Il était temps pour moi d’aller à une sources incommensurables de cobaye, il s’agissait de Ame, certainement le village le plus pauvres du Yuukan, je m’étais mis en route de bon matin. J’allais profiter de la route pour réfléchir à ce que je pourrais faire pour passer une étape dans la décadence de la mort. En me rendant la bas, je n’aurai pas de mal de trouver une âme innocente, affamé qui voudrait sortir de ce lieu de perdition pour quelques bouts de pain... mais j’allais offrir bien plus que cela.
Il m’aura fallu 3 jours pour atteindre Ame, long ou pas j’avais pris mon temps pour m’améliorer à la chasse, ce qui m’évitera de devoir sortir trop souvent en dehors de ma zone et ai son rester le plus discret possible. J’entrais dans le village et je n’y voyais que misère, enfants, femmes et hommes accablé, affamé. Je ne faisais pas 10 mètres dans une demande d’aumône... bande de chien galeux. C’était juste du bétail, un marché ou je venais cherchais ce dont j’avais besoin pour mes lugubres expériences.
J’avançais, regardant autour de moi à la recherche de ce corps idéal... mon regarder se portait alors vers une jeune femme, belle d’un premier abord et certainement encore plus sans la crasse. Je m’approchais d’elle en lui tendant un bout de viande sécher . Elle me l’arrachait des mains mais elle prit la peine de me remercier d’un signe de tête.
« Pauvre fille... je me nomme Konton. Je suis vraiment triste de te voir dans cet état. »
S’apitoyer, le meilleur moyen d’ensorceler une proie des plus faibles. Elle se redressait et elle me remerciait, tout en me disant son nom... Katami... un bien jolie prénom. Je lui souriais.
« Cela te plairait de manger à ta faim chaque jour ? Je suis médecin et j’aurai besoin d’une assistante pour m’épauler dans mon travail perilleux. Tu auras ta chambre aussi et de quoi te rafraîchir chaque jour. »
Je la fixais dans les yeux. La réaction fut rapide et elle n’hésita pas à accepter.
« il serait peut être bien que tu préviennes tes proches, que je leur en parle aussi, ce n’est pas anodin surtout que ç est à quelques jours de marche. »
Son regard était remplis de tristesse, elle me disait qu’elle n’avait plus personnes.... elle savait juste que ces frères étaient partis vers la ville minière pour trouver du travail, mais qu’elle n’avait plus de nouvelles et que rien ne l’attendait ici... c’était juste parfait, excellent.. personnes pour se soucier d’elle et de ce qu’elle deviendra.
« bien allons y, la route est longue. On ira à notre aise et, j’ai découvert une source à quelques heures d’ici, tu pourras prendre un bon bain. Et je chasserais pour avoir un bon repas au coin du feu. »
Je me m’étais alors en route avec ma proie... je reviendrais sûrement ici... il y avait un grand choix et beaucoup de facilité.