Le décollage était dorénavant possible. Shimazu n'était pas vraiment confiant, mais il ne disposait pas du temps nécessaire pour rejoindre les marécages sans user d'un tel artifice. Malgré tout, ce moyen de transport n'était pas sa seule préoccupation, il était particulièrement inquiet pour sa réserve de Chakra après un si long vol... Était-ce une bonne idée de se rendre sur un potentiel lieu de combat sans la totalité de son énergie spirituelle ? Le Uzumaki n'en était pas certain et il craignait de plus en plus pour la vie de son jeune élève, il l'observa rapidement, lui donna le rouleau d'invocation contenant Hamaki, soupira et reprit la parole :
« Nous allons nous glisser dans les machines. Deux pieds tiennent l'engin debout, vous permettant de vous y ceinturer et de décoller. Au décollage, les deux pieds vont automatiquement se rétracter. Ils sont notre seul moyen d'espérer un atterrissage sans casse. Nous allons devoir planer pendant plusieurs heures, économisez votre énergie. Durant ce laps de temps, vous devrez malaxer votre énergie en joignant vos mains, vous permettant ainsi de garder un contrôle optimale de votre énergie. »
Cette manière de fait était habituellement utilisée par les académiciens pour apprendre à malaxer son énergie et le répandre dans tout son corps... Pour autant, cette manière de faire était un moyen efficace de ne pas commettre la moindre erreur et à plusieurs mètres au-dessus du sol, la moindre erreur pouvait être fatale. Sans trop de mal, les trois Shinobi finirent par décoller.
Le voyage fut long et très éprouvant, les heures défilèrent comme des mois pour le chef de cette escouade. Malgré tout, Shimazu s'habitua à ce moyen de transport et constata sa vitesse au fil des kilomètres traversés. Le principal attrait était, bien évidemment, d'éviter les routes commerçantes, trop empruntées et remplies de nombreux dangers. Ce n'était pas tout, un tel mécanisme permettait d'aller d'un point A à un point B sans trop de mal. Après 8 heures de transport, le Uzumaki fut décontenancé lors qu'il remarqua que plusieurs boulons quittèrent son aile gauche.
« Merde ! Je vais devoir atterrir ! »
L'appareil se mit à tourner sur lui-même pour finalement atteindre le sol en quelques secondes. Par chance, Shimazu eut le temps de composer plusieurs mudras et de transformer la terre en sol, lui permettant de quitter son engin sans s'écraser sur le sol. Pour autant, il se brisa le bras droit de la chute et fut capable de remonter à la surface sans trop de mal. Une fois les fesses posées sur un rocher, il prit quelques secondes pour se créer une attelle de fortune. Le Uzumaki était intégralement recouvert de boue, il dégagea son visage pour ressembler à un être vivant. Il était au plein milieu d'un champ de riz, un lieu situé entre les marécages et les plaines...
« La région des 1000 champs de riz... Tch, je viens de prendre du retard et je suis blessé... »
Les autres Konohajins continuaient-ils la mission ? Shimazu n'avait pas eu le temps de donner le moindre ordre, Imawara allait-il reprendre les commandes ? Les deux individus allaient-ils se rapprocher du lieu de crash ? D'une manière ou d'une autre, seul un atterrissage était possible, les machines étaient clairement imparfaites.
HRP : L'objectif de contre-temps est de justifier que les engins volants sont rares et peu utilisés. Ils existent, mais ne sont pas encore totalement viables. Ce n'est pas tout, je souhaite aussi vous offrir un choix crucial dans la suite des événements. Prendre du retard ou continuer la mission ? Nous partons sur le principe que Imawara dispose des informations essentielles (lieu du RDV, etc...),