En bas, sous la pierre [Ouvert]

        Rien n'avait vraiment tourné comme prévu, comment diable un pays pouvait décider d'enfermer le chef d'un autre village armée comme cela, sans réel raison ? Le monde est fou, je vous le dit, il vas falloir faire quelque chose, rassembler les personnes qui veulent s'en sortir, les guider vers la lumière et vaincre ces ténèbres qui nous étouffent.

        J'aurais du me sentir haineux, fou d'avoir d’abord été abandonné par Jin, qui a préféré aller se balader avec une garce que de défendre son Kage.. Lamentable. Ensuite, c'est tout Konoha qui m'avait lâché, trompé par la fourberie des Uzumaki. L’équipe de recherche qui se devait de venir n'avait pas pointer ne serais-ce que le bout d'un naseau. Et puis il a Kiri, m'enfermant ici sans raison, allant jusqu’à déclencher une guerre inutile alors qu'un pays les soumets à des sacrifices chaque années.

        Enfin bon, au point ou j'en étais, du fond de ma cellule, rien ne pouvait etre pire, j’espérais seulement qu'un homme vienne ici, discuter avec moi, rompre ma solitude.

En visitant l'arène, un ninja fit savoir à Nowaki qu'était de garde en prison. Déçu de ne pouvoir parler à son grand-père, il assuma sa place. On ne pouvait pas espérer un village. Ainsi, l'homme pénétra dans les prisons, traversant de longs couloirs, il finit par arriver au poste qu'il devait occuper. Il y avait du monde. Le Gaikotsu vampirisé était assez proche d'après les rumeurs. Curieux, l'homme demanda à ses collègues qui était le prisonnier. Le Hokage.
Se rapprochant de la cage, il prit la parole :



Le Konohajin était menotté de sorte à ne pouvoir utiliser le moindre mudra. Ainsi, cela permettait une certaine sûreté des lieux. Mais, malgré tout, les gardes étaient bien nombreux dans les parages.

        Enfin ! Enfin quelqu'un avait daigné rompre ma solitude. Un Kaguya, à nouveau, quand je le vus, la première question qui me passe par la tête était sur la raison de sa présence. Venait-il m'annoncer la défaite de Dohko, et que le Mizukafou avait décidé de me faire exécuter ? Dans se cas, il allait apprendre de quel bois se chauffait les Chikara. Ils avaient beau m'avoir enchaîné comme un aliéné, s'il venait me tuer, ils ne passeraient pas l'aube, c'était certain.



        C'est vrai qu'il était un peu étrange d'agir comme ils l'avaient fait. Même du fond de ma cellule, avec plus de temps qu'il faut pour réfléchir, je ne comprenais toujours pas.

Oh non... Nowaki ne pouvait le supporter. Cet homme était en train déshonorer son clan, son village et son estime propre. Parler de son grand père ainsi.. Il ne croit pas, il ne fait que dire la vérité. Le vieux sage ne prêchait que les bonnes choses. Posant sa main droite sur un barreau, il reprit :



Le Kirijin soupira. Finalement, la rage des Kaguya était bien présente en lui...

        Je n'avais absolument pas compris ça phrase, pourtant loin d'être con, mais impossible de saisir le moindre de sens à travers tout ces mots désordonnés. Décidément, les Kaguya ne savent vraiment pas s'exprimer. C'est une catastrophe.



        Et oui, je n'allais pas faire semblant d'avoir comprit. Ce qu'il voulait me dire était peut être important et il aurait été fort impoli de lui faire croire que nous étions raccord.



        C'est vrai que la disparition de Jin était inquiétante, je priais au fond de moi qu'il ne lui soit rien arriver, j'aurais du mal à me le pardonner.

Nowaki était désespéré. Konoha n'était décidément pas digne de confiance. Qu'importe les traditions. Si Dohko venait à survivre face au Mizukage, Nowaki l'éliminerait en traître. Suite à cela, il serait de suite exécuté. Son oncle semblait faire passer ses intérêts avant le village. pire, il se permettrait de créer une rébellion face à l'envahisseur. Le Hokage et Dohko devaient mourir. Pour cela, les possibilités n'étaient pas bien nombreuses. Tout en s'éloignant de la cage :



Le bruit de la pierre jonchant sous les pieds du jeune Kaguya se faisait de plus en plus lointain. Inutile de discuter avec un provocateur.

        Il m'a tutoyé ou je rêve ? Ce type est aussi fou que son Kage, c'était décidé, j'étais définitivement sur que ce village n'en valait pas la peine maintenant, je n'avais plus qu'à m'en aller. Bientôt, Konoha allait débarquer ici, et ces Kaguya se plaisait à faire passer le temps, comme s'ils étaient presser de voir leur fin arriver. Temps pis, s'il ne veulent pas admettre leurs erreurs, avancé ensemble vers une paix durable, il n'y a aucune raison d'insister.

        Ce type était quand même vraiment con, il venait de se placer devant cellule pour à peine 10 minutes, le temps de m'insulter et de rajouté une couche à un passé déjà charger. Il s'était donné le mot ou quoi ? Bandes de con.



        Je riait, c'est la seule chose qui m’empêchait de lui arracher la tête avec mes chaînes pendant qu'il sortait de la pièce. Allez va t'en, bouffon, on se revera, comme tu dis.