Un vent de désir


Empire Hattori, Quartiers claniques

Année -6 | Printemps
| Ombre Blanche |

Les premiers rayons du soleil passaient au travers de la charpente en mauvais état et se posant sur le visage du jeune garçon qui finit par se réveiller de cette gêne quotidienne. 
Un nouveau jour commence et ce dernier ne semble pas plus enchanté que cela. Il reste allonger sur son matelas à même le sol et regarde le plafond pendant quelques minutes avant de se redresser et se diriger vers la fenêtre pour ouvrir le volet. Le seul avantage de dormir dans ce grenier était probablement la vue, c’est pourquoi il pose sa tête sur le rebord et contemple la fin du lever du soleil et le village de Kumo prendre vit.

Il prend une grande inspiration et soupir, la fin de l’aurore ne voulait dire qu’une chose, le chef de famille ce réveil à son tour, il faut donc descendre aider aux tâches ménagères.
Il secoue la tête et se positionne devant son miroir pour se recoiffer et remettre son kimono blanc devenu gris avec la saleté et bien trop grand pour lui en état.
Il prend soin de marcher délicatement dans les escaliers afin de ne pas faire grincer les marches, il avait l’avantage d’être léger et cette tâche lui était facile. Une fois au rez-de-chaussée, il se dirige vers la cuisine et saisi au passage un marche pied pour pouvoir atteindre le placard contenant les bols qu’il va ensuite poser sur la table dans la pièce centrale de la maison. Il retourne par la suite dans la cuisine et entend en arrière-fond la famille se lever, il se contente de sortir ce qu’il faut pour que la famille déjeune. Lorsqu’ils arrivent tous dans la pièce de vie, Nobuhisa s’incline silencieusement jusqu’à ce qu’ils soient tous installés et repart dans la cuisine s’installer à une table sur laquelle il prendra son repas. Un bol de riz et de maigres accompagnements tels qu’une sardine et des légumes. Il entend les voix de la pièce voisine, mais ne distingue pas tous les mots, il finit rapidement son repas et lave sa vaisselle avant de débarrasser la table familiale.
C’était sans compter sur son kimono sur lequel il marche avant de tomber et de briser un des bols.
A peine eut-il le temps de tomber qu’il se redresse et effectue un dogeza, il savait que ce qui allait arriver par la suite ne serait pas agréable.

Dialogue de personnage
« Je suis désolé, pardonnez-moi ! »


Il ne décolle pas son front du sol, mais sent une aura pesante émanant de la famille. La mère pose son pied sur son flanc droit et le pousse assez fortement pour qu’il soit propulsé à un mètre.

Dialogue de personnage
« Bon à rien, tu n’arrives même pas à une tâche aussi simple. »


Nobuhisa, reprend sa position d’excuse sans dire un mot.

Dialogue de personnage
« Hors de ma vue ! »


Il se lève, mais garde la tête baissée, sachant que s’il croisait le regard de sa mère, il subirait sa colère de nouveau. Il monte dans sa chambre et prend le temps de respirer à nouveau avant de se poser devant sa fenêtre et d’observer le monde extérieur. Il ne mit pas longtemps avant de sortir de sa rêverie, car il entendait plus d’agitation que d’ordinaire à l’étage inférieur. Il s’approche de la porte pour écouter.

Quelle idée tu as eu de nous ramener ton bâtard? Sa mère n’en veut pas, pourquoi en voudrais-je ?

Il ne connaissait que trop bien le son de ces mots qu’il avait pris l’habitude d’évincer de sa mémoire.

Dialogue de personnage
« Écoute-moi ! Je n’allais pas le laisser mourir de faim dans la rue non plus ! Ce n’est qu’un enfant ! »

Il était rare que son père prenne sa défense mais il avait l’avantage de le faire de manière sincère.

Dialogue de personnage
« Te rends-tu compte de l’image que cela apporte à notre famille ? Je ne supporte plus les regards quand nous sortons ! »


Le cœur noué, le garçon serre les poings et repasse en mémoire les rares moments où il pouvait encore sortir et profiter de l’air frais qui lui manquait de plus en plus.

Dialogue de personnage
« Je ne veux plus voir cet enfant, fais en ce qu’il te plaît, mais je ne veux plus de lui sous mon toit ! »


Le cœur battant, effrayé d’être abandonné pour de bon, l’enfant fût prit d’une idée aussi subite que folle.
Il se retourne vers la fenêtre et décide de s’enfuir.
Un abandon ou la fuite... Tels étaient ces deux options, mais dans la dernière il se trouvait une excuse. Il passe sa jambe par la fenêtre et arrive sur le toit, il reste figé l’espace d’un instant et regarde une derrière lui, plein de doutes et d’hésitation. Le vent souffle alors délicatement dans ses cheveux qui flottent légèrement devant son visage. Il tourne alors la tête pour se mettre face à la brise et aperçoit le village.
Cette vision d’espace et d’inconnu résonne en lui et il avance alors sans plus se poser de questions.

Il prend soin de marcher délicatement sur la toiture, gère aussi bien que possible sa balance avec le vent et l’instabilité du bois fragilisé par les intempéries.
Chacun de ses pas lui apporte une dose d’adrénaline supplémentaire et dans ses oreilles, le garçon n’entendait que les battements de son cœur.
Il saute sur les toitures du voisinage et s’éloigne de sa prison à l’apparence de famille.
Passant près d’un arbre Nobuhisa y saute pour se poser sur la terre ferme. Après avoir déambulé plusieurs heures, il se trouve alors sur une place, mais celle-ci semble bien différente des quartiers Miwaku. Plus propre, plus lumineuse, plus impériale.
C’était le quartier du clan Hattori. Son souffle se coupe de nouveau et guette autour de lui, il ne semblait pas s’être trop fait remarquer. L’enfant décide de partir avant de finir dans un cachot ou revendu à un Hattori, il recule lentement et part en courant dans une ruelle en prenant garde de regarder derrière lui.
Erreur de sa part, car il n’avait pas vu la personne sortant de la ruelle et la percute.
Le jeune garçon tombe au sol, il n’était pas bien compliqué d’accomplir cet acte au vu de sa corpulence, il ouvre les yeux après le choc et lève les yeux.
Un enfant, il semblait plus âgé et sa tenue indiquait une appartenance à la branche impériale.
Son sang se glace et s’il n’était pas déjà pâle, il aurait été possible de voir son teint s’éclaircir d’avantage. Il tente de parler, mais rien ne sort de sa bouche, il se contente de déglutir et regroupe ses dernières forces pour prendre une posture d’excuses et attendre que son sort soit réglé.

Publié le 31 Août 2020 vers 18h

| Ombre Prodige |
1

Tu étais jeune et tu avais pourtant tant de responsabilités. Membre du clan Hattori, tu avais un devoir particulier envers les citoyens de Kumo, mais en plus de cela, tu étais le fils de Buichi Hattori, membre de la main de l'empereur la famille qui avait l'honneur de défendre l'empereur Hattori. Ta mission était double, tu te devais de protéger le Raikage, chef de ton clan, mais aussi le peuple opprimer en lui offrant l'asile que ta domination leur offrait. Tu te devais d'être intelligent et instruit de par ton statut particulier au sein des Hattori, mais tu te devais aussi d'être un membre du clan que beaucoup considéré comme un essaim, des centaines d'être semblable travaillant dans un but commun. Le hive mind. Ce n'étant pas vraiment le motto de ta famille et pour toi, ce serait l'excellence dès ton plus jeune âge. Tu avais donc un cours sur la bienséance ou plutôt comme on aime l'appeler... La politesse. Tu trouvais cela ennuyant et superflu, mais le futur te laisserais certainement comprendre que tu en avais besoin dès ton plus jeune âge. En bref, tu étais en route pour une bonne matinée s'ennuie selon toi, mais tu t'en sortirais sans trop s'ennuie si tu écoutais bien.

- Plus tard dans la matinée -



Dialogue de personnage
« Yūhei-san, vous avez du temps de libre à présent, que souhaitez-vous faire à présent. »

Dialogue de personnage
« J'ai faim... »

Dialogue de personnage
« Oh, je vois, que souhaitez-vous manger dans ce cas ? »

Dialogue de personnage
« Je veux... Des pâtisseries s'il te plaît. »

Dialogue de personnage
« Je ne suis pas certaine que votre père serait d'accord avec ça.... Mais si nous faisons un détour, je pourrai vous en prendre un. »


Ta gouvernante était une femme bonne et aimante. Elle n'était clairement pas ta mère ni ta grande sœur, mais tu aimais passer du temps avec elle. Elle était gentille et jolie, mais surtout elle te laissait faire des choses que tu n'avais pas le droit, comme manger des gâteaux avant le repas par exemple. Tu lui tenais la main, tendrement en suivant ses pas tandis qu'elle marchait toujours à ton niveau. Tu n'étais pas un prince, mais cette femme te protégeait. Elle était ta gouvernante, mais elle était surtout une Kunoichi, mais ça t'étais bien égale encore a cette époque. Tu ne voyais en elle rien de mauvais et jamais tu n'aurais pensé qu'elle pourrait tuer quelqu'un. Et pourtant, elle était bien l'une des ninjas du village sous les ordres directs de ton père, elle était donc certainement une meurtrière. Elle n'était pas une Hattori, ses yeux n'était pas jaune, mais elle avait le respect de certains des tiens, elle devait donc être forte quand même ? C'est ce que tu aurais imaginé en tout cas si tu t'étais posé la question, mais tu étais encore trop jeune et insouciant pour cela, tu étais un enfant. Un enfant qui ne passait pas beaucoup de temps avec d'autres enfants. À vrai dire, tu ne passais jamais de temps avec d'autres enfants de ton âge. Ta sœur était trop prise par son entraînement Ninja, tu avais une scolarité à domicile pour diverse raison et les seules enfants que tu voyais était des Hattori qui... On ne va pas se le cacher te laissait parfaitement indifférent. Tu étais du genre enfant calme et taciturne, pas vraiment insolent ni perturbateur. Tu avais du respect pour les gens autour de toi, professeurs, élèves ou personnels. Citoyen ou militaire. Tous les corps de métier. Tu lâchas la main de ta gouvernante l'espace d'un instant pour courir au bout de la rue où se trouvait la boulangerie que tu visais, mais..

Dialogue de personnage
« Dit, Hanabi Nee-san, on arri'... »


- BAM -



Tu n'eu pas le temps de finir ta phrase que quelques choses te percuta et que tu tombas au sol. Un bruit sourd, très clairement quelques choses de conséquent, pas une arme ni rien. Tu n'étais pas vraiment blessé, tu avais juste un petit peu mal a la main, elle était écorchée légèrement, quelques petits bouts de cailloux, un peu de sang, mais vraiment, rien d'important. Tu regardais ta main vite fait, mais ton regard se tourna rapidement vers ce qui t'avais renversé tout en entendant les pas d'Hanabi arriver vers toi. Un petit garçon. Enfin un garçon plus jeune que toi en tout cas, c'était sûr. Il était maigre, pas très bien habillé, mais tu remarquais surtout l'air apeuré sur son visage. Ton clan faisait souvent cet effet au gens. Tu avais les cheveux d'un noir profond et des yeux jaune presque luisant de par leur couleur naturelle, tu portais de beau vêtements... Inutile de déclarer ton patronyme. Il avait peur des conséquences, mais toi, tu n'y pensais pas. Tu voyais juste son genoux en sang. Pas de plaie profonde ni rien, mais tu voyais quand même du sang couler. Tu te relevas et t'agenouilla directement devant lui, sortant ton mouchoir pour le mettre autour du genou du jeune garçon. Ton rôle d'Hattori, ton véritable rôle. La protection.

Dialogue de personnage
« Tu vas bien ? Hanabi, je pense que ce garçon a besoin d'un pansement... Et de manger aussi... Et de prendre une douche... Et de nouveau vêtement.... »

Dialogue de personnage
« Yūhei-san... Je crois que ce ne va pas être possible de... »

Dialogue de personnage
« Ramenons-le à la maison dans ce cas. »


Tu te retournais vers le garçon que tu regardais de ton regard inexpressif et stoïque. Il était vrai que tu n'étais pas le champion des émotions, mais tout de même. Tu tentas un sourire, certainement un peu étrange, mais tu te voulais réconfortant. Tu ne voulais pas qu'il ait peur de toi ni même de la situation.

Dialogue de personnage
« Je m'appelle Yūhei et toi ? Dis... Tu veux être mon ami ? »




Publié le 02 Septembre 2020 vers 22h

| Ombre Blanche |

Encore sous le choc, Nobuhisa reste figé et regarde l’enfant en face de lui, il s’aperçoit qu’il est légèrement blessé à la main, son regard se dirige ensuite vers la kunoichi qui arrive derrière lui. C’était fini pour lui, un simple Miwaku qui blesse un Hattori? Il avait déjà entendu parler de mises à mort pour bien moins que cela.

Il voulait fuir, mais la peur prenait le dessus, ses jambes ne répondaient plus et ne faisaient que trembler.
Les sons sont vagues et distants, sa perception était complètement biaisée et il commençait à avoir la tête qui tourne, probablement par sa respiration qui s’accélérait inconsciemment.
Il voit l’enfant Hattori mettre la main dans sa poche et en sortir un mouchoir, bien des idées lui traversèrent la tête, mais certainement pas ce qui allait arriver.
Il se baisse et panse une blessure au genou qu’il n’avait pas remarqué dans sa panique.
Nobuhisa reste coi et regarde le mouchoir blanc se teindre légèrement de rouge à l’endroit de la plaie avant d’être sortie de sa réflexion par la voix du jeune garçon qui s’adressait à la kunoïchi.

Hanabi-neesan? Sa sœur ? Elle ne lui ressemblait pas pourtant, mais il fut piqué par les remarques qui suivaient ; manger ? Une douche ? Des vêtements ? Était-ce la coutume Hattori de voir les habitants des bas quartiers comme des animaux errants ?

Le Miwaku baisse les yeux et regarde sa tenue couverte de poussière et trop grande pour lui. Un kimono autrefois blanc qui avait délavé et moisît par la même occasion, il se faisait donc une raison, mais la douche ? Avait-il l’air si misérable ? Il soulève son bras gauche et renifle le bout de sa manche. C’est une odeur âpre qui se faufile dans ses narines et il secoue la tête de dégoût.
Il lâche un léger soupir et réalise qu’il fait réellement peine à voir, mais est de nouveau sorti de sa réflexion par l’enfant.
Il n’écoutait pas les dernières paroles qu’il venait d’échanger avec sa sœur et fat maintenant face à lui, Nobuhisa retient sa respiration ne sachant à quoi s’attendre.
De plus, il avait une expression étrange sur le visage, ses yeux étaient aussi vide que le néant, mais il n’avait pourtant pas l’air d’être agressif. Est-ce qu’il essayait de sourire ? Une mission fort peu réussite, mais qui apaisait l’esprit de jeune fugueur qui se relevait en se dépoussiérant.

Il s’appelait donc Yūhei, aussi étrange qu’il puisse être, il n’avait pas l’air méchant et semblait être sincère dans sa demande d’amitié. Une demande peu commune, on l’avouera, mais qui avait le don d’être direct et clair.
Mais après cette démonstration d’ingénuité le candide Miwaku lâche une petit rire qui accompagne un visage bien moins terrifié qu’il y a quelques secondes.

Dialogue de personnage
« Haha, tu es bizarre ! »


Il effectue une révérence devant Yūhei et en se relevant, l’innocence avait repris place sur son visage, il souriait au point ses yeux plissaient et étaient quasiment fermés.

Dialogue de personnage
« Moi, c’est Nobuhisa! Mais tu peux m’appeler Nobu si tu veux !
»


Il s’approche de son nouvel ami et lui attrape délicatement la main qui semblait égratignée avec sa main droite et la recouvre de sa main gauche et affiche un regard peiné.

Dialogue de personnage
« Je suis désolé pour ta main... Et tu as utilisé ton mouchoir pour mon genou, je vais te rembourser plus tard !
»


L’opalin garçon garde ses mains sur celle de l’Hattori, mais change légèrement de position, il tenait simplement la main du garçon en reprenant son sourire.

Dialogue de personnage
« Dis! Tu veux faire un jeu maintenant qu’on est amis ? »


Les tracas semblaient avoir disparu de sa mémoire, il restait un enfant qui venait de se faire un ami, qui plus est, un Hattori. Mais un détail brise le calme qui venait de se faire, le jeune Miwaku n’avait que peu manger ce matin et l’heure du déjeuner avait sonné.
Son estomac lui rappelait un besoin primordial de son organisme: manger!
Il rougit légèrement au bruit qui venait du fond de ses entrailles mais garde son sourire, bien trop concentré sur son nouvel ami.

Publié le 07 Septembre 2020 vers 22h

| Ombre Prodige |
1

Dialogue de personnage
« Enchanté Nobuhisa. »


Tu ne comprenait pas réellement pourquoi le garçon face à toi te disait que tu étais bizarre. Mais il n'était pas forcément le seul à te qualifier avec ce mot et bien d'autre. Étrange, bizarre, louche, effrayant parfois. C'était une des raisons évoquaient quand ceux de ton âge justifiaient de ne pas s'approcher de toi. Tu étais de ceux qui n'étais pas dans le moule, dans la norme sociale de ton époque. Tu étais toi-même et ce toi même ne plaisait visiblement pas à la majorité. Mais contrairement aux autres, le garçon te fit une révérence au lieu de t'ignorer ou pire, de rire de toi. C'était assez rare que les gens osent faire ce genre de chose. Ton sourire un peu étrange devenait légèrement plus sincère même si... tu restais comment dire... Un peu creepy. Nobuhisa. Un drôle de prénom, clairement pas du genre que tu avais dans ton entourage en tout cas. Il attrapa ta main, tu le regardais surpris. C'était assez rare que les gens osent faire ce genre de chose. Surtout les pauvres et les gens du bas quartier, surtout envers un Hattori. Ta famille était noble, ton clan impérial et totalitaire. Parfois injuste, mais dans tous les cas dominant. À ton âge, ton poison aurait déjà pu tuer.

Dialogue de personnage
« Un jeu ? Quel jeu ? Je n'ai jamais joué avec un pauvre, je ne sais pas comment on joue... »


Tu te posais réellement la question. Les autres enfants jouaient à des gens classiques pour toi, mais tu ne voyais pas de terrain pour jouer avec un ballon, tu ne voyais même pas un ballon autour de vous à vrai dire. Mais quelques choses te retirèrent de tes tracas, c'était le bruit d'un estomac qui criait famine et ce n'était pas le tien. Tu avais faim toi aussi mais pas de là a commencer une autophagie en tout cas. Tu posais ta main sur ton ventre et regardas Nobuhisa qui était pour un enfant, vraiment pale et maigre. Les hattori n'était pas gros, les Miwaku non plus en générale, mais lui était réellement à la limite de la malnutrition. Tu te retournas sans lâcher la main de ton nouvel ami et fit signe à ta gouvernante de s'approcher pour lui souffler à l'oreille quelques chose.

Dialogue de personnage
« ~ Hanabi nee-san est-ce que j'ai le droit de le garder ? ~ »

Dialogue de personnage
« ~ Yuhei-san... Les gens ne sont pas des animaux.... Je... ~ »

Dialogue de personnage
« ~ je veux un petit frère moi.... Papa n'est jamais là, Maman non plus et je suis toujours tout seul. ~ »

Dialogue de personnage
« ~ ... ~ »


Tu vit alors Hanabi se redresser et attraper ton nouvel amis par le bras pour l'envoyer un petit peu plus loin pour que tu ne puisse pas entendre la suite de la conversation. Tu ne savais pas trop ce qu'elle prévoyait, mais Hanabi ne ferait jamais rien pour te contrarier. Tu étais un enfant si calme, si adorable. Tu étais parfois un peu étrange mais toujours affectueux avec elle. Elle savait qu'elle ne remplacerait jamais une présence maternelle pour toi, mais dans le fond, tu voulais quand même la traiter comme tel.

Dialogue de personnage
« Bon très bien. Le jeune maître veux vous prendre comme garçon de compagnie et il est difficile de refuser ce genre de chose à un enfant de ce clan, tu dois bien le savoir malgré ton jeune âge. Tu as des parents ? Si oui, j'aurais besoin de les rencontrer. Si non, tu nous suis dès à présent. Je m'occuperais de t'apprendre les bases qu'un bon servant dois acquérir. Je suis désolé, mais ce n'est pas quelque chose que tu peu refuser. »


Tu ne savais pas que cette situation était compliquée pour Hanabi, elle-même était une Miwaku après tout. Peut être avait-elle vécu quelques choses de similaire par le passé, dans tous les cas elle ne t'en aurait pas parlé, tu étais bien trop jeune et puis... elle semblait heureuse de cette situation, car une femme Miwaku ne possédant pas le don héréditaire était une femme miwaku inutile et celle-ci finissait bien trop souvent dans la prostitution.

Dialogue de personnage
« Nous irons manger dès que ces formaltés seront réglées. »


Publié le 14 Septembre 2020 vers 22h

| Ombre Blanche |

Il était surpris de voir la jeune femme l’attraper par le bras l’éloigner de son nouvel ami. Il avait l’habitude de ce genre d’attitude, mais ne s’attendait pas au discours qui allait suivre.
Plutôt que de lui demander de s’éloigner, elle lui propose le rang de garçon de compagnie.
Le jeune garçon la regarde de haut en bas, en faisant attention, on pouvait voir qu’elle n’était pas une Hattori et au vu de sa réaction pour complaire Yūhei, ils devaient tout d’eux appartenir au même clan.
Il ne semble pas apprécier l’idée de retourner chez lui, mais il savait que mentir lui causerait bien plus de tort qu’il ne l’imaginait et à la jeune kunoichi aussi.
Nobuhisa hocha la tête en silence et pointe du doigt une ruelle.
Les quartiers Miwaku se trouvaient plusieurs rues plus loin. Il suffisait de marcher pendant quelques minutes pour atteindre l’entrée du quartier clanique.

Dialogue de personnage
« Je n’ai pas envie de rentrer à la maison !
»


Il attrapa le poignet d’Hanabi et affichait une expression effrayée.

Dialogue de personnage
« On est vraiment obligé ? »


Il la lâche et s’incline pour s’excuser de sa réaction faite sous l’impulsion avant de soupirer.

Dialogue de personnage
« Non... Je sais déjà la réponse... Je vais vous conduire... »


L’appréhension se sentait dans sa voix et il ne se voilait pas la face, c’est une information qui allait se savoir un jour ou l’autre, mieux valait régler cela une bonne fois pour toute.
L’opalin se redirige vers son ami qui patientait calmement à quelques pas d’eux et tout sourire, lui attrape la main de nouveau et commence marcher vers la kunoichi à qui il attrape la main aussi pour se diriger vers son quartier.

Le spectacle était particulier, deux Miwaku promenant un Hattori dans les tréfonds des quartiers démunis.
Nobuhisa se fichait pas mal des regards extérieurs, il pensait à bien trop de choses au moment même.
Chacun des pas qu'ils effectuaient l'amené dans une rue plus sombre et sale, les regards se faisaient plutôt étonnés à la vue du particulier trio.
Après une marche de quatre à 5 kilomètres, il arrivaient à destination, ils étaient devant le palier de sa maison. Par réflexe, il sera les mains qu’il tenait dans les siennes par appréhension de l’accueil qui allait lui être fait par la maîtresse de maison.
Il lâche la main de la gouvernante et se cache derrière Yūhei en accrochant son haori et laissant à peine dépassé son visage de derrière lui.

Dialogue de personnage
« C’est cette maison... Vous pouvez y aller si vous voulez... »


À peine eue-t-il le temps de finir sa phrase que la porte s’ouvrit et son père sortait en tenant dans ses bras, des affaires appartenant au jeune garçon.
Il fut pris d’un pincement au cœur et sera la prise sur les vêtements de Yūhei.

L’homme reste bouche bée devant le jeune Hattori et la kunoichi sur son palier, mais remarque la chevelure rebelle de son fils.

Dialogue de personnage
« Nobuhisa? C’est toi ? On t’a... Je t’ai cherché pendant des heures ! »


Il décale d’avantage son visage pour le laissant apparaître totalement.

Dialogue de personnage
« Pourquoi est-ce que vous jetez mes affaires alors ? »


Il regarde rapidement dérrière lui et déglutit l'air gêné en effectuant un rire pour le moins forcé.

Dialogue de personnage
« Tu étais parti depuis plusieurs heures donc... »


Il ne finit pas sa phrase et se contente de soupirer ne trouvant pas la moindre excuse concernant son action actuelle. Il affiche un regard complétement perdu.

Dialogue de personnage
« Tu sais que j'ai les mains prises mon grand... »


Nobuhisa lâcha le haori de Yūhei et se replace entre Hanabi et du jeune Hattori. Il serrait les poings et semblait vexé.

Dialogue de personnage
« Vous alliez m'abandonner ou me vendre comme elle l'a demandée n'est-ce pas ? »

Publié le 15 Septembre 2020 vers 21h

| Ombre Prodige |
1

Tu ne pensais pas à grand chose alors que vous vous enfonciez sans trop comprendre pourquoi dans les quartiers pas très glorieux de la magnifique cité de Kumo. Toi, tu avais seulement faim, tu ne voulais qu'une chose, c'était un éclair de Kumo au café et une brique de lait chocolat. Tu étais un enfant normal si l'on y regardais pas de trop pret à vrai dire. Mais tu tenais la main de ta gouvernante, suivant ses pas sans poser de question. Jamais elle ne te ferait de mal, jamais elle ne t'enverrais dans un lieu dangereux pour toi. Elle était aimante, protectrice, et redevable envers ton père qui l'avait lui-même sortit de la misère dans laquelle elle vivait avant, mais ça, tu l'ignorais à cause de ton âge. C'était simple. Mais Nobuhisa lui semblait effrayé, désorienté. Tu sentais qu'il avait peur alors qu'il se refugeait derrière toi et non derrière l'adulte qui vous accompagnez. Tu savais alors que ton rang serait ce qui le sauverait et le réconforterais. Tu regardais devant toi, et un homme apparut. Il semblait etre l'homme de la maison, mais les affaires qu'il portait étaient clairement celles d'un enfant. Celle de ton nouveau compagnon de jeu plus précisément. Tu ne comprennais pas réellement ce qu'il se passait, ses parents devait faire du ménage et jeter ses vieille affaire non ? Mais tu compris que non rapidement alors que Nobuhisa prononça les mots de trop à ton goût. Vendre son enfant ? C'était une trahison. Nobuhisa était issu des bas quartier de kumo, mais toi ? Tu te promettais déjà de servir et de protéger Kumo, tu étais si jeune et pourtant si déterminer à faire disparaître ce genre de chose qui faisait tant de mal à l'empire.

Tu n'étais pas un Ninja, tout juste savais tu maîtriser ton chakra pour en faire de faible technique de ton clan ou de vulgaire étincelle de raiton, mais tu sentais comme une impression étrange en toi. De la colère. Tu ne ressentais pas souvent ce genre de chose, il fallait bien te l'avouer, tu étais un enfant difficile a énervé, difficile à frustrer, mais aussi difficile à satisfaire réellement. Ton sens de la justice était cependant déjà bien encré en toi et ton peuple en aurait certainement besoin un jour. Pour l'instant, tu étais juste perturbé par ce que tu ressentais. Une sensation qui t'encrer profondément dans le sol, tes poings serré alors que ton visage restait inexpressif tout au plus. Hanabi comprit. Tu n'étais pas d'humeur a jouer et il faudrait regler le problème rapidement avant que tu ne fasse un caprice d'enfant riche encore. Enlever un enfant des bas quartier et en faire ton garçon de compagnie était une chose, mais tuer deux adultes en était une autre. Hanabi devrait répondre de cet acte si elle agissait et elle ne pourrait justifier cela par une simple excuse de misère sociale couplé a un caprice d'enfant. Hattori ou non, tu n'étais pas maître ni dieu dans cette cité, tu étais privilégié, mais tu devais répondre de tes actes aussi.

Dialogue de personnage
« Ne répondez même pas si vous souhaitez garder vos organes. »


Hanabi intervint. Elle ne sortit aucune arme alors qu'elle posait sa main sur la tête de Nobuhisa ébourrifant doucement ses cheveux tandis qu'elle se mettait devant lui et toi. Tu rattrapas la main de Nobuhisa, regardant les larmes couler sur ses joues avec inquiétudes dans le fond. Tu étais en colère, mais en le voyant, tu étais triste. Tes yeux devenaient humides en le regardant et tu sentais que sa tristesse était aussi pleine de haine.

Dialogue de personnage
« Le jeune maître Hattori requiert la présence de votre fils. Il ne s'agit pas d'une demande, mais bel et bien d'un ordre et toute tentative de votre part pour nuir à ce jeune garçon ou à la famille Hattori sera sévèrement puni. Sachez que dès à présent Miwaku Nobuhisa bénéficie de la protection du clan Hattori. Cependant... Je ne peu pas fermer les yeux sur les mauvais traitement que ce garçon semble subir. »


La dernière phrase d'Hanabi tremblait. Ses yeux étaient emplis de fureur même si elle tentait de le cacher, mais tu ne la connaissais que trop bien. Tu pouvais ressentir sa soif de sang, son envie de tuer ces gens qui maltraitaient un enfant. Elle commença à marcher vers le père alors, menaçante et armé à présent d'un Kunai. Sa respiration était lourde et rythmée, mais tu te devais d'intervenir.

Dialogue de personnage
« Onee-san, ne les tue pas... Je préfère qu'ils restent misérables car la misère est plus dure et froide que la mort. »


Hanabi s'arrêta immédiatement, voyant ton regard froid, et même effrayant pour un enfant. Tes yeux d'un jaune pur, presque doré regardait fixement l'homme, mais surtout ce qui semblait se trouver derrière. Le cœur même du problème du foyer à vrai dire. Tu penchais légèrement la tête comme si tu te posais une question. Tu étais un enfant stable, peu être un petit peu trop d'ailleurs... Tu ne débordais jamais physiquement même si ton esprit lui fonctionné à deux cent à l'heure.

Dialogue de personnage
« Il serait par contre dommage que de tragique événement arrive en notre présence. J'aimerais rencontrer la responsable de tout cela Monsieur. Nobuhisa m'appartient désormais, et tout ce qui lui appartient m'appartient et vous ne voulez pas abîmer les possessions qui sont maintenant mienne. »


Tu attendais donc là que l'homme s'en aille chercher la responsable des lieux. La confrontation entre son audieuse personne et son maintenant protégé fils serait certainement une distraction de choix, mais aussi une façon de rendre justice a ce garçon qui visiblement avait était négliger etimpuissant face a cette mégère toute sa courte vie. Il lui donnait l'occasion de dire ce qu'il avait sur le cœur, de se venger par des mots acerbes et certainement exutoire.

Publié le 19 Septembre 2020 vers 19h

| Ombre Blanche |

Il est fort probable que le cœur de son père s'arrêta de battre l'instant de quelques secondes en croisant le regard glacial de la kunoichi. Il resta cependant statique ne sachant trop quoi dire ou faire de cette nouvelle.
Un Hattori venait de lui donner un ordre, le choix n'était pas vraiment une chose qu'il avait en sa possession à l'heure actuelle. La seule chose qui lui traversa l'esprit à ce moment précis fût la fuite, mais il se remémore les "avertissements" pour le moins sanglant de la shinobi en face de lui, qui venait d'ailleurs de sortir un kunai.

Lorsque l'enfant prit la parole, il comprit rapidement qu'il valait mieux pour lui faire profil bas et se contenter de baisser les yeux et d'éviter à tout pris de l'énerver... D'avantage.
Il agrippe le futon qu'il tient dans les bras et se force à sourire. Il ne fallait pas être un génie pour voir qu'il était forcé et issu d'un malaise certain.

Un regard attentif pouvait voir la sueur commencer à se former sur le haut de son front. Il clignait des yeux pour faire disparaître rapidement les larmes qui montaient par la peur.

Dialogue de personnage
« Je... Jeune maître... Je peux tout vous expliquer... »


Il n'arrive pas à trouver ses mots et bégaie en voulant continuer sa phrase mais il met fin à cette tentative rapidement et va pour reculer dans sa maison. Il regarde le futon et alterne avec l'intérieur de la maison avant de le poser sur le sol et reculer lentement.

Dialogue de personnage
« V... Voilà... Mais je doute que ce soit à votre hauteur... Ce futon est en très mauvais état... »


Il semble entendre un bruit derrière lui et se retourne brusquement son air inquiet toujours affiché sur son visage.

Dialogue de personnage
« Non, non... Ne sors pas ! »


En énonçant cela, il se baisse et attrape un enfant un peu plus jeune que Nobuhisa, son demi-frère, Hidemitsu, non-issu d'une tromperie des plus bas étages. L'enfant était à peine capable de marcher et parler, mais quand son père le prend das ses bras l'enfant aperçois son ainé et commence à agiter ses mains vers lui en tentant tant bien que mal de l'appeler.

Dialogue de personnage
« No-Nii, No-niii »


Le père cherchait juste à retenir et faire taire son fils et commence à rentrer dans la maison, mais l'enfant bouge trop pour qu'il puisse marcher sans le faire tomber.
Nobuhisa séchait ses larmes, mais eut un pincement en voyant son jeune frère. Il ne passait certes pas beaucoup de temps avec lui, mais l'opalin faisait toujours en sorte de voir son frère sourire quand ses parents n'était pas dans le coin et appréciait qu'une personne sous ce toit apprécie sa compagnie.
Il prit alors une grande respiration et attrape la manche de Yuhei. pour l'interpeller.

Dialogue de personnage
« Ne fais pas de mal à mon père et mon frère, s'il te plaît... Ils n'y sont pour rien... »


Il s'avance lentement vers le pas de la porte et tend les bras vers son père, lui faisant comprendre qu'il voulait prendre Hidemitsu pour le calmer.
Chose qui fût instantanée lorsque que les deux frères étaient l'un avec l'autre.
Des bruits de pas se firent entendre à l'intérieur de la maison, et une voie féminine se fit entendre.

Dialogue de personnage
« Depuis quand est-ce que tu arrives à le calmer ? D'ordinaire il... »


L'arrêt de la phrase était sec et on pouvait de nouveau sentir l'atmosphère s'alourdir.

Dialogue de personnage
« Tu oses revenir sous mon toit ? Et toi... Tu prends mon nom pour effacer ton déshonneur, la seule chose que tu fais pour me remercier, c'est ce petit bâtard! »


L'homme restait silencieux, il baissa la tête et semble chercher ses mots, mais il ferme juste les yeux pour tenter d'évincer les insultes. Il jette un regard derrière lui et revoit la Kunoichi et semble pris d'un élan de courage.

Dialogue de personnage
« Je... Je n'ai jamais demandé à t'épouser moi ! »


Un silence pesant se fait et le visage plus qu'inquiet de l'homme prouvait le regard furieux de la mégère.

Dialogue de personnage
« Qu... Comment oses-tu ? Tout ça, c'est de ta faute!! »


Elle saisit un vase qui se trouvait à porté de main et le lance sur Nobuhisa qui se tourne pour éviter que son frère soit touché.
Le vase explose et blesse légèrement le jeune Miwaku qui tient fermement son frère dans ses bras.
Il tombe sur les genoux et vérifie juste qu'Hidemitsu n'est rien, son père quant à lui s'était protégé le visage pour éviter les éclats de poterie.

Publié le 20 Septembre 2020 vers 20h

| Ombre Prodige |
1

La situation était tendue, tu le sentais malgré ton jeune âge. Tu n'avais jamais connu cela à la maison et pourtant, dieu sait que les relations pouvaient être tendues parfois. Tu sentais bien que cet homme n'était qu'une victime lui aussi, certainement sous le joug d'une femme Miwaku mal luné d'être elle-même née sans la grâce ni le kenkai. Tu sentais bien que cet homme n'était qu'une victime lui aussi, certainement sous le joug d'une femme Miwaku mal luné d'être elle-même née sans la grâce ni le kenkai. Ce n'étais pas tous les jours que tu voyais des pauvres, mais tu constaté que chez eux aussi, les droits de naissance était définit par la famille dans laquelle tu vivais. Les quartiers Miwaku n'était habituellement pas aussi délabrée, aussi pauvre. Il était certain bohème mais pas aussi proche de ce que tu appellerais précaire. Assurément... Leur famille n'avait eu grâce aux yeux de personne pas même de leur propre clan.

Tu voyais alors le père paniquer et finalement remarqua un second enfant, bien différent de Nobuhisa pour ainsi dire. Il était bien plus jeune, tellement jeune qu'il était encore littéralement en couche. Nobuhisa avait donc un petit frère et cela devait être la raison de son rejet de la famille. Tu ignorais ce qu'il se passait, mais la situation commençait à réellement t'agacer. Tu avais faim, tu venais tout juste de te faire un copain et te voilà a devoir pousser du pieds des animaux malade et sur le seuil du trépas. Mais alors que tu croisais les bras te demandant comment ramener ton nouveau et seul copain chez toi, tu entendu la voix d'une mégère. Le genre de voix que tu pouvais parfois entendre dans les quartiers Hattori lorsqu'un homme trop frivole avait passé la nuit dans les bras d'une Miwaku de petite vertu.

Dialogue de personnage
« Une femme. Toujours une femme... »


Une vase vole direction ton ami. Il se retourna pour protéger le petit bout qui se trouvait dans ses bras. Tu fis un pas en avant ne sachant pas que faire, mais de toute façon, ce n'était pas à toi de le faire. Hanabi avait disparu de sa position alors que tu la cherchais de ton regard toujours aussi inexpressif. Mais il ne te fallut pas longtemps pour comprendre qu'elle était certainement partie tuer cette femme ou du moins attendre ton ordre. Elle ferait passer ça pour de la légitime défense s'il le fallait, prétextant te protéger et tu ne dirais rien. Dans un sens cette femme aurait tout aussi bien put t'attaquer aussi non ? Tu avançais vers la famille constatant que la maison était étrangement silencieuse et qu'Hanabi avait fermé la porte de la pièce où elle se trouvait probablement avec la femme.

Dialogue de personnage
« Elle ne la tuera que si je lui en donne l'ordre. Vous avez le choix monsieur. Je peu vous libérer votre fils et vous de cette femme, en échange, je prends Nobuhisa. En compensation de la perte de revenu de votre femme, vous pourrez toujours trouver une habitation un petit peu plus... Adapté. Je ne suis qu'un enfant monsieur, je n'ai pas d'argent, mais je suis de bonne naissance et je peu faciliter ce genre de chose. »


En effet, tu étais conscient qu'être un Hattori ne faisait pas de toi un dieu, mais ta famille suffisait à faire pencher la balance dans un emploi ou autre. Tu ne voulais pas devoir partager Nobuhisa, tu avais enfin un copain. Mais tu ne voulais pas non plus rendre Nobuhisa triste de ne plus voir son petit frère. Toi, tu n'en avais pas, la raison même de ton sentiment de solitude certainement d'ailleurs. Tu soupirais en regardant le bazar au sol et Nobuhisa qui peut de temps avant était " le bâtard ". Il était né hors mariage ou d'une autre femme, mais peut importait. Les hommes Miwaku n'avaient de toute façon que peut d'importance dans leurs clans, leur nom ne leur servait pas à grand chose.

Dialogue de personnage
« Tu resteras un bâtard Miwaku, tu pourras avoir plus de richesse qu'une bonne partie de ton clan, mais tu ne pourras plus les voir pendants longtemps . Tu veux toujours être mon copain ? »


Publié le 21 Septembre 2020 vers 10h

| Ombre Blanche |

La mégère avait disparu du champ de vision général et le silence avait reprit place un court instant.
Le père ouvre les yeux et regarde paniquer vers ses enfants avant de réaliser que son épouse n'était plus en face de lui.

Dialogue de personnage
« Ca va ? Tu n'as rien ? Hidemitsu non plus ? »


Il constata quelques égratignure sur le dos de Nobuhisa et semble peiné et pose délicatement la main sur son dos.
Il lâche un soupir de dépit mélangé à un soulagement certain et se tourne vers le jeune Hattori qui était juste devant lui à présent.
La proposition qu'il venait de recevoir fit de nouveau que son cœur était à deux doigts de lâcher tant les battements s'étaient accélérés. Il semblait regarder dans le vide et réfléchir à la réponse qu'il devait donner. Il savait que sa décision pouvait être salvatrice ou lui attirer plus d'ennuis par la suite.
Il regarde ses fils et passe la main dans les cheveux de Nobuhisa avec un sourire pour le moins amer.

Dialogue de personnage
« Je pense accepter la proposition de "relogement", mais jeune maître... Ne vous attirez pas de problèmes par la faute de cette femme... »


Il cesse de caresser la chevelure de son fils et fait de même avec Hidemitsu que Nobuhisa lui tend par la suite.

Dialogue de personnage
« Nobu... Je suis vraiment désolé pour tout ce qui s'est passé. »


Il était désolé et serrait ses fils dans ses bras avant de se relever et se diriger vers un jouet qui appartenait à son petit dernier. Il détache une cordelette qui est attachée et revient vers l'opalin.
Il lui tend avec un sourire doux.

Dialogue de personnage
« Ca vient du jouet préféré de ton petit frère ! Je sais que tu tiens à lui... »


Nobuhisa se saisit de la cordelette et l'attache autour de cou en faisant un collier bien trop grand pour lui à l'heure actuelle.
Le jeune garçon hoche la tête et décoiffe son petit frère avant de se tourner vers celui qui allait le devenir. Il avance et saisit les mains de Yuhei avec un sourire.

Dialogue de personnage
« Je viens avec toi ! Ce n'est pas grave si je ne peux pas les voir après... Tant qu'ils vont bien !
»

Il semble hésiter un instant et sautille d'une jambe à l'autre en regardant son ami aussi inexpressif que d'habitude. Le jeune Miwaku semble alors cesser de réfléchir et enlace le jeune Hattori en rigolant.

Dialogue de personnage
« Hehe, merci Yu-Nii! »

Publié le 21 Septembre 2020 vers 19h

| Ombre Prodige |
1

Tu étais bien content que la proposition fut accepté. Tu n'avais vraiment, mais alors vraiment pas envie de t'éterniser ici, tu avais faim, tu voulais rentrer. Tu avais fini tes cours, il y avait plus d'une heure et normalement, tu devrais déjà être rentré et être en pleine relaxation dans un bon bain d'eau chaude. Le père de Nobuhisa avait finalement accepté, tu pourrais donc bien rentrer chez toi avec ton nouvelle... Humain de compagnie ? C'était un petit peu comme ça qu'il serait présenté à ton père en tout cas. Un jouet, une distraction pour toi, un moyen de te sentir moins seul et de peut être racheter une conscience à cet homme qui ne t'élevé pas. Tu ne vivais pas dans la pauvreté, mais tu avais clairement grandis avec un manque affectif flagrant et certainement des trouble de l'attachement surviendront quand tu sera plus grand. Pour l'instant, on ne pouvait que constater l'incroyable stabilité émotionnelle dont tu faisais preuve malgré tout... Ou alors étais tu simplement détaché de tes propres sentiments ? Dans tous les cas, Nobuhisa était maintenant à toi et tu deviendrais son nouveau frère. Tu étais visiblement plus vieux que le jeune Miwaku et tu devrais donc agir comme un grand frère pour lui. Lui apprendre les bonnes manières, mette les bons vêtements et agir correctement en société.

Dialogue de personnage
« Dés que tu seras formé, tu pourras revenir les voir, mais je dois être ta priorité. »


Nobuhisa acceptait lui aussi l'offre, sautillant vers toi avant de te prendre dans ses bras. Il était triste certainement de ne plus voir sa famille, mais tu savais que cela ne serait pas définitif. Une fois que la base de sa formation serait achevé, tu pourras le laisser revenir ici, il y fera bien ce qu'il voudra durant son temps libre cela ne te regarderais pas. En tout cas, tu ressentais un mélange d'émotion particulière en entendant Nobuhisa t'appelle Yu-nii. Ce que l'on pourrait traduire par Grand frère. Il était bien rapide à créer des liens, alors que toi, tu ne comprenais pas encore très bien ce que cela voulait dire. Tu savais juste que maintenant, il vivrait avec toi, ferait des activités avec toi, te servirait... Mais tu ne saisissais pas encore totalement le concept de " Les pauvres ne sont pas des animaux de compagnie " surtout avec les Miwaku. Tu étais élevé à les considérer comme tel, espérons qu'en grandissant, tu changes n'est ce pas.

Dialogue de personnage
« Hanabi-nee fait en ce que tu veux, mais fais le proprement s'il te plaît. Papa n'aime pas quand je fais du bruit. »


Sur ces mots, le bruit d'une fenêtre qui s'ouvre se fit entendre et puis plus rien. Tu regardais le père de famille froidement, sans rien ressentir alors même que tu venais certainement de faire assassiner sa femme, son épouse, la merde de son dernier enfant. Il ne l'avait peut-être pas épouse par choix, mais tout de même. Mais c'était ainsi chez les Hattori. Les plus fort dominait et toi, tu savais jouer de tes charmes d'enfant pour obtenir ce que tu désirais. Tu étais déjà bien intelligent pour ton âge, mais d'une droiture étonnante pour quelqu'un de ton clan. Aucune corruption ne pourrait t'atteindre, c'était sûr. L'homme qui aurait dû être ton héros, ton père, était la figure même de ce que tu souhaitais ne pas devenir alors que le Raikage lui... Il t'inspirait tellement. Courageux, mystérieux, droit, juste, talentueux.... Tu n'avais pas suffisamment de mot dans ton lexique d'enfant pour qualifier ton admiration pour Hattori Masashi.

Dialogue de personnage
« Bien, rentrons maintenant. Je vous ferais parvenir de quoi déménager sous peu. En attendant, je vous prie Monsieur d'accepter mes condoléances pour votre femme. Sur ce, bonne journée. »


Tu t'inclinais doucement avant de lui tourner le dos et de te mettre en route sans même attendre Hanabi ou Nobuhisa. Tu étais le leader, c'était à eux de te suivre après tout non ?

Publié le 22 Septembre 2020 vers 22h