Entrainement banal

C'était une magnifique matinée digne de ce nom et Kazuko ne manquait pas cette occasion pour s'entraîner à des techniques de shinobi. Se dirigeant vers un terrain peu emprunter par les Miwaku, elle usait de concentration pour planter les mannequins à l'aide de Kunaï. Le b. a.-ba pour devenir un bon ninja ! Mais ne maîtrisant pas suffisamment ce type d'armes, elle ratait sa cible une fois sur deux, ce qui avait tendance à l'agacer très fortement.



La demoiselle en position d'attaque contre l’épouvantail, tentait un nouveau coup. Et cette fois-ci c'était le Jackpot, en plein milieu des yeux ! Enfin de ce qui était censé ressembler à des yeux. Les Miwaku pouvaient être talentueux, mais chacun son don tout de même...







La jeune Miwaku ne se laissait distraire et continuait comme ça pendant plus de deux heures. Ses mains devenaient rouge à force de tenir l'arme en question et les courbatures commençaient à se faire ressentir. Il fallait dire que l'endurance pour danser, n'était pas la même que pour le combat. Essoufflée et tremblante dans tout son corps, elle décidait quand bien même de faire une pause. Elle s'asseyait aux pieds d'un arbre, à l'ombre et éventail à la main, elle levait les yeux vers le ciel réfléchissant à voix haute.

J avais médité pendant plusieurs jours. Il était maintenant temps de me dégourdir. Mon esprit était entrainé, je devais faire de même avec mon corps. Le but était toujours de me maintenir en forme afin d être toujours prêt pour le combat. C était donc tout à fait naturellement que je me rendais sur les terrains d entraînements se situant dans les quartiers clanique. Je m’y rendais souvent et ce qui était navrant, j étais souvent le seul à m entraîner... Les kumojins pensent de plus en plus à s’amuser et la débauche... si une guerre éclatait, on aurait énormément de perte.

J approchais du terrain et mon ouïe me mettait en alerte.. ou surpris. Il y avait une jeune fille qui s entraînait au shuriken sur les cibles présente. Je l observais sans me montrer. J étais rassuré de voir qu il y avait quelqu un qui travaillait son art du combat, meme si elle semblait débutante, il fallait bien commencer un jour et son entraînement portera ces fruits.

Le temps passée, elle continuait à s entraîner et les coups devenaient de plus en plus précis. C était de la persévérance, une très bonne qualité. L heure de la pause arrivait, elle était assise à l ombre d un arbre et je m’avançais pour rejoindre le terrain d entraînement et la jeune fille.



Il s approchait un peu plus.

A peine Kazuko se posait-elle sur le terrain qu'un dénommé Shinayaka Ayaki se présentait sous ses yeux. La jeune femme un peu surprise l'observait des pieds à la tête. Drôle de façon de s'habiller pour un homme du village. Hum... Shinayaka, se nom disait quelque chose à la Miwaku.

son éventail couvrant la moitié de son visage.



Ces yeux étaient terrifiants, l'on ne pouvait plus distinguer la couleur de ses pupilles. Il portait également de drôle de symboles sur tout son corps. Mais où Kazuko avait-elle entendu de tels rumeurs concernant ce drôle de personnage ?





L'homme avait observé la jeune femme s'entraîner et s'il connaissait lui aussi les lieux. Cela voulait certainement dire qu'il était potentiellement un shinobi !

La petite me regardait, il est vrai que j aurai pu m annoncer de manière plus courtoise, mais elle n était pas une hattori, je m abstenais donc de le faire et de marquer d autres marques de respect qu envers les Hattori. Et j avais raison quand elle se présentait a moi... encore une de ce clan, mais elle n était pas comme l autre ignominie qui tenait les pires endroits de Kumo. Ce n était pas une visite... je n avais jamais de visite à rendre sauf à mes maîtres quand ils me confiaient une mission.



Peut être trop dur, mais ce genre de question je me plaisait pas. Je ne venais pas ici pour papillonner et distraire mon esprit de son but. Elle continuait à me regarder de la tête au pied... elle n avait sans doute jamais vu un membre de mon clan, ce qui était normal.



Ça résumait bien la chose sans trop rentrer dans les détails. Ma formation n avait pas lieu d être exposé et devait reste secrète aux yeux de paien sans comme elle.



D un coup, mon bras s allonger de manière disproportionnée afin d atteindre les cibles et de reprendre les shurikens.

Enfin l'énigme était résolu ! L'homme faisait parti de ce clan cacher des autres. Il y avait trop peu d'ouvrages, voir quasiment pas. Seul les plus anciens racontaient ces "légendes" aux enfants pour les effrayer lorsqu'ils n'étaient pas sage. La Miwaku entendait l'homme lui expliquait qu'une tenue comme la sienne était inutile et encombrante. Au moins l'individu na passait pas par quatre chemins, s'il avait une chose à dire, il le dirait. Amusée Kazuko lui répondait.



Mais son amusement se tournait très vite en peur, lorsque l'individu allongeait ses bras pour récupérer les Kunaï. Kazuko comprenait que l'homme ne devait pas être un simple shinobi, mais un maître dans son art du combat.



Elle saisissait les Kunaï et reprenait l'entraînement de plus belle. Le dénommé Ayaki avait raison sur un point, la tenue était un peu gênante pour certains mouvements à faire. Après plusieurs lancer Kazuko s'arrêtait.



La jeune femme défaisait sa ceinture et laissait son kimono tomber à ses pieds. Les seuls vêtements qui lui restaient, étaient un short long noir et un haut court de même couleur que le précédent.



Fonçant tête baisser, la Miwaku touchait un peu plus les cibles. La confiance commençait à pointer le bout de son nez. Le Shinayaka tentait-il de lui enseigner l'art de combattre, malgré sa froideur ?

Femme ou non, au combat cela n avait guère de importance et tout kumojins dignes de cette empire devaient être prêt au combat en cas d attaque. Je vivais pour cela, les autres étaient trop perverti pour comprendre notre clan, mais nous étions les plus discipliné et les plus apte à défendre l’empire et donner notre vie pour lui. Elle aussi, était une âme égarée et ces paroles me le confirmaient.



Clair que de détruire une nation attirerait tôt ou tard les foudres sur Kumo.



Si on se résignait à une seule possibilité, cela n avait aucun sens. Elle avait raison que je n aimais pas broder mes paroles comme la plus part, la diplomatie, je laissais cela aux Hattori. Je la regardais alors jeter à nouveau les shurikens, le résultat était médiocre.



Elle décidait alors de m écouter et d’adapter une tenue bien plus confortable pour s entraîner... cette tenue de Geisha était bon pour les bars et autres lieux de luxure. Elle recommençait alors ses lancées, meilleur résultat mais trop de précipitation.



Jeunesse et indiscipline, deux termes qui allaient très bien ensemble.

Kazuko écoutait les conseils d'Ayaki les uns après les autres. Se débattant du mieux qu'elle pouvait, elle finissait par rétorquer à son entraîneur.





La jeune femme écoutait tout de même ce que l'homme lui disait. Ne pas aller trop vite et se concentrer sur une cible non mouvementer. Cela commençait à venir petit à petit, mais il manquait quelque chose... La jeune Miwaku comprenait enfin qu'il fallait associer danse et combat pour qu'elle puisse progresser, mais elle revenait très vite à la réalité des choses lorsque le Shinayaka l'interrompait.



Le paroles de l'homme ne cessait de passer en boucle dans l'esprit de la demoiselle. Femme, Homme ou enfant, l'ennemi ne ferait pas de différence et si Ayaki pensait que Kazuko n'en savait rien il se trompait lourdement.

Chuchotait-elle.

Lancé après lancé, sa précision commençait enfin à évoluer et quant à la fatigue, elle gagnait de plus en plus de terrain.

Cette petite avait un sale caractère même si elle se rendait assidue pour son entraînement. Elle était au moins facile à motiver... mais la suite ne me plaisait pas de trop et il est vrai, de ce que j ai entendu, les femmes de ce clan ne sont pas trop admises comme shinobi. Elle était pourtant une manipulatrice de l’esprit m, un atout majeur en soutien aux guerriers du corps à corps.



Je souriais légèrement.



Une méthode voir même une stratégie qui marcherait sans trop de difficulté si c était bien fait. Je lui faisais un petit signe te tête afin d approuver le fait que je la déconcentrais en discutant et malgré cela, je continuais.



Cause à effet, il fallait s’adapter sinon c était la mort assuré, le monde shinobi était impitoyable.

Elle semblait murmurer et je voyais bien que les shurikens redevenaient de moins en moins précis... du à de la fatigue certainement. Son esprit et son corps n étaient pas encore assez résistant pour s entraîner plusieurs heures, mais elle allait devoir s adapter !

Le bougre continuait de donner un mal de crâne pas possible à le jeune fille. Les coups devenaient de moins en moins précis et la fatigue s'accentuait toujours plus. Plutôt pas mal pour une débutante, non ?





Elle marquait un petit temps de pause avant de reprendre.



Les membres engourdies, Kazuko tentait tant bien que mal de marcher. L'effort d'aujourd'hui était trop dense pour la demoiselle, elle décidait donc de s'asseoir.



Elle lui tirait la langue pour lui montrer son air taquin de jeune peste du village. La jeune Miwaku avait la réputation d'être une jeune adulte têtu et capricieuse. C'est pourquoi les anciens corsaient chaque punition l'envoyant jusqu'au cachot s'occuper de détenus les plus sordides. Mais cela n'empêchait pas Kazuko de devenir plus forte en intérieurement. De faire l'idiote l'amusait jusqu'au moment où un terrible mal de crâne s'abattait sur elle.
La jeune femme se tenait la tête et la posait au sol avec rapidité et violence. C'était une vision, une horrible vision... Le sang, les pleurs, les cris... Tout se mélangeaient à gogo jusqu'à ce que Kazuko hurlait.

Elle perdait connaissance.

La jeune fille avait assez de mal à se concentrer sous la cascade de parole que je pouvais débiter. Elle me parlait alors de Maître Hidemi qui l vaut prit sous son aile. Si tel était le cas, mes conseils devaient s arrêter là sauf si Maitre Hidemi m en donnait l ordre.



Il est vrai que son clan servait les Hattori, mais pas de la même manière que nous.



La jeune fille semblait épuisé et elle avait grand mal à marcher. Elle s assaillait et elle se moquait légèrement de moi... je n allais pas relever ça.



La jeune Kazuko se tenait la tête... une douleur ? Une fatigue ? Elle se mettait à hurler tout en disant un charabia incompréhensible jusqu au moment où elle s effondrait au sol. Je m avançais calmement vers elle et je prenais ses battements de cœur... elle était vivante, c était une situation inattendue et elle était surtout la protégé de Maître Hidemi. Je la prenais alors dans les bras afin de la porter... L idéal était de la ramener à son clan, ils sauront certainement quoi faire...



Ayaki se dirigeait vers les quartiers clanique afin qu elle reçoit les soins nécessaires.