Combien d'aller-retour avait-il fait entre le Temple et la Porte de Konoha depuis le jour de
son départ ? Combien d'heure était-il resté debout, face aux portes, en attendant
son retour ? Combien de fois son cœur avait-il fait un bond en croyant
l'apercevoir ? Combien de temps c'était-il écoulé depuis la dernière fois qu'il
l'avait vu ? Qu'espérait-il en revenant au niveau des portes, massives et magnifiques, délimitant l'entrée -et la sortie- du Village Caché de la Feuille ?
Ike n'agissait plus que part automatisme. Brisé, tant physiquement que mentalement, l'homme n'avait de cesse de recommencer la même journée, encore et encore. Toute ses journées se résumaient, actuellement, à la même chose et, aujourd'hui ne faisait pas exception à cette nouvelle règle. Il était ainsi debout devant les portes comme chaque jour depuis le départ d'un être qui lui était chère et qui n'avait -pourtant- pas voulu de lui, de sa protection. Il était venu si souvent ces derniers mois, qu'il ne s'avait plus exactement la raison qui le poussait à venir. Un vague espoir de
la revoir. Mais, pour
lui dire quoi ? Pour
lui demander quoi ? Une fois de plus, un sourire désabusé se dessina sur ses lèvres tendit qu'une larme se mit à couler sur ses joues. Il le savait, il était perdu.
Et, alors que les larmes qui avait envahies ses -magnifiques- yeux bleus disparaissent peu à peu, il aperçut un homme aux cheveux blanc. Son teint de peau indiquant son appartenance au clan Kirishitan mais dont la façon de s'habiller ne ressemblait guère au meurs traditionnelle de ce clan. Il était donc évident qu'il ne s'agissait guère d'un civil de ce clan.
Cependant, les affaires de Konoha n'avait guère plus d'importance pour Ike. Il n'était là que pour une chose: son retour. Mais, peut-être aurait-elle eu du mal à le reconnaitre ainsi habillé. Il avait troqué son habit haut-en-couleur de grenouille pour une tenue ninja plus traditionnelle. Il était ainsi vêtu d'une côte-de-maille posé sur se peau nu caché sous un haut blanc au col et manche noir. Son pantalon, noir également, lui permettais de camoufler l'absence de sa main droite en y glissant son moignon dans la poche.
« Définitivement, elle ne me reconnaîtrait pas. »
Sans attendre plus longtemps, il tourna les talons et se dirigea vers le Temple.