Donner la vie après avoir donné la mort

Eisenin Maudit

Depuis son 7e mois de grossesse, Kazami et Gekido avaient choisis un petit village, discret, où elle pourrait réaliser la fin de sa grossesse en toute sécurité. Ils étaient habillés avec de grandes toiles qui cachait partiellement le ventre de la futur maman. Se faisant passé pour deux voyageurs, Gekido et Kazami avait trouvé un gentil couple pour les accueillir au sein de leur maison. Ils n'avaient pas choisis cette famille pour rien : la femme était matrone, c'est à dire une accoucheuse traditionnelle. Kazami lui avait révélé sa grossesse et avait de se fait lier un lien particulier avec elle.
Vers la fin de sa grossesse, l'eisenin était de plus en plus à bout. Son ventre lui faisait mal, elle se sentait grosse, elle n'arrivait même plus à enfiler ses chaussures toutes seule. Ce jour là, elle était seule dans la pièce qui leur servait de chambre à coucher. Gekido n'était pas loin -il ne l'était jamais-. Elle décida de se lever du lit et traina son gros ventre jusque devant le miroir. Nue, elle regarda la tête penchée sur le côté son énorme ventre, puis elle soupira. Il était temps que cela finisse !
Elle attrapa la tenue que lui avait ramené son amant. Une sorte de tunique beige un peu moche, mais qui lui permettrait de passer incognito. Elle tenta de l'enfiler et compris très rapidement qu'elle n'arriverait pas à rentrer dedans.

Dialogue de personnage
« GEKIDOOOOO ! hurla-t-elle »


A peine eu-t-il franchit la porte qu'elle lui balança sa tunique offerte dans la tronche.

Dialogue de personnage
« Pourquoi tu m'as ramené ça !! Je suis grosse !! Je rentre pas dedans !! »


Elle continua d'hurler sur le pauvre homme jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive elle-même qu'elle était entrain de l'engueuler pour rien. Du coup, elle se mis à pleurer à chaude larme.

Dialogue de personnage
« J'en peux plus j'en ai marre !! En plus ce bébé va naitre dans un trou à rat, je suis la pire mère du monde !! »

Publié le 19 Septembre 2020 vers 01h

Le Démon du Feu
1

Depuis quelques semaines, les amants maudit avaient pris leurs quartiers dans une maison, légèrement isolé du centre-ville de Koya, dont les propriétaires c’étaient montré particulièrement bienveillant. Ils avaient proposé, immédiatement après voir vu le ventre rond de Kazami, aux futurs parents de loger dans l’ancienne chambre de leur fils -aujourd’hui disparut- et ce jusqu’à ce que le bébé soit assez grand, assez fort, pour supporter une traversée du Désert. Gekido, méfiant comme à son habitude lorsqu’il rencontrait des étrangers, avait dû se faire une raison, après que Kazami lui est forcé la main en acceptant de bonne grâce la proposition de la femme s’étant identifié comme matrone, que cette bâtisse serait leur nouveau « chez eux ». Bien qu’humble, cette maison possédait tout ce dont Kazami avait besoin pour passer une fin de grossesse agréable et, il devait bien le reconnaître, savoir qu’une femme d’expérience était présente le rassurait. Gekido, lui, ne connaissait rien à l’accouchement. Tout comme l’autre homme de la maison, visiblement.

Gekido, afin de se montrer reconnaissant envers ceux qui les hébergeaient et s’occuper l’esprit et les mains, avait entrepris d’aider le couple. Il avait ainsi aidé à divers travaux dans la maison ainsi qu’à l’extérieur. Il avait créé un petit espace à l’extérieur de la maison afin de les propriétaires puisse se détendre, après leur journée respective, en toute quiétude. Et, ces quelques travaux, avait également permis à Gekido de ne pas trop s’éloigner de sa compagne. Il ne s’éloignait jamais loin, et jamais longtemps. Il avait tendance à traître sa femme comme une poupée de porcelaine. Ce qui, parfois, semblait énerver la jeune femme. Mais, heureusement pour lui, elle ne restait jamais longtemps.

Ce matin-là, Gekido s’était levé tôt et sans faire de bruit. Il voulait réparer l’une de ses bévues de la veille en faisant un cadeau à sa douce. Sans même faire un brin de toilette, il quitta la maison endormie et se dirigea vers le marché de Koya. Il était, évidemment, enveloppé dans sa cape de voyage et coiffer d’un chapeau, dissimulant ainsi son identité aux yeux de potentiel personne capable de l’identité. Sur place, il se dirigea vers un marchant d’étoffe et de vêtements et lui pris un vêtement repéré deux jours auparavant. Cette tunique qu’il avait repérée n’avait rien d’exceptionnelle, à commencer par sa couleur beige, mais elle était le plus vêtement de ce pauvre étale. Néanmoins, il espérait que cette attention pour sa femme lui face plaisir.

A peine rentrée, sur la pointe des pieds, il déposa directement la tunique et fit volte-face en direction de la cuisine afin de saluer ses hôtes. Et, alors qu’il entamait les discutions sur les activités du jour avec l’homme, avec qui il commençait à lier une sorte de complicité, il entendit Kazami l’appeler, le héler. Avec toute la vitesse qu’il avait -sans pour autant détruire la maison dans laquelle il se trouvait- Gekido arriva au seuil de la porte. Retrouva Kazami, nue, en colère, avec la tunique qu’il venait de lui acheter en main. Cependant, elle ne lui resta pas en main longtemps. En effet, elle jeta -énergiquement- la tunique beige au visage du roux en lui criant dessus qu’elle était grosse et qu’elle ne rentrait pas dedans. Un impair pour Gekido qui voulait se rattraper. Il avait oublié que la morphologie de Kazami avait évolué avec sa grossesse. Il avait voulu bien faire et cela se retournait contre lui. Soudain, il la vit fondre en larme. Décidément, depuis le début de sa grossesse, l’humeur de Kazami allait et venait sans cesse.

Gekido s’approcha alors de sa femme et la pris dans ses bras.

Dialogue de personnage
« Tu n’es pas grosse. Tu es magnifique. Et tu portes notre enfant… Enfant qui naîtra, en bonne santé, grâce à toi. C’est grâce à toi que nous sommes ici, entouré par des personnes qui savent y faire. Tu aurais été une mauvaise mère en me laissant refuser la proposition de nos hôtes. Et cette maison est la meilleure, puisque nous y sommes tous les deux. Et en sécurité. »

Et ça, Gekido y avait bien veillé. Souriant à Kazami, il lui embrassa le front et ajouta :

Dialogue de personnage
« Et puis, j'aime bien ta tenue actuelle. »

HRP : Y a eu un petite soucis avec les mini-avatar. Ils ne reflètent PAS DU TOUT les émotions de Gekido. Dommage.

Publié le 19 Septembre 2020 vers 02h

Eisenin Maudit

Gekido avait fait la meilleure chose à faire dans ces conditions : attraper la demoiselle dans ses bras et murmurer des mots doux. Bien qu'il tenta de lui remonter le moral, Kazami poursuivit :

Dialogue de personnage
« Mais il était sensé naître à Konoha ! Dans un magnifique village entouré de son clan et de sa famille et là ... »


Kazami pleura de plus belle. Elle savait très bien ce qui attendait le couple une fois l'enfant né. Ils avaient convenu d'en donner la garde au frère de Kazami, Shimazu, et probablement ne jamais pouvoir le revoir. Et cela brisait le coeur de Kazami. Régulièrement, elle pleurait à ce sujet. Gekido avait beau essayer de lui remonter le moral, rien ne pouvait la calmer. Et au fond, elle savait bien qu'il en souffrait autant qu'elle. Mais lui, il n'avait pas en plus les hormones de la grossesse à gérer.
Il lui fit alors une petite blague sur sa tenue pour probablement lui remonter le moral mais Kazami ne le vit pas de cette façon. Tout humour se heurtait implacablement à son humeur maussade.

Dialogue de personnage
« Mais je peux pas sortir habillée comme ça ! Tout le monde va se moquer de moi ! »


Elle repoussa vivement son amant qui racontait vraiment n'importe quoi. Tout en continuant de pleurnicher elle voulut attraper un vêtement qu'elle avait fait tomber par terre pour enfin s'habiller mais elle n'y réussis pas. Son ventre était trop imposant. Se pencher était devenu impossible. Elle releva ses yeux humides vers Gekido.

Dialogue de personnage
« J'arrive même pas à ramasser ce truc là ! »


Désespérée de son cas, la jeune femme s'assit sur le lit et croisa les bras sur son ventre, décidée à arrêter de lutter contre son corps. Elle boudait contre son ventre, ses pieds enflés, contre Gekido et contre le monde entier pour ce qui était entrain de lui arriver.

Publié le 19 Septembre 2020 vers 03h