La fille des Nunkenin

La détention commençait à monter à la tête de la rouquine. Au début, elle était calme, elle en profitait même pour se reposer. Elle n'avait dormi sur ses deux oreilles depuis longtemps ... Puis, elle était en forme. Elle avait fait des exercices, des pompes, des assouplissements. On lui avait donné de quoi écrire, elle avait griffonné. Et a présent, elle se sentait exploser. Elle n'avait vu sa fille qu'une fois et cela la rendait folle. Avait-elle pris tout ces risques pour rien ? Revenir, en espérant pouvoir récupérer son enfant et finir enfermer sans jamais la voir ...Kazami en avait marre.
Elle frappa dans le mur en hurlant, tentant d'évacuer sa rage.



Elle tambourina à la porte. Personne ne lui ouvrit. Lorsqu'elle se calma, quelques dizaine de minutes plus tard, des larmes se mirent à couler. Puis des sanglots. Après tout, personne ne l'écoutait. Et puis, elle avait besoin que ça sorte. Elle pleura, assise sur les genoux au milieu de sa cellule ce qui semblait être des heures.



Comment Shimazu pouvait-il a ce point lui faire du mal ? Etait-ce une forme de vengeance ? Lui, sur qui elle avait toujours pu compter, était maintenant la personne qu'elle haïssait le plus. Il la privait de sa fille, de sa propre chair. Si elle le pouvait elle l'étranglerait de ses propres mains. Elle hurla à nouveau dans sa cellule, insultant ce traitre. Une jalousie malsaine s'emparait d'elle, elle qui n'avait pas été là pour voir sa fille grandir tandis que Shimazu était à ses côtés tout du long comme s'il était son vrai père. Et maintenant, il l'empêchait de la voir. Ou était-ce Kimino ? Il la torturait mentalement, depuis le début ! En faisant semblait de se rapprocher d'elle comme "à l'époque", juste pour se servir d'elle. Des informations, ses compétences d'Eisenin .. Oui c'était probablement lui qui la privait de sa fille, c'était lui le traitre.

Quelques heures après...

Plusieurs gardes se plaignaient des cris de Uzumaki Kazami et l'un eut la bonne idée de lui en parler. Shimazu était vigilent et il avait décidé de ne pas trop rendre visite à sa sœur. Malgré un semblant de confiance avec Kimino, le frère de la traîtresse savait bien qu'il pouvait facilement être suspecté du pire en cas de problème. Malgré tout le problème était urgent, la rousse scandait la vérité à propos de sa jeune fille. Les gardes ne comprenaient pas trop et imaginaient qu'elle était clairement en train de délirer. Était-ce si faux ? Le Senseï de Matsuo se posait lui-même la question. Il prit alors son courage à deux mains et demanda à sa fille de l'accompagner pour voir sa tante factice. Celle-ci ne l'appréciait pas trop, mais il était nécessaire qu'elle s'y fasse, Kazami méritait un peu d'affection. Après une heure de marche et un détour malencontreux chez un marchand de friandises, Shimazu débarqua dans la prison hautement sécurisée de Konoha. En bonne compagnie, de nombreux gardes se mirent à sourire en voyant la jeune fille accompagnée de son papa adoré.

En pénétrant dans le couloir de la geôle de Kazami, il se mit à parler à haute voix :

La petite se mit alors à rire, les deux roux ne tardèrent pas à se retrouver devant la prisonnière.


Le garde décida de prendre sa pause, les deux individus étaient sûrement surveillés par Uzumaki Taram, son bureau n'était pas bien loin et les murs étaient généralement conçus pour éviter toute intimité...


Cette situation était inconfortable, pour Shimazu, pour la petite, mais aussi pour Kazami. Malgré tout, cela n'était que le résultat de ses choix... Des bonbons en main, celle-ci faisait la timide en observant cette femme si critiquée dans les couloirs de l'école...

Kazami ruminait ses pensées, proches de la paranoïa, assise par terre contre le mur, les genoux serrés contre elle. Elle ressemblait presque à une schizophrène, à sa murmurer ses paroles à elle même. Et puis, un rire la sortit de ses pensées nocives. Un rire d'enfant. Non. Elle rêvait. Il n'y a pas d'enfant en prison. Elle secoua la tête et se leva. Là, un homme apparu dans son champ de vision, derrière les barreaux. Shimazu ? Kazami fronça les sourcils, elle ouvrit la bouche pour l'insulter. Elle fut interrompue par une autre personne qui entra dans son champ de vision, bien plus petite, bien plus belle, qui la laissa bouche bée ... Sa fille.
Etait-ce vraiment elle ? Ou sa vue lui jouait des tours ? Son frère lui parla, presque avec pitié. C'était donc eux, sa famille, sa chair ... Sa main tremblante vint se poser sur sa bouche. Des larmes se mirent à couler sans bruit.



Après toutes ces nuits à rêver d'elle, sa fille était là, devant elle. Kimino l'avait privée de ce bonheur depuis des mois, tel un Hokage sans coeur.



Ses larmes continuaient de couler sur son visage tandis qu'elle levait les yeux vers son frère. Elle s'approcha timidement de la petite fille et s'accroupit pour être à sa hauteur.



Elle sourit. Un sourire qui reflétait un bonheur intérieur qu'elle pensait jamais ressentir à nouveau. Bien qu'Hanabi ne savait pas qu'elle était sa mère, et se comportait de façon plutôt distante, sa simple présence faisait vibrer l'âme de l'Eisenin. Plus que de l'amour, de la dévotion pour un être fait de son sang, aimé comme jamais. L'amour qu'elle éprouvait pour Gekido ou pour son frère était des broutilles comparés à ce qu'elle ressentait pour cet enfant.
Soudain, ses pensées s'éclaircissaient. La psychose de tout à l'heure s'envola, l'espoir revint.

Hanabi était entrain de jouer dans sa chambre quand son père vint la chercher. Aller voir tata Kazami ? Celle qui était en prison ? Hanabi avait toujours du mal à croire que c'était sa tata. Pour elle, c'était la méchante dame qui avait fait beaucoup de mal aux familles de ses amis. Elle soupira et prétexta qu'elle voulait encore jouer un peu. Papa insista, et comme elle aimait pas quand il se fâchait, elle se leva en ronchonnant. En plus, la prison c'est loiiiin !
Elle enfila son blouson avec les oreilles de lapins -son préféré-, pris son nounours Tak Tak et suivit papa. Au bout d'à peu près 5 minutes de marche, elle en avait marre.



Comme d'habitude, papa craqua. C'était facile, bien plus qu'avec maman ! Elle fit un petit sourire caché derrière sa capuche. Lorsqu'ils arrivèrent chez le marchant, Hanabi ne s'arrêta pas là et demanda plus de bonbon. Les poches pleines, ils arrivèrent enfin à la prison. C'était très sombre Hanabi n'aimait pas trop ça. Ca ressemblait trop à la maison quand il faisait nuit et qu'il y avait des monstres. Papa fit une blague qui fit beaucoup rire la petite.
Lorsqu'ils arrivèrent devant la chambre de tata Kazami, elle était debout la bouche grande ouverte! Probablement qu'elle était entrain de bailler. Lorsqu'elle la regarda, Hanabi fit un petit sourire, parce qu'il fallait être poli maman disait toujours !



Kazami s'accroupit pour être à sa hauteur, et Hanabi se retint de faire un mouvement de recul. C'était vraiment bizarre parce qu'elle souriait et pleurait en même temps. Etait-ce possible de faire cela ?



Kazami lui parla de ses bonbons. Probablement que c'était pour lui en voler ! La petite serra son paquet contre elle. Et puis, elle se détendit. Maman avait dit que c'était bien de partager. Alors, elle prit un bonbon et le tendit à sa tante. Après tout, elle était toute maigre.

La petite semblait un peu interloquée du comportement de Kazami. Il fallait qu'elle se ressaisisse, qu'elle arrêter de se laisser submerger par ses émotions. Elle ne voulait surtout pas effrayer la petite fille. Elle essaya d'adopter un comportement calme, avec une voix douce.



Elle ne s'arrêtait pas de sourire. Elle ne pouvait pas. La présence de sa fille l'emplissait de joie. Elle avait oublié la prison, Shimazu, ses problèmes, sa malnutrition ... Tout ! Elle était seule avec ce qui semblait être une déesse face à elle. La petite fille lui tendit un de ses bonbon. C'était probablement le plus beau geste qu'elle avait reçu depuis des mois. Elle prit délicatement le bonbon et le mis dans sa bouche.



Le sucre fondit sur sa langue, probablement un des meilleurs goût qu'elle eu dans sa vie. Elle s'assit en tailleur face à sa fille, bien décidée à passer des heures avec elle. Elle pointa du doigt le nounours de la petite.



Elle était si belle ! Ses cheveux rouges étaient aussi lisse que ceux de son père, et son nez légèrement pointu comme elle. Kazami essaya de ne pas trop la dévisager mais elle ne pouvait pas vraiment se retenir.

Hanabi fit un petit sourire quand elle vit sa tante manger le bonbon. Elle semblait beaucoup aimer ! Kazami devait aimer les bonbon comme elle. Elle expliqua quelque chose avec le fait de pleurer et sourire en même temps. On pouvait pleurer quand on était trop content ?



Oui, ça semblait une bonne description. Hanabi garda cette explication dans sa tête.



Tsubasa, sa mère, était plutôt du genre à tout le temps sermonner la petite. Apparemment elle ferait beaucoup de bêtises selon elle. Mais Hanabi pense que c'est faux, elle a d'autres copains qui font beaucoup plus de bêtises qu'elle !!
Kazami montra son nounours. Elle le leva pour bien le montrer à sa tante. Il était un peu moche et déchiré et sale parce que Hanabi le baladait partout.



C'était pourtant évident non ? Pourquoi personne comprenait ... Apparemment quand on grandit on avait plus le droit d'avoir de peluche. C'était nul non ? Hanabi ne comprenait pas trop.
Kazami s'assit en tailleur devant elle. Elle semblait avoir envie de continuer à lui parler. Hanabi n'était pas contre, mais c'était un peu gênant derrière les grosses barres de fer non ?

Maman. Kazami se figea. Son coeur se serra, comme si on venait de lui enfoncer un gros pieux en plein milieu, et qu'on le tournait bien pour bien bien faire mal. Bien sûr, elle appelait Tsubasa maman. Cette Chikara traitresse insupportable belle soeur ignoble personnage qui ... *insultes*. Mais bon, à qui pouvait-elle en vouloir ? C'est elle-même qui avait demandé au couple de s'occuper de sa fille. Elle se retrouvait donc avec une haine contre elle-même impossible à calmer.
Elle tenta de garder son sourire pour que la petite ne soit pas interrogative, mais il était à présent bien moins rayonnant.



Les enfants avaient toujours l'habitude d'inventer des mots qui n'existaient pas. Kazami trouvait ça plutôt amusant. Hanabi lui présenta alors son nounours qui était bien amochée. Pourquoi Tsubasa ne lui lavait pas ? Laisser un enfant tenir un tel amas de poussière contre sois c'était vraiment s'en foutre de la santé de l'enfant. Kazami tenta d'apaiser son esprit. Ne pas s'énerver. Elle fait ce qu'elle peut. C'est de ta faute, pas de la sienne.



Elle tendit la main vers le nounours pour le saluer. Hanabi lui demanda alors pourquoi elle était toujours en prison. Kazami avait perdu la notion du temps, mais c'est vrai que cela faisait longtemps ...



Son sourire était de plus en plus dure à maintenir. Allait-elle sortir un jour ? Sortir vivante, pouvoir vivre avec sa fille ? Tsubasa lui autoriserait seulement ? Hanabi grandissait à vue d'oeil, quand elle ce qu'elle apprendra la vérité ? Sera-t-elle fâchée envers elle pour l'avoir abandonnée? Toutes ces questions angoissaient profondément la Nunkenin.

Tata passa sa main à travers les barreaux pour saluer Tak Tak. Hanabi se prêta au jeu et tendit la patte de son ourson pour répondre à la poignée de main offerte par Kazami. Cela fit glousser la petite Uzumaki.



Kazami expliqua alors pourquoi elle était toujours en prison. Ces explications tombaient sous le sens.



Elle regarda sa tata d'un regard accusateur. Probablement que c'était pour ça qu'elle était toujours là. Peut-être que si elle s'excusait elle pourrait venir habiter à la maison avec papa et maman! La prison était tellement sale et en plus ça sentait le moisi. Alors qu'à la maison, ça sens tout le temps bon ! Surtout quand maman faisait des gâteaux.

Kazami eu l'honneur de serrer la patte de l'ours en peluche de sa fille, ce qui lui redonna un petit sourire sincère, et elle rigola presque lorsque sa fille gloussa. Son rire ressemblait à celui de Kazami.
Hanabi lui raconta l'histoire avec sa voisine ... Brûler des trucs ? Cette petite était bien la fille de Gekido... Kazami imagina l'horreur affiché sur le visage de Shimazu et Tsubasa lorsqu'elle avait fait ça et cela la fit sourire. S'excuser... Le conseil de l'innocence même.



S'excuser de quoi ? La jeune femme n'avait rien fait de m... elle croisa le regard de Shimazu. Ce petit jeu semblait bien l'amuser. La grande Kazami réduite au silence par sa propre fille. Il était vrai ... qu'elle avait exprimé des regrets, elle avait coopéré, offert son aide ... Mais jamais elle ne s'était excusée. Kazami se retrouvait un peu bête face à l'enfant. C'était devenue elle l'enfant. Elle resta un moment sans rien dire, elle lui avait cloué le bec. Depuis le départ, Kazami pensait n'avoir rien à s'excuser. En rentrant à Konoha, elle avait appris qu'elle avait fait encore plus de mal qu'elle ne le pensait. Elle avait certes mis à genoux les Chikara, mais également blessés ses amis. Apprendre que l'une de vos proches n'était qu'une sanguinaire était parfois pire que d'apprendre sa mort. Kimino lui avait bien dit, tu aurais dut te tuer. Leur chagrin s'était peu à peu transformé en haine bien plus supportable pour leurs esprits. Un mécanisme de défense qui mettait à présent Kazami dans une situation bien plus difficile que si elle était rentrée tout de suite.



Elle fit un petit sourire. Sa fille était tellement belle, tellement intelligente ! Elle glissa une main vers elle sans s'en rendre compte pour lui caresser la joue. Elle ne l'avait encore jamais prise dans ses bras.

Kazami semblait pas trop comprendre son histoire. Ou en tout cas, ça la faisait beaucoup réfléchir parce qu'elle passa un moment sans parler. Heureusement papa lui lança son regard de papa quand elle voulait pas faire quelque chose mais qu'il fallait quand même le faire. Puis finalement, elle accepta d'aller s'excuser. Hanabi fit un grand sourire. Puis, une main s'approcha se son visage. Une main un peu sale, celle de sa tante. Elle eu un léger mouvement de recul puis se laissa faire. La main se posa sur sa joue, elle était douce et chaude, l'inverse de ce qu'on pouvait penser en voyant Kazami actuellement dans sa prison. Le contact des deux peaux provoqua un sentiment étrange à la petite Hanabi. Ca lui rappelait les caresses de sa mère.
Hanabi resta sans mot pendant un instant, regardant dans les yeux sa tante. Ses yeux semblaient lire à l'intérieur de la petite, cela l'inquiéta et elle recula brusquement. Elle se rendit compte de son erreur après quand elle vit la tête désolée de sa tata.



Hanabi ne savait pas trop comment expliquer ses sentiments. Elle avait eu peur un instant. Kazami n'était pas une simple tata, elle le sentait bien. Après tout, c'était une nunkenin, elle devait s'en méfier tout le monde lui disait ça. Comme elle était gentille avec elle, elle s'était laissée allée et avait accepté qu'elle la touche mais elle avait eu tord.

Lorsque ses doigts touchèrent la peau d'ange de la petite, Kazami sentit son coeur s'emballer. Elle se rappela quand elle tenait Hanabi bébé dans ses bras, peau contre peau .. rien n'avait changé. Elle plongea ses yeux dans les siens, la revoyant nourrisson. Soudain, Hanabi recula brusquement. Kazami récupéra sa main comme si elle avait eu un choc électrique. Elle lui avait fait peur. Elle s'en voulu immédiatement terriblement.



Lors de son mouvement de recul, Hanabi avait découvert ses genoux. L'un d'entre eux était blessé, une simple égratignure d'un enfant qui était tombé sur un caillou probablement.



Kazami parlait comme si la vie de sa fille était en danger. Et Shimazu la laissait comme ça, avec sa croûte sur le genou ? Et si ça s'infectait, et si elle s'ouvrait à nouveau ?



La petite s'approcha doucement, toujours un peu méfiante. L'eseinin souleva légèrement la jupe de sa fille pour voir le genou blessé. Rien de grave. Mais elle ne pouvait pas la laisser comme ça. Elle activa son chakra d'irou .... qui disparu immédiatement. Le sceau dans son dos s'était activé, lui volant tout son chakra. La rouquine pesta en silence. On lui empêchait même de soigner sa fille ? Non ! Elle se concentra à nouveau pour faire apparaître son chakra irou. Une simple égratignure. Je peux soigner une simple égratignure. Elle était maître Eisenin, la plus connue et la plus forte ! Elle pratiquait des opérations et des techniques bien plus compliquée !
Elle puisa dans tout son chakra, mettant 10 fois plus de chakra que normalement dans ce jutsu basique. Tout ce qu'elle sortait s'échappait à 99% dans le sceau dans son dos. Une infime part subsistait jusqu'à ses doigts, tout son corps suait, mais Kazami ne lâchait rien. Elle n'avait jamais été aussi déterminée. Tout doucement, l'égratignure semblait se résorber ...
Le sceau activé alerta les gardes qui déboulèrent devant la cellule. Face à la scène, il furent un instant choqués, puis reculèrent la petite de la grille. Kazami s'effondra. Elle avait utilisé trop de chakra. Tandis qu'elle voyait d'un oeil à moitié fermé sa fille s'éloigner dans les bras de Shimazu avec un regard interloqué, elle basculait peu à peu dans les abysses ...

Kazami s'excusa de lui avoir fait peur et cela apaisa un peu la petite. Elle avait alors vu sa blessure et Hanabi lui fit un sourire :



Elle rigola un peu. Mais Kazami ne rigolait pas du tout. Comme si c'était très grave qu'elle était blessée. Inquiète, elle s'approcha lorsque sa tante le lui demanda. Qu'allait-elle faire ? Elle vit alors les mains de Kazami s'allumer puis s'éteindre. Puis s'allumer faiblement ... un chakra vert entourait ses doigts, presque invisible tellement il paraissait faible. Elle semblait suer de plus en plus comme si c'était dur de donner faire apparaitre un tout petit peu de chakra ! Puis elle vit les murs rougeoyer, c'était le chakra de Kazami qui illuminait la pièce ? Tout ça ? Hanabi ne bougeait pas, regardant la cellule clignoter.
Soudain, elle se fit attraper part un garde qui la fit reculer, puis elle fut rattrapée par Shimazu. Dans ses bras, elle regarda son genou puis Kazami. Pourquoi et comment avait-elle fait ça ? Son genou était comme neuf. Son père quitta le couloir pour l'emmener plus loin. Elle vit juste Kazami tomber dans les pommes.