Le chaos, était ce un rêve ou la réalité, j’avais perdu toute notion. Mon esprit semblait vouloir s’échapper de cette enveloppe qui bloque son évolution et pourtant... ce n’était peut être que le purgatoire. Je me relevais dans un noir complet. Avais je été dévorée pr ces vampires? Cela était très étrange. Je tentais de voir quelque chose, je sentais, j’écoutais. Ce n’était que le vide, je n’avais plus l’impression de vivre, comme si j’étais ailleurs et partout à la fois... une sensation tellement étrange et inconcevable venant de l’imagination d’un esprit torturé. Je faisais quelques pas, si j’étais mort pourquoi cela semblait il si réel? Y aurait il alors un autre monde après notre trépas? Vu les actes, je devais être à l’endroit que je désirais le plus... l’enfer.
Je continuais d’avancer, j’entendais comme des bruits de pas, était ce les miens ? En tout cas je me dirigeais vers eux et là, je pouvais ressentir une présence, plus j’avançais plus la présence était forte et surtout je la reconnaissais. Je n’avais plus peur du tout et je me mettais face à cet être, création de mon esprit ou véritable esprit ? Je souriais légèrement et ce monstre faisait de même.
« Bien, tu n’as donc plus aucune peur. Tu ne crains même plus la mort. Tu as évolué. »
« La mort n’est que chose abstraite, mon esprit survivra à travers le temps. Je n’ai pas peur de disparaître. »
Ce monstre laissait échapper un rire démoniaque.
« Tu es prêt maintenant, tu es le vice, le mal mais il te reste une chose à faire. Te nourrir de tes semblables. »
Je voyais de quoi il parlait.
« Penses tu que je m’en arrêterais qu’à ça ? »
« C’est ce que je désirais entendre... va maintenant ! »
J’avais l’impression de chuter vers mon corps quand une voix m’interpella. J’ouvrais alors les yeux... je pouvais voir et ressentir la créature que j’étais.
« Vivant ou mort, quelle différence du moment que l’on est! »
J’étais totalement attaché, impossible pour moi de bouger et puis... mon corps était faible et j’avais une impression d’être drogui.
Je souriais quand il devina que j’étais un gaikotsu.
« Je suppose que j’ai l’honneur de rencontrer le maître. Comme vous dites, c’est étrange. »
Je soupirais.
« Vous cherchez à nous fuir, moi je cherche à vous retrouver. Non pour vous tuer. Vous êtes la clé de notre secret... »
Je tentais de raisonner au mieux.
« La plaie est la bêtise de l’homme. C’est pour ça que nous sommes en déclin, vous êtes l’évolution, en tant que médecin, détruire l’évolution serait un crime. Des etre non mort et non vivant, vous êtes la chose qu’un Gaikotsu tente de reproduire en vain... »
La lumière du soleil me faisait un peu mal. J’étais resté très longtemps dans le noir apparement.
« Vous pourriez peut être me détacher ? Je ne suis que médecin, il serait aisé pour vous de me trancher la gorge sans effort, une proie facile et en position de faiblesse et puis je savoir à qui ai je l’honneur...? »