Inspection de la perversion


Je me réveillais après juste une heure de sommeil, suffisant pour me régénérer totalement. Dormir était un luxe que je ne pouvais me permettre. J attendais les ordres mais je voulais aller vérifier de moi même dans l endroit le plus perverti de Kumo. Je n avais le droit de m exprimer, garder toujours une neutralité et un calme olympien. Il n y avait que mes pensées que je pouvais tourner autrement.

Il y avait eu une histoire au quartier des plaisirs... quelques choses d abjecte avait mal tourné et un hattori était de la main d un autre. C était leurs affaires mais un tel endroit devait disparaître surtout que j avais entendu dire qu il avait été repris peu de temps après... comment notre maître et empereur pouvait laisser un tel endroit existait. Je n avais pas de pouvoir de décision, mais cela nuisait grandement à Kumo. Nous sommes des guerriers et non des bêtes goûtant aux plaisirs qui neutralisent l esprit et nous rend faible.

J avais décidé de m y rendre. Ce n était pas bien loin, rien que l idée de mettre un pied dans se quartier me dégoûtait, je devrai après nettoyer mon corps et mon a de toutes cette souillure. J arrivais devant l établissement... le nom en disait long... le palais des vices. Je prenais alors un petit bout de tissu pour pousser la porte... les lieux semblaient banales à première vue, mais il y avait des pièces à l arrière ou la décadence y régnait. Je ne voyais personne, il fallait que je signale ma présence et d une voix roque... je me présentais.

Dialogue de personnage
« Shinayaka Ayaki, je viens me présenter à vous afin de discuter de ce lieu. Il y a eu des horreurs et j aimerai m assurer que ça n arrivera plus. »


Si le nouveau gérant était un Hattori, je n aurai plus qu à m excuser et repartir à ma méditation...

Publié le 17 Août 2020 vers 21h

Le Maître des Plaisirs
1

Les choses avançaient. Les petits oiseaux avaient vite eu de jeter et d'effacer toutes les traces du palais des Vices. De ce bâtiment aux murs majestueux qui n'avaient d'égal que les immondices actes perpétrés en leur sein, il ne restait désormais plus que le nom. Qui allait, lui aussi, bientôt disparaître. Il ne resterait ici aucune trace de l'ancien propriétaire. Et le bâtard prendrait soin et plaisir d'éradiquer avec grâce et minutie le nom du Hattori invisible.

Le Bellâtre avait donné des consignes aussi claires que de l'eau de roche. Tout devait disparaître. Tel le phénix renaissant de ses cendres, le palais de la barbarie devait renaître en Palais du bon goût et du raffinement. Il allait devenir un palace de Luxe au cœur de la capitale, offrant plaisir et repos à toute personne pouvant y mettre le prix. Le reste de la populace allait devoir se contenter d'un établissement moins... prestigieux.

Mais Kumo était une grande ville. Et comme chaque grande ville, elle avait ses rats. Hideux, vivant dans la crasse, et dont la place subsistait soit en prison, soit dans des égouts. Alors lorsqu'il vu l'un de ces rats entrer dans l'établissement en transition, il cacha son dégoût derrière son bras drapé de soie bleue et brodé d'or. Il en sorti même un élégant éventail dont la beauté gracieuse n'avait d'égal que la prestance de son propriétaire.

Un moine Shinayaka. L'Androgyne était fatigué en avance. Pourquoi devait-il encore s'occuper des membres d'un clan de rustre ? Des bêtes de servitudes, qui n'avais pas plus d'esprit et d'élégance, et de droit, qu'un esclave lambda. Pire, on leur avait depuis le plus tendre des âges, privé de la capacité de réflexion. Ils n'étaient plus que des vulgaires animaux, sachant lever la papatte et aboyer lorsqu'un maître Hattori le demandait.

Le visage de L'Éphèbe n'affichait pour autant qu'un sourire agréable. Et c'était sans la moindre animosité qu'il se présenta dans une élégante révérence.

Dialogue de personnage
« Miwaku Raiko. Le nouveau maître des Lieux. »


Habile était la langue de vipère. Réputé comme esprit Hattori enfermé dans un corps de Miwaku. Et surtout, comme étant l'un des plus important acteur économique de Kumo.

Dialogue de personnage
« Je constate que vous avez eu vent de l'effroyable histoire s'étant déroulé en ces lieux... Une abominable annecdote. Une impromptue boucherie. »


Le Bellâtre s'approcha du Shinayaka, cachant son visage derrière son éventail. Puis, lorsqu'il fut prêt, il dévoila de nouveau un agréable sourire.

Dialogue de personnage
« Mais fort d'être le nouveau propriétaire, de surcroît de nombreux établissements respectables de divertissements, je vous assure que rien de tel ne se reproduira en ces lieux. Vous pouvez donc retrouver votre quiétude. »


Les fouines n'étaient que des parasites. Et c'est avec dégoût qu'il allait devoir s'occuper de celui-ci lui-même. Avec son arme de prédilection : les mots.

Publié le 18 Août 2020 vers 19h


Il n a pas fallu attendre longtemps pour que l’hérétique de ce lieu se présente à moi... en voyant ça dégaine, son visage sournois... une prestance digne du pire demon. Ça puait la luxure, même si la scène avait été nettoyé, le sang et les choses abjectes qui avaient pu se produire, avait imbibé les murs... sacrilèges. Une tel lieu ne pouvait continuer à exister.

Je revenais sur l’être dégoûtant qui se présentait à moi... un miwaku, je n étais pas surpris et je rester avec la même expression. Ils avaient besoin de ce luxe, ce qui les avait rendu faible et c est pour cela qu ils étaient traité comme les serviteurs des basses classes de Kumo, bon a nettoyer les prisons et avoir ce genre d établissement pour leur donner un semblant de liberté.

Non seulement de ressembler à un mi-homme mi femme, il parlait de manière totalement fausse... une anecdote ? Un hattori était mort en ces lieux, boucherie ou pas... c était un lieu de blasphème.

Dialogue de personnage
« Un massacre n’est donc qu’une vulgaire anecdote pour vous ? On reconnaît bien là un esprit perfide. »


J avais un immense respect pour les Hattori mais pas pour ce clan...il me répugnait vraiment surtout qu il osait s approcher de ma personne... saleté de païen.

Dialogue de personnage
« Propriétaire de bâtiments où la débauche est le maître mot, des lieux qui distrait nos hommes, si ça ne concernait que les civils... cela m’apporterait peu. Mais à cause de gens comme vous, Kumo risque de tourner à la dérive et je ne permettrai pas une telle chose envers notre Empereur. »


Je devais analyser la situation et en référer à notre Raikage, ce lieu devait disparaître.

Dialogue de personnage
« Votre établissement fermera et je ferai en sorte que ça arrive rapidement. Il n est pas acceptable surtout après les horreurs qui s y sont produites. Le lieu doit être détruit afin de le purifier et éviter d autres drame...je vous laisse le choix de le faire de vous même... »


Publié le 18 Août 2020 vers 21h

Le Maître des Plaisirs
1

La brutalité. La bêtise. La stupidité. Le Bellâtre se réfugia d’un geste élégant et discret derrière son éventail tant il fut dérangé par la bassesse de l’esprit de son interlocuteur. L’avait-on sélectionné exprès pour son apparence hideuse n’ayant d’égale que sa stupidité, ainsi que son âme de chien-esclave ? Aucune tenue, aucune manière. Il était comme un caillou à l’état brut : utile seulement pour le lancer sur la populace, en espérant qu’il atteigne suffisamment fort sa cible pour s’en débarrasser.

Derrière l’unique barrière en tissus qui le séparait de la rudesse, l’androgyne se protégeait tant bien que mal de la vulgarité de la chose élastique. L’habit ne faisait pas le moine, mais il était forcé d’avouer que c’était ici, sans aucun doute le cas. Cette petite blague lui arracha un sourire dissimulé, puisqu’il était, effectivement, en présence d’un moine en pagne.

À l’époque, il se serait sûrement mis en colère et aurait chassé fissa l’intrus outrancier. Mais l’éphèbe était amusé de voir autant de bêtise que de laideur dans un même homme. Une sorte de bête de foire, d’amusement de passage, qui n’est impressionnant que la première fois qu’on le rencontre. Par suite de ces menaces à peine dissimulées, l’Androgyne ferma son éventail, et laissa un sourire de courtoisie affiché.

Dialogue de personnage
« Ou sinon ? »


Il laissa une simple interrogative en guise de réponse. Une question rhétorique. Le Shinayaka n’était qu’un moine fou. Et un moine fou demeure un moine fou, qui n’a de pouvoir que dans sa secte de croyant fou. Malheureusement pour lui, et heureusement pour Kumo, le Bellâtre n’était pas un fervent croyant. Il n’était même pas croyant du tout.

Dialogue de personnage
« J’ai… Ouï vos paroles, Shinayaka Ayaki. Mais vous devriez prendre garde. Associer un Miwaku d’aussi près au précédent Hattori gérant de cet établissement pourrait vous attirer bien des ennuis au sein de l’Empire. Le sang des individus au sein de l'empire n’ont pas la même valeur, et je vous saurai grès de ne pas reproduire cette grossière erreur ici ou ailleurs. Je pensais que l’on vous apprenez au moins ça, dans votre vénérable temple, et vous me voyez désappointé que cela ne soit pas le cas. »


D’un mouvement sec, mais avec une dextérité certaine, le visage de l’androgyne reprit place dans sa cache. Une fois à l’abri des regards de foudre qu’il recevrait, il fixa de nouveau le Shinayaki. L’ironie, les sous-entendus, les attaques dissimulés sous un voile de bienséance. Il avait bien appuyé sa prononciation sur certains mots, se disant que , peut-être, cela stimulerai le peu de cerveau qu’il restait à cette créature primitive. Mais cela n’échappait à aucun des petits oiseaux travaillant par là.

Dialogue de personnage
« Avant de continuer, sous quelle autorité agissez-vous pour venir de menacer aussi ouvertement dans ma propriété ? J’ai droit de connaître le légitime détracteur hostile à la reprise de ce bâtiment afin de pouvoir échanger par suite, directement et de vive voix, avec ce dernier. »


Il fallait poser les bases de cet échange. Connaître son adversaire.

Dialogue de personnage
« À moins que vous n’agissiez, pour une fois, de votre propre chef ? »


Le Bellâtre souriait. Si c’était bien le cas, et que le chien aboyait de lui-même, il aurait tôt fait de lui mettre une muselière.

Publié le 20 Août 2020 vers 02h


Il tentait de jouer sur la provocation afin de perdre mon sang froid... il pouvait y aller, je ne m’en faisais pas. Je pourrais détruire moi-même ce lieu de perdition. Je risquais cependant d attirer la colère de mes maîtres.
Il continuait avec ces belles paroles et je savais bien qu il jouait de son verbe pour tenter de m embrouiller l esprit... un esprit que j avais sûrement entraîné pendant de nombreuses années... j inspirais une bonne fois.

Dialogue de personnage
« vous avez raison sur ce point. Le sang crée une hiérarchie à Kumo mais mon clan n en est os le dernier échelon. Je remarque que vous prenez pour un imbécile avec une légère touche infantilisante... Ce n est pas moi qui reproduit l erreur. Je peux vous le certifier. »


Je regardais ce type avec dégoût, un dégoût imagé que je ne laissais pas apparaître sur mon visage. Il fallait purifier cet endroit coûte que coûte...mais ce mi-homme avait posé la bonne question et je ne pouvais pas mentir.

Dialogue de personnage
« Je suis là de mon propre gré, sous aucune autre autorité que la mienne et de mes croyances. Ce lieu n apporte rien de bon pour Kumo, il y a eu trop de pêche réunit en un seul lieu... un lieu qui appartient d’ailleurs aux Hattori et non à vous. »


Mon visage s apaisait alors que je fermais les yeux.

Dialogue de personnage
« J’irai parler de cela auxHattori et voir ce qu ils en pensent et il suffit d un ordre pour que je revienne et détruire cet endroit. Je n ai pas le pouvoir de le faire maintenant. Négocier avec vous me semble impossible et fermer ce lieu sans faire d’histoire n est pas près d arriver avec un pervers narcissique comme vous . »


J’hésitais d agir totalement de mon plein gré.... si je le faisais, ce type et le bâtiment serait réduit à néant. Mais mes maîtres risqueraient de me venir pour ça ou ils s en moquerait complètement aussi du moment que je ne tué pas un Hattori.

Publié le 20 Août 2020 vers 21h

Le Maître des Plaisirs
1

Douces et agréables étaient les joutes verbales pour le Bellâtre, qui s’amusait à voir que sa finesse de langage échappait totalement au moine fou devant lui. Les petits oiseaux, alors présents, se muait dans un silence pesant, mais nécessaire. Il était venu, mais il ne prenait pas en compte la présence des petites mains embauchés pour rénover l’endroit.

Il insultait, menaçait et faisait déshonneur à tout son clan en se montrant aussi odieux avec un membre imminent de la société de l’ombre. Certes, son sang ne lui accordait aucune marque de noblesse, et son sexe le condamnait à régner dans l’ombre, mais il était propriétaire de nombreux établissements. Qui accueillait nombre de gens, et ceux, même hors de l’empire. Un atout en termes d’informations, de connaissances, et économies qui faisait de lui le « Maître des Plaisirs » de l’Empire.

Dialogue de personnage
« Loin de moi l’idée de vous infantiliser de vous prendre pour un imbécile quelconque… Mon discours ne portait rien de tel. »


Une énième demi-vérité, mais l’androgyne n’allaient pas s’attarder dans une série d’explication sur la finesse de sa prosodie. Se cachant derrière son drap drapé de soie, il souriait mesquinement, et se félicitait intérieurement d’avoir réussi à faire comprendre de manière si subtile à un fou le véritable sens de ses paroles, sans jamais lui apporter une quelconque preuve.

« Préserver l’équilibre », pouvait-il écouter des enseignements de sa défunte mère. « Jouer le jeu » préférait-il expliciter. Même s’il se contrôlait, l’éphèbe le savait : il incarnait par essence tout ce que ne pouvait supporter les Shinayaka. Et cela l’amusait toujours, de voir qu’il dérangeait, que rien que sa présence pouvait être iracible. La populace était si prévisible… À une époque, lui aussi, il se serait énervé, mais aujourd’hui, il était plus calme, plus posé.

Venait le moment fatidique des aveux. L’Androgyne plissa les yeux, pour s’épargner le spectacle immonde, tout comme les capacités d’élocutions douteuses, de son interlocuteur, qui ne faisait que brailler et menacer. Il offrait secrètement encore des armes au Bellâtre, que cela en devenait presque trop facile.

Dialogue de personnage
« Vous dites venir au nom de votre autorité et de vos croyances menacer de fermer mon établissement, vous m’insulter, et vous pensez pouvoir vous en sortir blanc comme linge ? »


Le bâtard abandonna son sourire de façade. D’une voix éloquente, il s’exprima.

Dialogue de personnage
« Tout comme il serait perte de temps pour moi de tenter d’élargir votre vision étriquée pour admettre l’utilité de ce quartier et des « services », ici comme dans l’ensemble de l’Empire. Votre vision géopolitique, stratégiques, et connaissances des enjeux psychosociaux et des dynamiques de pouvoirs vous échappe totalement… Navrant… »


Puis, il se cacha de nouveau son visage derrière sa cache.

Dialogue de personnage
« Allez donc quémander dans les jupes d’un de vos maîtres, mais rappelez vous que j’ai racheté cet endroit, et que j’ai droit de propriété sur ce bâtiment. Si vous le détruisez, j’obtiendrai réparation, et je connais votre nom, et votre apparence, ma foi, « exotique » ne m’ont pas échappé, et je saurais m’en souvenir au moment voulu, huhu ~ »


Silence éloquent, inspectant de haut en bas le moine fou, le Bellâtre s’attarda dans un sourire.

Dialogue de personnage
« Ce sera tout ? Où vous avez encore une quelconque ineptie de votre cru en réserve à me délivrer ? »


Il maintenait son éventail entre lui et le Shinayaka, symbole de vouloir couper court à la conversation. Mais il se doutait que l’on ait appris à décoder les indices de conversation à un être aussi primitif. Ou qu’il en a retenu quelque chose, tant il était peu évolué.

Publié le 24 Août 2020 vers 18h


Je m’en sortirais si j’arrive à refouler mes idées chaotiques de littéralement détruire moi même ce bâtiment et le Miwaku avec, la tentation était forte, mais la maîtrise était mon maître mot. Je n’étais peut être pas des plus intelligent, mais j’avais des valeurs bien meilleures que cette erreur de la nature.

Dialogue de personnage
« Vous osez me menacer ? Je sers les Hattori, je suis un moine guerrier repoussant les tentations de luxure que vous proposez, alors... vous comptez m’expulser ? J’attend de voir ça. »


Je voyais son vrai visage, j écoutais les paroles de vipère qu’il me crachait au visage en pensant que je ne comprenais pas, utiliser un vocabulaire élaboré, c’était un maître dans ce domaine mais pour le combat, j’étais certain qu’il ne valait rien.

Dialogue de personnage
« Kumo est tombé bien bas avec des etres comme vous. Heureusement que le clan Hattori est là pour préserver la puissance de l’empire, sans ça, ça serait la fin de kumo. »


Je souriais légèrement.

Dialogue de personnage
« Je suis heureux que vous vous souviendrez de moi et encore plus avec ce que je vais faire... »


Je faisais alors quelques mudras... la pression sanguine intensifier la puissance de mes muscles, il grossissait à vu d’oeil. Mon bras partait vers l’arrière tout en s’allongeant et il s’enrouler sur lui même. Je relâchais celui ci, effleurant le miwaku et je faisais un énorme trou béant dans son établissement...

Dialogue de personnage
« Petit souvenir pour vous rappeler de moi. »


Je quittais les lieux sans me retourner, il ira certainement pleurer auprès des hattori comme la fillette qu’il était.


Publié le 02 Septembre 2020 vers 21h

Le Maître des Plaisirs
1

Le Bellâtre affichait un sourire amusé. Quel drôle de chien des Hattori avait-il déniché par la force des choses ? Stupide, aboyant des inepties sans aucun sens logique, dénué de tout savoir vivre ou de toutes caractéristiques propres à l’homme. Terrifiant, et stupéfiant. L’Androgyne devait l’avouer, en termes d’endoctrinement et de conditionnement, le clan des Serpents aux yeux d’or n’avait pas perdu leur savoir-faire.

Mais leur méthode avait un important défaut. Si grossier et évident que le Bâtard ne sût dire s’ils avaient prévu d’en faire des être prévisible et dénué de tout sens critique, stratégique. En y repensant, cela lui apparaissait comme une évidence : le « clan » Shinayaka était fait pour n’être que des exécuteurs sans esprit. Celui qu’il avait en face de lui n’était qu’une pièce défectueuse d’un plan d’homme-bête bien plus grand.

Dialogue de personnage
« Vous « expulser » ? Souffrez-vous de l’oreille ou est-ce la petitesse de votre caboche qui vous empêche d’accéder au sens commun du langage de l’homme ? »


Une rhétorique. Mais le Bellâtre se plaisait de savoir qu’il était seul à comprendre tous ces sous-entendus. Toutefois, la discussion prenait une allure à l’image de son interlocuteur : brutale et violente. Le chien avait-il décidé de mordre ? À cette distance, il aurait pu simplement lui trancher la gorge d’un coup sec et bien placé alors qu’il effectuait maladroitement des signes incantatoires juste devant lui. L’éphèbe observait la démonstration de force, silencieux. Son seul mouvement fut celui de la tête, évitant soigneusement le contact avec le poing du rustre. Aisément, tant l’attaque était prévisible.

Lentement, l’éphèbe tourna son regard dans la nouvelle « aération » présente dans son établissement. Sans intérêt, il estima les dégâts et le coût des réparations. Une broutille pour sa fortune, à l’instar d’une goutte d’eau dans l’océan. Suivis de quoi, son regard fixait le moine fou qui quittait les lieux. Dans un soupir, il murmura derrière son éventail.

Dialogue de personnage
« Nul besoin d’une telle bassesse pour ce souvenir de vous, croyez-moi… »


Avant de reprendre, toujours visage dissimulé.

Dialogue de personnage
« Au plaisir, je vous joindrais bientôt une facture à votre nom. »


Il déploya un sourire mauvais, son regard fixant les témoins, ses petits oiseaux. Il dégustait à l’avance. Sa victoire était désormais totale.

Publié le 02 Septembre 2020 vers 21h