Le supplice

Shizuka avait parlé. La grande impératrice de Kumo était revenu, et elle s'était tout de suite vengé de Kazuna. Masashi quand à lui semblait avoir vue ses testicules se rétracter à l'intérieur de son corp avec le retour de sa femme. Kazuna était enchaîner sur l'échafaud de la grande place, assise par terre, une chaîne autour de sa main valide qui l'empêchait de faire des mundras. Les villageois passait, immonde plébe, jetant des tomates et des œuf sur l'ancienne chef des masques rouges. Kazuna avait une mémoire photographique des visages, et il pouvait tous prier pour qu'elle ne survivent pas à tout ça. La belle Hattori n'était plus que l'ombre de son ombre. Un serpent écrasé sur le bord de la route, une petite chose dont plus personne ne se soucier. Pendant son sommeil une bande de jeune était venu essayer de lui arracher son kimono, si elle n'était pas aussi hargneuse, ils l'auraient sans doute violé, et personne n'aurait bougé le petit doigt pour elle. Débraillé, à moitié dénudé, recouverte de tomate et d'oeuf, la belle Hattori attendait la mort dans ses propres déjections.



Elle ne faisait rien d'autre de ses journée à part se murmurer ça. Elle ne prenait même plus la peine d'essayer d'esquiver les projectiles. Elle allait mourir lapidé avant de mourir de faim. Maintenant, elle espérait voir passer Maeda, ou Soma. Elle saurait comment les provoquer pour qu'il l'achève. Mais il ne fallait pas rêver, cette chienne de Shizuka avait sans doute donné d'autres ordres. Il ne lui restait plus que sa langue, et la vipère décida de s'en servir une dernière fois... Elle hurla sur la place central.



Elle allait révéler tous les secrets du villages, et même des secrets qu'elle allait inventer pour semer le trouble. Le but de la manœuvre ? Se faire achever ! Mais s'il achevait la belle Hattori, ils confirmeraient tout ses mensonges sans le vouloir.



Tout semblait parfait dans son plan pour mourir plus vite. Aucun autre son que quelques grognement sortait de la bouche de Kazuna. Les chaine n'était même pas serrée autour de son bras. Mais la lame de Shizuka l'empêchait d'essayer de s'évader. Plus aucun son ne sortirait de sa bouche, l'impératrice avait coupé la langue de la vipère... Elle avait était plus efficace que son mari, et avait compris ce qui ferait le plus de mal à Kazuna.

Quatre jours, quatre jours affreux pour Kazuna. Elle était debout, ne bougeait plus, n'essayait plus de parler depuis qu'elle avait compris que tout cela était peine perdu. Quatre jours sans boire, c'était déjà un exploit d'avoir survécu aussi longtemps. Elle devait ça à sa ténacité et à toute ces années d'entraînement. Finalement, Shizuka avait gagné la guerre. La vipère allait passer dans l'au-delà, et puis plus rien... Elle n'avait pas laissé sa marque sur Kumi, pas laisser d'héritier à sa cause. Non elle allait juste mourir de déshydratation sur la place central du village. Debout, ses yeux jaunes fixant le bâtiment du Raikage, sachant que Shizuka zt Hidemi se délectait du spectacle. Masashi sans doute moins, le Raikage avait de nombreux défauts aux yeux de Kazuna, mais pas celui d'être un sadique pervers, ce délectant de voir souffrir et mourir les autres... Même ses ennemis. Finalement, Kazuna n'aurait peut-être pas du se le mettre à dos. Elle avait perdu ce soir de nouvelle lune, le soir où cet Hatsuharu l'avait piégé et trahie. Le plus gros regret de la vie de Kazuna, aura était de ne pas pouvoir le tuer, et tordre le coup au gremlins qui l'accompagnait partout. La fatigue prenait petit à petit le dessus sur Kazuna. Elle repensait à sa vie. À son frère, le pauvre qui n'avait fait que ce faire manipuler par la vipère. À Soma, cette petite ordure à qui elle avait donné son corps et la liberté dans le désert de Suna, tout ça pour qu'il redevienne esclave de son propre chef. Maeda, qui était la dernière victime de l'égoïsme de la vipère. Et toutes les victimes collatéral qu'elle avait laissé derrière elle. Elle n'éprouvait pas le moindre regret pour tout ces chiens... Comme elle n'éprouvait pas non plus de regrets ni de remord à avoir tuer sa manipulatrice de mère. Les masques, elle les reconnaissait dans la foule, vivant parmis les Kumojin, la regardant avec un regard différant de respect et de pitié, sans haine. Dans la foule, elle distingua un visage angélique, la seule personne que Kazuna avait reelement aimé, et en qui elle avait reelement eu confiance.

Fumi était là, au pied de l'estrade des exécutions, elle regardait Kazuna. Leurs regards jaune comme l'ambre plongé l'un dans l'autre. Il y avait un immense respect, une immense fraternité, et un immense amour entre elles. Fumi c'était toujours refusé à Kazuna, mais cela n'avait jamais tarie les sentiments de la vipère pour la jeune femme. Elle garderait toujours en elle le merveilleux souvenir de leur bain aux sources chaude. Ce fût le dernier moment de plénitude de Kazuna, le lendemain de cette soirée tout avait basculé. Elle regrettait, elle aurait dû partir avec Fumi ce soir là. Laisser les manœuvres et les intrigues politique derrière, et ce contenter d'être heureuse avec elle. Le regard était intense, il dura quelques instant, et Fumi disparu de nouveau dans la foule. Kazuna pensait avoir vu des larmes sur les joues de son amie. Et une chose était sur, il y avait des larmes sur les siennes. Pour la première fois, la Hattori se laissait aller. Elle lâchait la rampe.

La soif était trop intense, et voir Fumi à avait fait tomber les derniers rampart entre elle et la mort dans son esprit. Le corps ne tenait plus, et l'esprit ne voulait plus combattre. Elle ne se laisserait pas mourir comme elle avait vécu ses dernières années. Voir Fumi lui avait rappelé ses années de gloires. Elle allait mourir comme ce qu'elle était reelement, la cheffe des masques rouges, la seul organisation terroriste à avoir fait trembler Kumo. Alors que la lumière était en train de s'éteindre, elle se rappelait de la voix de son armée de rebelle.



Diverse phrase qu'elle avait entendu de la bouche de ses hommes. Et alors que cette douce mélodie tournait en boucle dans sa tête. Son cœur cessa de battre, après avoir battu une dernière fois pour Fumi. Son cerveau s'éteignit, et la vipère de Kumo, s'effondra sur l'estrade des exécutions. L'impératrice était de retour, et dès son retour elle s'était vengé. Prouvant qu'elle était moins humble, et moins bonne que Masashi. Prouvant que l'ambiance au sein du village allait changer, elle venait d'éliminer celle qui avait était la plus grande menace du village. Mais Kumo devrait faire attention, car alors que Hattori Kazuna, la plus grande menace que le village ai connu s'éteignait, Hattori Shizuka prennait sa place à ce poste... Et elle sera sans aucun doute, une menace beaucoup plus grande pour le monde.

Quelques heures plus tard...

Quelques heures après la mort de la vipère, un palanquin s'arrêta devant le corps inerte de la Hattori. Porté par deux Miwaku, le moyen de locomotion était habité par la chef du clan des Geishas. Celle-ci décida alors d'en sortir, pour observe le corps recouvert d'un drap rouge. La nuit cachait magnifiquement bien cette terrible scène...


La Miwaku riait en cachant sa bouche avec une certaine délicatesse. Elle se baissa pur retirer le voile recouvrant le cadavre de la cousine de Hattori Masashi pour observer les deux yeux ouverts de Kazuna. Celle-ci était morte et son corps commençait tout juste à se refroidir.


Elle se leva et ses gardes déployèrent alors un long rideau pour cacher la Miwaku. Celle-ci donna deux coups de pied sur le cadavre de la vipère.



Asae cracha alors sur le cadavre de Kazuna et s'en alla aussi discrètement qu'elle était venue. Elle en voulait énormément à Shizuka pour avoir pu lui voler cette vengeance... Et cette Misao n'avait fait que jouer d'elle, comme les Hattori en général. Asae n'était décidément plus cette fille douce du passé et son réseau clandestin semblait s’agrandir de jour en jour...