Et il bloquait son attaque surprise qui n'en était pas une pour lui. Ce n'était pas au vieux singe qu'on apprenait à faire des grimaces. S'il savait ce que Nori venait de penser il l'achèverait sur le champ ! Par la suite, c'était le vieil homme qui portait un coup à l'enfant qui, celui-ci, esquivait avec une facilité des plus surprenantes. Il enchainait ses attaques et le petit arrivait à suivre à la cadence ! Le Maître était fier de ce que le gamin acquerrait depuis ses trois longues années. Une fois que le vieillard en avait assez il plaçait un coup vicieux au petiot en le laissant croire que celui-ci allait le toucher. Au bout de quelques minutes l'homme ordonnait à l'enfant de s'arrêter.
« Bien mon petit ! voyons les résultats de tes progrès. Je suis assez fière de toi en ce qui concerne la force et le courage, tu as fais de véritable progrès. En revanche, la déception est grande pour ta sagesse. Si je peux me permettre de te donner un conseil c'est de ne pas tuer sans réel raison valable. Quand tu commences par un meurtre volontaire d'autres suivent... »
Il mettait ses mains dans son dos et prenait quelques instants de réflexion.
« Oh ! J'oubliais un détail ! »
Il faisait signe à Nori de stopper sa course.
« Revient jeune homme, ta punition est levé depuis longtemps. »
L'EN-FOI-RE ! Et il pouvait pas lui dire avant ?! L'Hattori de la foudre avait une soudaine envie de le frapper même s'il ne le battait pas encore.
« Avouez le, vous m'avez oublié... »
Rétorquait-il complètement essouffler. Le vieux toussotait comme si de rien n'était avant de reprendre.
« Donc en conclusion Kuraso, je te valide pour les deux années suivantes. Ensuite tu iras dans une autre école et encore mieux que ça ! Tu auras le choix d'aller ou tu veux. »
« Félicitation, Kuraso ! Tu as réussi tes examens ! »
Nori était fier de son petit frère et le félicitait en lui ébouriffant les cheveux et le sourire aux lèvres.
L'homme souriait lui aussi, laissant apparaitre les dents manquantes. Malheureusement les deux confrères riaient à en mourir de rire se qui changeait les traits du visage du Maître. La prochaine punition risquait d'être extrêmement sévère...
« VENEZ ICI BANDE DE MORVEUX ! »