Aujourd'hui tout semblait calme et paisible dans le village ; la vie suivait naturellement son cours avec les discussions et les passages des villageois mais cela n'apportait aucune nuisance sonore, et les rares bruits de parole et de pas se fondaient dans le bruissement des branches et le chant des oiseaux. Malgré tout, un son tonitruant vint perturber le doux son des volalites, les faisant fuir de leur perchoir par la même occasion.
La voix forte qui manqua de faire trembler les murs provenait du bâtiment principal du village, celui dédié à la paperasse et qui servait aussi de siège social pour les chefs du pays. C'était d'ailleurs dans le bureau de l'un d'eux que résidait la provenance de ce cri. Dans la pièce deux personnes tenaient une position debout, l'une tournée vers la fenêtre donnant vers l'extérieur et l'autre à l'opposé du grand bureau en bois.
« Tu peux pas me faire ça Tsubasa, j'y connais rien moi en plus à tous ces trucs. C'est pas pour rien que je laisse ça aux autres. Regarde le gamin là, il s'en sort pas trop mal. Prends un type comme lui. »
Azukiyo semblait désemparé, agitant les bras en argumentant contre cette décision que sa supérieure lui imposait.
« Mais c'est pas qu'une question de confiance ! Y a le feeling aussi ! Et tu me connais, moi j'sais pas faire avec toutes ces conneries de social. »
Le Jônin se fit contourner par la droite, suivant son interlocutrice des yeux pendant qu'elle marchait d'un pas lent dans le bureau.
« Comment ça je vais apprendre avec le temps ? »
Elle avait visiblement réponse à tout et se dirigeait à présent vers la porte d'où était entré l'homme.
« Et comment ça ta décision est prise ? Ah et en plus Kimino est d'accord ? Il va m'entendre celui-là. »
Mais elle ignorait volontairement Azukiyo.
« Hé Tsubasa, t'oublies ta tenue ! »
Et malgré les arguments persistants du Jônin, aucun ne réussi à retenir la Chikara qui quitta la pièce sans un mot de plus.
Azukiyo brailla une nouvelle fois mais rien ne semblait perturber la décision de l'ex-Hokage. Il tourna en rond dans la pièce en marmonant son désaccord d'un ton râleur, avant de sortir à son tour du bureau et de se diriger vers celui du Hokage Uzumaki.
Il rentra brusquement dans le bureau, là ou pas là il devait lui parler et savoir ce qu'il ne tournait pas rond chez eux.
