de toutes choses. »

Publié le 05 Juin 2020 vers 09h

Miko
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Je me délectais de voir Sayuri tuer froidement notre sous fifre. Un couteau dans la gorge c'était salissant, le sang sortait en giclé rythmé par les pulsions cardiaques. La voix se transformait en un gargouillis et les yeux s'affolait dans tout les sens, conscient que la mort était inéluctable. Voilà tout le talent de Sayuri. Être capable de rendre chaque mort intéressant à regarder. Mais ce que j'appréciais par dessus tout, c'était son regard, ce regard sombre, ce regard de tueuse. Qu'elle sensualité l'habitait lorsqu'elle essuyait les gouttelettes de sang qui avait atteint son visage. Derrière mon voile se cachait un sourire bien merveilleux que mon regard retransmettait parfaitement.

Dialogue de personnage
« Toujours aussi efficace mon amour... »


Et Sayuri prononça le mot qui effondra ma joie.
FUIR.
Pour la seconde fois de ma vie, j'allais fuir face à la menace d'autrui. La première fois, je n’avais qu’une vingtaine d’année lorsque j'avais décidée de déserter mon foyer. Ma première raison était simplement celle de fuir la violence d’un paternel. Les coups répétitive de mon père envers ma mère ou moi-même. Ces deux merveilleuses putain, comme il aimait nous appeler. Je me rappellais encore de la violence de ses coups de poing ou de reins, il fallait dire qu’il m’aimait beaucoup, surtout mon corps. Je me remémorai son poids sur mes hanches alors qu’il se déchaînait en moi. Ma mère fermait les yeux sur ces agissements, consciente que son mari préférait engrossé sa propre fille que sa femme. Je n’oublie pas également la voix de ma mère me suppliant de ne pas énervé notre bourreau et de m’offrir à lui. Évidemment, elle avait peur des coups. Peut-être frappait-il plus fort sur elle que sur moi ? Ou peut-être étais-je fais d’une souche plus rude que celle de ma mère. Cela devait être la partie génétique de mon paternel. Toujours était-il, qu’il nous aimait, oui, oui, il nous aimait ! Il me le disait à chaque fois que sa colère passait, il me caressait les cheveux, me suppliant de le pardonner. En réalité, je n’avais pas le choix que de lui offrir mon pardon, car les seules fois où je lui ai refusé, il m’avait frappé à nouveau.
Cette histoire, personne ne la connaissait. Elle était tout autant caché que mon visage derrière mon voile. Toujours était-il, que c'était mon père qui m'avait indirectement poussé à rejoindre les ordres, faisant de moi la prêtresse que j'étais devenu. Derrière mon foulard se cachait la déception. Le chagrin me transperçait, et cela se voyait sur mes yeux. Je voulais que Sayuri me prouve que la fuite n'avait plus sa place dans notre mode de vie. Je ne voulais plus fuir pour survivre. Je ne voulais plus être la jeune femme apeuré par la violence de son père. Non, je voulais que ma douce Rouquine trucide chaque personne mettant en péril notre cocon. Je jouissais d'avance de l'imaginer baigné dans le sang de chacune de ces victimes. Non, je ne voulais pas fuir... Mais je voulais qu'elle le comprenne d'elle-même, je voulais qu'elle sache à quelle point elle me faisait de la peine par son envie de fuite... Peut m'importai qu'à Suna nous pourrions construire un projet durable si maintenant, il fallait se cacher.
Je pris la parole en enfilant mes habits. La déception était visible dans ma voix.

Dialogue de personnage
« D'accord Sayuri... Fuyons... »


J'avais longtemps combattu la violence par la croyance, comme étant une thérapie de mes séquelles. Je m'étais convaincu que le dieu de la lumière serai celui qui réparerai mes blessures intérieures. Bien qu'il avait su atténuer la souffrance psychique, la plaie était toujours béante. Et doucement, je sombrais dans les ténèbres que m'offrait Warui, jouissant des malices et de la souffrance. Mon âme de croyante était en perdition, mais je ne m'étais jamais senti aussi bien... Finalement, je détenais certainement le même côté obscure que mon père....

Publié le 05 Juin 2020 vers 17h

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Sayuri avait choisi la fuite, elle n'avait pas envie de perdre bêtement la vie qu'elle avait avec Nagisa. Elle sentait bien que Miko était contrarié, mais la belle rousse était maintenant indépendante dans ses choix pour la sécurité de son amour. Rapidement, les deux jeunes femmes avait récupérer les affaires dans leur chambre, avant de descendre les escaliers menant au hall de l'auberge rapidement.

Dans le hall, une dizaine d'hommes les attendait, il ne s'agissait pas de soldat de Konoha, mais de membre d'un gang des plaines. L'homme que Sayuri venait d'égorger avait confondu un membre de gang adverse et les soldats. Le combat était maintenant inévitable, et la belle Uzumaki en frissonnait déjà de plaisir, sentant son corps réagir sous l'excitation.

Dialogue de personnage
« Profite du spectacle ma princesse ! »


Sayuri avec une lenteur terrifiante sorti ses deux katanas de leurs fourreaux. Le métal fit un tintement léger, et la jeune femme alla se positionner au milieu de la pièce. Elle était là, Katana à la main, elle attendait qu'ils viennent l'attaquer. Rapidement les hommes foncèrent sur elle. Utilisant leur vitesse, leur puissance, et leur détermination, Sayuri contra tous les coups, elle trancha les membres, transperça les cœurs, quelques décapitations et eventrements, et rapidement il ne restait plus qu'une montagne de viscères, de corps déchiquetés, et des tête et de membres éparpillé partout dans la pièce. Il ne restait que lebpauvre aubergiste en état de choc et recouvert d'hémoglobine. Pas de témoin, c'était la règle que les jeunes femmes c'était imposé. Sayuri rangea ses sabre après les avoir essuyé sur les rideaux de l'une des fenêtres, puis elle se dirigea lentement jusqu'à l'aubergiste, puis elle lui creva les yeux à mains nues, avant de le tuer sous une rafale de coups de poings.

Une fois fini, la belle Uzumaki était recouverte de sang de la tête aux pied, on aurait dit qu'elle c'était baigné dans une piscine de ce liquide rouge et visqueux. Elle avança sur Nagisa avec son regard plein de haine et la plaqua contre le mur, toujours poussé par ses pulsions, elle senti que la belle avait frissonné pendant toute cette action, était ce du plaisir ou de la peur chez la belle Chikara ? Une fois l'essoufflement et la transe de ce moment passé, elle lui murmura sensuellement.

Dialogue de personnage
« En route... »


Sayuri prit alors les devant, quittant la pièce, laissant la prêtresse en état de choc face à ce qui venait de se passer entre elle et Sayuri. Pouf la première fois, c'est elle qui avait été soumise et vulnérable face à la jeune Uzumaki.

Publié le 06 Juin 2020 vers 18h

Miko
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Alors que nous nous retrouvions dans la salle principale de l'auberge, là où nous avions manger à de nombreuses reprises, une dizaine d'homme venait de faire irruption. Notre sous-fifre était vraisemblablement mauvais en observation. Aucun soldat n'était là, seulement la troupe armée d'un gang rivale. Nos hommes étaient tout bonnement tombé dans une embuscade et avait périt sous la force du nombre.
Ainsi, il semblerait que les Dieux m'avaient entendu. Moi qui ne voulait pas fuir mais qui voulait que Sayuri anéantisse la moindre once de vie dans nos agresseurs, j'allais être servit.
Un calme palpable s'était installé alors que la rouquine avait dégainé ses deux katanas. Probablement que nos adversaires avait entendu des histoires concernant les 'amoureuses'. Sayuri avait la facheuse tendance à laisser des viscères sur son passages. Quant à moi, pas une seule fois je n'avais eu besoin d'user de la force, je laissais constamment Sayuri se salir les mains pour moi. Et ce soir, je comptais une fois de plus ne pas bouger le moindre orteils dans ce combat - sauf si mon amour venait à être en mauvaise posture, chose que je doutais fortement-.
J'aimais ce silence d'avant massacre, Et j'admirai le courage de l'aubergiste qui restait derrière son comptoir, stoïque, pas de chance pour lui, il ignorait que nous ne laissions jamais les témoins en vie...
Le talent de Sayuri ne s’était en rien émoussé. Elle combattait avec grand calme et une mortelle efficacité, ses sabres tourbillonnant, parant et frappant à une cadence telle qu’on ne les distinguait plus. Bien vite, la grande salle fut le théâtre d’une mêlée furieuse, les combattant se précipitant sur l'Uzumaki, pour finalement reculer promptement, avant de recevoir leurs inévitables morts.
Je rêvais que l'un d'eux soit mon père, périssant de la main folle d'une femme. Je ressenti presque de la tristesse pour eux, eux qui périssaient pour les rêves de grandeur d'un autre. Eux qui ne faisait probablement que obéir à un homme qui espérait récupérer notre part du marché. Une mort vaine finalement puisque nous allions quitter les plaines juste après ce dernier combat. Mais la joie de voir ma Sayuri en transe prit rapidement le dessus sur ma peine. Derrière mon voile se cachait un sourire s'élargissant au rythme des bras tranchés et des têtes décapitées.
Finalement, il ne fallut que quelques minutes pour que le brouhaha installer par la bataille se calme et que l'ambiance soit replongé dans un silence de plomb. Je me retins d'applaudir alors que Sayuri appliquait la règle d'or: aucun témoin survivant. Comme à son habitude, elle tuait constamment les gens d'une violence démesurée. Cette femme était semblable à un tigre, et j'avais conscience que la canaliser serait bien difficile, mais j'avais confiance en mon autorité. Peut-être trop ?
Sayuri s'approcha de moi, la fureur de ses yeux était inquiétant, toute recouverte de sang, elle aurait effrayé quiconque n'était pas habitué a elle. Mais pour dire vrai, je ne m'attendais pas à ce quelle me plaque violemment contre le mur. Mes yeux écarquillèrent d'étonnement durant quelques secondes. Je sentis son souffle contre mon voile. Elle était encore sous la pulsion du combat. Alors, mon regards évolua, me plongeant dans ses yeux, je lui transmettait toute ma compassion, bien que sa prise me faisait quelques peu souffrir. Finalement, Sayuri retrouva ses esprits avant de prendre sa voix sensuelle et initier la reprise de l'aventure.
Je resta quelque seconde dans la pièce, silencieuse, regardant le dos de l'Uzumaki quitter le lieu. C'était la première fois qu'elle s'en prenait à moi. Ceci était certainement de ma faute... J'avais du me montrer trop... agréable avec elle, oubliant de lui montrer que je n'étais pas faible, oubliant de lui rappeler que j'étais celle qui commandais.
Je quittai l'auberge et retrouvais Sayuri à l'extérieur, celle-ci m'attendais. Sa pulsion était vraisemblablement calmer. Alors, silencieusement, nous prenions la route en direction du désert. Peut-être aurions nous du brûler l'auberge ? Finalement, peu importait, ceci ressemblerait davantage à un règlement de compte entre brigand qu'autre chose...
Après plusieurs minutes de calme, je pris la parole, d'une voix douce mais pleine d'autorité.

Dialogue de personnage
« Me penses-tu faibles Sayuri ? Imagines-tu que tu puisse me traiter comme une vulgaire catain ? »


Je tournai mon regard vers elle, posant ma main contre son épaule avant de reprendre.

Dialogue de personnage
« Ne penses pas que tu m'effraie mon amour, la douleurs je la connais, bien mieux que quiconque... Je l'ai subit dès mon plus jeune âge, quotidiennement... Jusqu'au jour où j'ai appris à me la donner moi même... Alors, ne pense pas que tu puisse m'effrayer ! »


Doucement, ma main glissa vers la gorge de Sayuri avant de la contracter.

Dialogue de personnage
« N'imagine pas non plus que je te crains ! »


Je relâchai doucement mon emprise puis changea de ton. Prenant ma voix mielleuse.

Dialogue de personnage
« Je t'aime Sayuri, comme je n'ai jamais aimé quelqu'un... Alors, ne cherche pas à me rendre triste, ni à me décevoir... »


Publié le 07 Juin 2020 vers 15h