Messager pressé

Sac au dos, l’homme courait tout en expulsant l’air de ses poumons. C’était un membre du clan des coureurs. Ces hommes ne possédant pas de Chakra substituaient en louant des courses. Il y a quelques jours, un homme vint lui déposer une commission. Un message pour Konoha… Habituellement, il demandait qui était l’envoyeur mais vu que le type semblait obnubilé par autre chose, il ne s’y intéressa pas. Une fois devant les portes, tout en continuant à courir sans avancer, l’homme s’exclama :



L’homme tendit le papier au garde. Une fois en main, il fit demi-tour. Le coureur était un habitué.



Sa silhouette disparaissait au fil des secondes.

Ce que cet homme essayait subtilement de me dire, c'était que ce garde n'avait transmis cette missive à aucun autre garde de peur que l'un d'eux ne soit également un traître. Ainsi, la psychose commençait à gagner les Ninjas de la Feuille. Je me devais d'agir avant que les choses n'empire. Après tout, Nakatsu semblait être un cas isolé. Et même si tel n'était pas le cas, aucun indice ne permettait de penser qu'il avait eu un quelconque complice. Décidément, les ninjas étaient vraiment paranoïaque.

Je pris donc le chemin des portes du Village alors que le soleil commençait à pointer son nez à l'horizon. Je n'avais pas dormi de la nuit, enfin presque, et je n'étais pas près de me coucher. Il me fallait encore régler ce problème de vampire. Et, commencer à établir une équipe de sauvetage au cas où Yasuo ne donne signe de vie dans les deux prochains jours. Peut-être est-ce lui qui me transmet cette missive, pensais-je. Cependant, j'en doutais fort. Il existait d'autre canaux de communication.

Arrivé à la porte du Village, je salua l'ensemble des Ninja présent. Et, sans plus me faire attendre, le Ninja qui avait réceptionné le papier des mains du coureur me le tendis. Ce Ninja appartenait au clan Kitto et semblait quelque peu inquiet. Cependant, il essayait de ne pas le montrer -malgré ses tremblement.

Il s'agissait d'une enveloppe en papier, jaunis par le temps, pilé en deux. Elle portait un cachet en cire avec des inscriptions. Je ne les avaient jamais vu de ma vie. Inquiet, je demanda au garde si toute les vérifications d'usage avait été effectué, après tout, cette enveloppe pouvait être piégé. A l'évocation de cette hypothèse, le ninja se mit à trembler jurant qu'il n'y était pour rien et qu'il allait faire venir -si je le désirais- une équipe pour ouvrir l'enveloppe. Répondant par la négative, je le conduisit quelques pas plus loin. Je lui ordonna d'activé son don et d'ouvrir l'enveloppe. Apeuré, le Shinobi s'exécuta néanmoins. J'espérais simplement que rien de dangereux ne se trouvait à l'intérieur de l'enveloppe.

L’homme n’était pas confiant. Ouvrir une lettre venant de nulle part, c’était assez inquiétant. Malgré tout, il exécuta la requête. Il découvrit une feuille banale. En la sortant de l’enveloppe, il se coupa avec le papier et observa ses collègues :



Il observa son doigt, une goute de sang semblait se balader sur sa main assez lentement. Après plus d’une minute, pas le moindre signe d’une contamination. Un ninja médecin débarqua, préleva du sang et affirma la non-présence de poison via un signe de la tête. La lettre n’était donc pas piégée. Le ninja proposa :



L'homme portait de sa main gauche les deux morceaux de papier.

Ce ninja n'avait pas reculé face au danger que représentait cette lettre. Et, bien qu'il c'était mis à paniquer après c'être coupé avec la lettre, j'étais fier de la compter paris les ninja défendant Konoha. Finalement, peut-être que tout n'étais pas perdu. Au moins pour les Kitto.

Je regardais alors le ninja. Il venait de m'annoncer, avec une pointe d’angoisse dans la voix, que la lettre qui m'était destiné provenait du Chef du Village des Nuages, Kumo. Que voulais cet homme au Chef de Clan que j'étais. Etait-il au courant que j'étais également le Kage de Konoha. Décidément, cette missive était de plus en plus mystérieuse. Et, je commence à m'inquiéter pour Yasuo, je n'ai toujours pas de réponse de sa part, pensais-je. En réalité, je ne m'inquiétais pas tant pour Yasuo que pour Uzumaki Jin. Ce ninja faisait parti de mon clan et je me devais de le protéger. Et ce, même si il était une tête brûlé.



C'était la moindre de chose que je pouvais offrir à cet homme après le "service" qu'il venait de me rendre. Intrigué, je pris la lettre -de la main gauche également- et commença la lecture...

Je me mis à lire la missive que nous avait fait parvenir le Raikage. Et, bien que je m'étais montré extrêmement prudent envers le contenu de cette lettre -alors que j'ignorais son destinataire- je fus soulagé de voir que cet homme ne souhaitait rien ce quereller avec notre village. Je fus même -agréablement- surpris de voir qu'il ne souhaitait pas traiter avec le Clan Chikara. Heureusement pour nous, puisque Yasuo aurait sans doute refusé de traiter avec cette femme, pensais-je. Après tout, tel que je le connaissais, il aurait refusé de traiter avec une "simple" envoyé du Raikage.

Cependant, bien vite, une question la question d'accepter ou non cette entrevue me trotta dans la tête. En effet, le Chef du Clan Hattori, dans une habileté que je devais bien lui reconnaître, nous laissais le choix d'accepter ou non cette entrevue. Cependant, si jamais nous déclinions son offre, il était fort possible que de lourde conséquence diplomatique en découlerais. J'étais, pour ainsi dire, au pied du mur. Soit j'acceptais l'offre de cet homme, froissant Yasuo à son retour. Soit je déclinais son offre et je me mettais à dos une nation puissante. Je me trouvais face à un dilemme. Peut-être que la prêtresse pourra me venir une aide, finis-je par lâcher.

Ainsi, après avoir remercier les gardes des portes et rangé la missive dans ma poche, je partis en direction du temple du feu. Cette matinée commençait bien ...